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Copyright Gérard Rayssac 2019 / R5

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Son architecture très élaborée, souvent mince, très nervurée, rigide et légère, en alliage d’aluminium maintient l’ensemble des éléments constituants la transmission. Il est la base du moteur.

Le bloc moteur est composé de deux demi carters usinés ensemble et ils sont indissociables.

L’étanchéité des demis carter est assurée par des pâtes à joints.

Dans le cas de joints papier, il faut impérativement

respecter les épaisseurs préconisées par le constructeur car ils règlent souvent des problèmes de jeu fonctionnels.

On rencontre également des joints caoutchouc de section

ronde ou carré.

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Pièce en acier très résistant à la torsion, aux chocs.

Complexe en usinage et en traitements, son rôle est de transformer le mouvement alternatif du piston en

mouvement rotatif.

Le vilebrequin du 912 est assemblé par de nombreuses

pièces s’emmanchant les unes aux autres pour former

un ensemble, il n’est pas réparable.

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Les différents paliers du vilebrequin Les Tourillons

Ce sont les paliers alignés (A) qui portent le vilebrequin dans le bloc moteur.

Les manetons

Ce sont les paliers excentrés © qui reçoivent les bielles.

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Les moteurs de la série 912 ont un vilebrequin de type assemblé avec bielles fermées non démontables, c’est ensemble est appelé équipage mobile, et il est assez rare sur les moteurs 4 temps.

Le vilebrequin est porté dans le bloc moteur par des coussinets anti friction amovibles.

En rouge schéma du circuit d’huile dans le vilebrequin

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Cette pièce est en acier, elle comporte un palier à chaque extrémité, elle est monobloc sur tous les 912.

Le pied de bielle est la partie la plus petite, elle reçoit l’axe du piston.

La tête de bielle est la partie la plus grosse, elle travaille sur le maneton du vilebrequin.

Elle est mise en place en usine lors de l’assemblage du vilebrequin.

Lors d’un grippage ou d’usure du vilebrequin, on remplace la totalité

du vilebrequin

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Le cylindre joue un rôle très important:

IL guide le piston dans sa course alternative

Il est chargé d’évacuer la chaleur excédentaire par l’intermédiaire des ailettes disposées sur son pourtour.

Il doit résister à toutes sortes de contraintes , thermique, pression, chocs, frottements…

Les cylindres du 912 sont en Aluminium, ils ne disposent pas de chemises et reçoivent un traitement de surface Nykasil ou Cérasyl

Ce revêtement disposé en fine couche assure un transfert thermique parfait Nykasil ou Cérasyl sont très résistants à l’usure, ils sont poreux un peu

comme une éponge, ce qui leur permet de se charger d’huile et de repousser les limites du serrage par effet de ressuage.

Lorsqu’un coup de chaud survient l’huile en réserve dans les porosités sous l’effet de la chaleur va revenir en surface. C’est le Ressuage.

Ce ressuage va donc apporter au moment critique, une quantité minime certes mais suffisante pour passer le cap difficile.

Inconvénients

Après un serrage, les cylindres ne se réalèsent pas.

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Il est constitué d’un alliage d’aluminium et de silice pour le rendre résistant à la chaleur, aux frottements, et résister au chocs.

Cette pièce à l’allure banale n’est pas aussi ronde qu’il y parait.

Sa forme très complexe, subit de nombreuses contraintes : Pression; Thermique; Chocs ; Corrosion, etc.

Ceci emmène à lui donner à froid une forme conique dans le sens de la hauteur et ovoïde dans sa circonférence.

Compte tenu des différentes épaisseurs de sa carcasse (renforts), ces côtes vont se modifier sous l’effet de la dilatation.

Le calcul devra tenir compte de ces critères afin que le piston arrivé à sa

température normale de fonctionnement (82°c à la culasse) soit parfaitement cylindrique.

La tête du piston est marquée d’une flèche pour indiquer le sens de montage dans le cylindre, elle doit être orientée vers le réducteur.

Le jeu total entre piston et cylindre n’est que de quelques centièmes de mm.

(6 centièmes de mm )

Les côtes et tolérances sont définies par le constructeur pour les différents moteurs de sa production.

