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Comparaison de lois de commande. Régulation numérique de courant dans l association convertisseur-machine

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(1)

HAL Id: jpa-00248617

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Submitted on 1 Jan 1991

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Comparaison de lois de commande. Régulation numérique de courant dans l’association

convertisseur-machine

D. Kalinowski, C. Bergmann

To cite this version:

D. Kalinowski, C. Bergmann. Comparaison de lois de commande. Régulation numérique de courant

dans l’association convertisseur-machine. Journal de Physique III, EDP Sciences, 1991, 1 (5), pp.777-

800. �10.1051/jp3:1991156�. �jpa-00248617�

(2)

Classification Phv.<ics Ab£tracts 80.00

Conlparaison de iris de commande. Rkgulation numkrique

de courant dans l'association convertisseur-machine

D. Kalinowski et C.

Bergnlann

Laboratoire d'Electricitb,

Signaux

et

Robotique (L.E.SI.R.),

Unitb de recherche assoc16e au C.N.RIS.

(D1375),

E-N-S- Cachan, 61 av. du Prbsidentwilson, 94236 Cachan Cedex, France

(Reptt

le J~~jttin J990, rdvisd le 20 novembre J990,

acceptJ

le J7 janvier

J99J)

Rksumk. Cet article prdsente diffdrentes

stratdgies

de commande, sur un critdre de

rapiditd/robustesse,

pour une

rdgulation numdrique

du courant dans un servo-moteur I courant

coniinu. Le convertisseur de

puissance,

I la base de la structure, est constitub d'interrupteurs hi- directionnels et rdalise l'alimentation directe de la

charge

I travers un rdseau

triphasd.

Les simulations, confrontbes aux rdsultats

expdrimentaux,

montrent la irks nette

ddpendance

des

caractdristiques dynamiques

finales vis-I-vis des dldments

perturbateurs

I savoir la variation des

paramdtres

constituants le moddle, les non-lindaritds des convertisseurs et les saturations

numdriques.

Abstract. This article deals with a

comparison

of different numerical conimand laws, as

regards dynamical

characteristics and robustness, for direct current motor control. The power converter, which uses hi-directional switches, connect directly the

three-phase

source to the servo-motor-

Simulations,

compared

with

experimental

results, show the variations of the

dynamical

characteristics

regarding

perturbations, that is to say model parameters are not constant, the converter is not linear, and there are numerical saturations.

1. Introduction.

La conduite d'un processus industriel en

dlectrotechnique

fait

largement appel aujourd'hui

aux

techniques numdriques (cf. [1-5]).

Elles interviennent dans l'ordonnancement des diffbrentes tiches affbrentes aux nombreuses couches matdrielles constituant le

squelette

d'un

processus, mais aussi dans le contrble

prbcis

de

chaque

actionneur I la base d'une architecture. Cela sous-entend une

organisation distinguant

les fonctions

d'administration,

de

communication,

de sbcuritb et de commandabilitb. Ce dernier

concept

nous intkresse

plus particulidrement puisqu'il

inclut les

rbgulations

des

parties opbratives

de bas niveau I savoir

l'association convertisseur-machine.

Nous aliens dbcrire la mise en ceuvre de diffbrents

outils,

faisant

appel

aux asservissements bchantillonnks

(cf. [6-9]),

en vue du contrble de l'intensith d'un servo-moteur I courant continu.

L'originalitk

de la structure rkside dans l'alimentation directe du

convertisseur,

entidrement rkversible et fonctionnant I une

frkquence subsonique, lequel pulse

son

knergie

dans son rkseau

triphask.

(3)

Nous simulerons et

expbrimenterons

sur notre structure des correcteurs

numkriques

faisant

appel

aux mbthodes de

placement

de

pbles (rbglages classiques),

ainsi que d'autres

permettant

l'obtention d'un comportement dkterministe par des critdres

temporels (temps

de

rkponse fini).

La notion de robustesse dkcoule de ce

qui prkcdde, puisqu'elle qualifie

la sensibilitk de la correction

apportbe

vis-h-vis d'klkments

perturbants

tels que : les saturations

numkriques,

les variations

dynamiques

des variables

internes,

le

point

de

fonctionnement, l'imprkcision

sur la dktermination des constituants du meddle du processus, etc. Ce concept

fondamental conditionnera done l'intervalle de confiance sur la stabilitk de la boucle de

rkgulation.

2.

Description

de la sbwctvre.

Le

principe

de la conversion

d'knergie

directe h l'aide d'une structure I six

interrupteurs

idkaux est

appliquk

I notre association convertisseur-moteur. Ce

prockdk

est contrblk par une

boucle de

rbgulation numbrique

du courant du moteur. Le

synoptique

est

reprbsentb

sur la

figure1.

Convertisseur Bid;rectionnel

-w

- .J.

>3

R@scan

j~,

Servo

T~iphas@ ~~

J~

~

~

~'°~~~~

-j->. -j-w -j->6

~ ~ l~esure

3

CDMMANDE CAN

Rapprochke

8bits MLI

~'"~~~

Rbgutat;on Numbr;que

Fig. I.

Synoptique gbnbral

du processus.

[General synoptic

of the

system.]

