13 SEPT 2020 21 2021
FEV
CHARLOTTE CHARBONNEL
Abbaye de Maubuisson 01 34 33 85 00 avenue Richard de Tour, Saint-Ouen l’Aumône (95)
EXPOSITION MONOGRAPHIQUE
GEOSCOPIA EXPOSITION
DE CHARLOTTE CHARBONNEL
Dates :
13 septembre 2020 – 21 février 2021
Voyage presse :
Vendredi 11 septembre
Navette gratuite sur réservation au 01 34 33 85 00 ou abbaye.maubuisson@valdoise.fr
Rendez-vous à 10h Place Charles-de-Gaulle – Etoile en haut de l’avenue Mac-Mahon, 75017 Paris
Accès : RER A Charles-de-Gaulle – Etoile Métro lignes 1, 2 ou 6, sorties 4 ou 5
10h15 : Départ en direction de l’Abbaye de Maubuisson
11h : Visite de l’exposition en présence de l’artiste + petit-déjeuner 13h15 : Retour de la navette
14h : Arrivée à Paris, Place Charles-de-Gaulle – Etoile
Relations presse
Marguerite Pilven 06 88 00 92 42 abbaye.maubuisson@
margueritepilven.net
Contact Abbaye de Maubuisson
Luc Offerlé 06 07 88 65 00
abbaye.maubuisson@valdoise.fr
Abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du Conseil départemental du Val d’Oise
avenue Richard de Tour, 95310 Saint-Ouen l’Aumône
01 34 33 85 00
abbaye.maubuisson@valdoise.fr
SOMMAIRE
p3 Communiqué de presse p4 Le chant de la Terre p6 Questions à Charlotte Charbonnel
p8 Quelques œuvres p9 CV de l’artiste
p12 Événements autour de l’exposition Geoscopia p17 Autres événements p20 RDV récurrents
p21 L’Abbaye de Maubuisson
Vernissage public ouvert à tous :
Vernissage public : 12 septembre
Vernissage de l’exposition Geoscopia à l’Abbaye de Maubuisson, en présence de l’artiste
Navette gratuite et vernissage sur réservation : 01 34 33 85 00 ou abbaye.maubuisson@valdoise.fr Rdv à 14h Porte Maillot - Palais des Congrès,
parking Pershing face à l’entrée « Des boutiques du Palais ».
Accès : métro ligne 1 / RER C, sortie Palais des Congrès Retour pour Paris à 18h.
Ouverture de l’exposition au public : 13 septembre
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Charlotte Charbonnel est une artiste intéressée par l’énergie contenue dans la matière. Elle sonde notre environnement pour en faire surgir, entre autres, les forces naturelles et nous en faire ressentir les flux. À l’écoute du monde, elle a exploré et transmis la vibration acoustique des lieux où elle a été invitée à exposer.
Ainsi choisit-elle de nous faire écouter les « chants de la terre » de l’Abbaye de Maubuisson en puisant dans ses sous-sols. Par l’entremise d’un savant appareillage, le dispositif qui les capte en amplifie la résonance et permet également leur circulation dans l’espace d’expo- sition. D’autres dispositifs placés à l’extérieur de l’abbaye prélèvent également les énergies contenues dans l’atmosphère qui s’unissent à ces vibrations souterraines.
Charlotte Charbonnel transpose ces énergies mêlées en une trajectoire sensorielle, des éléments visuels et sonores qui se déploient depuis la salle du parloir jusqu’aux anciennes latrines. Les installations imaginées par Charlotte Charbonnel sont souvent les instruments d’une description poétique du monde. Elles se situent au carrefour d’une recherche scienti- fique et d’une contemplation par immersion.
Liées à une fonction de captation et de répartition de flux invisibles, les œuvres de l’artiste se caractérisent par leurs formes épurées. Ses installations évoquent des outils d’enregistre- ment scientifique ou l’anatomie sophistiquée d’instruments de musique. Réalisées à l’appui de recherches préalables, elles sont souvent produites avec la collaboration de scientifiques ou de spécialistes. Au-delà de leurs qualités esthétiques, les matériaux qui les composent – verre, cuivre, terre cuite, quartz et métal – sont d’abord choisis pour leurs qualités physiques de conduction et de résonance.
Disposés autour du large pilier central de la salle du parloir, des bols en terre cuite, quartz et laiton ouvrent le chant de la terre de l’abbaye. Ils vibrent et s’entrechoquent, comme joués par les ondes puisées des sous-sols et les énergies prélevées de l’atmosphère. Le dispositif qui les capte en amplifie la résonance et permet également leur circulation dans l’espace d’exposition.
Propagées dans le couloir emprunté par les moniales pour un « passage aux champs », ces ondes activent ensuite un pendule imposant. Son mécanisme entraîne lui-même une rangée d’épingles en un mouvement de flux et de reflux. Le nombre stupéfiant d’épingles consigné dans un livre de comptes de l’abbaye datant du 18e siècle a inspiré cette machine à l’artiste. Sa pulsation mécanique peut évoquer la stricte répartition des tâches des moniales, la structure de leur emploi du temps alternant activités domestiques et spirituelles, d’après un rythme propre à l’écosystème en vase clos de l’abbaye.
Dans la grande salle des religieuses, ces mêmes ondes à nouveau recueillies sont réparties et canalisées dans un instrument formé de trois longues cannes, suspendu au plafond. Produi- sant des souffles le traversant, elles font osciller l’instrument. Ces cannes mobiles, tournées vers le sol, rendent visible cette respiration en dessinant des tracés aléatoires et éphémères dans le sable qui le recouvre.
Le courant électrique accumulé tout au long de ce déplacement de flux magnétiques, comme poussé jusqu’à l’antichambre jouxtant les latrines, produit un phénomène ténu de lumière, proche de l’éclair ou de l’aurore boréale. Pour la dernière station d’une transformation en chaîne menée depuis l’entrée de l’abbaye, Charlotte Charbonnel nous abandonne à l’obscurité des latrines en une plongée ultime, et comme originelle, dans le chant tellurique des lieux. Elle nous fait ainsi progressivement remonter à la source sonore brute qu’elle n’aura cessé de conduire, de moduler et de nous faire traverser, à l’appui des qualités architecturales de l’abbaye devenue caisse de résonance d’un « chant de la terre » qui la supporte.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Resonarium, 2011
Parabols, 2011 (détail)
Limaille de fer, aimants, moteur, 150x90x40cm
Production musée Réattu, Arles Crédit photo : Charlotte Charbonnel
Sculpture sonore, verre, inox, haut-parleurs, dispositif sonore Crédit photo : Charlotte Charbonnel Photo à gauche :
Photo à droite :
Née en 1980, diplômée de l’École supérieure des Beaux-Arts de Tours (2004) et de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs (2008), Charlotte Charbonnel vit et travaille dans le quartier parisien des Buttes-Chaumont. Nommée « Woman to Watch » 2018 par le National Museum of Women in the Arts de Washington, elle a exposé dans de nombreuses institutions dont Le Centre d’art contemporain la Maréchalerie de Versailles, la Verrière Hermès de Bruxelles, le musée Réattu en Arles, le Domaine de Chamarande en Essonne, la Gaîté Lyrique et le Palais de Tokyo à Paris. Elle est représentée par la galerie Backslash.
Partant du postulat selon lequel tout, dans l’univers, obéit à la loi de la métamorphose perpétuelle, Charlotte Charbonnel cherche à saisir les phénomènes imperceptibles qui gou- vernent la transition d’un état de la matière à un autre – du gazeux au liquide, du liquide au solide. Lancée à la poursuite des nuages (ADN-aperçu de nuage et la série des Nebu- lagrammes), ou s’exerçant à la sculpture de la matière sonore (Bloop, série Sons inconnus), elle aime montrer l’écoulement du temps (Météaura), jouer de l’équilibre des forces (Ma- quette pour colosse), cristalliser la mécanique des fluides (Stalaktos), mettre en musique les ondes émises depuis les étoiles de la constellation de la Lyre (Astérisme), etc.
