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(1)

LLI

3 O

Q UL (fi CO

<

UJ Q

FR NC/J S S^UIAMLNH NATO OOT-'FIDENTIEL

8 novembre 1957 DOCinr.NT PI; T R W J L

./,C/89-WP/lj

COiiI^; SUR L'. POLITISUL ): CONOMICUT SOVl^TI QUL OItI'. .'AATICN DU PL N SI P T E m i L DL L8URSS m Z)

OL UJ Note Le la Délégation Française

Cd 3

H O

W I. L S AtOBLTiAS DOSLS P It LA RT:^

j? Curt ins conr.iontr.ircs de la décision du 26 septembre 1957 do realtor à 1959 Li mise on vigueur du plan à long terme ont eu co tendance à souligner lc caractère inhabituel en URSS de la révision

•g Ou ?lan «t lo fait que le nouveau plan ne sera plus quinquennal mais septennal. On n'est demande aussi si le primat de l'industrie lourde LU serait respecté.

co 1. En réalité depuis oue la panification a été instituée en

<Q. liiiim Govi,.tinuc les plana annuels et quinquennaux n'ont cessé de Wi r ire l'n.bjet "du remaniements incessants. Après la guerre, des rêvi- ez j.'na générales ont eu lieu, notara^nt en 1947 à la suite d'une très W mauvaise récolte, en 1943 r.prôs le coup cl 'état de Prague et la ruptu- Q] re . voc tito, en 1951 à l'occasion de la guerre de Corée. Dans cer- Cd t i"ios entreprises lc plan est modifié quelquefois jusqu'à dix et

^ vingt fois dans l'année (l). Très rarement les plans sont réalisés Q conformément aux objectifs, les --ésultats sont généralement, soit _i inferiouro». soit, supérieurs. Ceci prouve l'impuissance des planifi-

^ o tours à établir clea calculs cxacto. Incr.p, bles de p r é v o i r ils sont

— obligés d'intervenir constamment dans l ' a c t i v i t é des entreprises (2), on ce sons l'économie soviétique n'est pas une économie planifiée y maie dirigée ( 3 ) . Lc plan à long terme ne constitue donc qu'un cadra co très élastique et ce n'est pas In première fois que l'on est amené à 3 f j.re une entorse à la période quinquennale; pend: nt les années 1951 û- et 1952 l'économie soviétinue est restée sans plan à long terme, les Airoctives concern?nt lc cinquième plan quinquennal 1951-1955 n'ayant - t.i vat.es (ju'un octobre 1952.

(i; Cité par "Kommunist" n^ 12, 1957 P. 59.

(2) "L'industrie ne zc bor»e pas à réaliser chaque année les plans, elle les déoassc. Ma.is sous les indices généraux de bon travail de l'industrie dans son ensemble, se dissimule le mauvais travail de nombreuses entreprises qui n'accomplissent pas les taches fi- xée n. ^Peur que ce plan soit accompli les ministères transfèrent les taches des entreprises qui travaillent mal aux entreprises dWw,,nt-g rde. Il en résulte nuc les entreprises travaillant mal vivent au compte des entreprises d'avant-garde", (Malenkov, Rapport du XIXème Congrès).

(3) Le ministère de l'Industrie forestière de Carélie a envoyé

^O.OOO -APectives en 16 mois (Izvestia 25/11/1952).

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(2)

"L TO COUFIDLALILL

k. Lc problème de la priorité à l'industrie lourde est sou- v«:r.t rr.>l " -r.pris. Dans tous les p.ys industriels le rythme de la

«r j ô.h r.c.. -les industries p relui snnt des moyens de production est g n r 1( -< nt d u s rapide que celui des industries légères. On le cm.-;t te usji bien en ; liera, ^no occidentale qu'aux Etats-Unis®

Cc ui lifférencie les systèmes économiques c'est la vitesse de rregression les industries lourdes et non pas leur priorité» La question posée pur Ir révision du plan septennal est donc de^ sa- LU voir si le rythme de la croissance industrielle de ces dornièrea ID années sera conservé eu au contraire diminué. L'objet de cette O note est de tenter d'y répondre.

