dossier 5 .
AU PAYS DES MIIIEURS
. LES CORRESPONDANCES SCOLAIRES;
... 'ENSEIGNEMENTS
•
•
TOME 1.
IIINIIIER 1979
Pilll: af
' .,
revue mensuelle d'animation· pédagogique
RÉALISÉE PAR LA COMMISSION <<ÉDUCATION SPÉCIALISÉE» DE L'INSTITUT COOPÉRATIF DE L'ÉCOLE MODERNE
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COMMISSION nÉDUCATION SPÉCIALISÉE H
DE L' INSTITUT COOPÉRATIF DE L'ECOLE M ODER N E
•
11
L
1I.C . E.M. est une grande fratel"nité dans le travail construc- .
tif au s ervice du peuple . "
Fait uni1ue e n l7r an c 2, si
:~en'est da ,, s le monùe , des mill i ers d t édu-·
cate ur s de t out es te ndances et de toutes conditions parti c ipent depuis ·2.5 ans
àune des plus grandes entrépris~s coopératives de notre histoire péd agogique . Leur unit é n 'est point faite de silence ou d
1abandon, m ai s de dynamis m e et de loy autè a u service d'une grande cause ; la lutte sur tous les terrains pour que s'améliorent, et s'haman i s ent nos c onditions de travail Qt de vie de nos enfants, ,'ac ti on ~a r die pour que l es force s de réactions ne .sahotent pas davantage, ne pe rvert i ss en t ou ne dé t r uis ent l e s fleurs que nou s tich ons de laisser éclore et s ' iS .panouir, parce qu
Ielles portent l a graine de notr e bi en le plus précieux ; l 'erifant.:i
C. "'REIN ET , N ancy 1950
L'éducation e st épano1,:isseme n t et él évation et non accwmûati on de con- nais sances~ dY'essage ou mise en c o nd1: t i on.
Dans ce t espr i t ~ous rech erc h on s l ei t echni que s de t ravail et le s ou- t i ls , l es mo des d'o rga n isati on e t de vi e , dans l e cadre scolaire et s oc i al, qu i p ermettr ont au maximum c et ép a nouisse m ent et ce tt e é l évation .
Soutenus par l'œuv r e de Céles ti n Frein e t et for t s d e not r e exp§ rien- c e , n ous avon s la cer titud e d ' i nf luer sur l e comportement des enfan t s qui s e- r on t les hommes de demain, mais également s ur le comport ement ùe s éducat eur s
4appel és â j ou er dans l a soc ié t é un rô l e nouveau .
2 - LA COMMIS SION nÉDUCATION SPÉCIALI SÉE " r eg r oup e p l us parti cul i èr e -
ment les ense i gnants e t é·- duc at eur s spéci a l i sés , atta ché s
àla laicit é. Les é change s p êd a gog ique s s e f ont au sein d e la rubri qu e "Ent r' ai.d e Pratiqui /
1dans C].ANTIE RS, dans nos ren c ontr es, n os c hant i ers de t r ava i~ . ouv e rts 1 t ous no s a dhé r ents et a u Co ngr è s annuel d e
l 1L C.E.H.Elle publie un bull e t i :1 d 'ani m ation "CH.-\~~ TI:é:RS" (60 0 page s annuelle s) don t chaque numé r o comprend de s /'. c t aa lit é s , l a vie des C hanti ers d e tr avail et, éventuell ement des dossiers p ~dago8 iques , des synthèses de nos cahier s d e rou- l2 m ent et autres documen ts.
3 - NOTRE RAISON D
1ÊTRE
~
c' e s t l 'exi stence m€me
rl~l' ense i gn ement sp écial . Le milit ants de l ' I .C . E .M. luttent cep endant con- tre toutes les formes de s é grtga tion s co la ire . Ils e stiment d 'ail leurs qu'il n
1ex iste pas de p& dagogie sp é cia le. L' exp é rience pr ouv e qu 'i l y a dans l es in- di vi dus d e s ressour c es ind 2f i.n ie s qu
Ii l s peuv ent manifester L') : rnqd : i.ls s ont par- v e nus
àse dég ager des h andic aps s co lastiques , et qu
1il s r éussiraientdansbien des cas si l e s éducateurs les y a id a ient p nr une r ec onsidérati on totale et pro- fonde d e l ' êrluc a tion da~s le cadre de co nd i tions n or ma l es dr e nseignement: !Sé- l èves par éducateur notamment. .
Au s si , encourageons ··n ous n os adh é r e nts
àparticip er au trava i 1 des grouues d f partementaux de l
1Eco le 1 ":od ern e et -:les a utres Somrniss i ons de l' ICE!1 . L'I.C.E.M. ·· boîte postale 251 ... 06406 CANNES,publie un mensuel:
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nu.mé.11.0 de. CHANTIERS. U .ûw e..z -
,f..,LCHANTIERS - - - AU PAYS DES MINEURS
INSCRIT A LA C.P.P.P.
Presse sco l aire N° ?4
Imprimerie spéciale de"AU PAYS DES MINEURS"
AUTORISAT ION P&T 248
Le Gérant : P. VERNET
22 , rue Miramont, 22.1 2300 DE C AZEVILLE.