Cette insatiable curiosité pour la nature des choses l’incite à évoluer de part et d’autre de la ligne du Grand Partage, théorisé par Michel Foucault et Philippe Descola. En deçà, elle explore la cosmologie analogique familière à l’Europe de l’Antiquité, du Moyen Âge et de la Renaissance, s’efforçant de distinguer les réseaux de correspondances et les processus dynamiques qui relient entre eux les éléments bigarrés du monde. Au-delà, elle revisite le naturalisme occidental qui, par un effort de classification sans précédent amorcé au siècle des Lumières, a séparé les mots des choses et instauré les sciences contemporaines. Elle scrute ainsi aussi bien l’iconographie des 39 traités du jésuite Athanasius Kircher (1602- 1680), « le maître des cent savoirs », que les planches accumulées par les inventeurs et savants de toutes disciplines, aux XIXe, XXe et XXIe siècles.
Après deux ans de recherches et avec le concours de divers spécialistes de sciences et de techniques variées, Charlotte Charbonnel métamorphose l’Abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du Conseil départemental du Val d’Oise : le temps d’une exposition, elle en fait la caisse de résonance du chant de la terre, modulé en fonction de l’acoustique et de l’archi- tecture des pièces à travers des appareillages délicats qui « donnent à entendre l’invisible, donnent à voir l’inaudible ».
Située dans l’espace aboli du cloître, une station munie de capteurs récupère les courants alternatifs qui circulent dans le sous-sol sous forme d’ondes telluriques. Cette énergie est conduite vers l’aile des moniales, la seule encore debout, jusqu’au parloir carré voûté d’ogives, où la réverbération du son est très homogène. La force centripète et centrifuge émanant du dispositif articulé autour du pilier central fait entendre une musique propice à la médita- tion, par frottement ou percussion de poteries sonores en terre cuite et de bols chantants en quartz ou en métal ; ces derniers sont faits d’un alliage rare d’argent, de fer, de mercure, d’étain, de cuivre, de plomb et d’or qui, selon la tradition tibétaine, renvoient aux sept jours de la semaine, eux-mêmes associés à sept astres (la Lune le lundi, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne, le Soleil le dimanche) et aux sept chakras principaux – points d’énergie utilisés par l’acupuncture chinoise pour restaurer l’équilibre du corps humain.
Les vibrations propagées vers le passage aux champs mettent en branle un énorme pendule dont les oscillations, plus ou moins puissantes selon l’accélération ou la décélération du mou- vement, soulèvent ou laissent s’abaisser des vagues d’aiguilles – une installation inspirée par les extravagantes quantités d’épingles consignées, vers 1720, dans les livres de comptes de
LE CHANT DE LA TERRE
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Portrait de Charlotte Charbonnel, 2019 Dans le cadre de sa résidence avec le Creux de l’enfer à La Coutellerie Dozorme, La Monnerie-Le Montel (63)
Crédit photo : Jodie Way
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l’Abbaye Notre-Dame la Royale. Redirigées à leur tour vers la grande salle des religieuses, les données recueillies dictent la danse de trois « cannes-instruments » en suspension : le souffle exprimé par leur embouchure sur une bande de basses fréquences produit un doux balan- cement dont l’effet, en perpétuelle évolution, se traduit par un dessin aléatoire sur le sable épandu au sol. Ici, c’est à la mystique propre au bouddhisme et à l’hindouisme que l’artiste emprunte la figure du « mandala temporaire » pour signifier l’impermanence des choses.
Au rebours de cette tentative de « donner à voir ce que l’on entend », la petite antichambre est silencieuse : cette fois, la gageure est de révéler certains gaz en laissant jouer le cou- rant électrique accumulé, à la manière d’un éclair ou d’une aurore boréale.
Les ténèbres règnent, en revanche, dans la pièce adjacente où la boucle se boucle. Là, il ne s’agit plus de mobiliser la vue mais l’ouïe, en faisant ressentir physiquement le déplacement d’un fluide – en l’occurrence, la circulation d’une eau puisée dans le canal souterrain au-dessus duquel est construit le bâtiment des latrines, dans un dispositif fermé spécialement conçu à cet effet.
Plusieurs clefs d’interprétation peuvent s’appliquer aux appareillages précieux et sophisti- qués de Charlotte Charbonnel, où tout fait sens et tout fait signe. Les transmutations, trans- positions et mutations incessantes auxquelles s’adonne l’artiste dessinent ainsi une boucle ésotérique, une voie initiatique dont la compréhension fine relève de la tradition hermétique.
Du parloir éclairé à l’est par deux baies en tiers-point aux latrines plongées dans l’obscurité, le chemin tracé à l’Abbaye de Maubuisson peut aussi se parcourir selon la tradition chrétienne : des Laudes ou louanges adressées, avant le lever du jour, au Créateur de toutes choses, aux Vigiles célébrées au creux de la nuit pour combattre les agissements du Diable, on peut aussi le parcourir comme un abrégé de la Liturgie des Heures qui scandait la vie quotidienne des moniales.
Toutefois, l’œuvre si contemporaine de Charlotte Charbonnel s’explique d’abord par la convic- tion selon laquelle, dans l’univers, tout est dans tout et tout se répond : l’artiste mobilise ainsi des symboles universels et immédiatement compréhensibles pour construire une réaction en chaîne animée par le jeu subtil des correspondances entre microcosme et macroscosme.
Kyklos, 2014
Siphonophone, 2017
Fumerolles, 2015 (détail)
Installation, tourbillon d’eau Production Fondation EDF, Espace Electra, Paris Crédit photo : Charlotte Charbonnel
(détail)
Installation sonore, sculptures en verre et pouzzolane
Production LaBanque, Béthune Crédit photo : Marc Domage
(détail)
Installation sonore, fumée et structure en cuivre
Production Domaine de Chamarande Crédit photo :
Charlotte Charbonnel
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Abbaye de Maubuisson : Charlotte Charbonnel, tu as été invitée à l’Abbaye de Maubuisson il y a deux ans. Ce temps de réflexion puis de création t’est nécessaire surtout dans un lieu comme celui de l’Abbaye, lieu de création in situ.
Peux-tu nous dire comment tu appréhendes le lieu dans lequel tu es invitée ?
Charlotte Charbonnel : Ma démarche consiste à prendre connaissance du lieu, à être attentive à une particularité, généralement inconnue que je vais ensuite exploiter. C’est une façon de me perdre et d’être disponible pour percevoir l’espace, ses caractéristiques et être en immersion pour réinventer de nouvelles pistes de travail.
AM : Comment as-tu procédé à Maubuisson ?
CC : J’ai réalisé la cartographie du lieu en établissant une physionomie des salles. Cela m’a permis de rendre palpable l’édifice, comme s’il s’agissait d’un corps d’autant que l’on parle de peau de bâtiment en architecture. J’ai poussé cette métaphore jusqu’à parler d’humeurs et de caractères. J’ai ensuite essayé de comprendre ce qui se passait dans chaque salle en termes d’espace, d’énergie, d’acoustique et de luminosité.
AM : Peux-tu décrire brièvement l’intention générale de ton projet ?
CC : J’ai souhaité capter de l’extérieur des énergies et des éléments invisibles pour les faire circuler de salle en salle et les chorégraphier en un parcours sensoriel. J’ai pensé l’articu- lation entre les œuvres comme une écriture qui se dessine en une succession de réactions en chaîne. Chaque installation est activée par des données prélevées de la salle précédente et évoluera en fonction des éléments extérieurs en temps réel.
AM : Quels fils conducteurs t’ont menés à la réalisation de tes œuvres ?
CC : Il m’a fallu près de deux ans de travail pour préparer cette exposition dans un lieu patrimonial aussi grand et chargé historiquement. J’ai fait des recherches dans plusieurs domaines liés à la construction de l’abbaye, notamment sur les énergies (hydrauliques) et les forces physiques employées par les hommes, pour construire à travers les siècles, des édifices religieux à des endroits spécifiques. J’ai ensuite poursuivi sur une voie plus « éso- térique » en m’intéressant entre autres à la radiesthésie.
En effet, en plus d’être mesurables, quantifiables et physiquement détectables, ces énergies sont aussi associées aux failles, aux canaux énergétiques et à la géométrie sacrée propre à cette discipline. Ces recherches sont complémentaires, ce sont des grilles de lecture sup- plémentaires pour mieux appréhender le lieu.
AM : Qu’as-tu exploré à l’Abbaye ?