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Mesure de la cote du piston À 15 mm du bas de la jupe

Tête du piston

Trois logements de

différentes hauteurs sont usinés pour recevoir les segments.

Axe du piston

Jupe du piston

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Cette pièce faite en acier trempé très résistant sert d’articulation entre le piston et le pied de bielle.

L’axe est retenu latéralement par des circlips pour lui interdire de ce déplacer latéralement afin de ne pas frotter sur le cylindre.

Les circlips usagés doivent être remplacés par des neufs.

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L’étanchéité entre le piston et le cylindre est assurée par des joints métalliques ouverts appelés Segments.

Trois catégories de segments :

1) De feu : Son rôle, retenir les gaz brûlants de la combustion et résister à la flamme.

2) D’étanchéité : Son rôle, assurer l’étanchéité des gaz et de l’huile.

3) Racleur : Son rôle, retirer de la surface du cylindre, l’huile en sur quantité, sa géométrie peut être complexe.

Les segments sont usinés avec des profils particuliers qui impliquent un sens de monte sur le piston.

Pour cela, de petits signes sont gravés sur les segments, ils

doivent être orientés vers la tête du piston.

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Pour augmenter l’étanchéité entre piston et cylindre, il est nécessaire de faire le tierçage des segments.

Cela consiste à faire en sorte que les coupes des segments ne s’alignent pas.

En général, on donne un angle de 120° entre coupe.

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Est une pièce multifonctions usinée dans un alliage d’aluminium.

Elle dispose d’un circuit interne où circule le liquide de refroidissement poussé par la pompe à eau du moteur.

Elle coiffe le haut du cylindre pour le rendre complétement étanche.

La chambre de combustion reçoit les bougies d’allumage ainsi que des clapets métalliques appelés soupapes qui servent à l’entrée et à la sortie des gaz.

Il y a deux soupapes, une pour l’admission, une pour l’échappement.

Queue de soupape Echappement Admission Tête de soupape

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D’admission permet l’entrée des gaz frais.

Elle a un diamètre plus important que la soupape

d’échappement pour permettre un meilleur taux de remplissage de gaz frais.

D’échappement permet d’évacuation des gaz brulés.

Les soupapes sont fabriquées avec des aciers spéciaux.

Pour leur donner une grande résistance aux gaz

brûlants et aux attaques chimiques, elles reçoivent sur leurs portées un traitement de surface fait avec un

alliage d'acier à haute teneur en chrome, cobalt, tungstène ou molybdène et carbone.

Ce traitement appelé Stellitte interdit le rodage des soupapes.

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La culasse reçoit les portées des soupapes, dans une zone particulière appelée sièges de soupapes.

Le siège est une bague de métal rapportée dans la culasse, il est sertie par un procédé de cryogénie.

Les sièges et les soupapes sont

usinées sous 3 angles selon

les données du constructeur.

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Les soupapes sont placées dans leurs sièges, maintenues par des ressorts de fortes puissances.

Une bascule nommée culbuteur vient s’appuyer sur la queue de soupape pour en assurer l’ouverture et la fermeture au moment opportun, le culbuteur est actionné par la tige de culbuteur qui elle-même est actionnée par le

poussoir hydraulique lui-même actionné par une came de l’arbre

à cames.

L’arbre à cames est entrainé par

Le vilebrequin par l’intermédiaire

d’un pignon.

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Avec ce dispositif, le réglage évolue en permanence, et il n’y a aucune intervention humaine pour régler les culbuteurs.

Il n’aime pas l’huile trop visqueuse

.

Le poussoir hydraulique est une sorte de vérin qui, sous l’effet de la pression d’huile du moteur rattrape le jeu qu’il peut y avoir entre le

culbuteur et la queue de soupape.

La tige de culbuteur est creuse, elle

permet le passage de l’huile pour

graisser le culbuteur et son axe.

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L’arbre à cames du 912 est une pièce en acier traité comprenant 3 paliers pour le maintient dans le carter et huit cames, (2 par

cylindre)

Entrainé par le vilebrequin au moyen de pignons, il actionne les

soupapes aux moments opportuns.