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1. C.E. M~
t OUCATION SPtCIA LISÉE
LEf ,
JANVIER
1979NtEf
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e n Classe de Per fectionnement
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dossier
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CH ANT E i S
DANS L 'ENSEIGNEMENT SPÉC IAL
revue mensuelle d'ar,imation pédagogique
RÉ.AL/SEE PAR LA COMMISSION «ÉDUCATION SPÉCIALISÉE» DE L'INSTITUT COOl'l:.RAI IF Dl:. L'Ë.COLE MODERNE
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Publiée par l'Association E cole Moderne des Travailleurs de l'Enseignement Spécial
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EN CLASSE DE PERFECTIONNEMENT
S y
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des Cahiers de Roulement 6 et 6 bis
T a b l e :
Avant.Propos. LES CORRESPONDANCES INI'ERSCOLAIRES I • LA CORRESPONDANCE REGULIÈRE
II - IES ECHANGES DE JOURN. I\UX MENSUELS III· LES ECHANGES SONORES
IV - RENCONTRES D'ENFANTS
V· ORGANISATION MATÉRIELLE ET PÉDAr -O GI Q UE VI - DOCUMENTS SUR Li'... CORRESPONDANCE
Rapporteurs: BARRÉ, _ GAUDIN et VERNET
page 3
·7 31
37 4-:t
4 5
49
- 2 -
Cahiers 6 et 6 bis
LISTE DES CAMARADES
Q UI ONT PARTICIPÉ AU ROULEMENT DE CES CAHIERS POUR Y CONSIGNER LEURS EXPÈRIENCES
1 - Mlle ALIBERT, école Jean-Jaurès, Aix-en-Provence 13 2 - M. BARRÉ, école A. de St-Exupéry, Mr St - Aignan 76 3 - M. BOS, école de garçons, Le Gua d'Aubin 12
4 - M. FALIGAND, 8, allée R. Garros, Orly 75 5 - M, FEUILLADE, 27, rue d'Ascq, Argenteuil 78 6 - M. FOURVEL, rue du Levant, Issoire 63
7 - M, GAUDIN, 21, rue Marcel-Allégot, Meudon 78
8 -
M. GIOT, 21, rue de Caumont, Lisieux 14
9 -M. HECQ, "Heureux Abri", Momignies, Belgique 10 - Mme HERMET, 24, rue A. Puget, Toulouse 31 11 - M, LAINÉ, 8, rue des Cahmps, Orbec 14
12 -Mme MAGNE, Immeuble ORTF, Nieul 87
13 - Mme MAREAU, 1 bis, rue Guy Fabre, Marseille 13 14 - Mme MEUNIER-GERARD, Ecole des Jacobins, Troyes 10 15 - M. MEYER, 10, impasse Kiemen, Sarreguemines, 55 16 - Mme PERAMMANT, 4o, rue du Séné, Vannes 56
17 -
lf.meSANCHOO, école annexe filles, 37 rue Bénézet, Toulouse 31
18 -
Mme VERNET,
22,rue Miramont, Decazeville
1219 - M. VERNET id.
20 - M, YVIN, Bâtiment E, HLM d
1Aix, St-Nazaire 44
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Le présent numéro spécial reproduit le texte de la première édi- tion du numéro 17 du bulletin de liaison des matres de C. de P. et Maisons d'Enfants, paru en mai 1965.
Nous avons ajouté ici et là, dans les bas de pages disponibles et parfois en fin de chapitre des illustrations et textes de jour- naux scolaires de 1 'er..~~.; )'f'ement spécial.
En complément le document 2 paru en 1967 et quelques éléments montrant l 'évolution de la correspondance, avec l'apparition, après les années 70 de la correspondance di te "naturelle".
Janvier 1979 - A.E.M.T.E.S .
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Pr o
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L E S
C ORRES · PO N Dl-~NCES I.N TER SCOLA I RES
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C'est le titre de la brochure d
1Education Nouvelle Populaire n° 32 de novembre 1947, où Freinet et Alziary èxposaient ce
. .
que l'Ecole Moderne préconisait. Nous en extrayons quelques passages qui éclaireront la suite de notre travail • .
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- 4 -
L a C O R R E S P O N D A N C E I N T E R S C O L A I R E
La correspondance interscolaire est le complément indispensable de 1
1Imprime.
rie
àl'école. C
Iest elle quï lui accorde raison d'être ·· et permanence, qui motive pédagogiquement, fonctionnellement, toute notre activité en lui apportant le sens social qui déborde la scolastique et hausse notre effort jusqu'à la compréhension et
àl'efficience de l'humain.
Si vous employez 1
1imprimerie pour elle-même vous risquez désillusion et las- situde, Avec la correspondance interscolaire vous touchez une corde nouvelle dont les vibrations n~ feront que s'amplifier et dont les conséquences scolaires, in- tellectuelles, affectives et sociales sont incalculables,,, Pour ~tre permanents et efficaôes, les échanges doivent être basés sur le journal scolaire •••
Voici ce que nous réalisons:
1° Les écoles qui désirent participer _ au,x tffechanges sont incpr.porées dans une ou plusieurs équipes · de huit · cia· sses ( ou de · six, ou ni~me de quatre pour: les écoles ·
àfaible effectif).
La constitution de ces ·équipes, qui est ia chose la plus déli~ate, · est basée sur les besoins et les désirs des écoles qui la composent. Ces écoles sont, le plus possible, de même niveau et d'intérêt au contraire complémentaires: écoles de plaine avec écoles de montagnes, écoles du continent avec écoles de la côte, Nord avec Centre et Midi,
Nous demandons aux futurs usagers de ce service de remplir la fiche de corres- pondance qu'ils trouveront en fin de la brochure. Notre service tiendra le plus grand compte des indications qui
yseront portées, dans toute la mesure du possi - ble du moins.
D'ailleurs toute 'école pourra compléter elle-même cette équipe p~r la corres- pondance avec des écoles qu'elle aura librement choisies, ou avec une deuxième é- quipe. La chose est parfois difficile la première année; mais dès la deuxième an- née de travail, vous pourrez - et vos élè~es vous le demanderont d'ailleurs . , conserver en plus de la nouvelle équipe
àlaquelle vous serez intégré, quelques.uns de vos anciens et fidèles correspondants. · Au . cours des congrès et des stages, au hasard des collaborations aux journaux, ·vou~ ferez connaissance avec des camara- des qui deviendront pour vous des correspondants quasi p~rmanents.
