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ENTOMOFAUNE ET EVALUATION DES DEGATS DES INSECTES RAVAGEURS SUR LES DIFFERENTES FORMES DE CONSERVATION DU MAÏS (Zea mays L) AU SUD-BENIN

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Academic year: 2022

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(1)

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC) DEPARTEMENT DU GENIE DE L’ENVIRONNEMENT

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE

OPTION :

AMENAGEMENT ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Réalisé par :

Francis DURAND

Maître de stage : Superviseur : Dr Sylvie HOUNZINME

Chercheur à l’EPAC Daniel C. CHOUGOUROU

Professeur titulaire des Universités du CAMES

Enseignant Chercheur à l’EPAC

Membres du jury :

Président : Dr Alphonse AGBAKA Membres : Dr Sylvie HOUNZIME

Dr Armand AKPO

11

ème

promotion THEME :

ENTOMOFAUNE ET EVALUATION DES DEGATS DES INSECTES

RAVAGEURS SUR LES DIFFERENTES FORMES DE

CONSERVATION DU MAÏS (Zea mays L) AU SUD-BENIN

(2)

DEDICACE

Je dédie ce travail à :

 Mon père DURAND Félicien et ma mère HESSOU Reine pour leur sacrifice à mon égard afin de me garantir une meilleure éducation,

 Mon frère DURAND Anthony pour ses aides et multiples conseils.

(3)

REMERCIEMENTS

L’aboutissement de ce travail n’est pas le fruit de mon seul effort personnel, c’est pourquoi je tiens à remercier de tout cœur :

 Mon superviseur, le Professeur Daniel C. CHOUGOUROU, Enseignant Chercheur du Département de Génie de l’Environnement, pour son assistance personnelle, ses soutiens d’ordre technique, matériel, financier et moral ;

 Dr Sylvie HOUNZINME mon maître de stage, pour son assistance durant ce travail de recherche, ses divers soutiens (financier, technique et moral) ;

 M. Lazare DJOSSOU pour son encadrement technique, moral et son souci d’évolution dans ma recherche scientifique ;

 Tout le corps professoral de l’EPAC en général, en particulier tous les enseignants du Département de Génie de l’Environnement pour leur encadrement durant mes trois années de formation ;

 Le président du jury, le Dr Alphonse AGBAKA, les membres du jury : le Dr Armand AKPO et le Dr Sylvie HOUNZINME pour leur présence et apport à l’amélioration de ce travail ;

 Les assistants du professeur Daniel C. CHOUGOUROU. Il s’agit de : Ir Médard DAHODO, Owolabi Camille TANTE ;

 Tous mes camarades de promotion qui ont fait preuve d’amitié et de fraternité envers moi pendant toute notre formation. Il s’agit en particulier de : Epiphane JOURDAN, Epiphane AYIDOTO, Joël ACCLOMBESSI, Jean-Christian ALOWANOU, Frédéric SAHGUI, Didier DAGAN, Ménorre HOUNGUEVOU et Claurinda MESSOUHON LIMA,

 Tous ceux qui d’une manière ou d’une autre ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE ... II REMERCIEMENTS ... III TABLE DES MATIERES ... IV LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... VI LISTE DES TABLEAUX ... VIII LISTE DES FIGURES ... VIII LISTE DES ANNEXES ... IX RESUME ... X ABSTRACT ... XI

INTRODUCTION ... 1

1REVUE DE LITTERATURE ... 3

1.1 Généralités sur le maïs ... 3

1.1.1 Importance du maïs ... 3

1.1.2 Origine et caractéristique botanique du maïs ... 3

1.1.3 Formes de conservation du maïs au Bénin ... 3

1.1.4 Evolution des superficies emblavées et rendement du maïs dans les trois communes ... 4

1.2 Généralités sur les insectes ... 5

1.2.1 Principaux ravageurs du maïs en stock ... 5

1.2.2 Morphologie des principaux insectes ravageurs ... 5

1.2.3 Développement et condition de vie des insectes ... 6

1.2.4 Catégorie d’insectes ravageurs de stocks ... 6

1.3 Présentationdeszonesd’étude ... 7

1.3.1 Cadre d’étude (Laboratoire du Département du Génie de l’Environnement) ... 7

1.3.2 Les communes d’étude ... 7

1.3.2.1 Commune de Cotonou ... 7

1.3.2.2 Commune d’Adjarra ... 8

(5)

1.3.2.3 Commune d’Abomey-Calavi principalement Golo-Djigbé ... 8

2MATERIEL ET METHODES ... 9

2.1 Matériel ... 9

2.2 Méthodes ... 9

2.2.1 Recherche documentaire ... 9

2.2.2 Echantillonnage du maïs et réalisation de l’essai... 10

2.2.3- Inventaire des insectes ravageurs des stocks de maïs en spathes, en épis et en grains ... 10

2.2.4- Evaluation des pertes occasionnées par les insectes ravageurs des stocks de maïs en spathes, en épis puis en grains ... 10

2.2.5- Détermination de la teneur en eau ... 11

2.2.6- Traitement de données ... 11

3 RESULTATS ET DISCUSSION ... 12

3.1- Résultats ... 12

3.1.1 Inventaire des insectes ravageurs des échantillons de maïs collectés ... 12

3.1.2 Dynamique des populations des insectes dans les différentes formes de conservation du maïs ... 15

3.1.3 Pertes occasionnées par les insectes ravageurs dans les stocks de maïs en spathes, en épis puis en grains ... 17

3.1.3.1 Teneur en eau des grains ... 21

3.2 DISCUSSION ... 23

3.2.1 Inventaire et dynamique des populations d’insectes ... 23

3.2.2 Dégâts et perte de poids des stocks de maïs... 23

CONCLUSION ET SUGGESTION ... 25

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE ... 26 ANNEXES ... XII

(6)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

Cd : Carpophilus dimidiatus Cf : Cryptolestes ferrugineus Cq : Cathartus quadricollis

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

FAO : Food and Agriculture Organiation of the United Nation GEn : Génie de l’Environnement

GPS : Global Positionning System

m1 : Poids des grains avant dépôt à l’étuve m2 : Poids des grains après dépôt à l’étuve

MAEP : Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche ME : Maïs en Epis

MG : Maïs en Grains

MME : Moyenne des Maïs en Epis MMG : Moyenne des Maïs en Grains MMS : Moyenne des Maïs en Spathes MS : Maïs en Spathes

Na : Nombre de grains attaqués Ns : Nombre de grains sains Om : Oryzaephilus mercator Pa : Poids des grains attaqués PROD : Production

Ps : Poids des grains sains

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REND : Rendement So : Sitophilus oryzae SUP : Superficie Sz : Sitophilus zeamais Tca : Tribolium castaneum Tco : Tribolium confusum Te : Teneur en eau des grains UAC : Université d’Abomey-Calavi