L'analyse systkmique

de la

partie

commande

numkrique

permet un

dbcoupage

en trois modules distincts :

I)

Chaine d'instrumentation industrielle

classique

comprenant :

. Le capteur et conditionneur

(Sonde

I effiet

Hall).

. Un

amplificateur

diffbrentiel assurant une bonne

rhjection

des

parasites

issus du convertisseur

statique.

. Un convertisseur

Analogique/l4umkrique rapide.

(4)

2) Organe

de traitement du

signal

comprenant : . Des

entrbes/sorties numkriques.

. Un

micro-processeur prkcis (16/32 bits)

et

rapide.

3)

Commande

rapprochke

incluant :

. Un

gbnbrateur

de modulation de

largeur d'impulsion numbrique (M.L.I.).

. Un

sbquenceur synchrone

du rbseau

triphasb aiguillant

la M.L.I, sur les

interrupteurs

bi- directionnels.

En ce

qui

concerne la fonction du convertisseur de

puissance,

tout ce passe comme si it btait

constitub d'un redresseur h

pant

mixte associb h un

hacheur,

ce demier recevant l'ordre de conduction en M-L-I- L'ensemble des deux ktant consid6r6s comme r6versibles. Ce

type

d'association ne permet pas le

filtrage

de l'ondulation r6siduelle d'une

fr6quence kgale

h six fois la

pkriode

du

rkseau,

ce

qui implique

une modulation

implicite

du

gain Equivalent

du

convertisseur.

Le schkma

Equivalent

de l'association convertisseur-machine utilisk pour la modklisation est le suivant :

c L Urn

k~,N

Fig.

2. Schbma

bquivalent

de l'association..

[Equivalent

representation of the

process.]

avec :

E : source de tension

(rbversible) kquivalente

h la sortie d'un redresseur

triphask.

K commande en M-L-I- de

chaque interrupteur

du hacheur fictif de

rapport cyclique

a.

3. Muddle kchanfillonnk de la boucle de

rkgulafion.

Les

techniques

actuelles de modklisation permettent de traiter les

systdmes

linkaires ou non linbaires kchantillonnbs. Dans le

premier

cas, la

technique

consiste en une mise en

Equation

du

systdme

continu par la transformke de

Laplace.

La fonction de transfert est ensuite retranscrite h l'aide de la transformbe en z

(cf. [10-13]).

Dans le deuxidme cas, une mbthode a btb

dbveloppbe permettant

l'obtention d'un meddle

«petites

variations ». II

s'agit

d'bcrire

l'bquation

aux diffbrences et de la linbariser par dkrivation

(cf. [14-17]).

Ce meddle tenant

(5)

compte h la fois du

point

de fonctionnement et du

comportement dynamique

devient

parfois

trds difficile h

manipuler.

II est

possible

de

dkcoupler

les

rkgimes statique

et

dynamique,

en faisant une raise en

Equation

par la mkthode de l'kchantillonneur

Equivalent (cf. [16, 17]).

C'est la

technique

que

nous avons utiliske. Le meddle s'obtient par

superposition

au

rkgime d'hquilibre,

dbfini par

une Etude de

type

valeur moyenne sur une

pkriode

de

commande,

d'une

perturbation

(traduisant

dans notre cas la variation du

temps

de conduction des semi-condUcteurs

dr).

Le meddle

dynamique, reprksentk

sous la forme d'une

Equation

d'ktat

(cf. [18-20]),

est

ensuite discrktis6 en tenant compte du meddle de

perturbation.

Soit

I(t)

la variable d'ktat du

systdme.

Le

rkgime

permanent est dkfini par le courant moyen I

qui

s'kcrit :

~

(2a -1).E-k,tl

R

En admettant que la force contre-klectromotrice du moteur soit considkrbe comme une

perturbation supposbe

lentement variable h l'kchelle de la

pbriode

de commande T, l'bcriture de

l'kquation

d'btat pour le moteur donne :

~

I(t)

=

~

I(t)

+

U(t)

avec

U(t)

= ± E.

Soit da

o, une

perturbation

du rapport

cyclique

de la commande h l'instant t

=

0. Elle est

supposbe petite

devant la valeur de ao

(valeur

de

a entre t = o et t

=

l~.

Cette

perturbation

provoque au

temps

t

= ao. T

(voir figure ci-dessous)

une variation du temps de conduction

dr(o)

= da

o.

T,

et de la tension

dU(t)

aux bornes du moteur.

U(t)

+E

o

«oT

(«o+d«o)T

T+«iT t

-E

dU(t)

~"°°~ ~"~°~

+E

o

«oT T «iT ~

Fig.

3. Moddle de variatibn.

[Dynamical model.]

(6)

Le meddle

dynamique

de

dU(t) peut

s'kcrire en utilisant la transformke de

Laplace,

I savoir :

(1 ~-dr(o).p) dU~p)

~

= 2 E

e~~°'

'~

P Soit par la transformke de

Laplace

inverse £~

£~

~(dU~p))

=

dU(t)

# 2 E. dT

(0).

8

(t

ao

T)

car on a

supposk dr(0)

~K r

(0)

= ao T.

Pour un instant t

= n. T

quelconque, l'expression

devient :

£~

~(dU~p))

=

dU(t)

= 2 E. dr

(nT).

