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Le grand débat CGT-CFDT: Thierry Lepaon et Laurent Berger

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grand angle I

économie

retraites

le grand débat

cgt-cfdt

Pour la première fois réunis, les leaders de la CGT et de

la CFDT Thierry Lepaon et Laurent Berger commentent

les diférentes mesures de la réforme.

Entretien exclusif.

ProPos recueillis Par Christine Monin et olivier Piot Photos jean-Claude Coutausse

M

ardi 27  août. Jean-Marc Ayrault a pris tout le monde de court en dévoi-lant, avec plusieurs jours d’avance, la réforme des retraites qui sera débat-tue au Parlement en octobre. Une réforme habile, qui évite les sujets les plus explosifs et amadoue les syndicats en intégrant des mesures de justice sociale. En échange, le gouver-nement mise sur des « eforts partagés », une hausse des cotisations patronales et salariales, et un allonge-ment progressif de la durée de cotisation. Qualifée de minimale par ses détracteurs, la réforme n’a pas ren-contré d’hostilité trop forte chez les syndicats, même si la CGT (Confédération générale du travail), FO (Force ouvrière), FSU (Fédération syndicale unitaire) et Solidaires maintenaient leur journée de mobilisa-tion le 10 septembre dernier. Pour en débattre, nous avons reçu dans nos locaux Thierry Lepaon, lea-der de la CGT, et Laurent Berger, lealea-der de la CFDT

(Confédération française démocratique du travail). Une rencontre dont ces deux nouveaux venus, arrivés respectivement en mars 2013 et novembre 2012 à la tête de leur centrale, nous ont ofert la primeur.

la réforme des retraites est perçue

par beaucoup comme une réforme a minima. Qu’en pensez-vous ?

thierry lepaon Nous regrettons qu’il n’y ait pas eu de véritable négociation. Les propositions du gouver-nement ne nous satisfont pas, en particulier l’allon-gement de la durée de cotisation. Mais trois dossiers ont avancé, même si les réponses apportées sont très insufsantes : l’égalité hommes/femmes, la pénibilité et la prise en compte des années d’études. Trois reven-dications que la CGT porte depuis des années.

laurent Berger Nous sommes satisfaits des progrès réalisés sur ces trois dossiers, comme des mesures qui concernent les apprentis, les travailleurs

Un dossier à retrouver

sur France Info ce vendredi

dans le 13h - 14h

de Bernard Thomasson

franceinfo.fr

avec

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Le 5 septembre, rencontre au sommet entre Thierry Lepaon et Laurent Berger dans les locaux de notre magazine, à Paris.

Laurent Berger

CFDT

27 octobre 1968

Naissance à Guérande (Loire-Atlantique). Fils d’un ouvrier soudeur et d’une auxiliaire puéricultrice.

1991

Titulaire d’une maîtrise d’histoire, il adhère à la CFDT, et devient permanent syndical en 1996.

2011

Il est le négociateur CFDT sur l’assurance chômage et l’emploi des jeunes.

28 novembre 2012

Adoubé par François Chérèque, il lui succède à la tête de la CFDT.

thierry Lepaon

CGT

31 janvier 1960

Naissance à Caen (Calvados). Fils d’un maçon et

d’une cuisinière scolaire.

1977

Il entre chez Caterpillar comme soudeur et adhère aussitôt à la CGT.

2008

Il pilote la négociation sur la formation professionnelle.

22 mars 2013

Il est propulsé à la tête de la CGT, après le départ de Bernard Thibault.

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54 magazine du VendRedi 13 septembRe 2013

grand angle I

économie

handicapés ou les précaires, que nous avons défendues avec pugnacité. La réforme réduit cer-taines inégalités et tient compte des plus fragiles. Autre motif de satisfaction : elle assure la pérennité du système actuel, sur la base d’efforts partagés. C’est un signal fort à l’égard des jeunes générations. Enfn, la mise en place d’un comité de pilotage annuel est un bonne chose.

La notion de pénibilité a été intégrée à la réforme, avec la création d’un compte épargne qui pourrait concerner un salarié sur cinq. C’est une victoire ?

Thierry Lepaon Pour la première fois, ce que les gens vivent dans leur travail va être pris en compte, de manière très concrète. C’est un progrès. En revanche, un effort supplémentaire aurait pu être demandé au patronat, parce que plus on rendra le travail pénible cher, moins il y en aura. Il faut aussi s’interroger sur la durée pendant laquelle chacun peut, au cours de sa carrière, exercer un métier pénible. Et faire en sorte qu’au bout de dix ou quinze ans, les salariés concernés soient accompa-gnés et préparés à se reconvertir.