^ II. L'OUILi'TT/.TIOH DU PIt N SL PTLHN AL

C L UJ A défaut d'indications détaillées sur l'orientation du K futur plan septennal, on peut utiliser i

O (a) les ré suit, ts déjà acquis depui s la mise en vigueur en UJ 10/6 du sixième pl:tn quinquennal car, quelles que soient les

options du futur plan, elles devront tenir compte de certaines pos- j^j ribiltés ou impoasibilité's matérielles qui découlent de la situa- LU ti on économique;

co

LU

(b) les textes officiels annonçant la révision du plan et qui contiennent cert .inca déclarations d'intention.

u. ... Les servitudes de 1., situation économique

CO

^ Les appréciations que l'on peut porter sur la situation _i économique en URSS reposent sur les résultats de l'année 19fj6 et O lu premier semestre de 1957 en ttendant que les indications du Q p roch. A n discours anniversaire du 6 novembre ne viennent les com®

Q] pl. ter. Une analyse des différents indices d'activité permet de oh f ire les constatations suivantes (voir en annexe le tableau

w _trti stique ) | O , ,

-J (1) L,. production industrielle tend h se ralentir mais

^ Jusqu'ici Ir Moyenne enregistrée correspond à celle envisagée par lc sixième plan quinquennal. Lu contrai- re lo trafic des marchandises dépasse très sensiblement

— les prévisions ce qui révèle que pour maintenir le fonc- m tionnement de l'industrie on est obligé de-mobiliser 3 • des ressourcée de ré[don3 plu3 éloignées et que de ce

fait les transports déterminent beaucoup plu3 qu'autre-

Q fois le rythme de l'activité générale (l).

U J

(2) Ln consommation augmente beaucoup plus vite que ne le co prévoyaient en 1956 les planificateurs. Ln revanche, la co productivité de la mnin-d'oeuvre dans l'industrie va en diminuant et reste très inférieure aux prévisions bier.

O que l'avance de L: productivité sur la consommation soit JiJ considérée comme un dogme intangible de l'économie so-

cialiste. Les progrès de la consommation n'ont donc eu jusqu'ici qu'une très faible influence sur la producti- vité.

(l) Los industries de l'Oural, par exemple, qui importent actue1- A-Viont 35 miIli .ne de tonnes de charbon, devraient en importer

millions en i960 (Promychlenno-Lkonomitcheskaya Gazeta 21/8/ ls-57).

Q

n;.TO COWFTECITTIBL - 2 -

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(3)

ïSW AAL'

3 - t »TO o O L I L iTALL

y

(3) Leo cALoonees d'investiestimerta ont été au c-mrs Cz ces deux Csrniores ennces supérieures r la l'oyenne r annuelle primitivement fixe©ï*Cependant4Iea r é s u l t a s

se font attendre er r^icr* des difficultés! épr»mveeg dans -le domaine -de l'équipements et »'des matériaux de c. nstructina^: â a* >*!<- v V A L p AL/ f

« , W W ^ i W ^ ¾ ¾ Sv •N- Avf ' - (a) La Drcductirtn des industries mécaniques est,

sauf exception (cxnme pour les tracteurs), en retard sur le s >woyennes' envisagées, aussi bien pour les machiries-«utt ils 4U0 pour ' l'équiper m;

lourd > (pour •'la Metallurgie, 1'industrie chimi- v. ,queî ^l'énergie). Ceci "peut-être dû au mauvais ALj - > „fonctionnementMes i n d ü ö t M ü o V.e» bace 4 : nanquè

de métal *.(lnsûff iûa^ftce déëu la^inéë -provoquée Jr A. r w ^ l iW^i-fz par, lo râlentiesementM dô ula^-fc'hte ), chute de AL' * ' ""vAL *

l'.Olectricittt: (conséquence de-la «lenteur des travaux .d'équipement Jr fraia^robablement aussi

à 'la »pression' deâ ->indtt3trieô ni Ii ta ire s ^qui * s ^ ** M accaparent pour.,leura rtfcîîérches e*t-production1 W ' <

les matières -pre. ilores les ^p lus rares, l'outilAL läge 1® plue.-®erf oçtionû4-33tW le personnel « lo-' AL plus «qualifié.' La bûlèae' dè Ia^ production des ^ postes de radié totrdé* télévision -au c»-urs du Ior e une strôr^i957' -PfAtrrfil s'expliquer par" Ime

•il'' -yi? •

.^--¾.'AW&bjjp;

V .

"ig Ai r

téee âti isoetèùr" ^iVll/ifOiâiSâ'^étire^h^pbthèëe^é - - .