8

(t

a~ T

nT).

La discrktisation de

l'kquation

d'ktat entre un instant n. T et

(n

+ I

)

Ten

remplapant dU(t)

donne alors :

-~T

j~ .(n+I)T

_~((n+I)T-x)

~~

~~ ~

~~

~ ~ ~

~~~~

~ ~

~

~~

~~~~ nT

~ ~

~

x

8(x- (a~+n).T).dx.

Pour une fonction

g(x)

continue en xJ, on

peut

dcrire :

jg(x).8(x-x~).dx=g(x~)

(n+I)T -(j(n+I)T-x) -((I-a~).T

~ e

8(x-(a~+n)T).dx=e

nT

L'bquation

de rbcurrence relative au courant s'bcrit alors

-~T

j~

-~(l-a~).T

I(n+I)=e

~

I(n)+2-dr(n)e

~

L

II est ensuite aisb d'obtenir la fonction de transfert kchantillonnke

(variable

en

z)

du

systdme

en fonction du

rapport cyclique

en

rbgime permanent

a

-((I-a).T

I(z)

= 2 ~ ~

~

dr

(z)

L __T

z-e ~

Dans notre

application,

le

temps

de calcul de la commande est

supbrieur

I la

pkriode

de

hachage (T

=

50

~s),

ce

qui implique

une notion de

sous-bchantillonnage,

dent la

pbriode

T~ est'un

multiple

entier M de la

pkriode

T. Cela revient I considbrer

qu'entre

les deux

instants t

=

nT~

et t

=

(n+ I) T~,

it y a M

perturbations

ayant la mdme nature que

prkckdemment,

et ddcalkes les unes des autres de T.

L'expression

de

dU(t)

devient :

M-i

dU(t)=2E.dr(nT~). £ 8(t-a~T~-nT~-iT).

,=o

(7)

Aprds

avoir calculb la nouvelle

Equation

de

rbcurrence,

la fonction de transfert obtenue en utilisant la transformbe en z~ est la suivante

1(z~

~)

=

~ ~

dr

(z~ ')

I

.z~~

avec : p ~ ~- MT/q

~

~~°~

~~

~~~'"~~'i~~ '"~=2)~£~e~(~~~+ji)MT/&

,=o ,~~

et :

To

=

L/R

= constante de

temps blectrique

du moteur E

=

tension moyenne instantanbe I l'entrbe du hacheur fictif

a =

rapport cydique

il est h remarquer que l'on rencontre souvent

l'hypothdse

du

pble

dominant

(ici

To)

grand

devant la

pbriode d'bchantillonnage (id

T~

= M.

l~.

Cela permet la

simplification

du

gain

k afin d'obtenir une valeur constante-peu diffibrente de M. 2

E/L.

Cette

approche simpliste

est source d'erreurs dans la mesure off actuellement les constantes de temps

blectriques

des servo-moteurs, souvent trds faibles

(qq ms),

sent assez voisines des temps de calculs des

micro-processeurs

16 bits

proposks

sur les cartes industrielles les

plus rbpandues (qq

100

~s).

A mains de

posskder

un calculateur trds

rapide

de type DSP

(Digital Sijnal Processor),

nous voyons que la nature kchantillonnhe de la boucle fait intervenir un

gain

non linhaire

qui

sera fonction du

rapport cyclique

a et done du

point

de fonctionnement en

rbgime statique.

D'autre

part

ce mdme

gain

est

sujet

h la fluctuation

intrinsdque

de la tension du rbseau

redressbe,

dent on a

pris

la valeur moyenne E entre deux

pbriodes

de commande. Cette

variation est

rapide (300 Hz)

et non linkaire

(nature

sinusoidale du

rkseai).

Il va de soi que la dktermination des klkments constituant le moteur

(ici

R et

L)

est dklicate.

Ces derniers sent

sujets

aux variations de

grandeurs physiques

telles que l'intensitk du courant,

tempbrature

du

moteur, influenpant

ainsi la

qualitb

du meddle.

4. Mkthodes de correction.

Avant le choix et le calcul d'un correcteur

C,

il est I noter que

l'adjonction

de ce dernier dans la boucle introduit un retard pur. Cela

correspond

au temps de calcul de

l'algorithme

de

correction,

ce

qui

dklimite la valeur maximale de la

frkquence d'kchantillonnage.

La fonction de transfert en boucle ouverte s'kcrit :

H(z~

~) =

C(z-

~)

~~~

~

z- =

C

(z-

~) ~

z-~

r

dT(Z~ )

I p. Z

Le choix du correcteur

numbrique impose

la connaissance du

comportement

du

systdme

en

boucle

fermbe,

cela btant laissb au libre choix du

concepteur. Gdnbralement,

afin de maitriser totalement l'bvolution du courant

dins

une machine

~paramdtre critique

car

destructeur),

il est admis que l'erreur de

position

due I une

consigne

en forme d'kchelon doit dtre nulle. Cela

donne un comportement

intkgral (au

sens des

systdmes continus) Equivalent

aux correcteurs

analogiques

de

type

PI ».