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Données moteur

Températures d’échappements:

(EGT) sondes placées à 7 ou 10 cm des sorties d’échappements.

Idéal de 560° à 620°C Maximum 720° C différence entre cylindres 25 à 30 °C

Température du liquide de refroidissement :

GLYCOL avec le bouchon 0,9 bar idéal de 80 à 100 °C Max 115°C GLYCOL avec bouchon 1,2 bars idéal de 80 à 100°C Max 120°C NPG bouchons 0,9 ou 1,2 bars, idéal de 80 à 100°C Max 135°C

Températures des culasses:

(CHT) sondes placées sur les culasses des cylindres 1 et 3

Idéal de 90° à 100°C Maximum 150°C pour le 80 Cv, 135 °C pour le 100 CV

Température de l’huile sonde placée sur la pompe à huile Idéal 100 °C Maximum 140°C Pression d’huile sonde placée sur la pompe à huile

Variable de 1,5 à 5 Bars idéal 5 bars Maximum 10 Bars

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Rapport volumétrique

Le rapport volumétrique (Rv) appelé aussi taux de compression, est le rapport de volume entre le volume de la cylindrée V + le volume de la chambre de combustion v divisé par le volume de la chambre de combustion.

On écrit : Rv = V + v v

Le volume de la chambre de combustion v est le volume de la

culasse (v’) augmenté du petit volume laissé libre au dessous de

la culasse (v ’’) appelé ‘’volume mort’’.

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Pression effective

La pression effective est la pression mesurée en fin de compression du piston.

Elle se mesure avec un compressiomètre et se définie en Bars / Cm2.

Pour le 80 cv elle est de l’ordre de 8 à 9 bars / cm².

Pour le 100 cv, elle est aux environs de 10,5 bars /cm²

Elle dépend du rapport volumique et de l’état du moteur.

Attention, ne pas confondre

Le rapport volumétrique : Il se calcule

La pression effective : Elle se mesure

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Compressiomètre

Le compressiomètre mesure la pression effective dans chaque cylindre.

Il permet d’évaluer l'usure générale du moteur, et aide à déceler une éventuelle anomalie sur un cylindre.

Pour les mesures, le moteur doit être chaud, entre 30 et 40° C, les 4 bougies du haut sont déposées, les interrupteurs des magnétos sont sur OFF, les gaz sont ouvert au maximum.

le compressiomètre est positionné en lieu et place de la bougie d'allumage du cylindre à mesurer.

En entraînant le moteur avec le démarreur, la compression dans le cylindre est enregistrée par le compressiomètre,

les pressions des cylindres doivent être équivalentes

Mesure inférieure à la pression minimale pour tous les cylindres

Le moteur a apriori une grosse usure, mais normale et souvent liée à un nombre d’heures importants, s'il n'y a pas de problème de démarrage à froid le moteur peut être utilisé.

Mesure inférieure à la pression minimale pour un cylindre

Il y a manifestement un déséquilibre entre les cylindres, et donc une détérioration pour le cylindre concerné, il peut y avoir une soupape d’échappement ou d’ admission défectueuse; le piston ou la segmentation usés.

Astuce :pulvériser une petite quantité d'huile dans le cylindre concerné, puis refaire une prise de compression.

Si le résultat s'améliore, la segmentation est en cause.

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Mesureur de taux de fuites

Appelé aussi compressiomètre différentiel, cet appareil permet d’affiner le taux d’usure du moteur, il se branche en lieu et place de la bougie du cylindre à contrôler.

L’appareil est alimenté par de l’air comprimé sous une pression constante de 80 psi.

La liaison entre les 2 manomètres permet d’évaluer le débit de fuite d’air qui passe dans le cylindre.

Le manomètre de gauche indiquera une pression inversement proportionnelle à la fuite d’air : 80 psi s’il n’y a pas de fuite, 0 psi si la sortie est à l’air libre.

Rotax autorise une baisse de pression de 25% maximum

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Mise en œuvre

Moteur chaud, on amène le piston du cylindre à contrôler au PMH explosion.

On bloque l’hélice dans cette position car la pression que l’on va appliquer risque de la faire tourner.

On connecte le flexible de sortie de l’appareil à un adaptateur idoine vissé en lieu et place de la bougie du cylindre à contrôler.

