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Jung Trolliet , V. Lindner , S. Krzisch , M. Schneider ,J.L. S. Primary renal synovial sarcoma Synovialosarcome rénal primitif

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Academic year: 2022

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(1)

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www.sciencedirect.com

CAS CLINIQUE

Synovialosarcome rénal primitif

Primary renal synovial sarcoma

S. Trolliet

a,∗

, V. Lindner

b

, S. Krzisch

c

, M. Schneider

d

, J.L. Jung

d

aServiced’urologie,Nouvelhôpitalcivil,1,placedel’Hôpital,67091Strasbourg,France

bServicedepathologie,hôpitalÉmile-Muller,20,rueduDr-Laennec,68100Mulhouse,France

cServicedepathologie,hôpitauxcivilsdeColmar,39,avenuedelaLiberté,68024Colmar, France

dServiced’urologie,hôpitauxcivilsdeColmar,39,avenuedelaLiberté,68024Colmar,France

Rec¸ule5f´evrier2013;acceptéle3juin2013 DisponiblesurInternetle26juillet2013

MOTSCLÉS Sarcome;

Synovialosarcome; Cancerdurein; Translocation chromosomique t(X;18); SYT-SSX;

Reversetranscription polymerasechain reaction

Résumé Lesynovialosarcome(SVS)rénalprimitifestunetumeurrareetdemauvaispronos- tic.Ilestdifficiledeledifférencierdesautrestumeursmésenchymateusesrénalesdufaitde leurscaractéristiquescliniquesethistologiquessimilaires.UnesoixantainedecasdeSVSont étédécritsdansla littérature.Nous rapportonsuncas deSVSrénalprimitifdroit associéà unethrombosedelaveinerénaledroites’étendantàlaveinecaveinférieurechezunhomme de66ans.Lacertitudediagnostiqueaétéapportéeparl’analyseenbiologiemoléculairepar reversetranscriptionpolymerasechainreaction(RT-PCR)quimettaitenévidencelestranscrits defusionSYT-SSX2représentatifsd’unetranslocationchromosomiquet(X;18).Nousdécrivons lecasavecunebrèverevuedelalittérature.

©2013ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Sarcoma;

Synovialsarcoma;

Renaltumor;

t(X;18)chromosomal translocation;

SYT-SSX;

Reversetranscription polymerasechain reaction

Summary Theprimaryrenalsynovialsarcomaisararetumorwithapoorprognosis.Itmaybe confusedwithothertypesofmesenchymalkidneytumorsbecauseofsimilaritiesinclinicaland histologicalappearance.About60caseshavebeendescribedintheliterature.Wereportacase ofa66-year-oldmanpresentingaprimarysynovialsarcomaoftherightkidneywithavascular invasionoftheinferiorvenacavaandrightrenalvein.Thediagnosiswasconfirmedinmolecular biologyby reverse transcription polymerase chain reaction (RT-PCR) which demonstrated a uniquechromosomaltranslocationt(X;18)withSYT-SSX2fusiontranscripts.Wedescribehere thecasewithabriefreview.

©2013ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:sophia.trolliet@chru-strasbourg.fr(S.Trolliet).

1166-7087/$seefrontmatter©2013ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.06.002

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Introduction

Lessarcomesprimitifsrénauxsontdestumeursraresrepré- sentant environ 1à 3% des tumeurs malignes rénales: le léiomyosarcomeestleplusfréquent,suividesliposarcomes, rhabdomyosarcomesetfibrosarcomes[1,2].

Lessynovialosarcomes(SVS)sedéveloppenthabituelle- mentchezdespatientsjeunes,auniveaudesextrémités,à proximitédesarticulationsetdestendons.D’autreslocali- sationsinhabituellesontétédécrites:tête,cou,poumons, œsophage, cœur, vulve, prostate [3]. Le SVS primitif de localisationrénaleestexceptionneletdemauvais pronos- tic. Il possèdedes caractéristiquescliniques identiques à n’importequelleautretumeurprimitiverénale(hématurie, douleurabdominale).

Le SVS peut, dans certaines présentations, être diffi- cileà distinguerhistologiquement d’autres tumeurstelles que carcinomesarcomatoïde,néphroblastome (tumeurde Wilms)[1,4],hémangiopéricytome[5]ouencoreprimitive neuroectodermaltumor(PNET).

Le SVSestcependantcaractérisé parune translocation chromosomique spécifique et sensible, t(X;18) (SYT-SSX).

Elle résultedelafusion dugènesynovialsarcomaX(SSX) (variant 1ou 2le plus souvent) sur le chromosome X (en Xp11)etdugèneSYT(égalementappeléSS18,poursynovial sarcomatranslocationchromosome18)surle chromosome 18(en18q11).