(8)

4.I MtTHODE DES POLES DOMINANTS. Cette mdthode est baske sur la

compensation

des

pbles dominants,

kventuellement des

zbros,

situks h l'intbrieur du aerate unitb du

plan

z. On

s'assure que le nombre de

pbles

h z

= I est

bgal

au nombre

d'intbgrations

souhaitbes afin d'assurer la

prbcision

de la

rbgulation.

De

plus,

afin d'obtenir un

degrb

de libertb sur le

rbgiage

de la

stabilitb,

un

gain ajustable

est nbcessaire.

Pour notre

application,

le correcteur s'bcrit :

~(~-I)_~,l-p.Z

I-Z~ j

L'bcriture de la boucle ouverte donne alors

2

H(z-

~)

= k k' ~

l z~

Le calcul de k' s'obtient en bcrivant

l'bquation caractbristique

.du

systdme

et en la factorisant en faisant

apparaitre

deux racines

complexes conjugubes

k

(I

~PI Z

~)(l

PI

Z ~)

fl (I

~Pk Z ~)

Les racines p~ sent les rbsidus des

pbles

non

compensbs

par le correcteur et sent considbrbes

comme non dominantes et par suite

nbgligeables

vis-h-vis de pi et

pi.

Le comportement en

chaine fermke est done celui d'un

systdme

d'ordre deux.

Nous bcrivons ainsi :

H(z~ ')

+

=

0

1-z-~+k,k'z-~= (l -piz-~) (l -piz-~)

=

l

~Pi+fli)z-t+pi .fliz~~

Le

pble

pi peut s'bcrire

~ ~ ~~~j~~

et done:

pj,pj=e~~~=k,k'

Pi +

Pi

= 2 e~~cos

(Y)

=

1.

On obtient

l'expression

du

gain

du correcteur

k'

= ~ avec x =

In

(2,

cos

(y))

4,k,cos

(y)

Il est constatb que l'attribution de x,

significatif

de

dynamique rapide

du

systdme (temps

de

rbponse),

fixe le coefficient y ou encore le rapport x sur y,

reprbsentatif

du coefficient d'arnortissement de la

rlponse.

On rencontre souvent un critdre de choix bask sur l'amortissement relatif

optimal

obtenu

pour x = y. La rbsolution des deux

Equations prbcbdentes

conduit alors I :

x =

0,54

et kl.=

0,34/k.

(9)

Note : On remarquera que pour la valeur extrdme y

=

0, l'bquation caractbristique possdde

une racine double et la

rbponse

I un Echelon de

consigne

est absente de

dkpassement.

On a alors :

x = In

(2)

et k'

=

I/4

k.

La

figure

4 donne les rksultats obtenus pour diffikrentes valeurs de y. On notera que le

compromis

x

= y amdne un

dbpassement

de

4,5

fb au bout de 6

pbriodes d'kchantillonnage,

ce

qui

constitue une

rbponse

trds

acceptable.

*- x = 1.?4

- x = 1.s4

- x= I

I

i zi

(a)

/x"%?~

li<

#

~

q5m+=2Te

(b)

Fig.

4.

Rdponse

indicielle du courant

I

A), (A)

Simulation,

(B) Expbrimentations.

[Step

responses of the

close-loop

system vith

simple pole placement.]

(10)

L'implantation

de

l'algorithme numbrique

dans le calculateur s'obtient par bcriture de

l'bquation

de rbcurrence relative au correcteur comme suit

Y(z~

~)

=

Y(z~

~) z +

X(z~ ~).

k' X

(z~

~) k' p z

Y~= Y~_j +k'.X~-k'.p.X~_j.

On remarquera la

simplicitk

extrdme d'un tel calcul comprenant deux

multiplications

et deux additions.

4.2 EXTENSION DE LA MtTHODE DES POLES DOMINANTS. II est

imaginable,

en

complexi-

fiant la structure du correcteur, de

pouvoir rbgler indbpendamment

les constituantes x et y des

pbles

dominants du

systdme corrigk.

Nous

rajoutons

alors un

pble supplbmentaire

au correcteur

qui

devient :

C

(z~

~)

= k' ~ ~

l-z~

~l-p'.z~

La nouvelle

Equation caractkristique

a pour

expression

:

(1-z~~)(I -p'z~~)+k.k'z~~=0

=1-

~pj +pj)z~~+pj.pjz~~

Cela conduit h

pi+fli=i+p' PiPi=k.k'+P"

Soit pour k' et

p',

en

adoptant

la mdme

symbolique qu'au paragraphe prkckdent

:

P'=2.e-xcos (y)-

i k'

"

(~~~~ ~p')/k.

L'bquation

de rbcurrence du correcteur s'bcrit alors :

Y~= (I+p'). Y~_j -p'. Y~_~+k'.X~-k'.p.X~_j.

Il est ainsi

possible

h amortissement constant, de

rbgier

la

dynamique

en

ajustant

le coefficient x. Nous avons choisi

d'opter

pour l'amortissement relatif

optimal (x

=

y)

aux vues

de la simulation

prbcbdente,

et

prksentons

sur la

figure

5 les rksultats

paramktrbs

pour

dir§brentes

valeurs de x ou y.

Les rbsultats

expbrimentaux

montrent une dbstabilisation de la

rbponse

indicielle

lorsque

la

dynamique

demandbe est

trap rapide.

