N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES
Théorème d’Euler sur l’aire du secteur parabolique (voir tome XV, page 13)
Nouvelles annales de mathématiques 1
resérie, tome 16
(1857), p. 33-37<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1857_1_16__33_1>
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THÉORÈME D'EILER SIR L'AIRE DU SECTEUR PARABOLIQUE
(voir tome XV, page 13)
p_
r, _ ±
COS"2 — o 4I C° S2 — <p' 2 T 2 T
on a
4 /T' sin5-(
2 4 - r — 2COS- I. i
2
»«. dt Mathcmat., t. XVI. (Janvier 1857.)
( 34 )
é^ale ai re du segment parabolique compris entre r et
S, = J [(2/4-^) sl^p — Pî^{^r-hp)\l6krp —/>']
égale aire du segment compris entre r et r'.
4 ,-—ƒ> =
r H- r' — ? cos - G sjrr'
r -f- r'— 2 cos-9 \Irr'-\- 2 r7 sin2 — 0 2r-f- p —
r -\- r' — 2 cos - 0 y/y/rr'
On a des expressions semblables pour 4'1' — f e t ir'-^-p.
sjr — cos - 9 y/r est négatif, et
\[P — cos - G \[P
i
e*? positif. Donc
o. sjrisfr— cos - 9 y/r' \
v 4 ' — / » = - ••- •'— /-» = -
i/r-f-/-' — 2COS-9 <
a y/r' ( y/7' — cos - 9 y/r
y/777.
cos - 9( 35 )
Substituant ces valeurs dans St , on â.
6S, A-f-B
A = r' ( r -f- r' — 2 cos - Ô \jrr' -f- 2 r sinJ -
\ 2 V 2
B = r ( r -h r' — 2 cos - 6 drr' -\-ir' s i ns- €
\ 2 2 X ( \Tr — cos — ô Jr ' J Jrt
/ j \ 7
C r= r - f r ' — 2 cos - Ô y/rr' J ;
A -+• B = ( r - W ' — 2 cos - 0
X (/*-+• rr)J — ( r - f - r ^ c o s - Ô v / ^ r7 — 2 r r;c o s ' -
= ( r -f- r -+- cos
d'où
- ô \frr\ ( r -f- rr — 2 cos - Ö ^ ^ ) i
S, = ^ ( r-f-rj -+• cos-0
y^) \Jp
Observation. On parvient au même résultat en suppo- sant ç et <p' de signes opposés.
Soit s la longueur de la corde qui joint les extrémités des rayons vecteurs r et r' -, on a
2 COS 2
~Ô \frP = ± y^r-f- r'Y — s7,
le signe supérieur lorsqu'on a o <^Q<^ 180, et le signe 3,
( 3 6 ) infénVui pour i8o<^6<^36o. Donc
S. = — [o (r-f- r')±\J(r -+- rrf —
< «'II
doit et!eP
('•+-
~~ \
\ r
>sitif.
r' -
i
-h r
j +
(r +
r -f- i' r'-s\-
* )
7 - h r -v- i- r -*- r H- % _ _ — d, — - -
t)(\U
Telle est la belle expression de l'aire du secteur para- bolique tromée par Euler [Misccll. Bcrolin.. t. M I , p. sto). Mais Euler n'en a tiré aucun parti, et le théo- rème était tellement oublié, que Lambert croyait l'avoir découvert, ainsi qu'on le voit dans son ouvrage : Iusignio- res orbùœ cometarmnpvoprietjtes, Aug. ^ indelie., 1761,
§ 83 , et dans ses Beitrage, partie III, p . 257, 1763, et depuis on a en effet attribué le théorème à Lambert. C'est M. Gauss qui a re\endiqué les droits d'Euler [Motus thcon'œ planct^ p. 119; 1809). Il est pourtant vrai que 1 ambcrt est le premier qui ait étendu le théorème à l'el- lipse et à Fhyperbole.
31. Gentil, chef d'institution, u publié en i854? chez:
( 3 7 )
Mallet-Bachclier : Démonstration dun théorème da Lambert par la géométrie, in-8 de 8 pages. Cette dé- monstration est fondée sur des théorèmes énoncés dans un programme de l'université de Dublin (Nouvelles An- nales, 1847, l- Y I ? P- 4~)O? n°S 5-12).