Cas clinique

Enseptembre 2010, un homme de66ans a consultépour unehématuriemacroscopiqued’apparitionrécente.Ilavait commeseul antécédentunethromboseveineuseprofonde compliquée d’embolie pulmonaire. À l’examen clinique, il n’y avait pas de douleur ou de contact lombaire, ni d’altération de l’état général. Les aires ganglionnaires étaientlibres.

Aubilanbiologique,laclairancedelacréatinineétaitde 54mL/minute.

L’uroTDM (Fig. 1) mettait en évidence une masse tissulaire médio-rénale droite, hétérogène, mesurant 6×5,4cm, avec des calcifications infra-centimétriques intra-tumorales,sans densitégraisseuse.Le rehaussement aprèsinjectiondeproduitdecontrasteétaitfaible.Ilexis- tait une thrombose de la veine rénale droite procidente danslaveinecaveinférieure.Iln’yavaitpasd’adénopathie suspecteoudemétastaseàdistance.

Letraitementchirurgicalaconsistéenunenéphrectomie totaleélargiedroiteparabordbi-sous-costal,associéeàune thrombectomieetcavectomiepartielledroite.

Macroscopiquement, la tumeur, de siège médio-rénal droit, mesurait 8×7cm et avait des contours irréguliers avecdesremaniementskystiques,hémorragiquesetnécro- tiques.Lacapsulerénalen’étaitpasenvahie.

Histologiquement (Fig.2—5), cette prolifération tumo- rale n’était pas encapsulée, infiltrant le tissu cortical et médullaire rénal, perforant le système pyélo-caliciel et s’étendant dans la lumière de la veine rénale. Elle était constituéedecellulesmonomorphes,rondesouovoïdes,au cytoplasmeétroit,montrantunindexmitotiqueélevé,avec d’abondantesplagesdenécrosetumorale.

Figure1. Scannerabdominopelvieninjecté.Masserénalepolaire supérieure droite associée à une thrombose de la veine rénale droite.Procidentedanslaveinecaveinférieure.

L’examenimmuno-histochimiquemontraitunepositivité intenseetdiffusepourlavimentine,leBcl2etl’epithelial membraneantigen(EMA)(Fig.6),avecunfaiblemarquage pourlachromogranineAetlasynaptophysine.Aucunmar- quage n’était observé pour la desmine, les cytokératines KL1etCK7,leCD45,leCD34etleTTF-1.L’indexdeproli- férationKi67étaitestiméà30%(Fig.7).

À ce stade, la morphologie et le phénotype immuno- histochimiques’orientaientverslediagnosticdetumeurà petitescellulesrondes,enfaveurd’unSVSrénalsanspouvoir exclureformellementunePNETetnécessitantuneinvesti- gationmoléculaire.

La mise en évidence, en fluorescent in situ hybri- dization (FISH), d’un réarrangement du gène SYT, sans

Figure2. Histologieencolorationstandard:tissutumoraldense etricheenvaisseaux(HE,×4).

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Figure3. Histologieencolorationstandard:nappesdecellules tumoralesavecquelquestravéesfibreuses(HE,×10).

Figure4. Histologieencolorationstandard:importantedensité cellulairedutissutumoral(HE,×20).

Figure5. Histologieencolorationstandard:cellulestumorales ovoïdesaucytoplasmeétroit(HE,×40).

Figure6. Immunomarquagecytoplasmiqueintenseetdiffuspar l’EMA,×40.

réarrangement du gène EWS, permettait de confirmer le diagnostic de SVS et d’écarter celui de PNET. L’étude en enreversetranscriptasepolymerasechainreaction(RT-PCR) retrouvaitdestranscritsdefusionSYT-SSX2venantauthen- tifierlatranslocationcaractéristiqueduSVS.

Àl’issuedecesinvestigations,lediagnosticdeSVSprimi- tifrénal,peudifférencié,degrade3/3selonlaFédération franc¸aisedes centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) étaitretenu.Sonexérèseétaitcomplète.

Lessuitesopératoiresontétémarquéesparuneembolie pulmonaired’évolutionfavorable.

Étantdonnélemauvaispronosticdecestumeurs,untrai- tement par chimiothérapie adjuvante a été proposé mais refuséparlepatient.

Un contrôle régulier par scanner thoraco- abdominopelvien injecté a mis en évidence, un an plus tard, unerécidive ganglionnaireavecune lésiontumorale de6,5×6×7cmdéveloppéedans lerétropéritoineetdes métastasesspléniques.Lepatientayantcontinuéàrefuser tout traitement supplémentaire par chimiothérapie, un traitementpalliatifaétémisenplace.

Figure7. ImmunomarquagenucléaireparleKi67(indexdepro- liférationde30%)×40.