(b)

:,.M progrjcnae d'-ormeuent oinBtifue un fï'ein sc r Ieux ^ iiIll à la realisation de certain- Inve s t i uûur.10 nt e * I AL

î" «* AttJSfi *»* »a» A "*•«.*< -, * ALI L'insuffisunce ûee matériaux de" OohstivUbtion est 4 « -HP;

un autre Ixandieapg Eii ^19^6 I1Indice de la pro- ductinn d« ciiaent*. u- 6té"<pnur 'la première fois, 1

- depuis" Ces" annexe fi inférieur kh 1» indice annuel de® investissements, to situation o ^té anélio- rée au cours. du - 1er Bfe.me Stre' '1957- ^ërÊ ce ù la Iimi tat ion?1 de stcmûtrtictionsd'ehtreprisas f

<nnUTdll0S«t --AL A w -»o-u. j? * • * « * r

V A L V A L ^Lf i , A v O -AL AL^ ^ A L ' , point de W m e ^afjricolejv oeule^ la-'product InniI de lait

s +

M

augmente au rythme îprôvuf grâce fl^l'èîiôli^rdtiçn, d®

lEnBituatîoa^fôttfrigSPôPi

ro coite); en revaftche' pour lo f viande rfa estrone ore loin du owiipte1 BaiisAL* "à enf^üßer par C e r - taines product iuns'TatâftUfacturéôe, iIes^rngrfes iduns ' v l'agriculture, één&réalauiale* Ha^Qoxitrpaa ohc»>ref v raplâas. ~La pro<UietioAt,de todétêure 1P^sifidts le à P r 5

m e t h o â e s ^ â e ^ l i i ^ é ^ é x t e i i s l ^ ^ ^ l e a v ^ v i e ' b t ^ â ^ ian- cer un nouveau progpaiSsieAL® CbIsTiohsmsat portant v mir >

15 millions .d'hectiroa "d'ioi^^aha^-'.mci« leâ,por6-, pectlvea 'SorttmUrino-faVn^äWe'fif^pour la-; èUlture inten sive en raison du retard d©év©ng?ais

s ^

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vw . v W^ .'s s*

: A T T.^

- P A L M On peut vdoné> e^aélui8® <pSbt i-'étfoHVçnie' r s <!rvföt irnio0

ndomorfiè i néant q ( 1), hourto " d^. ooriiv^ie &->do»

1 <r V t Yv' ' V ^ W ^ l is w'-p"!

la- teneur

" " ~ - .ALAL:

distance moyenne paroourUe>par eheiain «de fer auAmonte, etc y. * t »

J f ^

i. V f 4 Ï "r^r ^ ^ \

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(4)

ÏÏ TO COiIPI'IALriJL - 4 - - -

pour ru.intenir un rythme d'activité cIeve il lui faut faire

ropcl à de n<uvelles ressources — investir, defricher - et tenir ' compte davantage des transports, "nio les rm/ens t'ont elle dis- p< se sont Iiiiiitess nota Jiient sec rt servos do main-d'-»ouvre. Il

lui vfaut donc compter davontu&c sur une amelioration de la pro- ductivité, ce , q^^ de leë"quipéraont

maie aussi une -réformé».-/léV: 1*. organisation,.-'ëtr^ à. „.

la population-en vue d'augmenter .l'efficience et la volonté;der travail. „ .

AL î-V. '"''"WWv 'W.-f-; 'W'' f« W" '' ' - 'v. ••• "v <-' r WALr-. r AL -V'' -À'"' AALALW1 WW W.': L tAL»:'- ''"<. -W 1' W-V-1AL'". rALv \ v • 'rALWW-' :', AL -C - y . Tant que les dépensés militaires restent incompressi-

bles (la diminution des defences de personnel étant compensée par les créditB plus importants alloués a la recherche et à la pr« d u c t i o n e n g i n s non O h v e n t i o n n e l s ) ^ césWexi&encea sont

^-contradictoires®--CarALa^moderniahtiohi'-de Wl^e'quipeaient et l'ex- * pans ionWdé s^iiidûs tries de .bdsë^pôatulë nt, un effort û' inve st i s-

•seraent'; impbçtânti.téta^ productivité de ,

^la-maih-d'Wëuvrë^mp^ réels... £ tant àV-IdWvilloA^^a^la':. campagne et une 'amélioration des servi« r ces intéressant ;.;ie jbierirGtre. Les choix \ opérer "relèvent essen^

tislleraent ,dùwdomà£ne politique» « ^

v , ^ i1

rr-rr:«-''• s f ^ ' ' -, ^

Sur':5;lë suintent ions--'-de s-'- dirigeant s »i^-lea^ccjtenüniques .wo.- publiés; le 26 "décembre .-1S56, sur . la, révision , du -plan," lo 4 juillet -1957v-.surALäC destitution ;â© AiaalehkoViALioiotovfe't Kaganovitch" lo |