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Evolution des superficies emblavées et rendement du maïs dans les trois communes ... 4 Tableau 2 : Inventaire des insectes ravageurs identifiés dans le maïs en spathe après achat et six semaines de conservation ... 12 Tableau 3 : Inventaire des insectes ravageurs identifiés dans les maïs en grains après achat et six semaines de conservation ... 13 Tableau 4 : Inventaire des insectes ravageurs identifiés dans les maïs en épis après achat et six semaines de conservation ... 14 Tableau 5 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids des échantillons au premier et second tamisage ... 18 Tableau 6 : Teneur en eau des grains ... 22 Tableau 7 : Moyennes des pourcentages d’attaque et de perte de poids des différentes formes de conservation dans chaque commune. ... XVI

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Population et dynamique des insectes ravageurs des stocks de maïs ... 16 Figure 2 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids des maïs en spathe dans les deux communes à l’achat et après six semaines de conservation ... 19 Figure 3 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids de la forme de conservation du maïs en épis dans les trois communes ... 20 Figure 4 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids de la forme de conservation du maïs en grains dans les trois communes. ... 21 Figure 5 : Teneur en eau des grains ... XVI

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LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Les principaux ravageurs du maïs en stock ... XII Annexe 2 : Fiche d’enquête ... XIV Annexe 3 : Matériel biologique et physique ... XV Annexe 4 : Données relatives aux moyennes des attaques et pertes de poids puis figure représentative de la teneur en eau des trois communes ... XVI

(10)

RESUME

Les insectes causent d’énormes pertes tant avant qu’après les récoltes. Il est donc important de les connaître pour mieux les combattre afin de maximiser les rendements après la production.

Le travail effectué, a consisté à déterminer la meilleure forme de conservation du maïs au Sud-Bénin. Pour cela, des échantillons de différentes formes de conservation du maïs ont été prélevés dans trois localités du Sud-Bénin (Cotonou, Adjarra et Abomey-Calavi). Ces échantillons ont été conservés au laboratoire du Génie de l’Environnement durant six semaines afin d’identifier les différents insectes ravageurs et évaluer les pertes et dégâts qu’ils occasionnent sur les céréales stockées. Au cours des différents tamisages, dans toutes les formes de conservation il a été enregistré au total huit (08) espèces d’insectes différents appartenant à sept (07) familles et à six (06) genres faisant tous partie de l’ordre des coléoptères. Il s’agit de S.zeamais, S. oryzae, T. confusum, T. castaneum, C. quadricaulis, C.

ferrugineus, C. dimidiatus et O. mercator. Les valeurs les plus élevées concernant le pourcentage d’attaque et de perte de poids s’enregistrent au niveau des maïs en grain, respectivement (48,57%) et (15,41%) tandis que les valeurs les plus faibles s’enregistrent au niveau des maïs en spathes respectivement (0,83%) et (0,23%). Les maïs en épis déspathés présentent quant à eux des valeurs intermédiaires.

Mots clés : insectes ravageurs ; pertes de poids ; pourcentage d’attaque ; Sud-Bénin

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ABSTRACT

The insects cause enormous losses before and after the harvests. It is thus important to know them for better fighting them in order to maximize the yiels after production. Carried out work, consisted in determining the best form of conservation of corn in South-Benin (Cotonou, Adjarra and Golo-djigbé). For that, samples of the various shapes of conservation of corn were taken in various localities of South-Benin. These samples were scored at the laboratory of the Genius of the Environment during six weeks in order to identify the various davastating insects and to evaluate the losses and damages which they cause on stored cereals.

During various siftings, in all the forms of conservation it was recorded on the whole eight (08) species of different insects belonging to seven (07) families and to six (06) genus doing all left about the coleopters. It is about S. zeamais ; S. oryzae ; T. confusum ; T. castaneum ; C. quadricaulis ; C. ferrugineus ; C. dimidiatus and O. mercator. The highest values concerning the percentage of attack and weight loss are recorded at the level of corn in grain, respectively (48.57%) and (15.41%) while the lowest value are recorded on the level of corn in spathes respectively (0.83%) and (0.23%). Corn out of ears present for them as the intermadiate values.

Keywords : storage insects pests ; weight losses ; percentage attack ; South-Benin (à retraduire)

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INTRODUCTION

L’insécurité alimentaire est un problème auquel fait face l’humanité jusqu’à nos jours. C’est surtout en Afrique au Sud du Sahara qu’il est le plus rencontré. Pour (Ngamo et al., 2007), afin de résoudre ce problème, il se présente à l’Afrique plusieurs solutions ; lesquelles sont de diminuer sa croissance démographique, accroître sa production agricole par l’augmentation des rendements des superficies cultivables ou de réduire les pertes avant et après les récoltes.

Les céréales, en particulier le mil, le maïs et le sorgho font parties des aliments les plus consommés des populations en Afrique de l’Ouest, principalement de la zone Sahélienne (Neethirajan et al., 2007). Mais il faut constater qu’à part la production des céréales, de nombreuses pertes post- récoltes sont également enregistrées. C’est en cela que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déploré dans un rapport que les pertes en matière de récolte de céréales s’estimeraient à 2,7 milliards d’euros par an en Afrique Sub-Saharienne, (FAO, 2011). En ce qui concerne le maïs, il occupe plus de 33 millions ha chaque année (FAOSTAT, 2015) en Afrique Sub-Saharienne. Tout comme les autres céréales, le maïs est sujet à des attaques par des champions, des insectes et des rongeurs. Le problème qui se pose donc est la conservation du maïs car pour garantir une autosuffisance alimentaire, il faut que les pays de l’Afrique de l’Ouest s’assurent de réduire considérablement les pertes post-récoltes.

Suite à la crise alimentaire qu’a connue le Bénin il y a quelques années, il s’en est suivi une augmentation des denrées de base des populations comme le riz, le maïs, le sorgho, le niébé rendant ainsi difficile pour certains ménages de subvenir à l’un des besoins fondamentaux de l’homme qui est de se nourrir (Zinha, 2014). Ainsi, pour maintenir une sécurité alimentaire, il ne faut pas seulement se contenter de la production, mais de garantir une production en qualité et en quantité suffisante adaptée au marché (Chougourou et al., 2017). Au Bénin, la culture du maïs occupe près de 70% de la superficie totale consacrée aux céréales et représente environ 75% de la production céréalière (MAEP, 2010). Récemment la culture occupe environ 82% du secteur réservé à la culture de toutes les céréales et représente environ 84% de production de céréale nationale (Hafiz et al., 2016). Mais comme les autres cultures, le maïs est victime de l’attaque de nombreux insectes ravageurs en fonction de ses stades de développement. C’est surtout ceux intervenant au stade de post récolte qui suscitent l’attention car ils sont à l’origine d’énormes pertes enregistrées dans les structures de stockage tant au plan qualitatif que quantitatif. C’est en cela que pour (Diop et al., 1997) les problèmes

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de stockage et de conservation du maïs sont plus importants dans le Sud que dans le Nord- Bénin. En effet, les conditions atmosphériques du Sud-Bénin (hygrométrie élevée et température variant entre 22oC et 33oC) sont très favorables à la prolifération des insectes ravageurs et des moisissures. Afin de réduire les dégâts de ses insectes ravageurs après les récoltes, les producteurs usent de différentes formes de conservation du maïs.