CC : Je me suis intéressée à ce qui n’est plus là, aux présences fantomatiques à l’extérieur et aux vestiges archéologiques. J’ai ensuite eu envie de mesurer ces énergies en sondant les sols pour les ramener dans les salles. J’ai cherché du côté des instruments de mesures scientifiques comme le sismoscope qui est à l’origine du sismographe. En m’inspirant de cette machine, il me paraissait intéressant de rendre visibles et audibles des micro-événe- ments (fluctuations de température, mesure de la radioactivité, infrasons…).
QUESTIONS
À CHARLOTTE
CHARBONNEL
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AM : Ce projet d’exposition a suscité de nombreuses rencontres et collaborations. Peux-tu nous en parler ?
CC : Dans ma pratique, j’aime faire appel à des spécialistes de divers horizons. Ils confirment mes intuitions et enrichissent le développement du projet en apportant leur regard savant.
Je me suis tout d’abord adressée à Monique Wabont1 pour la questionner sur les fouilles réalisées et les profondeurs de l’abbaye. Puis, suite à des recherches au service départe- mental d’archéologie du Val d’Oise (SDAVO), j’ai pris contact avec Pauline Carvalho2 et Jean- Christophe Valière3. Je m’intéressais à leurs recherches sur les rapports entre l’acoustique et l’architecture au travers de l’archéologie. Jean-Christophe Valière m’a permis de mesurer l’acoustique des salles et de comprendre les phénomènes d’harmonie et de résonance propres aux voûtes en ogive des abbayes cisterciennes.
J’ai ensuite sollicité Marie-Pierre Dillenseger4 qui, à partir de la date de naissance de Blanche de Castille, a réalisé le thème astral de l’Abbaye selon la pratique du feng shui5 et de la pensée chinoise. Pour aller plus loin dans le domaine des énergies, je me suis intéressée à la géobiolo- gie6. J’ai alors travaillé avec Nicolas Colomines7 à qui j’ai demandé de réaliser la cartographie de certains réseaux souterrains (réseau du fer Hartmann, nickel pour le réseau Curry, etc).
Il a sondé les énergies du lieu grâce notamment à des outils comme les baguettes de sourcier ou le pendule.
AM : Comment as-tu traduit toutes ces données ?
CC : Après la phase de recherche, les formes ont commencé à émerger. Je me suis rappro- chée de mes collaborateurs habituels. Eric Caillou est spécialiste en motorisation et automa- tisation. Il trouve les solutions techniques appropriées au bon développement des œuvres et me permet de les concrétiser. Frédéric Mauclere, quant à lui, se concentre sur le langage informatique et le développement électronique de mes pièces. Tous deux possèdent une sen- sibilité qui leur permet de comprendre les subtilités et les enjeux conceptuels.
1. Monique Wabont : archéologue médiéviste qui a participé aux campagnes de fouilles de Maubuisson fin des années 1970. Monique Wabont s’est ensuite spécialisée dans les abbayes cisterciennes et leur réseau hydraulique.
2. Pauline Carvalho : archéologue médiéviste à l’Institut de Recherches Archéologiques Préventives.
Pauline Carvalho travaille avec l’équipe d’archéoacoustique de Jean-Christophe Valière depuis 2008.
Elle continue actuellement ses recherches en archéoacoustique à l’Abbaye de Montivilliers.
3. Jean-Christophe Valière : enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers et cher- cheur à l’Institut PPRIME sous tutelle du CNRS avec l’Université de Poitiers et l’ENSMA. Ses recherches portent sur la métrologie acoustique et l’acoustique non linéaire. Il développe aussi des recherches en archéoacoustique sur les espaces religieux médiévaux et modernes.
4. Marie-Pierre Dillenseger : écrivaine, conférencière et praticienne des arts chinois consacrés aux forces spatiales et temporelles (feng shui, yi jing, art de la guerre, astrologie...).
5. Feng shui : terme qui signifie le vent et l’eau. Le feng shui est un art millénaire d’origine chinoise qui a pour but d’harmoniser l’énergie environnementale d’un lieu de manière à favoriser la santé, le bien- être et la prospérité de ses occupants.
6. Géobiologie : étude ésotérique des relations de l’environnement, des constructions et du mode de vie avec le vivant, de l’ensemble des influences de l’environnement sur le vivant, et notamment des ondes liées aux champs magnétiques et électriques, courants d’eau souterrains, réseaux dits « géobiologiques », failles géologiques, etc.
7. Nicolas Colomines : thérapeute des lieux (géobiologie, géométrie sacrée, raku, bazi (astrologie chinoise) soins énergétiques dont le magnétisme). Nicolas Colomines utilise aussi tout ce potentiel via la création de poteries personnalisées réalisées grâce à la technique japonaise du raku.
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QUELQUES ŒUVRES
Acouskarstic, 2018
Echo I, II et III, 2011
Vibrato con sordino, 2011 Installation sonore, verre soufflé, calcite, haut-parleurs, dispositif sonore Production La Halle, Pont en Royans Collection MAC VAL Crédit photo : Charlotte Charbonnel
Installation sonore, verre, métal, microphones, haut-parleurs, dispositif sonore Production Musée Réattu, Arles Crédit photo : François Deladerrière
Installation sonore, verre, cordes, métal, dispositif sonore Production Fondation d’entreprise Hermès La Verrière, Bruxelles Crédit photo : Frédéric Halna
CV DE L’ARTISTE
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2021 Larmes de la terre, Centre d’art contemporain Le Creux de l’enfer, Thiers
2019 Nucleus, La grotte, Centre d’art contemporain Le Creux de l’enfer, Thiers
2018 Paleomancie, Galerie Backslash, Paris 2018 Sonitus aquae, commissariat Giulia Turati, Centre d’art La Halle, Pont-en-Royans
2017 Aquarius, commissariat Leïla Simon, EAC les Roches, Chambon-sur-Lignon
2017 Sfumatophonie, Art contemporain en pays de Saint-Céré, la Maison des Consuls, Saint-Céré 2014 Achròn, Galerie Backslash, Paris
2014 Anamorphone, Centre d’art Le Bon Accueil, Rennes 2013 YIA – Young International Artists Lille Art Fair, Backslash Gallery, Lille
2012 Reversolidus, Galerie Backslash, Paris 2011 Charlotte Charbonnel, Musée Réattu, Arles 2011 Vibrato con sordino, La Verrière, Fondation d’entreprise Hermès, Bruxelles (Belgique)
2009 Retrovision, Centre d’art contemporain La Maréchalerie, Versailles
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2020 White Spirit, commissariat Karine Mathieu, Memento, Auch
2020 Le vent se lève, commissariat Alexia Fabre, Anne-Laure Flacelière et Ingrid Jurzak, Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine
2020 Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient, commissariat Alexandre Curnier, Fondation d’entreprise espace écureuil pour l’art contemporain, Toulouse 2019 Quelque chose noir, commissariat Fanny Lambert, Galerie Gradiva, Paris
2019 Basculement des mondes, commissariat
Pauline Lisowski, Maison des Arts Plastiques Rosa Bonheur, Chevilly-Larue
2019 Immatérialité, commissariat Domitille d’Orgeval, Topographie de l’art, Paris
2019 Some Of Us, commissariat Jérôme Cotinet-Alphaize et coordinatrice Marianne Derrien, Pavillon français, Kunstwerk Carlshütte (Allemagne)
2019 Go Down The Mountains, Davalar la montanha, descendre la montagne, commissariat de
Michel Bompieyre, Église de Mijanès, Donezan
2019 Mémoire d’architecture, commissariat Aurélie Barnier, 6b, Saint-Denis
2018 Escales en vue, commissariat Anne-Sophie Bérard, MAIF Social Club, Paris
2018 Futurs antérieurs, commissariat Caroline Messensee, Maison Guerlain, Paris
2018 27e édition de l’Art dans les chapelles,
commissariat Eric Suchère, Chapelle Saint-Meldéoc, Guern 2018 Heavy Metal, Woman To Watch 2018,
commissariat Virginia Treanor, National Museum of Women in the Arts, Washington D.C. (États-Unis) 2018 Cosmogonies, au gré des éléments, commissariat Hélène Guenin, MAMAC – Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice
2017 Intériorités, commissariat Léa Bismuth, Labanque, Béthune
2017 L’éternité par les astres, commissariat, Léa Bismuth, Centre d’art les Tanneries, Amilly
2017 Latin American Cartographies, Art, Social Cohesion And Urban Landscape, Bozar, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles (Belgique)
2017 Rio Guachaca: Latitud 11.2667 Longitud -73.8167, Galerie Sextante, Bogota (Colombie)
2016 Essayer encore. Rater encore. Rater mieux, commissariat de Marianne Derrien et Sarah Ihler-Meyer, Centre d’art contemporain la Halle des bouchers, Vienne 2016 La timidité des cimes, Centre d’art contemporain Le Parvis, Tarbes
2016 Parallel Call, commissariat de Romain Semeteys et Marianne Derrien dans le cadre de la YIA Art Fair hors les murs, Musée des Arts et Métiers, Paris 2016 Corps narratif, morceaux choisis du fonds départemental d’art contemporain de l’Essonne, Chamarande
2016 Microscopie du banc, La Graineterie, Houilles 2016 Salon international du dessin contemporain, programmation de Léa Bismuth, Marseille
2016 Imaginaires Géographiques, l’art chemin faisant, commissariat Christophe Desforges, Pont Scorff 2016 Extra Fantômes, commissariat de Daily tous les jours, La Gaîté Lyrique, Paris
2016 Drawing Now, le salon du dessin contemporain, invitée par Alexandra Fau, Carreau du Temple, Paris 2016 La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière, invitée Sara Favriau, Palais de Tokyo, Paris
2016 Yoko Ono, Lumière de l’aube, Musée d’art contemporain, Lyon
2016 Artefact, up in the air, commissariat de Karen Verschooren, Stuk, Leuven (Belgique)
2015 Nature(s), commissariat Djeff et Ann Stouvenel, Mains d’Œuvres, Saint-Ouen
2015 Nature/s/, commissariat Djeff et Ann Stouvenel, Glassbox, Paris
2015 Poésie de la matière, Parcours Saint-Germain, Paris
2015 Générescences, commissariat Julien Verhaeghe et Marion Zilio, Carrousel du Louvre, Paris
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2015 Climats artificiels, commissariat Camille Morineau, Espace Fondation EDF, Paris
2015 Documents 1929-2015, commissariat Léa Bismuth, l’URDLA – Centre international de l’estampe, Lyon
2015 Habiter, Château de Chamarande, Chamarande 2015 Clouds, commissariat Michèle Moutashar, Château de Roeulx, Mons (Belgique)
2015 Constellation(s), commissariat Manuel Fadat, Halle du verre de Claret
2015 Drawing Now, le salon du dessin contemporain, Carreau du temple, Paris
2015 Miroir ô mon miroir, commissariat l’Extension, Pavillon Carré de Baudouin, Paris
2015 J’ai pris une pierre pour voir le monde, commissariat Anne-Sophie Luyton, Le Huit, Paris 2014 Art Paris Art Fair, Backslash Gallery, Grand Palais, Paris
2014 A posteriori, Centre d’art contemporain La maréchalerie, Versailles
2013 Traversée d’Archipels, commissaire Leïla Simon, Galerie 65, École Supérieure d’Art et de Design, Le Havre 2013 Art is hope, Palais de Tokyo, Paris
2013 Ce que le sonore fait au visuel, commissariat Jeune Création & Françoise Docquiert et Richard Conte, Château de Servières, La Bastide, Marseille
2013 Sans matière ajoutée, proposition du collectif About Blank, CNEAI, Chatou
2013 Nuage, Marseille – Provence 2013, Musée Réattu, Arles
2013 Sculptrices, Fondation Villa Datris, L’Île-sur-La-Sorgue
2013 Art Paris Art Fair, Backslash Gallery, Grand Palais, Paris
2013 Meltem, commissaires Daria de Beauvais et Catherine Strasser, Palais de Tokyo, Paris 2013 Building Bridges, Fundation Rozenblum, Buenos Aires (Argentine)
2012 Family & Friends, Signal Wow, Backslash Gallery, Paris
2012 Slick Art Fair, Le Garage, Paris
2012 Cabinet de curiosités, Vol. I Scientifica, Artothèque de Saint-Priest
2012 Parizone@dream, Gaîté Lyrique, Paris
2012 Slick Brussels Art Fair, Wild Gallery, Bruxelles (Belgique)
2012 to permeate, Espace des Arts sans Frontières, Paris 2012 Acte V, Musée Réattu, Arles
2012 Bouillons de culture, MAD, Strasbourg 2012 Ondes, La Graineterie, Houilles
2011 Résonance / Dissonance, Galerie Anne de Villepoix, Paris
2011 Urban atelier, proposition de Jakob + MacFarlane, cité de la mode et du design, Paris
2011 3e Biennale de sculpture Inventer des mondes singuliers, commissaire Paul-Louis Rinuy, Parc Caillebotte, Yerres
2011 2e édition Parisonic, les instants chavirés, Montreuil
2011 Entre deux eaux – Hypothèses et dérives avec ou sans photographie 1850-2010, commissaires invités : Pascal Amoyel & Nicolas Giraud, Galerie Michèle Chomette, Paris
2010 Salon de la Jeune création, Le 104, Paris 2009 Nuit Blanche, ENSAD, Paris
2009 Ososphère, La Laiterie, Strasbourg 2009 Exploration I, Le Laboratoire, Paris
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11 Retrovison, 2009
Installation sonore, verre et objets d’écoute Production La Maréchalerie,
centre d’art contemporain, Versailles Crédit photo : Frédéric Halna
Samedi 19 septembre 2020 de 11h à 18h
dans le cadre des Journées du patrimoine Restauration possible sur place
ÉVÉNEMENTS
AUTOUR DE L’EXPOSITION GEOSCOPIA
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SUR UNE INVITATION DE CHARLOTTE CHARBONNEL
Les horaires sont susceptibles d’évoluer en fonction du contexte sanitaire, merci de nous contacter quelques jours avant l’événement.
Réservation pour tous les événements, visites et ateliers : 01 34 33 85 00
VERNISSAGE
Vernissage de l’exposition Geoscopia à l’Abbaye de Maubuisson, en présence de l’artiste.
Navette gratuite et vernissage sur réservation : 01 34 33 85 00
ou abbaye.maubuisson@valdoise.fr
PERFORMANCE
Apparitions disparitions
avec Les Souffleurs commandos poétiques Tout en surprise et délicatesse, ce « commando poétique » souffle des secrets philosophiques et littéraires, armé de longues cannes creuses appelées « rossignols ». Les Souffleurs opposent ainsi à l’incertitude générale du signalement la posture provocante de la tendresse. Ils investiront l’espace de l’abbaye tout au long du vernissage pour faire voyager les spectateurs grâce à des textes en lien avec l’univers artistique de Charlotte Charbonnel.
CO-INCIDENCES À MAUBUISSON
Co-Incidence est une carte blanche proposée à l’artiste d’inviter et de créer un programme en résonance avec son exposition.
Samedi 12 septembre 2020 de 15h à 18h
SEPT.
©Les Souffleurs commandos poétiques
©Charlotte Charbonnel
À 11h
Visite commentée de l’exposition avec Charlotte Charbonnel
À 12h, à 13h, à 15h15
Expérimentations de baguettes de sourciers et recherche d’eau avec Nicolas Colomines, géobiologue et consultant en thérapeutique des lieux
Nicolas Colomines est l’un des spécialistes avec lequel Charlotte Charbonnel a collaboré lors de ses recherches sur le site. Il a notamment sondé les énergies de l’abbaye grâce à des outils comme les baguettes de sourcier ou le pendule. Il a également réalisé la cartographie de certains réseaux souterrains à Maubuisson (réseau du fer Hartmann, nickel pour le réseau Curry, etc).
Pour en savoir plus sur ce qui se passe sous nos pieds, venez expérimenter les pseudo-sciences lors de cette activité.
De 12h à 14h
Expériences sonores immersives avec Fabrice-Elie Hubert, artiste sonore Après vingt ans consacrés à la composition et production de musique, Fabrice-Elie Hubert oriente ses recherches vers le son et ses qualités thérapeutiques.
Il travaille depuis en partenariat avec le monde médical (Institut Pasteur, Inserm, CNRS, CHU de Nantes) pour construire des séquences sonores apaisantes qui permettent aux auditeurs de se recentrer et aller vers un état de bien-être en moins de 10 minutes.
Pour Co-Incidences, l’artiste propose une expérience sonore individuelle et immersive diffusée au casque ; et créée à partir de sonorités prélevées à l’abbaye et augmentées par des procédés électroniques.