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Discussion

LeSVSest unetumeurexceptionnelledans salocalisation rénaleprimitive.LepremiercasfutdécritparFariaetal.

en1999[6]etunesoixantaineontétédécrits depuisdans lalittérature.Lespatientsatteintssontjeunesengénéral, avecunâgemoyendesurvenuede36,5ans[7].

Aucune caractéristique clinique, radiologique, micro- scopique ou immuno-histochimique ne peut permettre d’affirmerlediagnosticdeSVSrénal[8].

Cliniquement, les symptômes sont ceux de n’importe quelle autre tumeur primitive durein (hématurie macro- scopique,contactlombaire,douleursabdominales...).

À l’imagerie, il existe, le plus souvent, une masse tissulaire hétérogène, volumineuse, prenant le contraste, accompagnée ou non de calcifications intra-tumorales.

Rarement,ilexisteunthrombuscaveoudelaveinerénale, cequiétaitlecascheznotrepatient.

Il peut se présenter sous trois aspects histologiques différents: monophasique (exclusivement formé par des plages monomorphe de cellules fusiformes), biphasique (coexistencedecellulesfusiformesetépithéliales)oupeu différencié.Laformemonophasiquesembleêtrepluscou- ranteetdemeilleurpronostic[9].

Le diagnostic histologique est facile dans les formes biphasiques mais s’avère plus complexe dans les autres formes, qui peuvent montrer de nombreuses similitudes avecd’autrestumeursprimitivesrénales[1,4,5,8,10,11].

Surleplanimmuno-histochimique,iln’existepasdemar- queur spécifique du SVS. La positivité de la cytokératine estinconstanteselonlesdifférentesformes.Cependant,le phénotypeBcl-2,EMA,etvimentinepositifsoriente,enpar- ticulierdanslaformepeudifférenciée,verslegroupedes tumeurs à petites cellules rondes, nécessitant la mise en œuvred’analysemoléculairepourenpréciserlediagnostic.

Dans leurs travaux de 2000, Argani etal. découvrirent queplusieursSVSrénauxfurentinitialementdiagnostiqués entantquesarcomesembryonnairesrénauxoutumeursde Wilms.Le diagnostic fut redrességrâce à la miseen évi- dencesur l’analyseparRT-PCRdela translocationt(X;18) spécifiqueduSVS[10].

Lacertitudediagnostiqueestainsiapportéeparlabio- logie moléculaire avecla miseenévidence enFISH de la translocationt(X;18)quirésultedelafusiondugèneSSXsur lechromosomeXaugèneSYTsurlechromosome18[3,4,12].

CinqvariantsdugèneSSXontétédécritsenRT-PCR,lesplus fréquentsétantSSX1etSSX2.Dansnotrecas,lestranscrits defusionétaitdutypeSYT-SSX2.

Iln’existepas,pourleSVSrénalprimitif,deprotocoles depriseenchargediagnostiqueouthérapeutiquedufaitdu peudecasrapportésdanslalittérature.

Le traitementderéférenceduSVSrénalprimitifest la chirurgied’exérèsecomplèteassociéeàunechimiothérapie adjuvanteétantdonnél’agressivitéetlemauvaispronostic dece typede tumeur.Même si peu d’études ontdémon- tré son efficacité [1,4,13], la chimiothérapie adjuvante à base d’ifosfamide et de doxorubicine est souvent recom- mandée.

Parketal.[13]ontdécrituncasderémissioncomplète sous ifosfamide et doxorubicine chez une patiente ayant développé des métastases pulmonaires quatremois après unechirurgied’exérèsecomplèted’unSVSrénalprimitif...

Schaalet al. [8] ont obtenu une réduction de 50% de lamassetumoraleenutilisantunechimiothérapienéoadju- vanteàbased’ifosfamideetdedoxorubicine.

Demême,aucuneétuden’adémontrél’efficacitédela radiothérapiesurcetypedetumeur[13].

Lesmétastasespulmonaires ethépatiquesainsiqueles récidiveslocales sont fréquentes: sur les 20premiers cas rapportés,septontprésentédesrécidiveslocalesouàdis- tance,etdeuxsontdécédés[10,14].

Conclusion

LeSVSrénalprimitifestunetumeurrareetdemauvaispro- nosticaffectantdespatientsjeunes.Lesaspectscliniques, radiologiques,etimmuno-histochimiquessontcomparables à d’autres types de tumeurs primitives rénales. Le dia- gnosticestconfirmépar l’analyseenbiologiemoléculaire par RT-PCR lorsqu’elle met en évidence les transcrits de fusion SYT-SSX représentatifs de la translocation spéci- fiquet(X;18). Le traitement deréférence est la chirurgie d’exérèsecomplète.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

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