Dans le cadre de mieux protéger les stocks de maïs, il est indispensable d’identifier et de connaître les différents insectes nuisibles des diverses formes de conservation du maïs (en spathes, en épis et en grains) ainsi que leurs biologies puis évaluer les dommages qu’ils créent afin de quantifier les pertes occasionnées par ces derniers. C’est dans cette optique que s’inscrit la présente étude dont le thème est intitulé « Entomofaune et évaluation des dégâts des insectes ravageurs sur les différentes formes de conservation du maïs (Zea mays L) au Sud-Bénin ». Cette étude vise à identifier les insectes ravageurs du maïs afin d’améliorer sa conservation.

De façon spécifique, il s’agira de :

 Inventorier les insectes ravageurs dans les stocks de maïs en spathes, en épis et en grains collectées dans trois communes du Sud-Bénin ;

 Evaluer la dynamique des populations des insectes dans les différentes formes de conservation du maïs ;

 Déterminer les pertes engendrées par les insectes sur les stocks de maïs.

Les hypothèses de cette étude sont les suivantes :

 Plusieurs espèces de ravageurs sont présentes dans les stocks de maïs ;

 L’effectif des insectes ravageurs identifiés varie d’une forme de conservation de maïs à une autre ;

 Les pertes occasionnées par les ravageurs varient d’une forme de conservation à l’autre.

Pour atteindre cet objectif, l’étude est axée sur trois grandes parties :

 La première partie aborde la revue de littérature ;

 La deuxième partie présente le matériel utilisé et les méthodes employées ;

 La troisième partie présente les résultats, la discussion, la conclusion et les suggestions.

(14)

1 REVUE DE LITTERATURE

1.1 Généralités sur le maïs 1.1.1 Importance du maïs

Le maïs est l’une des cultures vivrières la plus importante dans le monde ainsi que le riz et le blé, fournit environ 30% des calories de nourriture à plus de 4,5 milliards de personnes dans 94 pays en développement. Parmi toutes les céréales, sa zone de culture est la plus vaste au monde (Chanterau et al., 2002). Il est également un ingrédient principal entrant dans l’alimentation des animaux, puis est employé intensivement dans les produits industriels, y compris la production de combustibles organiques (Shiferaw et al., 2011).

1.1.2 Origine et caractéristique botanique du maïs

Le maïs de nom scientifique Zea mays est une plante tropicale de la famille des graminées qui est un constituant historique de l’alimentation de base de la civilisation d’Amérique Centrale d’où elle est originaire. Aujourd’hui le maïs est devenu la première céréale cultivée dans le monde devant le riz et le blé. Le maïs a une pérennité annuelle et est diploïde (2n=20) avec une taille qui varie de 1 à 3 mètres (www.gnis-pedagogie.org, 2018).

1.1.3 Formes de conservation du maïs au Bénin

Il existe différentes formes de conservation du maïs au Bénin dont les principales sont : la conservation en spathes, celle en épis puis celle en grains.

 Le maïs en spathes

Les spathes sont des feuilles modifiées qui enveloppent et protègent l’épi du maïs. Il s’agit de feuilles particulières, au nombre de 10 à 20 aux nervures largement espacées, qui contribuent à la photosynthèse. Elles se développent sur des entrenœuds très courts qui forment le pédoncule de l’inflorescence femelle, ou épi, du maïs, et sous-tendent des bourgeons non fonctionnels. A maturité, elles se dessèchent autour de l’épi et persistent jusqu’à la récolte. Le maïs dans certaines régions se conserve avec les spathes desséchées.

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 L’épis de maïs despathes

L’épis de maïs despathé est obtenu après avoir enlevé les spathes qui recouvrent l’épi de maïs.

L’épi de maïs peut être consommé juste après récolte ou conservé dans cet état pour une utilisation ultérieure.

 Le maïs en grains

Le maïs en grain est obtenu généralement soit après décortication de l’épi de maïs séché soit directement de l’épi dépourvu des spathes après récolte.

1.1.4 Evolution des superficies emblavées et rendement du maïs dans les trois communes

Le tableau 1, présente la production de maïs (superficie à l’hectare, le rendement en kg/Ha et la production en tonne) de 2012 à 2016 dans les communes de Cotonou, d’Adjarra et d’Abomey-Calavi.

Tableau 1 : Evolution des superficies emblavées et rendement du maïs dans les trois communes

Années 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016

Localités SUP (Ha)

REND (kg/Ha)

PRO D (T)

SUP (Ha)

REND (kg/Ha)

PRO D (T)

SUP (Ha)

REN D (kg/H a

PRO D (T)

SUP (Ha)

REND (kg/Ha)

PRO D (T)

Cotonou - - - -

Adjarra 1324 1148 1520 1406 1127 1585 1403 1184 1662 1263 1190 1503 Abomey-

Calavi

9916 1444 14315 9678 1528 14791 10300 1461 15044 8175 998 8158

Légende :

(-) : Cotonou ne produit pas de maïs SUP : Superficie

REND : Rendement PROD : Production

Source : MAEP, 2016 ; statistique agricole du maïs au Bénin

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1.2 Généralités sur les insectes

Comparativement aux vertébrés, les insectes sont constitués d’un squelette externe et d’une corde nerveuse ventrale. Ils n’ont pas de poumons mais respirent par de petites perforations dans la paroi et l’air est distribué partout par de petits tubes. Ils sentent grâce à leur antenne et d’autres gouttent avec leur patte. Pour entendre, certains possèdent des organes spéciaux dans l’abdomen, sur les pattes avant ou les antennes. La plupart des insectes ont une taille inférieure à 6mm de longueur. Les ailes des insectes sont l’une des raisons de leur dominance car cela leur permet de changer d’habitat si les conditions de vies deviennent défavorables (Agbaka, 2018).

1.2.1 Principaux ravageurs du maïs en stock

Les insectes nuisibles qui sévissent dans les entrepôts ont un taux de reproduction élevé et se développent rapidement, ce qui les met en mesure de provoquer à court terme de graves dégâts à partir d’une population originelle modeste. Les plus importants sont :

 Les coléoptères qui constituent de loin le groupe le plus important au sein des insectes ravageurs de stocks ;

 Les teignes (Lépidoptères) qui constituent le deuxième groupe de ravageurs de stocks (Agbaka, 2018).

1.2.2 Morphologie des principaux insectes ravageurs

Les insectes appartiennent à un vaste groupe d’animaux que sont les Arthropodes constitués de nombreuses classes dont celle des insectes. Ce qui différencie les insectes des autres Arthropodes est la subdivision de leur corps en trois parties précises :

 La tête (avec six segments fusionnés), portant les pièces buccales et les organes de sens (antennes, yeux simples ou composés et ocelles) ;

 Le thorax constitué de trois segments à savoir ; le prothorax, le mésothorax, le métathorax, trois paires de pattes et le deux paires d’ailles ;

 L’abdomen comportant les organes respiratoires, les organes reproducteurs et les organes digestifs.