2° Mais notre échange, mêmP au sein de l'équipe, a un double a~pect que tous les adh6rents doivent bien comprendre.
a) Echange mensuel:
Votre école est donc mise en relati'ons par nos services avec des écoles (voir
Dossier n ° 5 - Commission ICEM Ed. Sp. ======== Les Correspondances interscolaires
coqµis) répart:j_~s dans div~rses régions de France. L'échange du journal scolaire mens-µel est ol:)l:i,gatoire c!,Vec ce:ëi huit çlçi.sses .. Chç1.que fois que vous ·t:i,.r~z ou im-, prim~4 un q.~ vos · tex:tes ou de vos dessin~, vous en. prodµisez un q.e p:\.us pour cha- cune qe vos écoles correspopdantes. Si vous avez . qix -h doµze éc9les 99rresp<m:"'
dante§,
~ce qµ:i,. nous paraît être un nombre très normai ~, vous tirez qe 9haq4~
i;.~.}Çte di~~ dpuze pi:l,ge/3 supplémentaires que voµs conserverez soigneusement dél,ns
d!:ls dossi~rs spéc:j.a.µx. · · ·
En fin q.e mois, vous agraffez les journaux sous belle couverture et vous pro ~ cé~ez à 1
1expédition •••
b ) ~o~;r:e, s,g~~~~~ régulier:
Mais cet échange mensuel par le truchemertt -dq Journal scolair~, m~me complété p~r quelques lettres ou envois de. colis, est insµffisa.pt à apporter l'enthousi~s~
ine P~rm~ ~n:v.
.~'lt,.~ P,.O~.f?, at;t~A49!l~ qe oe~te tec):m:i,qµe ;
/Jl}.9corr. espOQ-4. a.n.oe par p:i, 9 i s
es,t in~uf:f':!,.s~t,~
àmaintenir l 1intim:ï.té,
D1ai1leurs ia correspopdaP.,Qe :1,mpert;ïOME::1),. -.
ie d1;1 Q'.J.~sse à classe ne S{lti,Sf!:].it pas ie b13soin évident des enfapt~ ·de COÎJpaÎt,:p~
non if éoo.+e et ;Le m:J_l:i,e1,1, mats ies enf p.fltl:i ew.ç-,rnêmes
~. .. . . . . . . 0
1el:it. p9µpqµ9:f,. nqµ~· fWQns p:révµ ll?+d~u,x:i.ème éc,na,nge que
noµsapp!3l.OPS. r•éguU~:i:r.
Un-<;1 çlep ·6col~s 'p,e .votrf:J équiPê (vo:i,.r croquis) ept désignée COll]me votre correspon~
1~~ , . _,~é~u~i9}'. r . ·
Voµs. eq:t.rerez immçcUatement ~n re).at,:l:on.s avec l
Iinst;i. tuteur ou ;l, ! ;!.ns~;i. t4t:riice
d(:).c~t~eéco:J.e, · vous l,u:i, çornmtm:ï.q\1erez'i~ nompr.e
d1fl.èv~s .dQ votre clas13e, lçi. com!"' posit:i.Qn de cette p).asse, et V9US lu;i. donnerez dès qµe possible les noms, pp.éno~s et âge
d!;lGhaçun d~
V?Pfl,ève~~ y9trè COI!î'î/S,pçpqapt ~m fera ' autaph ? • . .
Nous prépa:ro~s une feu:ill~ par enfa.pt; nou~ ies mettons sous envel,oppe et les expédiOP.R
~n~tre école Gorres.p9pdp.P.te. éette école r~99it i'envo~~ q;i.strtB~e i,me feuill,~ à cnaqµ9 él,èv~, On i~t lep t~xt~s, , silepcieusemen~ ou~ haute voi~,. pp
les co~m~nt~~ on ' +es ~~Plique, on n9te les réaotiops~ op prépar.~ qµestî~~s. · oµ ré ~ pop~~~· ~ on,<3.-qu~ ~lève p:J,.ace ),a· feui:lle reçl.le dans le tivve q.e vie de 11 épale 99r- ...
reg;pon,qa,nt~;
.ct:i.a,pµpdes éJ,èves çie nop olasseS. aµra dè4X 'lfyfèS -éïe
V.il;ll C~J.u:J. g.!:l
J:H;r~rn éco.ie et· oelµi <te i' ~po:l.e qorre~ponçlant~, :1.i vr~l3 de v:Le
qµ:i~e corrip:J,èt~nt mepveil:J,euS.ement, (.i'envoi
àl
1écqie corvespond~te pouvçi.nt, par mesµ~e d'é9o~omie,
n' ~tre f'P::!.t. c;ni
1&
l1;tfin
de lasema;l.ne, pa:r eiernpl~), · · · · ·
La q9pret3pondanoe ç1.in,si comprise cesse al,.ors d
1être :j,mpers~np~;LJ.e.
Î,,6Ste~t!:ls
Jpu~al,:J.erS.:!1,0t.j.!3 appo-rtent
les
éQl:lOSde lé!.
v:j_einti.me
él.enos
po:nrl;3SP,Q!1gà.rrj;;S., d,e i,eµr.sréactiGP.~ 4ans l.eµr. milieu, Nous conn~issons chc!,oun des é:J,èves g9mme
s1ils étaient l~
~9ôt~ d~ poµs!
No~s çqmplétons cet écl'lange par dant.s. rous ·i.e~ qµipze. jours chaque
"M . . h
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ad 11 • 1 · : .t· 01,1 g .· el".
