• Aucun résultat trouvé

Charlotte Perriand

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Charlotte Perriand"

Copied!
16
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

Charlotte Perriand

1903-1999

Charlotte Perriand fait partie, de plein droit, de l’élite culturelle qui, à partir des premières décennies du vingtième siècle, a promu le renouveau des valeurs esthétiques. En ce qui concerne l’histoire de l’ameublement, l’avènement de la modernité est sans aucun doute rendu possible par l’action audacieuse d’une telle réformatrice de l’architecture d’intérieur.

Au début de son parcours professionnel, elle est acclamée par la critique pour son "Bar sous le toit" exposé au Salon d’Automne 1927 ; la même année, à l’âge de vingt-quatre ans, Le Corbusier lui propose de s’associer avec lui et Pierre Jeanneret pour l’"Equipement de l’habitation". Il écrit en 1932 : “Madame Charlotte Perriand, architecte à Paris, travaille avec nous en tant qu’associée, depuis plusieurs années, tout particulièrement dans les travaux relatifs à l’équipement de la vie domestique. Madame Perriand possède dans ce domaine des qualités exceptionnelles d’invention, d’initiative et de réalisation. C’est elle qui avait l’entière responsabilité dans la réalisation de nos équipements domestiques.”

Les dix années de collaboration avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret, ainsi que l’expérience au coeur de la culture japonaise représentent, dans la vie de l’artiste, des périodes d’épanouissement très intense.

Architecte, designer, urbaniste, photographe, Charlotte Perriand s’exprime dans tous ces domaines avec un égal talent pendant 70 ans.

Sa renommée est désormais acquise à l’échelle internationale.

(3)

Le Corbusier

1887-1965

Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, naît à La Chaux-de-Fonds (Suisse) et meurt en France, à Roquebrune-Cap-Martin.

Son œuvre est aujourd’hui reconnue comme un pilier de la modernité. Néanmoins, avant de s’imposer, elle a été souvent rejetée en raison de son radicalisme et de son caractère révolutionnaire.

Son intense activité d’urbaniste, d’architecte et de théoricien témoigne d’une pratique de recherche en perpétuelle évolution, mettant en œuvre un processus de création qui fait la synthèse entre son langage plastique et un certain rationalisme fonctionnaliste.

En portent notamment témoignage : la Villa Savoye à Poissy (1928-31) ; l’Unité d’Habitation de Marseille (1945-52) ; la Chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp (1950-55) ; le Cabanon de Roquebrune- Cap-Martin ; le Couvent Sainte-Marie de la Tourette à Eveux (1953-56) ; le Carpenter Center for Visual Arts à Cambridge (USA,1960-1963) ; le Capitole de Chandigarh et les constructions d’Ahmedabad (Inde, 1952-1968).

On retrouve ces mêmes qualités dans la conception des nombreux meubles dessinés pour chacun de ses projets et de ses réalisations, et plus particulièrement pour le mobilier conçu en 1928 en collaboration avec Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand (tables, chaises, fauteuils, casiers) présenté au Salon d’Automne 1929, lors de la manifestation « Équipement intérieur d’une habitation ». De même que les “Casiers Standard”, système de meubles de rangement conçus pour le Pavillon de l’Esprit Nouveau en 1925 en collaboration avec Pierre Jeanneret.

(4)

"Avant même d'avoir réalisé ses créations architecturales, Le Corbusier conçoit des luminaires pour les aménagements intérieurs des appartements de ses premiers

clients. Il ne cessera par la suite de dessiner des appareils d'éclairage pour accompagner toutes ses constructions. [...] Tous conserveront une forme simple, composée de matériaux pauvres, qui viendra parfaitement

s'adapter aux éléments épurés de son architecture [...]. Ce sont ces qualités que, par une démarche de réflexion menée en commun et par une mise en œuvre soigneuse, Nemo et la Fondation Le Corbusier souhaitent transmettre en rééditant une

sélection d'appareils d'éclairage conçus par Le Corbusier."

Michel Richard, 2015 Directeur de la Fondation Le Corbusier.

LES LAMPES SCHWOB

En 1916, il conçoit la Villa Schwob, située à La Chaux-de- Fonds, sa ville natale en Suisse. Âgé de 19 ans seulement, il y crée deux luminaires très étonnants :

• le chandelier (photo en haut à droite), dont la forme très originale est imaginée en reprenant le plan de la villa. Les ampoules sont volontairement laissées nues sur une simple grille métallique.