À 14h30
Concert de bols chantants avec Frédéric Nogray Compositeur et musicien autodidacte, Frédéric Nogray rencontre les bols chantants en cristal en 2005.
Initialement créateur de musique électronique et électro- acoustique, Frédéric Nogray adopte une approche plus instrumentale de la musique avec les bols. À Maubuisson, l’artiste est invité à interagir avec Les chants de Malodunum, l’installation sonore de Charlotte Charbonnel présentée dans le parloir.
À 15h30
Table ronde avec Charlotte Charbonnel, Fabrice-Elie Hubert, Christine Guillebaud (ethnomusicologue, codirectrice du Centre de recherche en
ethnomusicologie et chargée de recherche au CNRS), Frédéric Nogray, Hervé Platel (professeur de neuropsychologie à l’Université de Caen)
Cinq personnalités du monde artistique et scientifique sont réunies pour partager leur approche du son et de l’environnement sonore à travers les prismes de l’anthropologie, des neurosciences, de la création artistique et de la thérapie. Omniprésent dans notre société, le son est un phénomène multiple : créé pour notre plaisir, présent dans la nature ou induit par l’activité de l’homme. Notre rapport au son et sa perception ne sont-ils qu’une affaire individuelle appréciée selon sa culture, sa mémoire et ses qualités d’écoute ? Durée : entre 45 min et 1h par atelier
Gratuit / Sur réservation
Durée : 2h
Gratuit / Sur réservation
Durée : 10 min par séquence Gratuit / Sur réservation Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation
Durée : 45 min
Gratuit / Sur réservation
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©Marina Goussina©Aurélien Molle
©Fabrice-Elie Hubert©Charlotte Charbonnel
NUIT BLANCHE
Au programme de cette édition de Nuit Blanche : De 18h à 22h30
Visite nocturne de l’exposition Geoscopia de Charlotte Charbonnel
À 20h30
Performance sonore immersive
avec Méryll Ampe et Fabrice-Elie Hubert Ces deux artistes sonores partagent une vision commune du son comme matériau à sculpter et à transformer en temps réel. Cette performance inédite pour Nuit Blanche sera l’occasion d’investir la salle du chapitre transformée en caisse de résonnance. L’abbaye révèlera une part cachée d’elle-même à travers la diffusion de sons en partie prélevés sur site et matérialisés grâce à
une spatialisation immersive.
CO-INCIDENCES À MAUBUISSON
Ce nouveau format d’événements est une carte blanche donnée à Charlotte Charbonnel pour vous accompagner dans la découverte de son exposition Geoscopia dont le travail est inspiré par la science, le son et l’énergie de la matière. Au programme de cette journée :
À 14h
Performance son et vidéo Yamabiko,
Charlotte Charbonnel et Atsunobu Kohira invitent Fabrice-Elie Hubert et Alexandre Maubert (artiste et cinéaste) pour un quatuor en live streaming depuis le Japon et la France
« Le courant de la rivière qui s’écoule ne s’interrompt pas et pourtant l’eau n’est pas la même eau
qu’auparavant. La mousse qui flotte sur les eaux stagnantes, qui disparaît, qui réapparaît, ne reste jamais la même très longtemps. De même en va-t-il avec les gens et les abris de ce monde. »
Extrait de Hojoki, Kamo no Chomei
À 15h30
Visite commentée de l’exposition Geoscopia de Charlotte Charbonnel
Samedi 3 octobre 2020 de 18h à 22h30
Restauration possible sur place
Samedi 17 octobre 2020 de 14h à 20h
OCT.
Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation Durée : 30 min
Gratuit / Sur réservation Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation
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©Hortense©JPR ©Charlotte Charbonnel
Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation
Durée : 1h45
Gratuit / Sur réservation
CARTE BLANCHE CINÉMA
Enquête sur le monde invisible, documentaire de Jean Michel Roux
En partenariat avec le cinéma Utopia de Saint-Ouen l’Aumône, Charlotte Charbonnel vous propose de découvrir un pays plein de mythes et de croyances, l’Islande. Au programme de cette soirée :
19h
Visite de l’exposition Geoscopia à l’Abbaye de Maubuisson
20h
Repas scandinave 21h
Projection du film Enquête sur le monde invisible de Jean Michel Roux à Utopia puis échanges avec le réalisateur et Charlotte Charbonnel
Vendredi 13 novembre 2020 à partir de 19h
Samedi 17 octobre 2020 de 14h à 20h
NOV.
À 17h
Conférence La symétrie des profondeurs de Damien Simon, directeur artistique du Bon Accueil, lieu d’arts sonores à Rennes
Il y a toujours du mystère à sonder l’entrée d’une grotte, la voûte céleste ou à se pencher au-dessus du bastingage et imaginer ce qui peuple l’envers du miroir de l’eau. Une attirance inquiète,
une sensation de vertige dont se sont largement emparés la littérature et les arts, pour donner à ces lieux, à l’inquiétante quiétude des proportions inédites et les peupler de créatures hors du commun.
Cette causerie menée par Damien Simon propose une déambulation au cœur de l’imaginaire des profondeurs célestes et terrestres, du Purgatoire de Saint-Patrick, aux terreurs cosmiques et abyssales d’un Lovecraft.
Formule repas + ciné : 13€ ou 7€ le film Réservation billetterie Utopia : 01 30 37 75 52
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©Office ©Jean Michel Roux©Jean Michel Roux
À 18h
Projection du film Les Mystères du Snæfellsjökull et échanges avec le réalisateur Jean Michel Roux Une partie de la population islandaise entretient un rapport intime et mystérieux avec le Snæfellsjökull, un volcan-glacier situé à l’extrême ouest de l’île, devenu universellement célèbre grâce à Jules Verne qui l’a désigné comme la porte menant au centre de la Terre.
Gratuit / Sur réservation
©Maja Brenna
Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation
Durée : 45 min
Gratuit / Sur réservation 14h
Visite commentée de l’exposition Geoscopia de Charlotte Charbonnel
15h30
Performance dansée de Benjamin Bertrand Sur l’invitation de Charlotte Charbonnel, Florian Gaité propose au chorégraphe
Benjamin Bertrand de créer une performance de danse in situ, en dialogue avec les œuvres de Charlotte Charbonnel. En immersion dans l’exposition Geoscopia, il y trouve les termes d’une recherche commune avec l’artiste, située entre une approche concrète de l’espace et l’ouverture à un discours plus spirituel, touchant à la géomancie. De l’eau à l’air, depuis les réseaux hydrauliques de l’abbaye jusqu’aux spectres qui la hantent, le danseur entend ainsi faire de son corps une cosmologie incarnée, modelé par les énergies du lieu.
16h30
Rencontre avec Florian Gaité, critique d’art, commissaire d’exposition et philosophe, Charlotte Charbonnel et les auteurs de l’édition Samedi 6 février 2021
à partir de 14h
FEV.
CO-INCIDENCES À MAUBUISSON
Énergies, magnétisme et vibrations se retrouvent au cœur des installations de Charlotte Charbonnel dont les mou- vements et oscillations varient en temps réel.
Pour ce dernier rendez-vous de Co-Incidences à Maubuisson, nous vous proposons avec l’artiste de prolonger l’exploration du lieu par l’entremise du corps et de sa mise en mouvement.
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©Charlotte Charbonnel
Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation
Les horaires sont susceptibles d’évoluer en fonction du contexte sanitaire, merci de nous contacter quelques jours avant l’événement.
Réservation pour tous les événements, visites et ateliers : 01 34 33 85 00
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AUTRES ÉVÉNEMENTS
SORTIES NATURE
Préservée durant le confinement, la vie bat maintenant son plein dans les milieux naturels ; des animateurs nature vous apprendront à reprendre contact en douceur avec ces milieux fragiles.
Petit entomologiste - Cherchons la petite bête
Un monde peuplé de petites bêtes est à découvrir dans le parc.
Elles se cachent dans les herbes hautes, sous les arbres, derrière les feuilles, sous les pierres. Équipé de boîtes, de loupes et de filets comme un vrai entomologiste, venez en apprendre d’avantage sur ces petites bêtes. Cette activité est initiée par l’OPIE, l’office pour les insectes et leur environnement, une association française qui travaille sur la connaissance et la protection des insectes.