Chez les coléoptères, les ailes antérieures (élytres) sont dures et protègent l'abdomen. Les teignes possèdent 2 paires d'ailes recouvertes d'écailles (Maisonneuve et Larose, 1988). Les larves de coléoptères possèdent 3 paires de pattes thoraciques, qui font toutefois défaut chez

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certaines espèces se développant dans les grains (par exemple les charançons). Les larves de teignes ont, en plus de leurs 3 paires de pattes thoraciques, 4 paires de fausses pattes ventrales, situées respectivement sur les 3e, 4e, 5e, et 6e segments abdominaux. Le dernier segment abdominal porte encore une paire de fausses pattes.

1.2.3 Développement et condition de vie des insectes

Les coléoptères et les lépidoptères ont des cycles de développement différents. Les adultes pondent des œufs, qui deviennent plus tard des larves. Ce sont ces mêmes larves qui au cours de leur activité alimentaire énorme, causent des dégâts aux céréales stockées. C’est au cours de la phase nymphale, que l’on s’attend à voir un insecte adulte ou imago. Lorsque celui-ci est identique à la larve, on parle de métamorphose incomplète dite hémimétabole, mais lorsque la larve ne ressemble pas à l’adulte, il s’agit d’une métamorphose complète dite holométabole.

La durée du cycle de vie varie en fonction des espèces et est influencée par des facteurs externes.

1.2.4 Catégorie d’insectes ravageurs de stocks

Les insectes ravageurs de stocks sont subdivisés en plusieurs catégories. Il s’agit :

 Les ravageurs primaires : Ce sont des insectes capables d’attaquer les grains en entiers, intacts et prêts au stockage ;

 Les ravageurs secondaires : Ce sont des insectes qui n’attaquent que les grains ayant des parties brisées, c’est-à-dire des grains humides, mous, préalablement endommagés par les ravageurs primaires ou par d’autres agents ;

 Les indicateurs de moisissures : ils se nourrissent exclusivement ou partiellement de moisissures. La présence de tels ravageurs de stocks dans les magasins relève l’existence d’un problème d’humidité ;

 Les dévoreurs de détritus : Ils se nourrissent principalement de poussière, excréments d’autres insectes, ou encore de cadavre d’autres insectes. Ils ne font pas partis à proprement parler des ravageurs de stocks, mais peuvent poser cependant de sérieux problèmes d’hygiène ;

 Les prédateurs : ils se nourrissent totalement ou partiellement d’insectes, surtout de larves. (Agbaka, 2017).

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1.3 PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

1.3.1 Cadre d’étude (Laboratoire du Département du Génie de l’Environnement)

L’étude a été conduite dans l’Unité de Recherche en Ecologie et Environnement (UREE) du Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée (LARBA) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC). L’EPAC est dans l’enceinte de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) située dans la commune d’Abomey-Calavi à 13 km au Nord-Ouest de Cotonou avec une altitude de 21 m au-dessus de la mer, une latitude de 06o24’52,39’’ et une longitude de 002o20’31,94’’. Il y règne un climat de type subéquatorial. Les expériences ont été conduites sous une température moyenne de 27 ± 2oC, une humidité relative moyenne de 70 ± 5% et une photopériode de 12h : 12h. L’étude porte sur des échantillons de maïs collectés dans les régions du Sud-Bénin, précisément à Cotonou dans le département du Littoral, à Adjarra dans le département de l’Ouémé et à Golo-Djigbé dans le département de l’Atlantique.

1.3.2 Les communes d’étude

1.3.2.1 Commune de Cotonou

La commune de Cotonou est située sur le cordon littoral qui s’étend entre le lac Nokoué et l’Océan Atlantique constituée de sables alluviaux d’environ cinq mètres de hauteur maximale.

Elle représente la seule commune du département du Littoral et est limitée au nord par la commune de Sô-Ava et le lac Nokoué, au Sud par l’Océan Atlantique, à l’Est par la commune de Sèmè-Kpodji et à l’Ouest par celle d’Abomey-Calavi. Elle couvre une superficie de 79 km2, dont 70% sont situés à l’Ouest du chenal.

Au plan territorial, Cotonou est subdivisé en 13 arrondissements.

La ville jouit d’un climat chaud et humide de type subéquatorial marqué par une alternance de deux saisons sèches avec deux saisons pluvieuses. Ce climat est caractérisé par des pluies relativement abondantes (1300mm par an en moyenne) ; une température moyenne de 27,2°C avec des maximas de 31 à 33°C et des minimas de 23 à 24°C ; des vents relativement modérés avec la prédominance des vents du Sud-Ouest et Nord-Ouest. Seulement qu’en période d’harmattan, une évapotranspiration importante et une humidité de l’air de l’ordre de 44% à 94% s’observent. Pendant la grande saison des pluies, la ville est menacée par de grandes inondations (Zinha, 2014).

(19)

Par ailleurs, Cotonou abrite le marché international de Dantokpa, où les denrées comme le maïs en provenance des régions du Bénin sont commercialisées.

1.3.2.2 Commune d’Adjarra

La commune d’Adjarra, petit territoire du Sud-Est de la République du Bénin, est située dans le département de l’Ouémé. D’une étendue de 112 km2, soit 0,07% du territoire national, elle se trouve à environ 7 km de Porto-Novo (Chef-lieu du département de l’Ouémé et Capitale politique du Bénin), à environ 38 km de Cotonou (Capitale économique du Bénin) et à la frontière Bénino-Nigériane à l’Est.

Elle est limitée au Nord par la commune d’Avrankou, au Sud par la commune de Sèmè-Podji, et à l’Ouest par la commune de Porto-Novo. Elle est subdivisée en six arrondissements.

La commune d’Adjarra jouit d’un climat tropical humide appelé climat subéquatorial. Ce climat est caractérisé par une forte humidité (75% en moyenne par an) et des températures variant entre 21,9°C et 32,8°C. L’année se divise en quatre saisons dont deux saisons sèches (mi-Novembre à mi-Mars et mi-Juillet à mi-Septembre) et deux saisons pluvieuses (mi-Mars à mi-Juillet et mi-Septembre à mi-Novembre).

Sur le plan pluviométrique, une moyenne de 1200mm est enregistrée à Adjarra. De décembre à Janvier, souffle l’harmattan, un vent froid et sec qui crée une forte amplitude thermique pendant la journée (Monographie Adjarra, 2006).

1.3.2.3 Commune d’Abomey-Calavi principalement Golo-Djigbé

La commune d’Abomey-Calavi, située dans la partie sud de la République du Bénin et du département de l’Atlantique, est limitée au nord par la commune de Zè, au sud par l’Océan Atlantique, à l’Est par les communes de Sô-Ava et de Cotonou et à l’Ouest par les communes de Tori-Bossito et de Ouidah. C’est la commune la plus vaste du département de l’Atlantique dont elle occupe plus de 20%. Elle s’étend sur une superficie de 539 km2 représentant 0,48%

de la superficie totale du Bénin (Monographie d’Abomey-Calavi, 2006).

Le climat dominant à Abomey-Calavi est connu pour être de type tropical. La saison sèche à Abomey-Calavi se caractérise par des pluies moins importantes qu’en saison pluvieuse.