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:i. ·Ç~Jnar e ·;
;i. JO:J,.ndes· pn,o'i.q~ de !:ia f amtUe
~.· .
i'envoi régulier.
çielettres
ànos oor.pespon~
éJ,ève é· cri t aµ peti, t ami
q.op:j;;il
ale nqm;
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sa lettre sa photo,
d~~i~~ge$, q~s timbre~,
~s ; let~res ainsi éoritesJ lues par 1
1:institµteµr ~ qµi exp+~que ~oyalGment q~
1i l d9+t ies lire poµr éviter les bêtises~, sont expédi~es en paqµet, aoc9mpa~
gnées d'une lettre d~ 1
1instftuteur
àson collègue poµr tous r.enpeignements cç~~
plémentatr~s, Çet envoi est fait en colis qon fermé, •••
' Les Correspondances 1. ·nt e rscolaire s
D o ssier n° 5 - Commi ssi on ICEM Ed. Sp. ========
- ·6 - "
.. Les .. ,p{l;rent _ s .. se, '. passionnêtit'. eu.1<:.;.!nêmè's pènirt' ëê:i:_··échàhîseS et ' t"a~re_kp. oride~t pâr~
foi. s. entre eux. :Inutil e. · de!·dire
:.lés-avarit"age·s · c'or'lsidërables què nç,tr~ éq'ole peÏ.J.t-
re:tir~r ~: 'vne .telle intégration dé , ses· ted-iii-i q. Üês dahs.l'ia vi,e· q"e· ia · farri:üiè et . du ..
vill.a_g~ •. - .. -.·.: . . :".· :,·. . .. , . --. , ,.,;._.: ·:·:
ï:.: ·:·: .. :.,· .. :····_:; .. ··'····.···: .·. :_; .. : .7/i.t. · ... ·:··l,; ,• :_:
, To~s-- les,.: tnQis_, ,. nous. riréparor.is un-' coli's" à:': ·ffo~ · bôt't~·~p otidailts; ' chaq~e. : hè;. ~ ab~· '
portê '"un -p~tit colis pour son correspondant particulier, ave O.:.-nb~ ·· et " actrè'ss' è '~' ·ce' qu
1il
ymet? des journaux, des images, des j?uets, dJis _photos, un _cout. ~~u., , . parfois même deq cadeaux·:de ·valeur. ,.. ,.· • , : . . · . ;·, " -. _, ·'
1 ' .. :., ···;: .. . 1··:· . . "·! . . . .• . . '. •. 1. \ .( '.:.' .:. ,: . ·-···' .
En plus de ces paquets particuliers, notre envoi ~ . ?1. t ; qompor~~I\ -o/1~ ,-, P.Ft:t>~
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,, . .. ... .. .. ,, .... ;, ·, ... · · -~:;- .L::!· :.i---: · . .•. : ... ;:\:.::·:
: .r · ...
::i.: ~ i~_-,;?;.~:i~: ~.- ci~t.·. ~~;~~~~ll~~~~t : - .cl5tp~d~é
-~t , -~'··~xp~~Jt"i.0,1~ ,i~-~ ~ - é_r~_:J~i {rr ; ~ p ~ ~ ; i/~~( - ~~lè~
ves t,lVJ.il .
~~,: ~~~~ :rQnt · 1:e ·.<. traJe
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j. • • ' • • • • 1 ';. ~ '· i.,: • .... -~ •. ,• . . • · ·.. .. . ~ :
~·:-·( .. ~··1.·( t:· :: ·":!~ .~.:· . ··:'. '·
Vous comprendrez alors que
-la•- odrrespondance tünsi ':rfrati"q~ée apporte vra'iment un élément nouveau dans la vie et le travail de votre classe •. . Alors oui, v,o. ~re - activi té_ .. serçi.· motivée ~ · .Qua.nd il's .éériront · , vos '·élèves penserèi:{(
àl •·rnrs " correspon-
dfil1.:ts; , :lq:r-squ ' , ils feront
dèsenqu_gte's·, d
1·h'.i.stoire
OUde"" calcu:t . ce sera
\>O)-tr .ren.- seigl.'iêi' l'èûrs correspondants; lorsqu
Iils ci écriront leur village ou leur .. ' régi on;
avec cartes
àl'appui, ils ne s'acquitteront pas d
1une vulgaire tâch~ scolaire:
ils r_épon~ront· 'aµx · camarades en. ' sfltisf'aisant _
~leurs demè.ndes êt ·
àleurs désiJ:'.s •••
• . . .... · : . . .'. ~. t' .•.• ~, ~· . . • > . ' ....
. ·, :·· .
.. -~··: ~ • • 1 .; .'.: ~ • • ,..: .... ·: .: •
Ces considérç1.tions nouvelles influeront · sur· 1e · 'trâv~Ü scolaire lui-inême, la mise au point du texte libre et en général sur le choix et
1.1exploitation
centres d.
1intfrêt. . , '
. .. < ·
1:sur des
Notre en(:leigP,(:ltnent ne sera plus axé"sur là théorie :intèlléêtueÙe SCO_\Mtique, mais· sur ie t:rav~il et -la· :vie.. Là réside ' Justement îà grande ' cônquête péc;la~ogique et humaine de n.9s teçhni~ue_ s~ ... . · , · · '· : .... ''-"· ' : ,· ·
•') • : 1 •. ::.! ·.: : •. . : -~-- ·., -..:. ' ••
... - . J.· :·, ~ .. •: '•. i.'
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N.