Laurent Berger Nous nous sommes battus pour que les patrons « réparent » la pénibilité en payant une cotisation spécifique. Je suis convaincu que, à long terme, cela les incitera à prendre le problème en amont et à réduire la dureté de certains métiers, qui ne doit pas être une fatalité pour les salariés.

Pour financer la réforme, le gouvernement a choisi d’augmenter, non pas la CSG, mais les cotisations salariales et patronales et de mettre les retraités à contribution afin de partager l’efort…

T. L. C’est une déception. Quand les salaires stagnent depuis plusieurs années, augmenter les cotisations, c’est baisser le pouvoir d’achat et donc pénaliser la reprise économique. C’est assez drama-tique. Les cotisations ne devraient pas reposer sur les seuls revenus du travail. Les revenus du capital devraient être mis à contribution, à un taux qu’il faudrait défnir et, pourquoi pas, au même niveau que les revenus du travail dans cette période de crise. Mais ce débat-là n’a pas eu lieu.

L. B. La CFDT s’est fortement opposée à ce que la réforme soit financée par une augmentation de la CSG. Ce type de prélèvement doit, en effet, être réservé à ce qui relève de la solidarité universelle, comme la santé ou la famille. En la matière, il est normal que les revenus du capital et du patrimoine participent. Pour le chômage et la retraite, c’est différent. Leur financement doit, selon nous, obéir à un principe contributif : je cotise et, en contrepartie, je reçois. A ce titre, l’augmentation, mesurée, des cotisations salariales et patronales est une bonne solution.

Le gouvernement prévoit d’allonger la durée de cotisation à quarante-trois ans d’ici à 2035. Est-ce une mesure anti-jeunes ?

T. L. Cette mesure est contraire aux engagements qu’avait pris le gouvernement et se situe dans le pro-longement de la réforme Fillon. L’idée selon laquelle il faudrait travailler plus longtemps parce que nous vivons plus longtemps est une bêtise. Pour trois rai-sons. La première, c’est que les salariés sont licenciés plus tôt, un salarié sur deux s’arrête de travailler à 56 ans. Qui paie la diférence entre 56 et 62 ans ? La caisse d’assurance chômage. Ensuite, la question n’est pas seulement de vivre plus longtemps, mais de vivre plus longtemps en bonne santé. Or, chez les ouvriers, cette tranche de vie est relativement réduite. Et elle n’augmentera pas si on leur demande de travailler quelques années de plus sans améliorer leurs condi-tions et leur protection sociale. Enfin, il faut tenir compte du nombre de jeunes qui attendent pour avoir du boulot. Si leurs pères restent au travail une année de plus, la place ne sera pas libre pour eux.

L. B. Ce qui est anti-jeunes dans notre pays, c’est le chômage et la précarité, pas la réforme des retraites. Ce qu’on doit d’abord aux jeunes générations, c’est de pérenniser ce système de solidarité. Or l’allongement de l’espérance de vie pose un problème d’équilibre fnancier. Il fallait trouver un moyen de le résoudre. De

La réforme réduit les inégalités

et tient compte des plus fragiles

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magazine du VendRedi 13 septembRe 2013 55

plus, la durée de cotisation est un critère plus juste que le report de l’âge légal qui, lui, sanctionne les plus fra-giles. Dans la réforme systémique que la CFDT appelle de ses vœux, seule la durée de cotisation serait prise en compte. Enfn, en échange de cet efort, nous avons obtenu des mesures de justice qui concernent aussi les jeunes (précarité, apprentissage, pénibilité…).

T. L. Mais les jeunes décrochent en moyenne leur pre-mier CDI à 26 ans. Avec quarante-trois ans de cotisa-tion, ils devront attendre l’âge de 69 ans pour partir avec une retraite à taux plein !

L. B. Ils entrent en moyenne à 21 ans sur le marché du travail. Le problème, c’est la précarité qui les frappe entre leurs débuts professionnels et leur premier CDI, à 26 ans. C’est contre cela qu’il faut lutter. Avec la réforme, un étudiant qui aura travaillé un mois cet été et qui aura un job de douze heures par semaine pendant l’année pourra valider deux trimestres. C’est une avancée.

Plusieurs sujets épineux ne sont pas

abordés dans la réforme, comme les retraites des agents de la fonction publique.

Est-ce une erreur ?

L. B. La CFDT est favorable à une harmonisation des régimes, mais elle doit s’inscrire dans le temps. Il faut arrêter d’opposer les gens les uns aux autres. La réforme des régimes spéciaux est en cours depuis  2007. La retraite moyenne des fonction-naires est quasiment identique à celle des salariés. En revanche, il y a de grande disparités entre les agents de la fonction publique. Evidemment, on pourrait tout remettre en cause, tout casser, mais ça ne rapporte-rait rien sur le plan fnancier et cela mettrapporte-rait un sacré

bazar. Dans cette réforme, les eforts et les avancées concernent aussi bien le public que le privé. Mon grand regret, c’est que nous n’ayons pas réussi à progresser sur la question des polypensionnés public/privé, ceux qui ont cotisé vingt ans à une caisse de retraite et vingt ans à une autre et qui sont sanctionnés pour cela. Nos propositions n’ont pas été entendues.