Cela

provient

de l'existence d'une non-linbaritb au passage par zbro du courant

qui

influence

l'algorithme

de correction

qui,

pour le

couple

x, y demandk

(gain important),

est trds sensible I une variation non linkaire du meddle.

4.3 MtTHODE TEMPORELLE. Cette deuxidme

synthdse s'appuie

sur la mdthode de

conception

des filtres

numkriques

par invariance de la

rkponse

indicielle. On suppose connue

l'excitation sur la

consigne (Echelon

de

courant),

et le concepteur se fixe une

rbponse temporelle

en chaine fermbe. La

simplicitb

de

l'expression

du correcteur est fonction de la

compacitb

de la

reprksentation mathkmatique (transformke

en

z)

de la sortie dksirke.

(11)

*- x= q= I

~-* x= q=%.s4

- x = q=1.3

zi

(a)

X"Y=I

~"Y"0,3

1~_~

@,

q5»s~2fi

(b)

Fig.

5.

Rdponse

indicielle du courant (amorfissement relatif

optimal). (A) Simulation,

(B)

Exp6ri-

mentations.

[Step

responses of current. Complete

pole placement.]

On souhaite obtenir un

systdme

h

temps

de

rkponse

fini et sans erreur

statique.

La

simplicith

de la

reprksentation

en z

permet

l'obtention

rapide

de

l'expression

de la fonction de transfert en boucle fermde

F(z~

~). Soit le schbma fonctionnel de la

figure

6.

Pour un kchelon de

consigne I(z~

~) de la

f6rme, 1(z~~)

= = l + z~ +

z~~

+

z~~

+

I z~ ,

(12)

CORRECTEUR PROCESSUS

(z'~)

S

tz'~)

n>0 tz'~) tz'~)

CHAiNE FERAItE

tz-i)

F

tz-i) stz-1)

Fig.

6. Schdma bloc du

systdme

boudk.

[Block diagram

of the

close-loop.]

sachant que la chaine directe

comporte

un retard pur et que l'on souhaite un

systdme

I temps de

rbponse fini,

la sortie

S(z~

~)

peut

s'dcrire

S(z~~)=k~.z~~+k~.z~~+. +k~.z~~+. +z~'+z~~'+~)+.

Le coefficient k~

indique

la valeur de la sortie h la n-idme

pbriode d'bchantillonnage.

La valeur finale ktant atteinte au

temps

I x

T~.

La dbfinition de

I(z~

~) et de

S(z~

~) nous donne la structure

gbnbrale

de

F(z~

~) :

F(Z~

~)

"

S(z~ ~)iI(z~

~)

=

(l

z~

~). S(z~

~)

F(z~~) =k~.z~~+ (k~-k~).z~~+.

+

(I -k;_i).z-'

Dans le cas

particulier

de la

rkponse

h temps de

rkponse

fini minimal

absolu,

les

expressions

de la sortie

S(z-

~) et de la boucle fermbe

F(z-

~) deviennent :

S(z-~)=z-~+z~3+.

+z-~+.

F(z-~)

=

z~~

La structure du correcteur

C(z-

~) s'obtient en

exprimant

la fonction de transfert de la

chaine fermke

F(z-

~) en faisant intervenir les constituantes internes de la boucle :

C(z~

~)