- B. - En f-ih 'Cie · syt'lthèse/ voGs: ï;ouJerez une ' :re~j,
1
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··de(a.:k~de·:, 4e ·co;~espondan~ :' . ces inte,rsc-oia.1.re's" : ·. ·' . '·
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,·1·
LA
I
I \
CORRESPOf"lDANCE REGULIERE
A) PRÉPARATION PRÉALABLE
page
· ··· · · · . . .. 8 l · ) Choix d
Iun correspondant
2) Entente préalable entre les maîtres B) ÉCHANGE HEBDtMADAIRE DE TEXTES
· 1) Rythme des échanges ... ... . .. . . ... ... 14 2) Exploitation des textes reçus
C) ÉCHANGE DES LETTRES INDIVIDUELLES . . . .. . .. . 18 1) Réception des lettres
2) Rédaction des brouillons et contenu des lettres
3) Correction
4} Présentation
D) COMPLÉMENTS A UX LETTRES INDIVIDUELLES 1) La lettre colle ctive
2) L
1en~uêt e, l' album 3) L'envoi de documents
1) La lettre de maîtr e à maître E) ECHANGE DE COLIS
1) Rythme 2) Contenu
3) Problème financier
· ··· ··· ··· ··· ··· ··· · 23
27
- 8 -
A) PRÉPARATION PRÉALABLE
---
1 - IE
CHOIXDU
CORRESPONDANrRÉGULIER
Les camarades passent en général par le service national
ICEMet trouvent que
les mariages sont faits au mieux des possibilités.
,JLe responsable actuel
0nest: M. DAVIAULT,
La R ouvière, route Notre - Dame du Figuier -Gonfaron (Var)
Les congrès et l 8S stages sorit de bonne s occasions de trouver un correspondant.
. 1
Plusieurs camarades souli gnent que 1.., · meilleur correspondant n est pas nécessaire- ment le plus chevronné.
VERNET: "Ancien ou débutant? Là n ' e~f pas le problème. Ce n'est pas tant la compétence que la bonne . volont é , le sérieux, le sens de la réciprocité qu'il faut voir."
Correspondant proche ou éloigné?
Le
correspondant éloigné apporte un dépaysement parfois souhaitable • . .
Mme
MAGNE:"Une correspondance avec Màrseille avà-i t été très enrichissante, . car les enfants de l'Aveyron n ' avaient aucune idée de . la mer."
, ·
L avantage du correspondant proche est la possibilité des contacts:
GAUDIN:
"Ce qui m
Ia donn é le plus de satisfaction:. urie CdP
à30 km de notre école. Avantages :
1) Nous ne passons pas un mois s?...ns nous voir entre maîtres;
2) Les enfants se rencontrent une fois par trimestre dans une sortie commune;
3) Les frais engagés par ces rencontres ne sont pas excessifs;
·4)
Le correspondant devient rapidement une réalité humaine et non un mythe af- fectif."
Beaucoup de camarades voudraient concilier dfpaysement et proximité: ce n'est pas souvent facile.
Classe de perfectionnement ou classe normale?
Des camarades sont satisfaits d ' un e correspondance avec un CP,CE (mais diver- sité d
Iintérêts malgré des âges mentaux se _ mblables), avec une classe unique (les plus grands de la classe normale sont un i:îe ,u sacrifiés ) .
Même entre classes de p~rfectionnement, il
ya parfois trop de disparité.
GIOT:
"Ne pourrait-on faciliter l e travail de Daviault en prévoyant un classe- ment des CdP?
classes uniques;
- classes d
1initation;
- classes de 2° degré ; - classe professionnelle.
Dossier n°
5 -Commission ICEM Ed. Sp. ======== Les correspondances interscolaires
Lorsque le niveau est différent, le handicap est toujours pour la classe de rii veau · Supérieur.. L
Iaîné se sent frustré lorsque la réponse, m.ême soignée, ne
r 'epond pas
à· ses intérêts ("Je lui parlé du foot;
i lme répond qu'il pleut!")"
Mme HERMET: "Pour ma classe d'amblyopes, j
1ai toujours choisi une classe nor- malé (CELCÉ2) ~ Ma classe est mixte; j
1ai tantôt comme correspondants une classe
degarçons, de filles.., ou mixte. Cela n'a pas d'importance." .
Cor'J;'e~pon,dance r~gu:).ière avec plµsie\irs . classes?
tes camarades qui abordent ce problème soulignent les difficultés. :
VERNET: "Pour satisfaire un vieux correspondant et une amie qui débutait, j
1ai accepté deux correspondants réguliers~
Jene recommencerai pas: certains gosses ne savaient plus bien qui leur écrivait et ce qu
Iils avaient · ait
à 11un ou à ·
1·1~u-
tre
de' leurs corresl')cmdants . ...
Ünéparpillemeht
<ie.la. . cot•r9~pppdA1)9~ ri.s . q~e ,,4,
1ê-
tre. dE§· s · astreux avec des débiles.,., · · ·
Lia. ç_ QJ'-l'.'~· f?pon.dg11ce
.el'lmais.on é\. l enÎ'J3,nt· @
1
GAUDIN:
'irnnïy
agµère a ' 'intér@t à · commencer
unecot'-respondance regUlière qüand la durée de séjour des enfants dan· s la classe n' excèéie pas trois mois {Cen- tres de 1 · ' Assistance pu'blique) certaines 'cl· asses de plein a'lr) ~ 't! 1.est valab. le si on âispo'iî;e ae : six mois. Pour ,les enfants de passage) , i l vaut mieux 'insister
·SU!'l
'téchange de }ourhaux mensuels.
11GÏ'OT: ·1'1
Fàute a·'"avoir pu entrer en conta-et avec une autre
'CdPprofes' sionnei1e,
jecorresponds lîve-c
unefr· action
d1uneterminale d
1Rénin-Liétard.
rr· c' ' e· l!ft le mo'indre mal-. Le petit nombre
declasses profless'ionnelle: s li.mi te evii.-
éiémrrient - les possibilités d ·
1echanges , .