Découverte sensorielle à Maubuisson
avec Terr’Happy et Escapade Liberté Mobilité
Découverte sensorielle du Jardin des Possibles, du parc (arbres, oiseaux...) par les petits sentiers suivie de la visite de l’exposition Geoscopia et d’un pique-nique (tiré du sac). Le Jardin des Possibles, où l’on cultive activement le lien social, accueille régulièrement des personnes âgées, handicapées, en maladie longue durée, mais aussi des enfants et des personnes en difficulté sociale. À l’initiative de ce jardin, l’entreprise à vocation sociale : Terr’Happy. Sa mission est d’améliorer la santé et le bien-être de personnes vulnérables par des activités pratiquées au jardin. Escapade Liberté Mobilité est une association qui organise la mise à disposition des aides techniques ainsi que l’accueil et l’accompagnement des personnes handicapées dans les milieux de nature non aménagés.
LES JOURNÉES DU PATRIMOINE Visites guidées historiques
Cette visite permet d’appréhender le domaine de Maubuisson à travers son architecture, son histoire et de découvrir la grange, habituellement fermée aux visiteurs. Entre descriptions et anecdotes, la visite historique vous permettra de prendre un bol d’air à travers les vestiges et le parc de Maubuisson.
Co-Incidences à Maubuisson
(voir programme détaillé pages 22 et 23)
Visite olfactive
Anecdotes et touches olfactives vous accompagnent dans une découverte sensorielle de l’abbaye. Cette visite à deux voix privilégie une approche méditative et historique où Julie, médiatrice de l’abbaye, et Pauline Dumail, aromathérapeute, se complètent et se répondent au fil d’une balade.
Laissez-vous guider par vos sens au cours de cette immersion entre récits, effluves et regards.
Jeudi 1er octobre 2020 à 10h30 et 12h30 Activité à destination des personnes à mobilité réduite et leurs accompagnants avec le prêt
de trois véhicules tout terrain Durée : 4h
Gratuit
Sur inscription : www.valdoise.fr/
506-les-sorties-nature.htm
Samedi 19 septembre 2020 à 10h, à 11h et à 12h
Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation
Samedi 19 septembre 2020 de 11h à 18h
Gratuit / Sur réservation Mercredi 16 septembre 2020
à 15h Durée : 2h Gratuit
Sur inscription : www.valdoise.fr/
506-les-sorties-nature.htm
Dimanche 20 septembre 2020 à 10h30
Durée : 1h30
Tarif : 5€ / Sur réservation
Visites guidées insolites
Pour les Journées du Patrimoine, l’Abbaye de Maubuisson vous ouvre les portes de quelques lieux insolites, habituellement fermés au public : la cave, la salle du trésor, la grange et le canal collecteur*.
Toute l’équipe de Maubuisson : techniciens, conservateur, médiatrices, documentaliste… se mobilise pour vous livrer des détails surprenants selon la spécificité des métiers de chacun.
Le patrimoine à la carte
Un jeu d’enfants avec le Service départemental d’archéologie du Val d’Oise
Comment lire un plan ou une carte historique de l’Abbaye de Maubuisson ? On peut y trouver une mine d’informations ! Partons à la découverte de ce monument pour un voyage dans l’espace et dans le temps.
STAGE DE CÉRAMIQUE
Résonance avec Sophie Truant
Pour cette nouvelle édition, Sophie Truant propose de créer un objet hybride, mi mystique, mi décoratif, pouvant produire un son. Chaque vase sera paré de terre blanche en guise de décor et orné de motifs largement inspiré par les œuvres de Charlotte Charbonnel. Artiste plasticienne née en 1976 à Genève et diplômée des Beaux-Arts de Paris, Sophie Truant réalise des sculptures, illustrations et céramiques à l’esthétique délicate questionnant le corps et ses dérives.
CÔTÉ JARDIN
L’Abbaye de Maubuisson vous invite à fêter l’arrivée de l’automne à Maubuisson et à découvrir les magnifiques couleurs du parc lors d’activités de plein air.
10h30 : visite olfactive (voir en haut de la page 28)
14h30 : visite contée sensorielle
Cette nouvelle activité familiale suscite l’éveil des sens et de l’imagination au cours d’une visite contée sensorielle dans le parc de Maubuisson.
16h : parcours chorégraphique
A Taste of Ted avec la compagnie L’Octogonale
A Taste of Ted, projet de recréation des danses de Ruth Saint Denis et Ted Shawn, se décline sous la forme d’un parcours chorégraphique inédit dans les jardins de l’Abbaye de Maubuisson. Fruit d’une recherche dans les archives des célèbres chorégraphes californiens menée par Jérôme Brabant et Maud Pizon depuis 2012, la réinterprétation in situ de
ces danses met en lumière un répertoire mal connu et réactive la pratique de plein air des débuts de la danse moderne aux États-Unis. Interprétées par cinq danseurs et accompagnées par un musicien, soli, duos et quintettes centenaires renaissent dans des écrins de verdure choisis en invitant les spectateurs à littéralement se déplacer et à poser un nouveau regard sur le passé.
JOURNÉE SPÉCIALE JAPON
Le Japon sera à l’honneur de cette journée événement avec différentes cérémonies, dégustations et ateliers pour vous initier aux rites et coutumes ancestraux de cette île mythique.
Ateliers « Ikebana, la voie des fleurs » avec l’association Kiwa Attaché à transmettre la beauté de la vie à travers ses compositions, l’Ikebana d’Ikenobo suggère l’harmonie naturelle en respectant les saisons, le mouvement et la singularité de chaque plante.
Ateliers « Kôdô, la voie de l’encens » avec Shinoryû Kôdô France
Lors des cérémonies du Kôdô, les participants « écoutent » des fragrances exhalées par des bois parfumés brûlés selon des règles codifiées.
Dimanche 20 septembre 2020 de 10h à 13h et de 14h à 17h Jeune public
Gratuit / Accès libre
Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2020 de 14h à 18h À partir de 16 ans
Durée : 8h
Tarif : forfait 45€ pour les moins de 18 ans et 61€ pour les adultes (matériel + visite de l’exposition)
Sur réservation
Dimanche 4 octobre 2020 Restauration possible sur place Durée : 1h30
Tarif : 5€ / Sur réservation Famille
Durée : 1h
Gratuit / Sur réservation Durée : 50 min
Gratuit / Sur réservation En partenariat avec le Théâtre Paul Eluard de Bezons et les missions Danse et Parcs et jardins du Conseil départemental du Val d’Oise
Samedi 28 novembre 2020 Gratuit / Sur réservation Dimanche 20 septembre 2020 de 14h à 17h30
Gratuit
Accès par groupe limité Parcours libre (environ 10 min par lieu)
*Bottes de pluie obligatoires pour la visite du canal collecteur
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Promenade chromatique « À la recherche du Kô-iro (couleur parfum) » avec Sumiko Oé-Gottini
Sumiko Oé-Gottini, conseillère artistique et spécialiste de la couleur, vous propose un voyage imaginaire au Japon à travers la découverte du lien entre les expériences chromatiques et olfactives, deux sens qui sont intimement liés dans la culture japonaise.
« Réverbérations Olfactives » avec Daniel Pescio
Inspiré par l’atmosphère sensorielle de la cérémonie du Kôdô – celle de l’écoute du parfum, Daniel Pescio vous invite à une expérience individuelle et synesthésique, où tous vos sens seront convoqués. Laissez-vous guider dans un parcours intérieur et extérieur à la recherche de la poésie des parfums. À boire, à sentir ou même tenir, écoutez les notes parfumées et le silence qui vous entoure. Ce projet a été développé lors d’une résidence de Daniel Pescio en 2019 à la Villa Kujoyama avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller et de l’Institut français.
Concert performance de Tomoko Sauvage
Tomoko Sauvage joue du « waterbowls », un « synthétiseur naturel » de soninvention, assemblant l’eau, la céra-mique et l’électronique. Les gouttes, les vagues et les bulles avec lesquelles elle joue résonnent dans les bols d’eau et sont amplifiées par des hydrophones (microphones subaquatiques) et provoquent des feed-back (larsen) formant des drones ondulants et des harmoniques naturels au gré de la résonance du lieu.
Partage d’expériences
À l’issue des différentes expériences sensorielles autour de la couleur et du parfum, Daniel Pescio et Sumiko Oé-Gottini, nous proposerons d’échanger avec le public dans un rapprochement couleur-parfum en observant les sensations et les perceptions vécues.