H(z~

~)

~~~

~ l + C

(z~

~)

H(z~

~)

Ce

qui

amdne h

l'expression

du correcteur ;

~

~~-

i~ ~

F(z~

~) l

~

F(z~

~) l -P z '

l

-F(z-~)H(z~~)

I

-F(z-~) k.z-~

De ce

qui prbcdde,

il est

possible

de concevoir une infinitb de

corrections,

en btant limitb toutefois au nombre de

points

constituant la

rbponse

afin de ne pas alourdir l'architecture du

(13)

correcteur. Nous donnons

ci-aprds

les

algorithmes

de correction

respectivement

pour des

rbponses

en

2,

3 et 4

pbriodes

»

L

"

L

2 +

j lXn

p X

n

II (~iponse

«

pile »)

~n

"

~I ~'n

-2 +

(1 kI) ~n

3 +

+

lkl xn

+

((1~ kl)

~p

.kl) .xn-1~ (i ~kI)

.p

Xn-21 Yn"kI° Yn-2+ (k2~kI)° Yn=3+ (i~k2)° Yn-4+

+

lkl°xn+ ((k2~kI)~p°kI)°Xn-I

+

((1~ k2)

~P

(k2 kI)) .Xn-2 (l k2)

.P

Xn-31.

Ce

type

de

synthdse

est limitb dans la mesute off seuls les

points

aux instants

d'kchantillonnages

sont connus. Des oscillations peuvent

apparaitre

avec d'autant

plus d'ampleur

que le nombre de

points

dbfinissant la

rbponse

est peu klevb. Il est

parfois impossible

d'utiliser cette mkthode de correction seule.

L'ajout

d'un filtre

numbrique supplkmentaire

stabilisateur est

nkcessaire,

ce

qui

rend le correcteur trds

complexe

au

regard

de ceux dimensionnks par li mkthode des

placements

de

pbles.

Nous donnons h la

figure

7 les rbsultats pour le correcteur le

plus rapide.

Comme pour la mkthode

prbchdente,

la

dynamique

btant trds

rapide,

la

rkponse

expbrimentale

est trds

dbgradbe

h cause de la non-linbaritb.

5.

Conlparaison

des nlkthodes. Robustesse.

Nous avons, pour

chaque

type de correcteur, kvaluk la sensibilitk de la

rkponse

en chaine

fermke aux variations des

paramdtres

du moddle h savoir p :

pble

dominant

k :

gain

du processus.

La variation du

premier peut

dtre due h une erreur sur la dbtermination de la constante de temps

blectrique L/R

du moteur. Cela revient I faire une

compensation

non

parfaite

du

pble

dominant par le zkro du correcteur.

En ce

qui

conceme le

gain,

il

s'agit

d'une fluctuation

dynamique

de la tension

d'alimentation,

associbe I la valeur du

point

de fonctionnement en

rkgime

permanent

(rapport cyclique).

En se rbfbrant aux

expressions

de p et k h savoir

-MT/fi p=e

M-1 ~

_(I-a+jj)MT/fi

~"

i ~£°~

,=0

Effiectuons le calcul des erreurs en

passant

par la dbrivation. Pour p ;

d(In~p))=~~=d(In(e~'~~~))=d(- ~~) =~')dTo= ~~~~j

P o To o o

Pour k :

dk=~dE+k~'~da+k £ (I+I-a)~')dTo.

E To

=~

M To

(14)

Soit,

en divisant par k :

dk dE MTd~ M-i I

MTdTO

I i

~ ~

St

~

,~~'

~ ~

k

To To

Les

expressions

finales des erreurs relatives pour p et k sont

Ap MTATO

I To

To

~ ~

~ ~

~(~

~

~) ji~

~

~(~~

0 < < 0 o < o < o 0 o 0 < o o 0 o 0 o

.'.:

%Rmeam.Te

I

i zi

(a)

I~_~

°

O,5m5~iG

(b)

Fig. 7.

Rdponse

indicielle du courant

(rdponse

«

pile

»).

(A)

Simulation,

(B) Exlidrimentation.

[Step

with a « Deadbeat »

response.]

(15)

Vis-h-vis du

pble

p, l'erreur commise sur la constante de temps dominante To est

faible,

car elle est attbnube par le

rapport

entre cette dernidre et la

pbriode d'bchantillonnage (ce qui

habituellement

correspond

h un facteur

supbrieur

I

5).

Par contre, le

gain possdde

une nature fluctuante et se voit modifib directement par les variations

dynamiques

de la valeur moyenne instantanbe

E,

par

l'imprkcision

sur To et par ld

point

de fonctionnement

statique

considbrb a.

Pour notre

application

:

T=50~s, To=1,3ms,

M=5

(E)

=

~

#

V~

= 100 V

avec

EM

Ax =

/ V~

=

104,7

V

,

E ~iN =

/ V~

=

85,5

V

Pour la dkterrnination des

paramdtres

du

moddle,

il a ktk considkrk des

petites

variations

autour d'un

point

de fonctionnement dbfini par :

E

=

(E)

= 100 V

a =

0,5

L'erreur

correspondante

sur E est de

AE/E

= +

4,7 fb, 14,5

fb.

La

profondeur

de modulation est de ha

la

= ± 40 fb.

Nous faisons

l'hypothdse

d'une erreur de

ATO/7~

= ± 25 fb.

Nous obtenons finalement :

Erreur

Ap/p

= ± 5 fb

Erreur

Ak/k ~pour

un

AE~

= +

4,7

fb

14,5

fb

Erreur

Ak/k ~pour

un ha

)

= ±

0,75

fb

Erreur

Ak/k ~pour

un AT o) = ±

6,15

fb

Erreur totale

Ak/k

= +

II,6

fb

21,4

fb

Il est h remarquer l'extrdme sensibilitb

quani