Est';JJ · so~~ftàJi!.!3 . de .. garqE:?r ·p.lusiei;lrs an:~~es
,lemême <iotresponàan't'?
t ' ' es· t en toût cas souhaité parfoi- s par les élèves:
WIN, VERNET : :
11Et1septembre, mes enfants éta:i,,mt contents de rêtrouve.r lce.ur co, rresJ)on1aht. A la fin de 1
1année
ile;avaient a:'' aHlettrs vott"5 p· our garder les
mimès.
8 ."ta côi''respon:dance deux années de suite est une ,pt>euve de la réussitè pendant la pt•emi~re année . • - Èn )urri 6
14, nous êt: rons s· ollici tés par deu· x c11.a:sses; tes en- fants ont préfé:r-é garder .1.eurs camarade' s . f ' Abbe'vHie . • Il faut <lire que pendant plusieurs · ar,mées il's · avàien't eu
1·1lmpress:i.on de
dor,iner'plus ql:i'' ils ne · !r'eceva: i:ent . •
"En
·rrfars6: 5 1 'intér@t · conti'nue: , et p· as se~lement sùr le plan af.fe<!tif ~
,Nos·camarades nous apportent ernm· re 'Piûs que
1·1an passé: 1 ''album · s1'!r · 1: a fe,r1 me .·cfr''lfil
c1):rrespondànt · a ·été :très · appt>é'cié et a sui3ci té des er.1qi:i@tès chez n01J1s .. °Ndus , at- tehdons a:vec 1mpat'ience des · silex p· réhi'sto· rique, s.
11:Èil
· cas .'de voyage· ·échange . , · on re'Çoi 't la {ilremi'ère année, . et 1 '
1ôn : r1an:d :l:a
vi·SJ:•te t ' 'annêe suiv-ante-.
Dossier-n
°
5 - Commission ICEM Ed. Sp.========
Les Correspondances· intei:scolai res- 10
:n = ·arrive .que · .la deuxième année sott décevante·:
Mlle_ ALIBER.1'::.
: ,;Je .. ~e. nsais que deÙx· , an/ était d
Iidéal. Or cette 2ème année vec nos· correspondant.ès de 1
1an dernier (très riche affectivement), l'intérêt un peu languissant."
-/•, ·- ·, .· <. . .
a- est
. FOURVEL émet,' l 1idée 'qu'une. année élè . cor.rèsp. onda.nc1:1· suffit, m ais qu'Ù . y. _ .ç1.urait intérêt
àreprendre au bout 'de quelques années les· corÏ:•espondants qui ont donné satisfaction.
. .... ··,.} .'. \ -·
Quelquefois, signale VERNET, après un an de correspondance, des enfants con- tinuent spontahémént '
às
Iécrire~: ; , · ... · ·
' : \. -~ • i' \ •. ~ i. ! .
: .
. . :.: ~ ...2 ... _ ENTENTE.
'PJ.lliALABLE " ENI'RE.
LES. DEUX MAITRES • •, V ·-' ,;·:·- .····Presque tous l es camarades pensent qu'en plus de 1
1âge et du niveau scolaire,
ilest indispensable, pour apparier les en.f. ants, · d'avoir
uneidée de leurs goûts, de leur caractère et de leur milieu familial~ On se soucie peu par contré du
·!'li-veau intellectuel chiffré en
AMou . Ql, celui - ci. étant apprécié globalement dans les indications·. dè Célractère et CQrrlpOrtement~ . .
GIOT
est partisan d
1ajouter·~ pou~ les grands, une fiche individuelle
depré- sentation rédigée par chàque'élève pour faciliter les . regroupements:
NOM:
PRENOM:Mon adress~:
Le
métier de. mon père:
de · .na m ère : Ce que
j 1aime · faire : Mes collections:
Mes lectures:
Mes jeux et m es . sports:
ce · qùe je peux envoyer:
Ce que
j1aimerais recevoir:
,.
·. :.·Mon âge ;
photo !
..
1i
1
·! l
I ·
l
éh.i~uë .· élè~e ne ,donne .que ' l~s , indications qu'il désire. Ceci a l'avantage de fàciiitér la conversation par des intérêts proches, donne la possibilité d'une bourse d~échanges et incite . à une certaine continuité dans les collections et les int.é11~ts, . : :
.. .
-· : . . --Mme MAGNE souligne le danger d'opérer- . des èhangements dans la répartition a- près deux ou ·trois échanges de lettres, car les enfants s'attachent vite
àleur correspondant, et ils -finiraient par' ne plus savoi:t" au juste
àqui ils s'adressent.
Dos!;!ier n
°
5 - . Commission ICEM Ed. Sp. ======== Les CorrespondaJJc.es interscolairesVERNET confir~e ce danger (par expérience). De plus, certains refusènt le nou - veau correspondant, · et il faut beaucoup de diplomatie et de persuasion pour arri- ver
à1~ f~ire admettre. Mais comment faire lorsque les effectifs · ne sont pas stables?
L~ rythme des échanges
Unanimitë sur le rythme : une lettre individuelle par quinzaine, un envoi heb- domadaire de textes, plus trois ou quatre colis pour l'année.
" La lettré par qu:i.i-izaine évite les· chevauchements: chaque enfant reçoit la ré- ponse · à sa lettre précédertte. Le rythme · hebdomadaire paraît difficile avec des dé- biles. Par contre, un rythme plus lent dissout l'intérêt :
"Combien de correspondances perdent de leur dynamisme vital du fait du trop grand ,espacement des envois! Beaucoup de maîtres pèch~nt par e4cès
d~-cohscience, professionnelle; sous prétexte de ne jamais envoyer qùè dès travaux parfaits au point de vue technique (en particulier en ce qui concerne ia présentation); ils ralentissent le rythme. La mise en oeuvre et la réalisation d'un travail de longue haleine (album, enquête, etc,) ne doit en aucun cas diminuer le nombre des lettres individuelles.