ATELIER CRÉATION DE PARFUM
Découvrez avec Pauline Dumail, aromathérapeute, la pyramide des parfums avec ses notes de cœur, de tête et de fond et créez votre fragrance avec un ingrédient secret commun à tous, sacré et féminin, en lien avec l’ancienne abbaye cistercienne de femmes de Maubuisson. À l’issue de l’atelier, vous pourrez repartir avec l’échantillon de votre parfum et sa formule.
LA NUIT DE LA LECTURE
Un artiste, un texte, une lecture. Célébrez la lecture sous toutes ses formes à l’Abbaye de Maubuisson pour la Nuit de lecture. Lue, racontée, performée, chantée, la lecture a voix au chapitre.
« Wikifémia-Révisions » de Roberte la Rousse
Roberte la Rousse est une collective fondée par Cécile Babiole,
plasticienne, et Anne Laforet, chercheuse. La collective a lancée la projet
« En française » dans la texte qui consiste à traduire « en française » c’est-à-dire entièrement à la féminine, des textes provenantes de différentes horizons. La performance « Wikifémia-Révisions » prend la forme d’une lecture « marchée » et propose de réviser nos classiques à partir d’articles de Wikipédia.
Sacha Golemanas
Lauréate de la résidence de recherche et création de l’Abbaye de Maubuisson, un dispositif de soutien aux jeunes artistes récemment diplômés de l’Ecole nationale supérieur arts appliqués de Paris-Cergy (ENSAPC), Sacha Golemanas proposera également une lecture autour de la spiritualité, de la magie, des forces occultes et des femmes.
« Music For A Code » de Pascale Barret
Cette lecture transversale et poétique des relations entre langages humain et informatique, conçue par Pascale Barret enchevêtre un contenu à la fois didactique et abstrait. Les cordes et la voix d’un ensemble baroque interprètent un air de Henry Purcell dont les paroles ont été remplacées par un langage informatique. Avec Rebecca Lefèvre (Viole de Gambe) et Tristan Droillard (contre-ténor).
Samedi 5 décembre 2020 à 14h
Adultes Durée : 4h
Tarif : 28€ / Sur réservation
Samedi 16 janvier 2021 de 18h à 22h
Gratuit / Sur réservation Durée : 30 min
Gratuit / Sur réservation
Durée : 3 min
Gratuit / Sur réservation
RDV RÉCURRENTS
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Visite guidée de l’exposition
Les visiteurs découvrent les œuvres de Charlotte Charbonnel accompagnés par nos médiateurs.
Visite-atelier en famille (à partir de 5 ans)
Partager un moment créatif, en famille, autour des œuvres de Charlotte Charbonnel avec la visite guidée de l’exposition suivie d’un atelier de pratique artistique.
Visite avec bébé (0-18 mois)
La visite avec bébé est un moment privilégié entre parents et enfants pour découvrir l’exposition. Des temps de contemplation, de relaxation et de création sont proposés.
Visite des tout-petits (18 mois - 5 ans)
Les tout-petits accompagnés de leurs parents découvrent les œuvres de l’exposition entre observation et expérimentation à travers des jeux de perception et un atelier de pratique artistique.
Wutao au cœur de la contemplation
La visite commence par une initiation au Wutao, une expérience
sensorielle basée sur le mouvement ondulatoire de la colonne vertébrale.
Cet art corporel crée un état favorable à la contemplation et permet d’entrer en résonance avec les œuvres.
Yoga face aux œuvres
L’Abbaye de Maubuisson vous propose d’expérimenter le hatha yoga dans les salles d’exposition. Chaque séance est composée de postures inspirées par les œuvres, leurs formes et leurs évocations.
Visite historique de l’Abbaye de Maubuisson
Menée par notre médiatrice, cette visite permet d’appréhender le domaine de Maubuisson à travers son architecture, son histoire et de découvrir la grange, habituellement fermée aux visiteurs.
Le brunch du café fleuri (Nouveauté)
L’Abbaye de Maubuisson vous a concocté une nouvelle formule sucrée- salée à déguster au café fleuri à l’heure du brunch. Vous y passerez un délicieux moment entre amis ou en famille.
Tous les samedis, dimanches*
et jours fériés à 15h30 Durée : 40 min
Gratuit / Sur réservation
*Sauf le 3e dimanche du mois
À 10h30 les mercredis 7 octobre, 4 novembre, 2 décembre 2020, 6 janvier et 3 février 2021
Durée : 1h30
Tarif : 5€ / Sur réservation À 10h30 les dimanches 15 novembre 2020 et 17 janvier 2021 Durée : 1h30 Tarif : 5€ par adulte Sur réservation
À 10h30 les dimanches 18 octobre, 29 novembre 2020 et 21 février 2021
Durée : 1h30
Tarif : 5€ pour les plus de 4 ans Sur réservation
À 10h les samedis 17 octobre (séance ouverte aux femmes enceintes), 5 décembre 2020 et 13 février 2021
Adultes Durée : 2h
Tarif : 5€ / Sur réservation À 10h les samedis
26 septembre, 14 novembre 2020 et 23 janvier 2021 Adultes (tous niveaux) Durée : 2h
Tarif : 5€ / Sur réservation Chaque 3e dimanche du mois à 15h30 (sauf en août)
Durée : 1h
Tarif : 5€ / Sur réservation
De 11h à 14h les dimanches 4 octobre, 15 novembre 2020 de 11h à 14h, les samedis 5 décembre 2020,
23 janvier et 13 février 2021 Durée : 3h
Tarif : 18€ / Sur réservation Les horaires sont susceptibles d’évoluer en fonction du contexte sanitaire,
merci de nous contacter quelques jours avant l’événement.
Exposition : entrée libre, tous les jours, sauf le mardi, de 13h à 18h.
Le week-end et jours fériés de 14h à 18h.
Réservation pour tous les événements, visites et ateliers : 01 34 33 85 00.
LIEU DE CRÉATIONS
L’Abbaye de Maubuisson est parvenue jusqu’à nous comme l’une des deux abbayes cister- ciennes du Val d’Oise que nous a légué Blanche de Castille et Saint-Louis. Son histoire singulière nécessite de lui dessiner un futur à la hauteur : celle d’un patrimoine vivant et à vivre conjuguant passé, présent et avenir, patrimoine culturel, patrimoine économique et patrimoine naturel. Une vision ambitieuse de la fonction contemporaine du Département du Val d’Oise.
Cité monastique pendant cinq siècles, puis hôpital militaire, entrepôts agricoles, carrière de pierres pendant un siècle, l’abbaye continue sa mue comme un vivier de la création. Une vision urbanistique préside aux choix de développement et d’aménagement, privilégiant les usages contemporains afin d’assurer à la fois la conservation du lieu et la redéfinition de ses fonctions dans la société du 21e siècle.
Le patrimoine bâti lors de sa construction a été conçu et érigé pour des usages fonctionnels comme dormir, boire, manger, travailler et protéger. Mais l’Abbaye de Maubuisson a une dimen- sion symbolique forte d’affirmation, d’incarnation et de représentation. Ce lieu patrimonial et singulier est lieu de vie, assurant ainsi son évolution et sa conservation.
En plus d’être un site qui se visite et se contemple, l’Abbaye de Maubuisson accueille en ré- sidence artistes et créateurs d’entreprise. Ici, on crée et on partage, on transmet à tous les publics via la médiation. Les espaces sont prévus pour être privatisés et partagés, destinés au transfert d’expériences. Les pierres disparues sont autant de pistes créatives laissées au cerveau des visiteurs et des artistes.
L’ambition de l’Abbaye de Maubuisson est d’assurer conjointement et indissociablement la préservation et la valorisation du patrimoine vivant et culturel, considérés comme interdé- pendants et exigeant une prise en compte mutuelle de leur nécessaire conservation.
Avec une vision aussi iconoclaste du patrimoine, Maubuisson s’envisage comme un espace contemporain dans lequel le choix de la mixité des activités (artistiques, culturelles, écono- miques, touristiques) et des publics guide les priorités d’aménagement. D’ailleurs aussi, toute intervention est conduite avec le souci de l’innovation dans les domaines du design et du numérique notamment, et dans le respect de l’histoire des lieux.