Abomey-Calavi affiche 27,2°C de température en moyenne sur toute l’année. La moyenne des précipitations annuelles atteints 1179mm (climate-data.org, 2018).

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2 MATERIEL ET METHODES

2.1 Matériel

Pour la réalisation de l’étude, le matériel est utilisé est de nature végétal, animal et technique.

Le matériel végétal est constitué d’échantillons de maïs en spathes, en épis despathés puis en grains. Le matériel animal est constitué des spécimens d’insecte récupérés des stocks de maïs après une conservation de six semaines. Le matériel technique quant à lui, est constitué d’éléments tels que : des bocaux à couvercles grillagés (pour faciliter la circulation de l’air) pour la conservation des échantillons de maïs récoltés ; des étiquettes pour le marquage des échantillons, des cages pour protéger les bocaux contre les ravageurs comme les souris ; des tamis pour le tamisage ; un guide (manuel) d’identification des insectes pour la détermination des noms des insectes collectés ; une loupe à main pour l’identification des insectes et des grains de maïs endommagés ; de sacs en jutes pour la conservation des maïs en spathes et en épis ; un microscope stéréoscopique pour l’identification des insectes ; une balance électronique sensible (OHAUS de sensibilité 0.1) pour la mesure des poids des échantillons ; une étuve pour la stérilisation des bocaux et la détermination de la teneur en eau des échantillons ; un GPS (Global Positionning System) pour relever les coordonnées géographiques ; d’un insectarium pour la conservation des essais, d’un hygromètre pour connaître la température moyenne de conservation et l’humidité relative de l’air.

2.2 Méthodes

2.2.1 Recherche documentaire

La recherche documentaire, étant la base de cette étude, a débuté depuis l’élaboration du protocole de recherche jusqu’à la rédaction complète du rapport. Les centres de documentation et bibliothèques ayant contribués à la collecte d’informations sont : la bibliothèque de l’EPAC et la bibliothèque de l’UAC.

(21)

2.2.2 Echantillonnage du maïs et réalisation de l’essai

L’échantillonnage s’est effectué dans les communes du Sud-Bénin suivantes : commune de Cotonou, commune d’Adjarra et la commune d’Abomey-Calavi). Dans chaque commune, 1,5 kg, 1,2 kg et 600 g de maïs a été respectivement prélevé pour les formes en spathes et en épis puis en grains auprès des commerçants et producteurs. Les maïs en grains prélevés dans les trois différentes communes sont introduits dans neufs (09) bocaux soit 200g chacun, lesquels bocaux vide ont été préalablement stérilisés à 100°C pendant 15 minutes. Ceux en épis despathés sont conservés dans 9 sacs de jutes soit 400 g chacun. Les maïs en spathes sont aussi conservés dans 9 sacs en jute soit 500g chacun (soient trois répétitions pour chaque forme de conservation dans les trois communes). Les sacs en jute sont préalablement lavés et stérilisés à l’éther pendant trois jours avant l’introduction des échantillons de maïs. La température à l’intérieur de l’insectarium ainsi que l’humidité relative sont prélevées tout au long du stockage pour connaître les conditions de conservation des échantillons de maïs.

2.2.3- Inventaire des insectes ravageurs des stocks de maïs en spathes, en épis et en grains

Deux tamisages sont effectués après avoir collecté les échantillons de maïs chez les producteurs et commerçants. Le premier tamisage est fait juste après l’achat des échantillons et le second au bout de six semaines de conservation. L’identification des différentes espèces est faite à l’aide du microscope de terrain, de microscope stéréoscopique et des guides d’identification des insectes. Le nombre d’espèces et de familles d’insectes sont notés en fonction des formes de conservation.

2.2.4- Evaluation des pertes occasionnées par les insectes ravageurs des stocks de maïs en spathes, en épis puis en grains

Pour apprécier les pertes tant quantitatives que qualitatives, un prélèvement de 50g est fait dans chaque bocal et sac en jute pour les échantillons en grains, en spathes et en épis. Il s’agit d’un prélèvement aléatoire avec remise pour les trois répétitions de chaque forme de conservation dans les trois communes. Après observation, les grains sont comptés et pesés.

Ces deux paramètres sont mesurés afin d’évaluer les pertes occasionnées par les insectes ravageurs des stocks de maïs : le pourcentage d’attaque des grains (A%) ; le pourcentage de

(22)

A partir des données collectées, les pourcentages d’attaque des grains sont calculés après chaque tamisage en utilisant la formule ci-après :

A% = × 100

Avec : Na : le nombre de grains attaqués ; Ns : le nombre de grains sains.

Les pertes de poids exprimées en pourcentage par contre, sont exprimées par la formule de comptage et de pesage de Dick (1987) :

B% = x 100

Avec : Na le nombre de grains attaqués, Ns le nombre de grains sains, Pa le poids des grains attaqués et Ps le poids des grains sains.

Pour cela, la moyenne des échantillons des différentes formes de conservation de maïs a été calculée et inscrit dans le tableau 5 (voir annexe 4).

2.2.5- Détermination de la teneur en eau

Après la collecte sur le terrain, 20 g de chaque échantillon sont prélevés et mis à l’étuve à une température de 95o C pendant 8 heures. Au bout de 8 heures, ces échantillons sont pesés à nouveau. Pour apprécier la teneur en eau, la formule suivante a été utilisée :

Te = ×100 Te : Teneur en eau

m1 : masse de l’échantillon avant le traitement m2 : masse de l’échantillon après le traitement

2.2.6- Traitement de données

Deux logiciels sont utilisés au cours du traitement des données collectées : Excel pour la réalisation des graphes et Word pour le traitement des textes.

(23)

3-RESULTATS ET DISCUSSION

3.1- Résultats

3.1.1 Inventaire des insectes ravageurs des échantillons de maïs collectés

L’absence de maïs en forme de spathes dans la ville de Cotonou n’a pas permis d’obtenir les résultats concernant l’inventaire des insectes et le pourcentage d’attaque et de perte de poids pour cette commune. Après le tamisage des maïs en spathes récoltés chez les producteurs, les différentes espèces présentes dans les trois communes pour cette forme de conservation ont été recensé dans le tableau 2.

 Maïs en spathes collectés chez les producteurs

Tableau 2 : Inventaire des insectes ravageurs identifiés dans le maïs en spathe après achat et six semaines de conservation

Nom scientifique et famille Statut Premier tamisage Second tamisage

Sitophilus zeamais ((Motschulksj, Curculionidae) Primaire

33 60

Sitophilus oryzae (Motschulksj, Curculionidae) Primaire

2 15

Tribolium castaneum (Herbst, Tenebrionidae) Secondaire

2 0

Criptolestes ferrugineus (Laemophloeidés) Secondaire

5 8

Carthatus quadricolis (Silvanidae) Secondaire

32 37

Carpophilus dimidiatus (Nitidulidae) Secondaire

7 4

Sitophilus zeamais ((Motschulksj, Curculionidae) Primaire

4 23

Tribolium confusum (Jacqueline, Duval) Secondaire

1 1

Oryzaephilus mercator (Fauvel) Secondaire

1 1

Carthatus quadricolis (Silvanidae) Secondaire

48 48

Adjarra

Golo-djigbé

Il ressort de l’analyse du tableau 2 que dans les stocks de maïs en spathes à l’achat huit espèces (08) différentes appartenant à six genres (06) et à sept familles différentes ont été identifiés puis à la fin du stockage, sept espèces (07) différentes appartenant à six genres (06) et à sept familles différentes. Il y a également plus de ravageurs secondaires que primaires dans les stocks de maïs en spathes. Tribolium castaneum observé au début du tamisage est

(24)

Après le tamisage des maïs en grains collectés chez les commerçants, les différents insectes présents pour cette forme de conservation sont consignés dans le tableau 3.