• le lampadaire (ici exposé) est inspiré du mobilier d’éclairage urbain. Le Corbusier transpose un objet fonctionnel d’extérieur en objet de décoration d’intérieur.

L’ampoule choisie est un phare de voiture permettant une plus grande luminosité .

LE CORBUSIER :

LES FORMES INDUSTRIELLES

Traduction du panneau:

Lampadaire et chandelier plat inspiré du plan de la Villa Schwob (exemplaires uniques).

Première partie: LE CORBUSIER

(5)

Cette applique est conçue pour le Pavillon de l’Esprit Nouveau en 1924. Elle est ensuite reprise dans les escaliers de la Maison La Roche, construite près d’Auteuil

en 1925.

Cette lampe est un exemple de luminaire créé par l’assemblage d’objets existants, également appelé « ready-made » :

Le Corbusier utilise ici des néons Chalier conçus à l’origine pour éclairer des vitrines de magasins. Il n’en conserve que le tube et ajoute deux fixations aux extrémités.

Dépourvu d'ornementation, l’objet ainsi obtenu est mis en valeur dans sa forme la plus simple et dans sa fonctionnalité brute :

"Le Corbusier considérait l'ampoule nue de l'applique La Roche comme le résultat parfait d'un processus industriel, d'une évolution au cours de laquelle l'objet usuel devient un outil parfait digne d'être montré tel quel"

Arthur Ruegg

Architecte et Professeur émérite à l'École Polytechnique de Zurich.

L’exemplaire ici présenté est l’original créé pour la Maison La Roche.

A son emplacement d'origine se trouve aujourd'hui une réédition Nemo.

L’ APPLIQUE

ESPRIT NOUVEAU / LA ROCHE

Applique en ready-made, conçue en réutilisant et en transformant les composants d'une lampe Chalier pour en faire une applique fonctionnelle.

Première partie: LE CORBUSIER

(6)

"Les formes primaires sont les belles formes parce qu'elle se lisent clairement."

Le Corbusier

Les luminaires dits « de Marseille » sont des pièces maîtresses du design de Le Corbusier. Leurs noms ont été définis par l'entreprise Nemo Lighting pour la commercialisation des rééditions. Ils font référence à la proximité des formes entre ces deux luminaires, bien que l’applique n’ait jamais été utilisée à Marseille.

Il s’agit de l'assemblage de deux cônes opposés, permettant de diffuser la lumière en fonction de ses besoins :

• vers le haut pour une lumière indirecte dirigée vers le plafond et remplaçant la lumière naturelle,

• vers le bas pour éclairer les tableaux accrochés ou pour lire.

LAMPE ET APPLIQUE "DE MARSEILLE"

Applique de Marseille:

Applique à double émission, composée de deux cônes de même inclinaison mais de hauteurs différentes.

Lampe de Marseille:

Lampe articulée à double émission.

salle suivante

L’ "applique de Marseille" est créée par Le Corbusier pour son appartement-atelier à Paris, qu’il occupe de 1934 jusqu'à

sa mort en 1965.

La "lampe de Marseille" diffère par son bras articulé qui permet une rotation dans toutes les directions. Elle a

été mise en place dans les appartements de l’Unité d’Habitation de Marseille.

Première partie: LE CORBUSIER

(7)

"La modénature est une pure création de l'esprit; elle appelle le plasticien."

Le Corbusier Après la Seconde Guerre Mondiale, les formes utilisées par Le Corbusier

évoluent. Il quitte peu à peu l’angle droit et le fonctionnalisme pur pour des lignes moins industrielles et plus organiques.

Amateur de promenades dans la nature, Le Corbusier ramasse cailloux, coquillages ou plantes qu’il dessine ensuite et qui sont pour lui une source d’inspiration  : c'est ce qu'il appelle les "Objets à réaction poétique".

ESCARGOT [LC I]

L'escargot fait partie des motifs naturels fréquemment présents dans l'œuvre de l'architecte.

La forme de la "coquille" de cette lampe permet de cacher le néon tout en réfléchissant la lumière. La luminosité est ainsi plus diffuse et moins éblouissante.