Depuis 2019, la mise à disposition progressive d’espaces de travail modernes et confor- tables pour les artistes en résidence, les scolaires et les entreprises dote l’abbaye d’espaces d’accueil spécifiques à la création. La pépinière d’entreprises des industries créatives s’étof- fera dès 2020. Le développement continu depuis plusieurs années des activités culturelles et artistiques, de la programmation d’expositions monographiques et collectives, de l’accueil d’artistes en résidence font de l’Abbaye le « fer de lance » de l’ambition du Département de donner vie à une vision performante et audacieuse du patrimoine au service du développement territorial et privilégiant l’accueil de tous types de publics. Les partenariats se développent au niveau national (ESSEC, Paris Seine, ENSAPC) comme international (Villa Kujoyama à Kyoto).
Les connexions se créent à l’Abbaye de Maubuisson.
LIEU DE DÉCOUVERTES
Charlotte Charbonnel a pensé son exposition comme un jeu entre l’extérieur et l’intérieur de l’abbaye. C’est l’occasion de redécouvrir le parc de dix hectares et ses vestiges du XIIIe siècle.
Ecouter les peupliers, chercher les reflets du miroir d’eau, sentir l’odeur de la terre ou de l’herbe fraîchement tondue… L’art à l’Abbaye de Maubuisson s’affiche aussi côté parc avec cinq œuvres permanentes qui se nichent au milieu des arbres remarquables, des espaces
verts, sous-bois, prairies et plan d’eau. 21
L’ABBAYE DE MAUBUISSON
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ŒUVRES PERMANENTES DANS LE PARC
Jean-Christophe Nourisson
D’une place à l’autre 3, 2004 Bancs en béton coloré
D’inspiration moderniste, les pièces se situent au croisement de l’architecture, de l’art et du design. Cinq bancs/sculptures en béton coloré « rouge Maubuisson » ont été conçus et réa- lisés par Jean-Christophe Nourisson pour le parc. Ces cinq éléments ont une double fonction.
Considérés dans leur globalité, ils dessinent un parcours qui balise le site et diffracte les points de vue. Prises individuellement, ce sont des œuvres à valeur d’usage tenant à la fois du banc, du solarium et de la chaise longue.
Melik Ohanian
Cosmoball®, 2008
Terrain de foot pour trois équipes
Diamètre 50m, gazon, agrès de sport en acier peint en blanc
Le COSMOBALL® est un jeu de football créé par Melik Ohanian en 2008. Sculpture et aire de jeux, le COSMOBALL® est déclaré comme une zone praticable pour l’activité d’un jeu de football singulier dont les règles sont établies par l’artiste. Le COSMOBALL® se joue à trois équipes de quatre joueurs, sur un terrain en cercle de 50 mètres de diamètre, divisé en trois zones et chacune bordées par une cage circulaire. Le premier stade pour pratiquer ce jeu a été mis en place de manière permanente dans le parc de l’Abbaye de Maubuisson, à l’occa- sion de l’exposition monographique de l’artiste en septembre 2008.
Carlos Castillo
Territoire 01, 2007 Mât, drapeau
L’œuvre vient marquer l’espace de l’abbaye comme un territoire de l’Art et non pas comme un espace ou un territoire politique. Le drapeau est ici blanc, ne portant que l’inscription des coordonnées géographiques du lieu présent en lettres et signes bleus. Comme le symbole d’une paix retrouvée. Les couleurs de l’art flottent sur ce lieu du Conseil départemental spéci- fique à l’art contemporain. Et si l’art rassemblait les êtres humains ?
Regis Perray
Les vases fleuris, 2016
Isabelle, Marie, Christine, Peggy, Stéphanie, Patricia, Jocelyne, Patricia
Les vases fleuris sélectionnés par Régis Perray sont des hommages aux femmes, aux cis- terciennes évoquant par extension tous les êtres chers perdus et aux femmes travaillant aujourd’hui à l’Abbaye de Maubuisson. La porcelaine rappelle la douceur des caresses sur la peau. Elle fait renaître la vie sur les ruines et offre une vision poétique pour le futur de l’abbaye en proposant la construction d’une chapelle. Chaque œuvre est un don.
Hicham Berrada
Le jardin inaltérable, 2017 Olivier couvert de feuilles d’or
L’arbre est une belle évocation de l’ancien cloître. Hicham Berrada révèle la poésie des éléments et propose ainsi l’émerveillement à l’instar de cet olivier qui est extrait de son installation « Le Jardin inaltérable » présentée dans la salle du parloir de l’Abbaye de Maubuisson en 2017. Le rapport au temps est au cœur du travail de cet artiste. Cet olivier couvert de feuilles d’or est une interprétation littérale du paradis décrit dans différents livres sacrés. Constitué de matériaux sélectionnés pour leur inaltérabilité, cette évocation d’un jardin éternel tel qu’il est décrit dans le Coran stimule l’imaginaire – entre inquiétude et sérénité.
L’Abbaye de Maubuisson est soutenue par : Le ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-de-France
L’Abbaye de Maubuisson est membre de :
PARTENAIRES
PLAN
23 Crédits photographiques : Page 1 : Étude pour Geoscopia, Île de Java 2017 © Charlotte Charbonnel
Pour les vues de l’Abbaye de Maubuisson : Photos de Catherine Brossais © Conseil départemental du Val d’Oise Conception graphique (couverture et dossier de presse) : Laétitia Lafond et Mélissa Zambrana
RUE ALEXANDRE PRACHA
Y CHAUSÉE DE MAUBUISSON
GRANGE ENTRÉE
PRINCIPALE
AVENUE RICHARD-DE-TOUR MIROIR
D’EAU P
F
LE CHAPITRE F Accueil Salles d’exposition
Boutique Café fleuri
RÉSIDENCE D’ARTISTES
LES ATELIERS
ENTRÉE
3 RUE ALEXANDRE PRACHAY
ENTRÉE DU PERSONNEL ENTRÉE
PAR LE GOLF
1
3 2 4
5
Accès direct à l’abbaye
T
Toilettes PMR
F
Fontaines à eau Le parc de l’Abbaye Bâtiments
ORIENTATION
1
Melik Ohanian Cosmoball, 2008
Terrain de foot pour 3 équipes, Diamètre 50m, gazon, agrès de sport en acier peint en blanc
5
Jean-Christophe Nourrisson D’une place à l’autre 3, 2004 Bancs en béton coloré 4
Hicham Berrada, Le Jardin inaltérable, 2017 Olivier couvert de feuilles d’or 3
Régis Perray,
Les vases fleuris, Isabelle, Marie, Christine, Peggy, Stéphanie,Patricia, Jocelyne, Patricia, 2016 Vases
2
Carlos Castillo Territoire 01, 2007 Mât, drapeau
ŒUVRES PERMANENTES DANS LE PARC
ACCÈS AU 1er ETAGE Administration
La Turbine Salle du Trésor
Black box
ABBAYE DE MAUBUISSON
5
5
Parking P T
ABBAYE DE MAUBUISSON
site d’art contemporain du Conseil départemental du Val d’Oise avenue Richard de Tour 95310 Saint-Ouen l’Aumône
tél. + 33 (0)1 34 33 85 00 abbaye.maubuisson@valdoise.fr
HORAIRES
L’exposition et l’espace accueil-café-boutique dans la salle du chapitre sont ouverts : en semaine, sauf le mardi, de 13h à 18h
les week-ends et jours fériés de 14h à 18h Dernier accès à 17h30
Fermés les mardis, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre et entre les expositions
TARIF
Accès à l’exposition et au parc : gratuit
ACCESSIBILITÉ
Le site est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.
N’hésitez pas à nous contacter pour vous faciliter votre venue.
RETROUVEZ L’ABBAYE SUR LE NET
www.abbaye-de-maubuisson.fr Abbaye de Maubuisson
ACCÈS
L’Abbaye de Maubuisson se trouve à 35 km au nord-ouest de Paris, au cœur de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise Depuis Paris par le train :
Gare du Nord, Ligne H, direction « Pontoise »
ou RER C, direction « Pontoise », arrêt gare de « Saint-Ouen l’Aumône » Depuis Cergy-Pontoise en bus :
Bus 56, 57, 58 ou 34 sud, arrêt mairie de « Saint-Ouen l’Aumône » + 10 min à pied, suivre la rue Guy-Sourcis
Par la route :
Prendre l’A15, sortie Saint-Ouen l’Aumône Parking gratuit