 Maïs en grains collectés chez les commerçants

Tableau 3 : Inventaire des insectes ravageurs identifiés dans les maïs en grains après achat et six semaines de conservation

Nom scientifique et famille Statut Premier tamisage Second tamisage

Sitophilus zeamais (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 74 47

Sitophilus oryzae (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 26 32

Tribolium castaneum (Herbst, Tenebrionidae) Secondaire 6 9

Tribolium confusum (Jacqueline, Duval) Secondaire 3 5

Criptolestes ferrugineus(Laemophloeidés) Secondaire 52 134

Carpophilus dimidiatus(Nitidulidae) Secondaire 1 2

Cathartus quadricollis(Silvanidae) Secondaire 0 2

Sitophilus zeamais(Motschulksj, Curculionidae) Primaire 77 125

Sitophilus oryzae (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 11 45

Tribolium castaneum (Herbst, Tenebrionidae) Secondaire 1 1

Tribolium confusum (Jacqueline, Duval) Secondaire 2 3

Cathartus quadricollis(Silvanidae) Secondaire 2 3

Carpophilus dimidiatus(Nitidulidae) Secondaire 0 1

Sitophilus zeamais (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 128 156

Sitophilus oryzae (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 34 38

Tribolium castaneum (Herbst, Tenebrionidae) Secondaire 5 1

Tribolium confusum (Jacqueline, Duval) Secondaire 1 2

Cathartus quadricollis(Silvanidae) Secondaire 2 7

Criptolestes ferrugineus(Laemophloeidés) Secondaire 14 17

Carpophilus dimidiatus(Nitidulidae) Secondaire 1 0

Cotonou

Golo-djigbé Adjarra

Il ressort de l’analyse du tableau 3 que dans les stocks de maïs en grains dans les trois communes à l’achat et à la fin du stockage, sept espèces (07) appartenant à cinq genres (05) et à six familles (06) ont été recensées. Le nombre de ravageurs secondaire dépasse également celui des ravageurs primaires. Cathartus quadricollis et Carpohilus dimidiatus absents au premier tamisage respectivement à Cotonou et Adjarra, sont présent au second tamisage.

Carpophilus dimidiatus présent au premier tamisage à Golo-djigbé est absent au second.

(25)

Les différents insectes présents dans les maïs en épis collecté chez les commerçants et les producteurs pour la forme de conservation en épis sont consignés dans le tableau 4.

 Maïs en épis collectés chez les commerçants/producteurs

Tableau 4 : Inventaire des insectes ravageurs identifiés dans les maïs en épis après achat et six semaines de conservation

Nom scientifique et famille Statut Premier tamisage Second tamisage

Sitophilus zeamais (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 20 36 Sitophilus oryzae (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 6 10

Tribolium confusum (Jacqueline, Duval) Secondaire 5 4

Cathartus quadricollis (Silvanidae) Secondaire 5 5

Criptolestes ferrugineus (Laemophloeidés) Secondaire 1 5

Sitophilus zeamais (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 10 16 Sitophilus oryzae (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 3 8

Tribolium confusum (Jacqueline, Duval) Secondaire 3 4

Cathartus quadricollis (Silvanidae) Secondaire 32 30

Criptolestes ferrugineus (Laemophloeidés) Secondaire 2 11

Carpophilus dimidiatus (Nitidulidae) Secondaire 6 4

Sitophilus zeamais (Motschulksj, Curculionidae) Primaire 18 22

Cathartus quadricollis (Silvanidae) Secondaire 51 84

Carpophilus dimidiatus (Nitidulidae) Secondaire 3 2

Cotonou

Adjarra

Golo-djigbé

L’analyse du tableau 4 montre que dans les stocks de maïs en épis à l’achat comme à la fin du stockage, six espèces d’insectes (06) appartenant à cinq genres (05) et à cinq familles différentes ont été recensées. Les ravageurs secondaires dominent les ravageurs primaires.

(26)

3.1.2 Dynamique des populations des insectes dans les différentes formes de conservation du maïs

Au cours des différents tamisages, dans toutes les formes de conservation il a été enregistré au total huit (08) espèces d’insectes différents appartenant à sept (07) familles et à six (06) genres faisant tous partis de l’ordre des coléoptères.

La figure 1 (a, b, c) montre pour chaque forme de conservation du maïs, les différentes espèces et leur population au premier puis au dernier tamisage :

(27)

Légende : Sz : Sitophilus zeamais ; So : Sitophilus oryzae ; Tca : Tribolium castaneum ; Tco : Tribolium confusum ; Cf : Cryptolestes ferrugineus ; Cq : Cathartus quadricollis ; Cd : Carpophilus dimidiatus ; Om : Oryzaephilus mercator

Figure 1 : Population et dynamique des insectes ravageurs des stocks de maïs

(28)

L’analyse de la figure 1 révèle que parmi les différentes populations d’insectes présents dans les maïs stockés que, Sitophilus zeamais est le plus présent dans les maïs en grains (279), dans les maïs en épis (48) et en dernier dans les maïs en spathes (37). En second, nous avons Cathartus quadricollis, dominant dans les maïs en épis (88) puis dans les maïs en spathes (80) et quasi absent dans les maïs en grains (04). Le troisième plus présent est Sitophilus oryzae, que l’on retrouve plus dans le maïs en grain (71), et très peu dans les maïs en épis (09) et en spathes (2). Enfin vient Cryptolestes ferrugineus dominant dans les maïs en grains (66) et en petit nombre dans les maïs en spathes (05) et en épis (03). Les autres insectes à savoirs Tribolium confusum, Tribolium castaneum, Orizaephilus mercator et Carpophilus dimidiatus sont présents mais pas en grand nombres.