aux variations sur le

gain

du moddle interne de la boucle. Nous

prksentons

aux

figures 8,

9 et 10 les rksultats des simulations pour les

diffibrents correcteurs btudibs.

Toutes ces

rkponses

ont des

comportements

sensiblement voisins. La variation de

gain

k

n'agit

que sur l'amortissement relatif de la

rkponse

provoquant ainsi un

dkpassement

n'exckdant pas 15 fb. Par contre la variation du

pble

a pour

conskquence

un net

trainage,

ce

qui

abaisse les

performances dynamiques

de la

rkgulation.

6. Influence des saturations.

Le

probldme posh

par des correcteurs

imposant

des transitoires

rapides (rbponse pile »),

est que l'ori demande la conduction maximale pour satisfaire les

exigences

sur la montbe du

courant. Toute commande

numkrique

inclut des butkes de

sbcuritb,

ce

qui

se traduit par un

phbnomdne d'bcrdtage

sur le

temps

de conduction des semi-conducteurs.

La saturation influence le

cqmportement

du

systdme,

et ce de manidre diffbrente

en

fonction de la

fapon

dont

elie s'opdre.

En effet les

algorithmes

de correction ont une structure

gbnbrale

rbcursive. Ils s'hcrivent :

~n"£~,°~n-,+£~j°Xn-j.

, j

(16)

l'~'~m,,

~~

l'~~*f ~.''.'. '.'

'

j /

/

,

.

4

f

-

. - It/t

a)

f

,S-~

~&_

/ ~ ~ ~ ~

i --'

,/

Jv /, iJ

I

J/

t i

/

t.

X«Oj5~

I

I '"'lf/f+Sz

I

+~ lf/f4z l

1~

(b)

Fig.

8.

Rdponse

indicielle

(Dynamique

lente mdthode

4,I). (A)

Variation du

gain,

(B) Vadation du

p61e.

[Step

responses with

amplification

and pole

influences,

4,I

controller.]

(17)

1.5-~Y(1)

j

~

Y

~

/ /~

'

l'

+

x=y« ~

;i ~* it/t +lh

I - It/t -16

l lJ

(a)

,T ~~-~

~ ' ' ' $~

(j ~&

f,'

4 I

/

4

~~Y*

G.~ fl/f fly

~ lf/f ~2

~@

(b)

Fig.

9.

Rdponse

indicielle

(Dynamique rapide

: mdthode

4.2). (A)

Variation du

gain, (B)

Varia- tion du

p61e.

[Step

responses with

amplification

and pole

influences,

4.2

controller.]

(18)

I.§7~(~)

,

~_ _--~--+-~----w--»

' /

wfi

'

-' it/t +iiY

- ivt -ib

j

j 18

(a)

"~©/tlsX --d/t~2

j

j

Fj (1~(

(b)

Fig.

lo.

Rdponse

indicielle

(Rdponse

«

pile

» ; mdthode 4.3).

(A)

Variation du

gain, (B)

Variation du

p61e.

[Step

responses with

amplification

and

pole

influences, 4.3

controller.]

(19)

La saturation peut avoir lieu

uniquement

sur le rdsultat Y~, ou sur les valeurs futures

Y~_~

de Y~ par rbcursivitk. Cette deuxidme mdthode est

prdfkrable

dans la mesure off l'on kvite une accumulation des

registres Y~_;, qui peut

se traduire par un ddbordement

numkrique

provoquant un mauvais

comportement

en sortie du

rkgime

de saturation. Nous

avons simulk les effiets de ces limitations pour les trois lois de commande

prkcddentes (voir

Figs. ll,

12

et13).

/ ~.~ x =%.it

I

-~ x = i

/

i

i zi

(a)

x=o

~h

X =O/2

<

z

d

~+

qsm=iTe

(b)

Fig.

ll.

Rdponse

indicielle

(Influence

des saturations, loi 4,I).

(A)

Simulation, (B) Expdrimenta- tions.

[Step

_responses with saturation influences, 4,I

controller.]

(20)

- x = q= I -

1

x=7=O,~

~h

x=y= I

~

~t ~_

u

o,sins

=

iTe

(b)

Fig,

12.

Rdponse

indicielle (Influence des saturations, loi §

4.2). (A)

Simulation,

(B) Expdrimenta-

tions.

[Step responses with saturation influences, 4.2

controller.]

(21)

- file ea I.te I

i zi

(a)

#

<

~~_

O,5m§=~Te

(hi

Fig.

13.

Rdponse

indicielle

(Influence

des saturations, loi

4.3). (A)

Simulation,

(B) Expdflmenta-

bon.

[Step

responses with saturation influences, 4.3

controller.]

Les rksultats

prkvisibles

montrent que l'effiet de saturation est

important

sur des corrections

posskdant

une

dynamique rapide.

Elle provoque

globalement

un ralentissement de la

rkponse

combind h un fort

trainage,

ce

qui

est h

l'opposb

des

performances

attendues par une boucle de

rkgulation

du courant.

Lorsqu'une grande dynamique

est souhaitke sur la

commande,

le

phdnomdne

de saturation est

incontournable,

h moins que l'on ne dkfinisse une

rkponse

en boucle fermke telle que le

systdme soit, pendant

le

transitoire,

h la limite de la saturation. Cette mkthode fait

appel

h la

(22)

synthdse temporelle kvoqube prkckdemment.

Soit le schkma fonctionnel

reprksentk

h la

figure14.

~

CORRECTEUR SATURATION

~

PROCESSUS