On applique la pression de 80 Psi lu sur le manomètre de droite, et sur celui de gauche, on lit la pression diminuée de l’éventuelle fuite. (max 33%)

On distingue l’étanchéité statique de la dynamique :

STATIQUE: elle comprend les sièges de soupapes, le filetage de la bougie .

Pour vérifier ces causes de fuites, on écoute avec un stéthoscope l’éventuel son de l’air qui s’échappe dans le conduit d’admission, d’échappement, et du puits de la bougie.

DYNAMIQUE: On écoute le son de l’air qui s’échappe par l’orifice de remplissage d’huile : cet air est passé entre les segments et la paroi du cylindre.

Astuce , pulvériser quelques cm3 d’huile dans le cylindre et recommencer la mesure : une augmentation franche de pression sur le manomètre de gauche est la confirmation d’une segmentation usée car l’huile crée une étanchéité provisoire au niveau du segment coupe feu.

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912 912 S 914

Conception 4 cylindres horizontaux opposés 4 temps

Alésage 79,5 mm 84 mm 79,5 mm

Course 61,0mm 61,0mm 61,0mm

Cylindrée 1211,2 cm³ 1352 cm³ 1211,2 cm³

Cylindre Alliage aluminium avec revêtement Nickasil

Pistons Alliage aluminium avec 3 segments

Culasse 4 culasses indépendantes

Rapport volumétrique 9 : 1 11 : 1 9 : 1

Soupapes d’admission Soupape d’échappement

38 mm. Siège de soupape durci 32 mm. Siège de soupape durci

Jeux des soupapes Automatique par poussoir hydraulique

Train de soupapes Poussoir hydraulique et tige de culbuteur

Arbre à cames Acier trempé 8 cames

Vilebrequin Supporté par 3 paliers lisses

Refroidissement Liquide pour les culasses, air pour les cylindres.

Lubrification Carter sec lubrifié par une pompe mécanique entrainée par l’arbre à cames

Ordre d’allumage 1 / 4 / 2 / 3

Bougies 12 mm DCPR7E 12 mmDCPR8E 12 mm X27 EPR-U9

Alternateur intégré Alternateur à aimants permanents simple phase

Régulateur de tension 12 volts 20 Ampères

Alternateur externe option 12 volts 40 Ampères avec régulateur de tension intégré.

Carburateurs 2 Bing à dépression constante de 32 mm type 64

Pompe à essence Pompe mécanique Pompes électrique

Démarreur électrique 12 volts 600 watts, en option, 12 volts 900 watts

Réducteur A engrenage droit avec amortisseur de couple par crabots (embrayage en option)

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Un boulon de qualité 8*8 aura une résistance de

80kg/mm² en traction, et une déformation élastique limite de 80*80% = 64 Kg/mm² toujours en traction

Couple de serrage pour les boulons de qualités 8.8

Le 1

er

chiffre indique la résistance en

traction exprimée en dizaine de Kg au mm²

Le 2éme chiffre indique la limite élastique

en dizaine de % par rapport à la limite de

rupture

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Qualité des boulons

Ø Pas ISO clef 6.8 8.8 12.9

4 mm 0.7 7 2.2 Nm 2.94 Nm 0,3 Kgm 4.96 Nm

5 mm 0.8 8 4.28 Nm 5.71 Nm 0,6 Kgm 9.65 Nm

6 mm 1 10 7.41 Nm 9.88 Nm 1 Kgm 16.68 Nm

8 mm 1.25 13 17.72 Nm 23.63 Nm 2,4 kgm 39.88 Nm

10 mm 1.5 16 34.79 Nm 46.38 Nm 4,7 kgm 78.27 Nm Les couples de serrages sont exprimés soit en Newton / mètre ( Nm )

Soit en Kilogramme / mètre (Kgm)

1Nm est équivalent à 0,102 Kgm ………… 1Kgm est équivalent à 0,91 Nm.

A titre d’exemple, un boulon de 6mm de diamètre, de qualité 8.8 a un couple de serrage de 9,88 Nm soit environ 1kgm.

L’utilisation d’une clé dynamométrique est obligatoire.

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