3.1.3 Pertes occasionnées par les insectes ravageurs dans les stocks de maïs en spathes, en épis puis en grains

Les dégâts et pertes occasionnées sont des signes d’attaque et de diminution de poids des échantillons stockés par les insectes ravageurs qui y sont présent. Le résultat des attaques et de perte de poids engendrés par ces insectes sont consignés dans le tableau suivant :

(29)

Tableau 5 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids des échantillons au premier et second tamisage

Echantillon

A% B% A% B%

ME1 2,43 0,23 6,25 1,73

ME2 7,6 2,33 10,1 3,96

ME3 9,09 3,08 10,87 2,7

MG1 46,6 13,87 39,7 5,78

MG2 48,57 15,41 41,41 7,88

MG3 34,91 13,21 33,65 9,36

MS1 0,83 0,23 1,77 0,58

MS2 7,44 4,97 13,62 6,1

MS3 26,2 18,18 17 11,22

ME1 12,57 5,99 13,4 6,28

ME2 2,43 1,44 2,82 1,24

ME3 6,04 2,54 11,86 2,92

MG1 22,16 4,61 34,13 6,17

MG2 16,06 4,62 19,1 3,22

MG3 17,1 2,24 18,52 2,07

MS1 3,59 2,02 4 0,62

MS2 15,03 8,43 13,33 5,8

MS3 23,46 6,21 34,46 8,72

ME1 13,59 3,13 20,28 6,21

ME2 3,06 1,28 10,26 4,12

ME3 20,21 5,91 25,38 9

MG1 30,46 2,45 35,57 12,22

MG2 37,56 2,71 37,93 9,52

MG3 36,1 11,25 35,29 10,63

Cotonou

Adjarra

Premier tamisage Second tamisage

Golo-djigbé

Pour chaque forme de conservation, les pourcentages d’attaque et de perte de poids dans chaque commune sont traduit par les figures 2,3 et 4.

(30)

Figure 2 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids des maïs en spathe dans les deux communes à l’achat et après six semaines de conservation

De l’analyse de la figure 2 , on remarque qu’au premier tamisage en considérant la forme de conservation en spathe, que le pourcentage d’attaque et de perte de poids le plus élevé s’enregistre à Adjarra (11,49%) et (7,79%) et moindre à Golo-djigbé (7,01%) et (3,22%).

Après six semaines de conservation dans l’insectarium à une température de 30°C et à une humidité relative de 82%, le pourcentage d’attaque et de perte de poids à Adjarra demeure supérieure (10,8%) et (5,97%) par rapport à celui de Golo-djigbé (9,36%) et (3,48%).

(31)

Figure 3 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids de la forme de conservation du maïs en épis dans les trois communes

De l’analyse de la figure 3, au premier tamisage on remarque que pour la conservation en épis, c’est à Golo-djigbé que le pourcentage d’attaque est le plus élevé (12,29%) suivi de Adjarra avec un pourcentage de (7,01%) ; enfin Cotonou avec un pourcentage de (6,37%).

C’est dans ce même ordre qu’évolue respectivement les pertes de poids soient (3,44%), (3,32%) et (1,88%).

Après six semaines de conservation dans l’insectarium, toujours à une température de 30°C et à une humidité relative de 82%, on remarque que le pourcentage d’attaque et de perte de poids dans les trois communes a augmenté soient respectivement (18,64%), (9,36%) et (9,07%) pour le pourcentage d’attaque et (6,44%), (3,48%), et (2,8%) pour la perte de poids à Golo- djigbé, Adjarra et Cotonou.

(32)

Figure 4 : Pourcentage d’attaque et de perte de poids de la forme de conservation du maïs en grains dans les trois communes.

L’analyse de la figure 4 montre que pour la forme de conservation en grains au premier tamisage, que c’est à Cotonou que l’on enregistre le pourcentage d’attaque le plus élevé (43,36%), en second Golo-djigbé avec (34,71%) et Adjarra avec (18,44%) avec des pertes de poids respectifs de (14,16%), (5,47%) et (3,82%).

Au bout des six semaines de conservation dans l’insectarium à une température de 30°C avec une humidité relative de 82%, le pourcentage d’attaque et de perte de poids est resté toujours supérieur à Cotonou avec (38,25%) et (7,67%), (36,26%) et (10,79%) à Golo-djigbé puis (23,92%) et (3,82%) à Adjarra.

3.1.3.1 Teneur en eau des grains

L’absence de champs de maïs dans la ville de Cotonou n’a pas permis l’obtention du maïs en forme de spathes dans la commune. Le tableau 6 renseigne sur les valeurs de la teneur en eau des différentes formes de conservation du maïs obtenues après mise à l’étuve pendant 8 heures à une température de 95oC.

(33)

Tableau 6 : Teneur en eau des grains

Zone Echantillon Masse initiale m1 (g)

Masse finale m2 (g)

Teneur en eau Te (%)

Cotonou Maïs en

épis

20 17,8 11

Maïs en grains

20 18.3 8,5

Adjarra Maïs en spathes 20 18,2 9

Maïs en épis

20 16,8 16

Maïs en grains

20 18 10

Golo- Djigbé Maïs en spathes 20 18 10

Maïs en épis

20 18 10

Maïs en grains

20 18,2 9

Légende :

MS : Maïs en Spathe ME : Maïs en Epis

MG : Maïs en grains

L’analyse du tableau 6 montre que la teneur en eau la plus élevée s’enregistre à Adjarra avec (16%) pour la forme de conservation en épis et la plus petite teneur en eau quant à elle se note à Cotonou avec ( 8,5%) pour la forme de conservation en grain.

(34)

3.2 DISCUSSION

3.2.1 Inventaire et dynamique des populations d’insectes

Durant les six semaines de conservation des échantillons de maïs collectées dans les trois communes du Sud-Bénin, il a été enregistré après plusieurs tamisages huit (08) espèces d’insectes différents appartenant à sept (07) familles et à six (06) genres faisant tous partis de l’ordre des coléoptères. Il s’agit de S. zeamais, S. oryzae, T. confusum, T. castaneum, C.

quadricaulis, C. ferrugineus, C. dimidiatus et O. mercator. Les deux premiers sont des ravageurs primaires tandis que les autres sont des ravageurs secondaires. L’absence de Prostephanus truncatus au cours des tamisages qui est d’ailleur avec Sitophilus zeamais les plus ravageurs de maïs en Afrique (Holst et al., 2000) a été signalé par (Traoré et al., 1996).

Comparativement au petit manuel d’identification des principaux ravageurs des denrées stockées en Afrique de l’Ouest, certains insectes identifiés comme étant insectes ravageurs du maïs n’ont pas été retrouvé dans les trois localités d’étude. Il s’agit de : Prostephanus truncatus, Rhyzopertha dominica, de Dinoderus minutus et bifoveolatus, Polarus subdepressus, Cryptolestes pussilus, Oryzaephilus surinamensis et Gnatocerus maxilloxus.

L’étude a permis de noter que les espèces dominantes sont les ravageurs secondaires comme celles menée par (Zinha, 2014) sur les insectes ravageurs du riz. Quand on considère les ravageurs primaires, la faible augmentation de cette catégorie d’insecte s’explique par le fait que la teneur en eau des grains de toutes les formes de conservation est faible. Ce qui a empêché ces ravageurs de facilement attaquer les grains de maïs. Quant aux ravageurs secondaires, le manque de brisure de grain et de farine issu de l’activité des ravageurs primaire a ralenti leur développement. Une autre explication peut être aussi ce cycle biologique rapide ou lent des insectes.