T. L. Je suis assez d’accord avec Laurent, on n’a rien à gagner à tout casser. Sur les polypensionnés, nous avons mis sur la table l’idée d’une maison commune des retraites pour coordonner les régimes et créer un socle de droits communs.

Y a-t-il en Europe un pays dont la réforme des retraites pourrait être un modèle à suivre ?

T. L. Il n’y a pas de modèle. Il faut arrêter de comparer systématiquement les politiques européennes. Un jour on érige l’Allemagne en modèle, un autre, l’Es-pagne ou la Suède.

L. B. Ce qui importe, c’est notre intelligence collec-tive. Il faut que nous soyons capables de poser les bases d’une évolution à long terme du système des retraites pour éviter ces rendez-vous réguliers et anxiogènes. A ce titre, la manière dont la Suède a fait évoluer son régime est intéressante.

L’allongement de la

durée de cotisation est

injuste pour les jeunes

Thierry Lepaon, secrétaire général

de la CGT

La réforme Ayrault en 5 points

1 I Allongement progressif de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. a partir de 2035, il faudra cotiser quarante-trois ans.

2 I Pas de hausse de la CSG,

mais des cotisations salariales et patronales de 0,3 point chacune d’ici à 2017. tous les régimes sont concernés. Les retraités verront la date de revalorisation de leur pension repoussée de six mois.

3 I Création d’un compte personnel de pénibilité en 2015. Les salariés soumis à des travaux pénibles accumuleront des points leur permettant de partir

à la retraite plus tôt, de se former ou de travailler à temps partiel. Ce compte sera financé par une cotisation des employeurs.

4 I Refonte des avantages familiaux. Les 10 % de bonus versés aux parents de trois enfants et plus seront fiscalisés

puis remplacés, après 2020, par une majoration réservée uniquement aux femmes, et dès le premier enfant.

5 I Mesures de justice sociale.

meilleure prise en compte du temps partiel, des périodes de chômage, de l’apprentissage et des études longues.

Laurent Berger et Thierry Lepaon s’accordent sur les points de la réforme visant à rendre le système de retraite plus équitable.

dossIer

réform

e

des

retrAi

tes

(5)

56 magazine du vendredi 13 septembre 2013

L’europe

ajuste

ses régimes

Fragilisés par la crise économique et le vieillissement

de la population, les systèmes de retraite européens

subissent des refontes plus ou moins profondes.

par Laurène ChampaLLe

grand angle I

économie

espagne

En 2011, le gouvernement a élevé l’âge légal de la retraite, mais ce système par répartition reste l’un des plus généreux d’Europe. Actuellement, 35 annuités sont nécessaires pour obtenir 100 % de l’ancien salaire. âge de départ à La retraite à taux pLein 65 ans aujourd’hui, 67 ans d’ici à 2027 (réforme de 2011). âge effeCtif moyen à La Cessation d’aCtivité 61,2 ans pour les hommes, 63,4 ans pour les femmes. durée de Cotisation pour une pension CompLète  35 ans aujourd’hui, 37 ans d’ici à 2027. pension moyenne 1 039 euros par mois.

itaLie

Le système de retraite par répartition a connu des réformes drastiques dès 1995. Inspirées du modèle suédois, elles prévoient notamment des départs à la retraite « choisis », entre 63 et 70 ans, qui s’appliqueront progressivement à partir de 2035. âge de départ à La retraite à taux pLein  66 ans pour les hommes, 62 ans pour les femmes, alignement en 2018 (réforme de 2011).

âge effeCtif moyen à La Cessation d’aCtivité  60,8 ans pour les hommes, 59,4 ans pour les femmes. durée de Cotisation pour une pension CompLète  42 ans pour les hommes, 41 ans pour les femmes.

pension moyenne  1 278 euros par mois.

royaume-uni

La retraite minimum de l’Etat (500 euros par mois environ) représente 25 % du système, et les 75 % restants sont assurés par les retraites professionnelles, par le biais de fonds de pension. Une loi de 2012 oblige les entreprises à proposer de tels fonds à leurs employés. âge de départ à La retraite à taux pLein 65 ans aujourd’hui, 66 ans en 2020, 67 ans en 2028 et 68 ans en 2046.