Cette lampe, prévue à l’origine pour l’extérieur, se retrouve dans certains espaces intérieurs des Unités d’Habitation. Elle est notamment présente à Firminy dans le hall de l’immeuble.

LES FORMES ORGANIQUES

Lampe sculpture pour espaces publics en trois versions : applique, lampadaire ou au sol.

Première partie: LE CORBUSIER Première partie: LE CORBUSIER

(8)

Le premier modèle de cette lampe est dessiné pour le parc de l’Unité d’Habitation de Marseille. Plusieurs versions seront ensuite réalisées, notamment à

Chandigarh en Inde (photo en haut à droite).

Une version plus grande a été conçue pour la Maison de la Culture de Firminy. L'ajout d'une assise permet de la transformer en lampe-

banc, dont le profil est inspiré d’une note de musique.

Cette lampe est rééditée en petits formats, le poids de la version originale d'une hauteur de 84 cm se prêtant

difficilement aux exigences commerciales actuelles.

Cette lampe fait partie des plus célèbres luminaires de Le Corbusier comme en témoigne cet entretien du célèbre chanteur américain Kanye West :

"Architecture - Vous savez, cette lampe de Le Corbusier a été ma plus grande source d'inspiration. Je vivais dans un loft à Paris et j'enregistrais dans mon salon [...] Le Corbusier l'avait dessinée pour tout le monde et pour un zoo [à Chandigarh]. Il l'a faite en béton et il a créé la plus belle, la plus inspirante pièce d'architecture que je n'ai jamais vue.

Entretien paru dans La Parisienne (extraits).

LAMPE EN BÉTON [LC IV]

Lampe d'extérieur disponible en différentes versions.

Première partie: LE CORBUSIER

(9)

Les rues intérieures des Unités d’Habitation sont éclairées par des appliques individuelles placées au-dessus de chaque porte.

Elles sont tournées vers les portes afin de mettre en valeur leur couleur.

Leur profil s’inspire de la forme d'un caillou et , sur le même principe que la coquille d'escargot, permet de masquer l’ampoule afin d'obtenir une lumière moins éblouissante.

Si, à Marseille, ces lampes adoptent la couleur de la porte qu'elles éclairent, à Firminy en revanche elles existent uniquement en gris foncé.

Les modèles présentés en vitrine sont des originaux de l'Unité d'Habitation de Firminy (Prêt de l'Office Public d'Habitat de Firminy).

APPLIQUE D’ENTRÉE [LC III]

Applique créée pour mettre en valeur les portes d'entrée colorées.

salle suivante Première partie: LE CORBUSIER

(10)

LAMPE MAISON DU BRÉSIL

Maison du Brésil

Applique de chevet à double émission.

Lampe de lecture

Applique à volet pivotant.

Lampe à poser

Lampe à poser créée avec une grenade explosive trouvée sur la plage après-guerre et du papier à dessin.

Suite de la visite dans le grand escalier.

En 1959, Le Corbusier conçoit le Pavillon du Brésil dans la Cité universitaire Internationale de Paris. Pour les chambres, il dessine une applique à

placer au-dessus du lit.

La double orientation de la lumière permet à la fois d’éclairer la pièce et de servir de lampe de chevet pour la lecture.

Les deux lampes présentées ici se trouvent dans le Cabanon, résidence de vacances de Le Corbusier construite en 1951 à Roquebrune-Cap-Martin (PACA).

• La lampe de lecture est une applique inspirée de la fome d'une coquille qui se décline avec un volet pivotant afin d'orienter la lumière.

• La lampe à poser est un exemple de création par assemblage d'objets existants: Thomas Rebutato, grand ami de Le

Corbusier, ramasse un morceau de grenade sur la plage. Avec une fixation en cuivre et du papier à dessin, l'architecte-designer en fait une lampe "ready-made".

LAMPES DU CABANON

APPLIQUES

Première partie: LE CORBUSIER Première partie: LE CORBUSIER Première partie: LE CORBUSIER

(11)

CHANDIGARH

Projecteur 365

Applique de chevet à double émission.

Parliament

Lampadaire à double émission directement fixé au sol.

Suite de la visite à l'étage.

À partir de 1947, Le Corbusier dessine le plan d’urbanisme et plusieurs bâtiments administratifs de la ville de Chandigarh en Inde. À cette occasion, il réutilise certains luminaires, en adapte d’autres et en crée de nouveaux.