"Veiller
àce que les 'lettres soient nombreuses · et riches doit . être le premier souci du maître qui pratique la correspondance interscolaire,
"Dans le cas où un envoi doit être différé, une courte lettre collectivej voi- re même un rapide message du secrétaire de la coopérative, suffit
àmaintenir 1
1intérêt et à faire patienter les élèves. Si ce . minimum n'est pas respecté, de gra- ves chocs affectifs risquent de troubler les relations entre les enfants."
(Bulletin du s. -O.)
Chacun insiste sur l'importance capitale de la régularité: "Mieux vaut une lettre un peu pauvre arrivant à l'heure plutôt qu'un riche album survenant après une longue attente."
Mlle ALIBERT, FALIGAND, VERNE'l' précj_sent quiils alterneµt une série de lettres individuelles avec une lettre collectïve, réalisant ainsi une liaison hebdomadaire par lettre.
Le plan annuel : d' exploi tatj.on de .la correspondance Tout le monde n'en admet pas l'utilité:
YVIN: rrJe pense qu
1il est dangereux ô.e préparer nos élèves
àparler sur un thème. La .l ettre doit être avant tout personnelle. Ce que l'enfant exprime, c'est d
1abord 1
1évènement personnel. La vi e affective n'échappe pas
àcertains évènements collectifs: Noël, les jouets, la neige, l'actualité sociale. Il est donc normal que 1
1on retrouve ces thèmes dans les lettres.
11 - . .Par· contre, · FALIGAND trouve le plan annuel indispensable pour ménager· l 1int-é- rêt au fil du temps. Dans chaque lettre, deux ·parties; une partie libre, une par- tie imposée, suivant, le plan ci-après: · ·
Dos;Jier _n
°
5 - commission ICEM Ed. Sp._========
Les Cq:prespon_dance~ interscolaires-
12 -;i.) Nom et adresse 4) .Ma famille 7) Mon école ~
·,;2)
Moi physique 5) Ma maison 8)
Lem étier de papa
:3..) Moi psychique 6) · Ma classe ' 9) Le milieu.
Un grand nombre de camarades évoluent entre ces deux pisitions, faisant la part des thèmes permanents: 1
1observation du temps, les saisons, les fêtes de 1
1année, notre mLieu imm édiat, et réservant celle des thèmes o ·ccas:r'àrmers · qu
Ion exploitera quand ils se présenteront: visites, enquêtes, kermesse de l'école, une grève, un accident, la .foire "."exposition. ·
VERNET trace pour lui un plan général qui ne sera pas utilipé systématique- ment, mais ·servira de ·cadre· auquel· on pourra _de temps en temps se référe. r, de la même "façCÎh · què ies plans . annuels. de travail : · voici . . ce plan :
GEOGRAPHIE ET CORRESPONDANCE I. Nos correspondants et nous :
.-: Oi..i sômmes-nous·? (c art~ )
·- Où sorit nos correspondants?
(Place \m France, dans le monde ,' étude de notre rêgion, du d~partement:. vil ~ les, distances, mesures sur la carte ) ;
II. Dans quel milieu vivons-nous et vivent nos correspondants?
*Que voyons-nous au~our de nqus?
- collines, vall ées, altitude, panorama;
distance à la mer : Méditerranée, Atlantique;
rivières et ponts, barrage~ (beaucoup en A veyron
;.. bois_ , châtaigni.ers, cultures;
· c , hêmins de fér;
*Quel temps fait-il chez nous?
sont connus: pêche des
· parents) f
- Saisons: soleil, vents, pluiP.s, brouillards, neige, gelée, orages, tem- pérature, idée du climat;
*Quelques plantes familières· de notre région:
- Cultivées ou
non;les arbres, fle urs et fruits;
*Quelles _ sont les _ bêtes famili€res?
- Ani!llaux domestiques et sauvage·s (renards,
. . ,sangliers);
*Quel est le sol de notre région?
- nature des pierres et du sous~sol;
région toute proche et région connue (Bassin Houiller, c~lcaire);
III. Comment vivons-nous?
*De quoi vivent les habitants?
- à la ville: industriesJ houille, métallurgie;
- à
la campagne : vallée ?u Lot, . j· ardinage; ·
*Comment travaillènt les· habitants?
- vie des mine~rs et des paysans; · horaires de·travail;
*Ot habitons-nous?
- confort, chauffage, eau, électri cité, gaz, machines à laver; téléph.;
cc:mstru'ction de .1
1habi t.a.ti ~n et mobilier; .
- les vill~s du Bassin Houiller, disposition· des ~ues,·:pourquoi?
- et à la campagne: dispers ion, pourquoi?
Dossier ·no 5 _ commission ICE!>f Ed.
sp. __ .:..._:...___
Les Correspondances interscolaires*Qu e ma· : 1 geons -nous?
· - nomb:ce d. e repas; compositi on, aliments principaux;
... me ts r égi onaux, · boissons;
*Quelles s ont nos distractions?
J eux enfants et adultes, foires, spectacles, fêtes;
· · Moyens de culture;
·· Qu î
y a-,t - il
àvoi r chez nous? (les promenades scolaires durant 1' aimée et en fin d
1année);
* ifie publique
- Mai r ie, police, pompiers;
- Syndicats, Stés sportives, etc.
IV o Comment aller chez nos correspondants?
~
~VÔyage, durée du voyage dune lettre, routes, cars, chemins de fer;
~
Eébe,? gement •
.9,u,. 1 1i t és nécessaires pour une correspondance
*D
Iabord la régularité : ''Elle ne doit en aucun cas @tre irrégulière ou trop espacée ,
11: ous devons le redire souvent, afin que les jeunes (et les moins jeunes ) n
1aillent pas vers de cruelles désillusions. "
*Savoir· êt1° e modeste, pour tenir le rythme.