âge effeCtif moyen à La Cessation d’aCtivité 64,1 ans pour les hommes, 62 ans pour les femmes. durée de Cotisation pour une pension CompLète  44 ans pour les hommes, 39 ans pour les femmes. pension moyenne 1 088 euros par mois.

(6)

magazine du vendredi 13 septembre 2013 57

En dix ans, la France a connu quatre réformes des retraites. Est-ce une exception en Europe ?

Non, la plupart des pays ont entrepris des séries de réformes visant à réduire le poids des retraites. Ils baissent le niveau des retraites, suppriment les dispositifs de préretraite qui avaient été mis en place lors des crises précédentes, repoussent l’âge de la retraite à taux plein, qui devrait passer, d’ici à 2030, à 67 ans un peu partout en Europe (Allemagne, Pays-Bas, Espagne…).

En plus de la crise, les pays européens sont confrontés au vieillissement de la population…

En Europe, le rapport entre les retraités et la population active (15-64 ans) est aujourd’hui de 25 %. Il s’élèvera à 45 % en 2060. Le taux de fécondité reste satisfaisant en France, en Irlande, dans les pays scandinaves et au Royaume-Uni (proche de deux enfants par femme), mais en Espagne, en Italie, en Allemagne et dans les pays de l’Est, la situation est catastrophique : le taux de fécondité est très bas (autour de 1,4 enfant par femme) et, par conséquent, le ratio entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités va fortement augmenter. Ces pays devront accroître le taux d’activité des femmes et choisir entre accueillir massivement des immigrés ou accepter une forte baisse des retraites. On compte aujourd’hui en moyenne 185 actifs pour 100 retraités en Europe. On n’en comptera plus que 140 en 2040. Or le taux d’activité des 55-64 ans est faible dans de nombreux pays, dont la France (41,5 %).

Assiste-t-on en Europe à un basculement

inéluctable des systèmes de retraite par répartition vers des systèmes de retraite par capitalisation ?

La France résiste. En 2010, les Français ont cotisé pour 240 milliards d’euros par le biais du régime public par répartition, contre seulement 11 milliards d’euros en capitalisation. Mais c’est une tendance nette, encouragée par la Commission européenne. De fortes baisses des retraites par répartition sont annoncées en Allemagne ou en Italie. Les salariés sont incités à épargner davantage, mais peu pourront le faire. L’âge d’or des retraites en Europe est passé.

Le nombre de

retraités va fortement

augmenter

Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)

dossier

réform

e

des

retraite

s

ALLEmAgnE

Lancée en 2007, la réforme a repoussé l’âge de la retraite et mis en place des mesures fiscales pour inciter les Allemands à placer 4 % de leur salaire dans des complémentaires retraites. Des subventions publiques encouragent l’emploi des 55-64 ans, qui atteint 60 %. ÂgE dE dÉpArt à LA rEtrAitE à tAux pLEin  de 65 ans à 67 ans d’ici à 2030 (réforme de 2007). ÂgE EFFECtiF mOyEn à LA CESSAtiOn d’ACtivitÉ  62,6 ans pour les hommes, 61,9 ans pour les femmes. durÉE dE COtiSAtiOn

pOur unE pEnSiOn COmpLètE 45 ans. pEnSiOn mOyEnnE 1 190 euros par mois.

SuèdE

Entré en vigueur en 2003, le système des retraites est mixte, avec une petite dose de capitalisation : le taux de cotisation est fixé à 18,5 % – 16 % en répartition et 2,5 % en capitalisation. Le taux d’emploi des 55-64 ans atteint 72 % : un record en Europe.

ÂgE dE dÉpArt à LA rEtrAitE à tAux pLEin 65 ans (âge légal flexible, entre 61 ans, avec une décote de sa pension, et 70 ans, avec une surcote).

ÂgE EFFECtiF mOyEn à LA CESSAtiOn d’ACtivitÉ 64,7 ans pour les hommes, 64 ans pour les femmes. durÉE dE COtiSAtiOn

pOur unE pEnSiOn COmpLètE 40 ans. pEnSiOn mOyEnnE 1 392 euros par mois.

grèCE

En 2010, déficit oblige, les caisses du système par répartition ont été fusionnées, les régimes spéciaux, supprimés, et les pensions, amputées de 5 % à 20 % (pour les plus élevées). L’âge de la retraite a été récemment repoussé et la durée de cotisation, augmentée.

ÂgE dE dÉpArt à LA rEtrAitE à tAux pLEin  67 ans. ÂgE EFFECtiF mOyEn à LA CESSAtiOn d’ACtivitÉ  61,3 ans pour les hommes et 61,6 ans pour les femmes. durÉE dE COtiSAtiOn pOur unE pEnSiOn COmpLètE  40 ans.

pEnSiOn mOyEnnE 932 euros par mois.

ph

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