26 septembre AL957'.'sur lo plan aeptehnaI-peraiottent se fa

une. idée..d©. l'orientation fcenéralo dos décisions» < ^sAi 'W 5 V W A L A L W. r ^ i V y W ^ < ' Aw f^t f, V

..-r-Los/difféVehcoB querl'.on'-peutrreloverv-ontre 4COB trois «?.

textes sont eignlficatlvus. * • " > ^

: -. .•••-• V W , ^.r-WA$-:W - " ' ^ (à) :LàWââci8ioh--dù.'S6^décemt>rov~19-56'.-;5traâult^e8 Soucie d®

IPadministratlon devant, le- meuve: i a; f onct io nnomont üß s'----o nt ïss prA so s t

v-v A V'AL V A • • - - r^ ' î

M La ' commission ; de planification: d ?-}3ta*jp$ In' commission

"économique-, ét;--Ies^iiiiniatcrosinortIonnent pas oempto,

11-lors •• derl'établissement ^de s plicins » d e s - possibi lités - ?

"réollosfW'ila .''no.'/foht!v'pa3r'-.do.--,préviaions suffisantes .;

"pour,; le ;atockage dos.rmatïôroas premières^do s '«embua- " »

" ^tibloe".oiyd^aûtrës tnatériauXéALieVtolerontrfdos pros« 1 c

"sibns;oxagérées ;dàrisALayeohstructi©ii eof qixl- produit 'IunoWtohsion .actrùo:;:;danSv..a,'ô'jôécùtibnAdos planst Ls J ''rytteo'lihômal-.'deavëntrepriaos'-.ô L e t r S - ~ t

" ?.yail:-eci^f alt;:j»r.ilaoöadee^ontrathänt>'dos«délaie» dos - "portéQ 'o't./dos .4eponso8?:lrratlohnolloa co gui ^dlmlnuo F

"la, rohtab ill té ,"doé CihyoetiSSidiadnt-S-at tw^tu^bo lo . -, devö.loppohiont Jproportiorai0!l»ä0B^idii>för0nt0»^an0h0Bt,«.<

f r r , , * ^ r ,1. ' > n. « " '

o'ost :loflangago--.d'uftv<tochnocvato^e«UQ'lofax«diS.'tfsS'tablir ' de B - et o cka Veuf f i sah ùb o t ,dö- vdiminuop. :>lài- ;pro eaion^gui^p^s«^ 's to les.' Wontroprisös« Wvf-Wi.•/. ' " ir r'«

- r ' > *

Lo ccsTKntiniqué du 26 soptenoro no fait d-*allusion aux1 „ û'-iquoetlons d'organisation industrlo.llo..quo y Vnixt u n mètif r

•r-a*escompter ;"uhd'-'-crhissancô • continue >do.--1-^eeonomie nationaloM^ot ïï-une ut i Ii e.àt ion-rplùs • : e omplè to '.dô;84:i*crs'6'i>u^ôoB^Aat ionàlasr.-..î«,r ..-.

stylo est co lui d'un violormalro prédisant bro vo,v éohâanoo Uli développement Bpcctaculnj.»\3. . A \. 1

I J g J ^ m ^ - 4 - '

' ' - • - - • ' ••' >;.£''..-K,. i,.'«.,; ^.:. - :;sv. -J..'...,;

Vv t ,

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(5)

NATO CONFIiLK-ITLSL

A CAL 3 - '• fP/1 O

(b) iJn décembre 1956 il avait été décidé do réduire l'en- semble des investissements à l'exception des creditn à l'habi- tat qui devaient Gtro augmentes. Cetto diminutinn devait se Taire aux d?. ocr.s des constructions nouvelles. Il fallait concen- trer le s roesnurces sur les projets en cours et susceptibles d'Ctre achevés lo plu3 rapidement possible. Cotte politique net tait on veilleuse par là mono une partie dus programmes d'investissements dans les regions neuvelies. Ln février 1957 à la tribune du Joviet uprôme de nombreux députes, représen- tant Ios provinces intéressées, sont venus exprimer leur déception sur ce p. int.