3.2.2 Dégâts et perte de poids des stocks de maïs

Il faut noter que le pourcentage d’attaque et de perte de poids varie en fonction de la forme de conservation du maïs. Le maïs en grain est le plus attaqué tandis que les maïs en spathes et en épis despathés sont attaqués à des proportions moindres. Cela est dû par la forte humidité dans l’insectarium (82%), ce qui permet aux ravageurs primaires de perforer les grains plus rapidement rendant ainsi plus facile la tache aux ravageurs secondaires.

(35)

La légère diminution du pourcentage d’attaque à Adjarra et de la perte de poids à Golo-djigbé au second tamisage est dû par le fait que les prélèvements ont été faits de manière aléatoire avec remise. Donc la probabilité de compter les mêmes grains au second tamisage est faible.

D’où leur légère variation. D’après une étude faite sur le stockage et la conservation et du maïs en 2011, les pertes varient selon les zones agro-écologiques. Selon les régions, les estimations sont les suivantes : 6,3% Ouémé-Plateau, et 5,2% Atlantique-Littoral. Ces pourcentages ne s’éloignent pas trop des pourcentages obtenus à la fin de cette étude soit en moyenne 6,10% pour l’Atlantique-Littoral et 4,98% pour l’Ouémé.

(36)

CONCLUSION ET SUGGESTION

Au cours de l’étude, il est à retenir dans un premier temps que huit (08) espèces d’insectes différents ont été identifiées comme étant des ravageurs des différentes formes de conservation du maïs. Il s’agit de S. zeamais, S. oryzae, T. castaneum, T. confusum, C.

quadricaulis, C. ferrgineus, C. dimidiatus, et O.mercator. Tous appartiennent à l’ordre des coléoptères, et à sept (07) familles différentes. Le pourcentage d’attaque et de perte de poids de chaque forme de conservation du maïs évoluent en fonction du taux de dégâts initial du maïs à l’achat. Il est important au vu des résultats de l’étude menée, de proposer des idées dans le but d’améliorer la qualité des céréales de par leur meilleure conservation à travers des moyens de lutte efficace contre les ravageurs de denrées stockées. Il s’agit :

- Poursuivre cette étude dans d’autres localités du Sud-Bénin pour y comparer la dynamique des insectes ravageurs de céréales stockées ;

- Mener des études sur les différents facteurs facilitant la résistance et la multiplication des insectes ravageurs afin de réduire leur population ;

-

Effectuer des études sur les moyens de luttes les plus efficace faisant intervenir le moins d’agents chimiques pour réduire les dégâts et pertes occasionnées par les insectes ravageurs.

(37)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

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(39)

ANNEXES

Annexe 1 :Les principaux ravageurs du maïs en stock

Sitophilus zeamais

MOTSCHULSKY

Principal ravageur du maïs : Longueur = 4-5mm

De couleur brun-rouge foncé à noir, reconnaissable par son rostre allongé et les 4 taches rouges sur ses élytres.

Denrées infestées : Principalement le maïs (spathes, grains entiers ou brisés et farines). S. zeamais se retrouve également sur le riz, le sorgho, le millet, l’igname et le manioc.

Tribolium castaneum (

HERBST

)

Longueur = 2,3-4,4mm.

De couleur brun rougeâtre, il est reconnaissable par la distinction très nette des trois parties du corps (tête, thorax et abdomen).

Les trois derniers articles des antennes plus gros et formant une massue.

Tribolium confusum (

JACQUELINE DU VAL

)

Longueur = 2,6-4,4mm

De couleur plus foncée et de taille un peu supérieure à T.castaneum, les derniers articles des antennes s’élargissent sans former de massue.

Présence de crête au-dessus des yeux.

Cathartus quadricollis (GUERIN)

Longueur = 2,5-3mm.

De forme élancée, plat et de couleur brun rouge, ce coléoptère est un ravageur secondaire des denrées stockées. Il est très mobile et est responsable de la dispersion des spores des champignons dans les stocks notamment Aspergillus et Pénicillium.

(40)

Carpophilus dimidiatus (FABRICIUS)

De couleur brun ocre à noir avec un corps recouvert de pilosité dorée, celui-ci se distingue par l’absence des 2 taches jaunes. La massue antennaire est plus sombre.

Il se rencontre sur le maïs (grains et farine), riz, sorgho et certaines légumineuses et cause les mêmes dégâts que C. Hemipterus.

Longueur = 2-3mm

Cryptolestes ferrugineus (

STEPHENS

)

De forme très petite, reconnaissables par leurs longues antennes.

De couleur brun rouge (C. ferrugineus) à brun rougeâtre brillant (C.

pussilus), ce sont des ravageurs secondaires qui se rencontrent sur le maïs, le riz, le sorgho, le millet et leurs dérivés.

Ils s’attaquent principalement au germe. Ils sont aussi sur la farine de manioc et quelques légumineuses.

Longueur = 1,4-2,4mm

Oryzaephilus mercator (

FAUVEL

)

Ravageur secondaire, il se distingue du premier par sa couleur plus sombre, par ses yeux plus gros et par ses antennes plus courtes et plus robustes. Il se retrouve sur les oléagineux et sur les céréales et cause les mêmes dégâts que O. surinamensis.

Longueur = 3-4mm

(41)

Annexe 2 : Fiche d’enquête

1- Date de l’échantillonnage : 2- Commune de collecte : 3- Arrondissement : 4- Quartier :

5- Personnes enquêtés

a) Producteurs b) Commerçants

6- Variété du maïs :

a) Blanc b) Jaune 7- Etat de l’échantillon à l’achat :

a) Attaqué : b) Non attaqué : c) Peu attaqué

8- Durée de stockage du maïs échantillonné : 9- Forme de conservation du maïs :

Spathe Epis Grains 10- Comment protégez-vous vos maïs :

a) Insecticides b) Substances végétales

c)Exposition au soleil d) Tamisage 11- Méthode de stockage :

a) Grenier b) Magasin c) stockage ouvert 12- Selon vous, quelle est la meilleure forme de conservation du maïs :

a) En spathes b) En épis c) En grains

(42)

Annexe 3 : Matériel biologique et physique

A : Hygromètre B : Balance C : Tamis

D : Sacs en jute E : Bocaux F : Maïs en spathes

G : Maïs en épis H : Maïs en grains I : Etuve

J : Microscope stéréoscopique K : Ether Source : (Cliché Francis DURAND, 2018)

(43)

Annexe 4 : Données relatives aux moyennes des attaques et pertes de poids puis figure représentative de la teneur en eau des trois communes

Tableau 7 : Moyennes des pourcentages d’attaque et de perte de poids des différentes formes de conservation dans chaque commune.

zone Moyennes

A% B% A% B%

Cotonou MME1 6,37 1,88 9,07 2,8

MMG1 43,36 14,16 38,25 7,67

Adjarra MMS2 11,49 7,79 10,8 5,97

MME2 7,01 3,32 9,36 3,48

MMG2 18,44 3,82 23,92 3,82

Golo-djigbé MMS3 14,03 5,55 17,26 5,05

MME3 12,29 3,44 18,64 6,44

MMG3 34,71 5,47 36,26 10,79

Premier tamisage Second tamisage

Figure 5 : Teneur en eau des grains

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