Cette pièce est créée pour la Haute Cour de Justice de la ville.

D’un diamètre de 365 mm dans sa version originale, elle forme un modèle de base que Le Corbusier va utiliser de diverses manières à l’intérieur du bâtiment : fixée au mur ou sur un poteau, posée au sol à l'intérieur d'une coque de béton ou encore enterrée et recouverte

d'une plaque de verre.

Son design familier a été source d’inspiration pour de nombreuses lampes produites en série dans la deuxième partie du XXe siècle.

PROJECTEUR 365

Réalisé pour le Palais de l'Assemblée à Chandigarh ("Parliament" en anglais), ce luminaire reprend le principe de la lampe de Marseille : deux cônes superposés de tailles différentes permettant une double émission

de lumière vers le haut et vers le bas.

Il est ici décliné en lampadaire fixé au sol. Les couleurs des rééditions reprennent la polychromie des intérieurs de l'édifice.

PARLIAMENT

Première partie: LE CORBUSIER Première partie: LE CORBUSIER Première partie: LE CORBUSIER Première partie: LE CORBUSIER

(12)

Dans les années 1940, Charlotte Perriand séjourne au Japon à l’invitation du Ministère du Commerce japonais. Elle s’imprègne

ainsi de la philosophie et de l’art de vivre de ce pays, dans lequel elle retournera plusieurs fois.

Dans les années 1960, c'est au Brésil qu'elle se rendra à plusieurs reprises. Elle y découvre notamment le Candomblé, culte d'origine africaine pratiqué en

Amérique du Sud.

Comme Le Corbusier, elle collectionne de nombreux objets : fossiles, arêtes de poissons, statuettes de diables ramenées du Brésil, etc. Autant d'objets qui nourrissent son design.

C'est ainsi qu'elle crée cette structure, support de lanternes dessinées par le designer japonais Isamu Noguchi :

"[...] cette lampe, fabriquée avec une barre de fer pliée et transformée en suspension, a été dessinée sur une nappe en papier dans un bistro de Bahia, suite à une cérémonie de Candomblé. Le Japon et le Brésil ont beaucoup marqué [Charlotte Perriand], ce sont deux cultures opposées qu'elle a su mélanger harmonieusement et en lesquelles elle va trouver écho sans jamais se laisser influencer."

Pernette Perriand-Barsac

RIO - STRUCTURE POUR LANTERNES

Structure pensée pour porter les lanternes d'Isamu Noguchi (exemplaire unique); aujourd'hui produite avec des lanternes triangulaires dessinées par Ch.

Perriand.

Appartement à Rio de Janeiro, Brésil.

Deuxième partie: Ch. PERRIAND Deuxième partie: Ch. PERRIAND

CHARLOTTE PERRIAND : VOYAGES ET INSPIRATIONS

La lampe Rio illustre la présence d'inspirations de cultures étrangères dans l'œuvre de Charlotte Perriand, liées à ses nombreux voyages.

(13)

LES APPLIQUES EN

"READY-MADE"

Phare Saint-Sulpice

Lampe créée par assemblage d'un phare de voiture Stephen Grebel et d'une charnière métallique.

Potence pivotante

Applique pivotante en porte-à-faux fabriquée à l'origine avec des tuyaux de plomberie.

Pour son appartement de la place Saint-Sulpice à Paris, Charlotte Perriand crée un luminaire à partir d’un phare de voiture

Stephen Grebel et d’une charnière métallique.

PHARE SAINT-SULPICE

Cette potence est une des créations les plus connues de la designeuse.

L'essence de son travail y est résumé :

• le ready-made : l'original est créé à partir de tuyaux de plomberie et d'une ampoule nue,

• l’extrême sobriété des formes : deux lignes droites à angle droit,

• le fonctionnalisme : en pivotant, cette lampe

de grande envergure peut éclairer une surface importante.

L’original, exposé contre le mur, provient de l'appartement-atelier de Charlotte Perriand. Cette lampe occupait une place prépondérante dans sa vie quotidienne :

"Charlotte Perriand utilisait les lampes Potence pour accrocher des décorations ou des vêtements légers. Le week-end, les lampes servaient de perchoir pour les oiseaux de sa fille, qu'elle laissait sortir de leur cage quand elle partait faire du sport dans la forêt de Fontainebleau."