Lu texte publia le ,?6 septembre 1„W7 précise au contraire qu'il faudra prévoir dans le futur plan septennal don credits beaucoup plus importants pour la ALse en valeur dos r girms orientales. "Sur la base de nouvelles ressources de matières premières découvertes (l) il sera possible de c^ne'i.ruirc de nouvelles entreprises et. de nouveaux centres industriels qui n'étaient pas envisacés pJr les directives du sixième plan quinquennal".

(c) Cette appréciation divergente clos possibilités de cr-.issanco de l'éctnomie soviétique tiont sonblo-t-il p< ur une Large part b. un désaccord fondamental sur le choix des j;n yens; c'est ce qu'indique la condann&tion publice le L Juillet l)J(.

Les "conscrvctuurs". préconisaient, en nemo temps qu'un plan d'economies rigpuixmsco, un renforceront du contrôla d'-tat sur la gestion des entreprises et le rétablissement du C< ncoil économique dans ses attributions du temps de guerre .ivec des pouvoirs très étendue sur l'ensemble des ministères économiques : bref, une politique deflationni.jto et centrali- satrice. Ceci explique en partie leur "ppopition aussi bien aux projets agricoles de Khrouchtchev qu'a sa réorganisation industrielle.

La déconcentrai!nation réalisée en créant lc3

sovr.arlchoz peut en effet apparaître comme une aventure car à un moment où les ressources cent limitées, les arbitrages au sommet

sont plus que jamais nécessaires. D'autre part, faire appel à l'intérêt du. paysan pour stimuler sa productivité en le libé- rant de certaines livra isons et en augmentant Ik s prix d'achat ij.iplique que davantage de biens lui seront offerts en échangé, cc qui augmente les allocations à l'agriculture aux dépens des autres secteurs.

iîais la logique de Khrouchtchev n?est pas celle des économistes ou des technocrates; il n'a que mépris pour leur pessimisme ou leur inertie. Il oe cr^.it doué en revanche cWuno compréhension plus concrète du la réalite soviétique. Il voit MU contraire duns ce que l'opposition considère comme une aven- ture un i.ioyen pour éveiller les énergies latentes«. Les matières premieres sont rares, les industries i.uiicanicues et la construc- tion d'entreprises sont en perte de vitesse mais on confiant plus de responsabilités aux échoie.nc régionaux il sera possible de mieux utiliser les ressources locales ot la capacité des entreprises® L'élevage étant pour une largo part en mains T D titre d'exemple la teneur i.vyenn*- "en cendre* "des VhWrbons

S'Vi. tiques est pass, e de IALA' en 1940 à 1Q,Ij0 en 1956, la teneur en fer des i.dner; is de Privnï :• 'og diminue, la dî's- t .rjce -oyenne parcourue par chemin de Ter augmente, etc,

- j - ïi\'£o'cofrevr.nfiiiL

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(6)

N-TO CCNFIDi PTTILL - 6 - W - O T ^

privées (l), l'accroissement rapicîe des productions animales r.e ,cut etre assure que par un recours au stimulant du marché«, Cependant p. ur prévenir toute déviation "particulariste"

'.Ar' uchtchev entend s'appuyer sur les organisations locales du p.'Tti et poursuivre, à l'jjot, la mise en place d'une agriculture entièrement socialisée® Co libéralisme apparent - que l'opposi- tion a taxe de déviationnisme de droite - doit être le moteur d'une expansion qui permettra à l'économie soviétique de faire Ui un nouveau bond.

3

^ faut-il en conclure que le plan septennal sera carac- al te rise pc.r un rythme de croissance aussi rapide que lc projet 3 précédent ?

Q_

w III, REALISATION

=5 , i- Le communiqué du 26 septembre 1957 precise que

"l'objectif fondar.iontal est de dépasser dans les délais les _i plus rapides les pays capitalistes les plus avances". .'•. cet ef~

-z. fet une attention particulière doit être ac-erdeo à la moderni- UJ sation des techniques de production et à la recherche scienti- al fique. Les investissements seront concentres en priorité sur

l'industrie sidérurgique, les métaux non ferreux, l'industrie cid- 2 "lique !'.r. Ii.^rop:) ...inr;i • . nur lu construction de logement. Ce

textu f.-y le une V'lonte non dissimulée de dvnanisir.u, i oute à sa- voir si les ^'OSibilit--O Sor'-nt a L-. .;;i.surc ÜÜS ambitions.