~~~+~~Z'~)

_~~

/~° ~/

P tP)

* /-

MES

ACQUISITION/MESURE

Fig.

14. Schbma fonctionnel avec une saturation.

[Fonctional diagram

with

saturation.]

L'klbment saturant s'intercale entre le correcteur C

(z-

~) et la

partie opbrative

P

(z-

~). Soit

S(z-

~), la

sbquence

saturbe. Nous bcrivons

1(Z~

~)

"

F(Z~

~)

Iref(Z~

~)

"

s(Z~ ~).

P

(Z~

~)

avec le processus :

P(z-~)

=k

~-i =k.z-~(l +p.z-~+p.z-~+. ).

l -p.z-

On

applique

un Echelon de

consigne

sur l'entrbe :

1,~~(z-1)

= = i + z- i + z- 2 +

z-

Sachant que le correcteur

C(z-~)

contient un

reiard

pur

z-~,

en reprenant les rksultats trouvks par la mkthode de

synthdse temporelle,

la structure de

F(z~

~) doit dtre de la forme :

F(z-~) =k~.z-~+ (k~-k~),z-~+.

+

(l -k~).z-~~+~)

Le

produit I~~i(z- ~). F(z~

~) est en

z-~,

done

S(z-

~) est en z~

S(z-~) =si.z~~+s~.z-~+s~.z-~+.

Si on

appelle

+

So

et

So

les bornes de

saturation,

la recherche des coefficients

k;

de la

rkponse

s'effiectue par identification et de

fapon

itkrative

jusqu'h

ce que les coefficients s~ deviennent infkrieurs h la valeur absolue de So.

Nous donnons I la

figure

15 la

rkponse typique, compte

tenu des butkes de saturation de la M.L.I. de notre

commande,

obtenue pour la

pleiie dynamique

sur le courant dans le servo-

moteur.

II est clair que l'annulation des saturations est

incompatible

avec une

dynamique rapide

du

prockdk.

De

plus,

le nombre de

points

dbfinissant la

rbponse

btant

important,

il n'est pas souhaitable

d'implanter

un, correcteur construit par la mkthode

temporelle.

Il est

prbfbrable

de

reprendre

une

synthdse

par

placement

de

pbles,

et

d'agir

sur le

paramdtre

de vivacitb afin d'obtenir une

rbponse

la

plus proche possible

de celle donnant la saturation limite.

(23)

'

j

Fig.

15.

Rbponse

indicielle

(Limite

de

saturation).

[Step

response of the current

loop

with saturation

control.]

7. Conclusion.

A

l'analyse

des rbsultats

expkrimentaux

confrontks aux diffikrentes

simulations,

il se

dkgage

de cette Etude trois

points

fondamentaux :

I) L'expbrience

a

montrb,

que les saturations inhkrentes h un fonctionnement du

procddb

en

grande

variation du courant est extrdmement limitatif. Ce

rbgime

de variation est celui le

plus frkquemment

rencontrk sur les actionneurs industriels. La recherche de la

rkponse

en

saturation limite est trds

significative

pour le choix du correcteur, en

particulier

de son temps de

rkponse optimum.

2)

La robustesse des

algorithmes

de correction a pu dtre doublement vkrifike d'une part,

h cause des fluctuations

dynarniques

de la tension rkseau

redresshe,

d'autre

part,

par la

prbsence

d'une non-linkaritb du convertisseur. Cette dernidre

apparaissant

au passage par

zkro du courant, est

expliqube

par la

prbsence

de seuils de conduction des

semi-conducteurs,

constituant les

interrupteurs

idkaux. Cette non-linharitb n'ktant pas apparue en fonctionne- ment

unipolaire (courant positif

ou

nkgatio,

les

expkrimentations

ont done btk faites dans le

cas le

plus

ddfavorable

(courant positif

et

ndgatio.

3)

L'amklioration de la

dynamique

du

systdme,

et de la

qualitk

du

rkglage,

passe par une

recherche de correcteurs h structure trds

fine,

et par

consbquent,

assez

complexes.

Ces derniers se rkvdlent dtre finalement moins robustes

(comportement

trds mkdiocre ~sur le

correcteur h

«rhponse pile »).

De

plus,

ils

exigent

un calculateur

rapide,

ce

qui

augnlente

notablement le cofit du matkriel.

Les mbthodes de

synthdse dbveloppbes

sur un mdme

critdre,

avaient pour

objectif

la recherche d'un correcteur

posskdant

des

performances dynamiques

de

plus

en

plus

blevbes. Il

a btb montrk la faisabilitb d'une telle amblioration par la voie de la

complexification.

(24)

Nbanmoins,

la confrontation

physique

a fait la preuve

qu'il

ne

s'agissait

pas du meilleur critdre au

regard

des

phknomdnes

trds

perturbants (non-linkaritk,

variation du

moddle, saturations).

La caractkrisation de ces

derniers,

consiste done en une

ktape fondamentale,

avant le choix dkfinitif d'une loi de commande.

Il est

parfois impossible

d'obtenir un

compromis rapiditb/robustesse

satisfaisant. Ceci est dfi I la trop

grande

sensibilitb du processus aux variations du

moddle,

I cause des

multiples perturbations.

Il convient alors de faire

appel

aux

techniques

de

rkgulations

non linkaires

[21, 22]

et

auto-adaptatives [23].

Ces mkthodes nkcessitent une dkmarche pour la correction bien

diffibrente : le

plus

souvent, le bloc de

rkgulation

est construit autour d'un correcteur I coefficients

ajustables.

Un calcul en temps rkel des

paramdtres

de correction est effiectuk I

partir

d'une estimation du moddle du processus et d'une

stratkgie

de minimisation des erreurs

vis-h-vis des

performances

souhaitkes. Dans cette

optique,

une carte

microprocesseur

industrielle ne convient

plus

pour l'asservissement de courant d'une

machine,

en raison de la

complexitk

de la

rkgulation (nombre d'opkrations importantes).

L'utilisation de calculateurs

rapides (carte

de traitement de

signal D.S.P.),

permet nkanmoins le

dkveloppement

de ces nouvelles

techniques

trds prometteuses.

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Références

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