Jacques Barsac

POTENCE PIVOTANTE

Deuxième partie: Ch. PERRIAND

"Lorsqu'elle n'avait pas un budget suffisant pour ses chantiers, elle prenait un soin particulier à sélectionner des modèles existants pour répondre au « besoin de lumière ». Dans les années 1920, elle utilisait des projecteurs de cinéma Kodak ou un phare de voiture pour éclairer des habitations."

Jacques Barsac

salle suivante

(14)

LES APPLIQUES À VOLET PIVOTANT

Pivotante à poser

Lampe à poser composée de deux volets pivotants permettant d'adapter la luminosité.

Pivotante cylindrique

Appliques pivotantes cylindriques disponibles en tailles différentes selon les besoins.

L'exemplaire présenté a été réalisé par Nemo pour "La Maison au Bord de l'eau" construite par Louis Vuitton.

Cette lampe n'a jamais éditée du vivant de Charlotte Perriand. L'original ici présenté est un prototype non achevé, dont l'entreprise Nemo Lighting s’est inspiré pour créer les rééditions aujourd'hui

commercialisées.

Avec sa « porte » pivotante, cette lampe modulable permet de choisir l’intensité de l’éclairage avec un large spectre.

PIVOTANTE À POSER

La couleur et la luminosité de ces appliques ont été pensées pour remplacer la lumière naturelle le soir ou les jours

de mauvais temps.

Accrochée à côté de la fenêtre, l'applique est créée en fonction de la hauteur de celle-ci.

Cette nouvelle réédition sera présentée prochainement lors du Salon International du Meuble de Milan.

APPLIQUES CYLINDRIQUES

Deuxième partie: Ch. PERRIAND

Poursuivant ses recherches de design fonctionnel et adaptable, Charlotte Perriand conçoit toute une gamme de lampes à volet pivotant, permettant d'orienter la luminosité selon les besoins.

(15)

Modèle incontournable de la collection Charlotte Perriand, ce luminaire, créé il y a plus de 50 ans, surprend encore par sa modernité de forme et sa fonctionnalité.

Charlotte Perriand imagine un premier modèle en 1962 pour son chalet à Méribel (Savoie). Pensée comme une lampe de chevet pour des lits superposés, elle permet d'éclairer une partie de la pièce sans déranger l’autre.

Dans les années 1970, elle élargit la gamme en créant deux autres modèles, d'abord en doublant la longueur, puis en faisant une version avec un volet courbé.

Nemo Lighting réédite ces lampes dans ces trois versions et dans leurs couleurs d'origine.

APPLIQUE À VOLET PIVOTANT SIMPLE, DOUBLE OU PLIÉ

Applique à volet pivotant

Lampe de chevet composée d'un réflecteur rectangulaire pivotant permettant de réguler l'orientation du flux

lumineux.

Fin de la visite.

Deuxième partie: Ch. PERRIAND

(16)

-

Références

Documents relatifs

Adaptez la portion du dessert, ajouter des fruits, éventuellement des produits laitiers et des céréales complètes si possible. produits laitiers céréales

Dans le cadre de la promotion des sciences et plus particulièrement de la promotion des sciences mathématiques, l’atelier Maths en Jeans mis en place il y a trois ans

Enfin, nous examinerons, dans une troisième par- tie, quelques dispositions caraeléristiques des trois principaux types de turbines: hélice à pales orien- tables, Pel!on, Francis,

Tout d'abord, elles voulaient un pénis comme l'homme, et à une époque ultérieure, mais toujours infantile, le désir d'avoir un enfant a remplacé le premier désir..

Cela étant, les étudiants de l'Université qui obtiennent le Master en Logopédie répondent néanmoins aux exigences de formation requises par la Santé Publique,

Pour le grave, par exemple à 200Hz, la problématique n’est pas d’atteindre un niveau SPL suffisant mais d’augmenter la surface d’émission sonore pour augmenter la

Une réunion de concertation s’est tenue en juin 2014, avec RFF, SNCF Transilien, l’association « Plus de trains pour la Défense » et le STIF.. Il y a eu consensus sur de nombreux

à l'existence dans pra,tiquement tous les réseaux de caraetéristiques d'un coude endessous duquel aueun courant anodi- que n'apparalt plus dans Ie circuit de la sortie