UJ

CO CO

Il est encore trop tôt pour mesurer les chances de realisation d'un programme dont on ne connaît aucun détail pré-

< cis# les dirigeants soviétiques ae sont donné une année pour Q fixer leurs objectifs. Ceux-ci seront influencés en premier lieu UJ par les résultats obtenus en 1957 et en 195o. Pais ces délais nc Q paraissent pas suffisants pour rétablir la situation des indus- UJ tries de base d'autant plus que la reorganisation de l'industrie

engendre nécessairement, à court.terme, pas mal de perturbations, co Ln 'Utre il sera indispensable pour réduire les déséquilibres O existants de consacrer davantage d'investissements au logement, Q aux transports et à l'agriculture, c'est-à-dire à des secteurs co dont l'effet "multiplicateur" sur la croissance est moindre q que celui de l'industrie.

0 ;

(1) Los"statistiques du cheptel au 1er octobre 19j6 se"decompo- _ sent comme suit (en millions de têtes) :

o. Cheptel, .collectif Cheptel privé

1 ( IColkhoz ut sovkhoz)

UJ Bovins 36,17 33,09 u. Porcina JJL, 11 21,29 co Ovins 90,42 AL, 31

m 3

co

j] Total d'unités animales (a) 52,G4(55W) 42,ÜO(U5! •) O :

Q (a) IiUs ovins sont comptés 0,1 et les porcs 0,2

(:.') On sait, d'ores et dejà, que les objectifs de production do gaz et de pétrole pour 19o0 ont été augmentés par rapport aux chiffres primitifs. La production de gaz sera de 60 mil- liards de m3 et non pas do 40 milliards do m3 (Lromychlcnno - Jki-nor.iitchoskaya Gazeta 7/0/1957).

NATO COirfIDWNTISL - 6 -

. - ' ••-. •- •' ' •-•..-• i.M^â^u^a^.u.'i.tJwtMaiij«:^ teataitAfcuWIiia«*

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(7)

wv- .»Kl1;..r'ff.'j^w'S'7"-^ff ' r *

D'un rutre cote les r'irni Tico tours vont pouvoir compter partir de IQcl (l) sur une r.oin-d'r-euvre plus aloon- d..nie grâce d 3'arrivée à l'Sge du travail de jeunec ne3 après 1:; ouerrc. Par ailleurs une modernisation rapide de l'équipe- ilient et Ia prolongatirn de la scol-rite CuTr rcée depuis quelques annees doivent reogir sur la productivité»

.jn conclusion, a court terne, m peut prtvi-ir un ra'ler.tiscer,lent de la croissance soviétique; mais à long terme 3 .les perspectives s<">nt plus favorables : l'anelicrütien de la O productivité à l'avenir permet d'envisager une reprise de

_i i'expi'.nsion sans toutefois que le rythme de ccs dernirres années puisse être enservé.

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Q

(l) Varga (Kommunist N? 10, iy>7 p. 107).

N/.TO CONPID,.!NTIDL

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(8)

9 - NAroALDqrJFXBENTILL AWCLCa all

'âÇ/M-yf/M.

EVOLUTlOli DE QUELQUES INDICATEUR DE L'ACTIVITE EN URSS indice par rapport à période précédente = IOO

Production industrielle Trafic ferroviaire

(marchand!BOB) Venf is au détail

Productivité dans l'industrie Investissements (dépenses) Production de machines outils Equiper.ient métallurgique

Equipement pour irtdust.chimique Bquipement pour indu3t. pétro-

lière penéruteurs électriques

f Aut or.iobi le s (toutes catégories)

; Prate s de radio et de télé- vision

1936

111 111 109 107

1937 1er semestre

U O 115

• S

i

l/Uiïj né s Fonte

,Ijluctricité Ciment Loi s

117 IOL 1 0 3

98 IOl 115 IOL i 1 0 6

Iioyennc annuelle prévue par le olan

rÂ2ll-I9iO 110,3 107,3 116

IOb 112 IOL

90 107 IOb 108 99

95

Viande Lait

Pontnes de terre

107 î 107 } 113

111 ALA.

102 : 1 1 4 ;

10l(a)f

106 1 0 3

108 1OÖ IOL

Tissus de laine Tissua de coton Chaussures

106 92 1 0 5

IO6 100,3

1 0 9

108,5 ! 108,5 '

4

1 . 111 1.14 110

1 1 3

119,5 119,5 107,5 121 108,5 110 113 113 106 115 114,5 113 106 104 109 Engrais chimiques

Tracteurs

113 112

106 118

115,5 114,5

-1

(u) - extension des superficies à défaut de chiffre de production

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