· X ·Re chercl1e d
!un véritable dialogue: "Il faut avant tout répondre à 1
1autre".
11
Il faudrait inter roger sans cesse les correspondants: c'est une façon très ef- ficace de m otiver 1
1enseignement."
*~especter ~ - a personnalité de l'autre même dans les divergences.
*Avoir de la franchise dans les cri tiques, ·mais œ jamais dénigrer.
* Avoir 1
1amour-propre que "ça ma1"che
11et le "sens de la réciprocité" .
11A\l- cune école correspondante, dit Freine t, ne doit accepter des envois sans envois si. milaires, ou dv moins d
Iune valeur similaire."
*La correspondance doit s
1intégrer dans la pédagogie de la classe : c'est la condition la plus souvent rappelée:
"Les échanges scolaires sont emballants, ou au contraire décourageants, selon le comportement des échangistes eux-mêmes. Il n'y a p~s de moyen terme.
11
Entre bons correspondants, des échanges très fructueux peuvent être réali- sés, même sans imprimerie."
··-···"··· .. ···•·•· ...... ,... .• ··-··· ···-···•···-······-·--·.··· ······-··· i.
rJ· .... . ... .. .
i Pour trouver une "classe correspondante· " , entrez en relation avec \
1
le groupe départemental de l 'I.C.E.M . (si vous ne connaissez pas 1
fa- 1dresse du Délégué D épartemental, vous pouvez la demander
àICEM, B.F.
251 06406 cannes cedex) ou adresser votre demande
àla responsable cor~espondance de la Cormnission Bducation Spécialisée :
Geneviève TARDI VA T une feuille de Les Soulières n° 4 demande est jointe
Prémilhat
àce numéro spécial
. L ... ... , .. : ... . .. : ... ... . . ... ?.?. ~ . ! .. ?. .... !??..!J..~. I:!1.. :. ... ... ~.: ... ... .... . ... .... . . ... . . . . ... -... . . .... .. _ ... ... .... . .... ...
.! ..- 14 -
B) L'tCHANGE HEBDOMADAIRE DES TEXTES
---
1) LE RYTHME D
1ÉCHANGES
Il,
varie de deux
àquatre pa_ r semaine (les 4 textes sont exceptionnels) : FALIGAND:
11Il faut au moins un texte hebdomadaire par groupe de français ."
GAUDIN: "Quand les textes sont limographiés, · j e tiens facilement le rythme.
Quand il faut les imprimer avec de jeunes débutants, c'est plus difficile d
1avoir l es deux textes prêts à . envoyer le samedi . soir."
VERNET:
"Nou}; imprimons 4 textes par semaine (ou au mim.mum 3).
Ilest conve- nu que nous les expédions dès qu'ils sont imprimés et illustrés. Mais nous ne re- cevons pas l'équivalent, -
cequi n'est pas très grave si nous recevons autre chose."
Mm e MAGNE se · plaint .. <le recevoi r surtout des · textes de grandes et de manquer.
de t'extés pour ses petites.
(Note du rapporteur) : Cela révèla i'' importance dans les critères d
Iéchange en CdP unique ou en CdP 1er degré, de la place du texte dans l'apprentissage en lec- ture. Un maître qui utilise la méthode nàturelle en petite section ne peut corres- pondre av~c celui qui reste att~ché à un manuel, même si le reste correspond à peu· près. · · · · ·
La plupart des camarades expédi· ,mt dès que les textes sont prêts:
GIOT: "Je préfère recevoir texte par texte (ou recto.:..versci) plutôt que grou- pé; l'exploitation est plus facile."
2) L'EXPLOITATION IMMÉDIATE DES TEXTES RECUS
*Leètu·re
a) Avec les grands: lecture silencieuse, dans - certains cas systématique
à .voix haute (section d
1initiation ··not-amment), · ég'alement en lecture préparée du ma:.. '
tin (l' enfant choisit un texte qui lui a plu). Certains camarades pratiquent les qu~stions collectives orales ou
• .écrites-
tsur le texte lu.
, ·.b ) Exploitation particuli è~e aux petits (ni~eau Maternelle et CP)
·M~1e VERNET. (classe initiation): les textes sont surtout utilisés en lecture.
Les enfants · sont to
1.lt étonnés au début · d'y retrouver des mots qu
Iils utilisent eux- mêmes dans leurs textes, des préoccupations qui sont les leurs, et cela dans une syntaxe bien à leur portée.
FOURVEL appréci e beaucoup les textes des petits qui apprennent
àlire, car ils fournissent des lectu . r~s faciles et· qui intéressent les siens~ . ,. · ·
GAUDIN: . "Les petits collent le texte sur leur cahier, l'illustrent en dessous, soulignent trois mots connus. Je leur écris une phrase très simple (5
à6 inots) tirée ou adaptée du texte. Ils la recopient sous le modèle , - d
Ioù ·1 '·intérêt du cahier jouant en même. t _ emps le rôle de recueil et celui de cahier d
Iexercices."
. .
:Dossier
n °
5 - Commission ICEM Ed.sp. =======:=
Les Correspondances interscolaires*Vocabulaire
Explication des mots inconnus. Il semble qu
1il f a ille exclure les questions de vocabulaire . des questions aux correspondants, sauf en cas de vocabulaire r~- gional ou de questions réellement documentaires.
(Note du rapporteur) : Il n'y a pas d'intérêt à demander aux correspondants ce qu
1on peut trouver dans le Larousse immédiatement.
*Grammaire
HECQ, qui a des grands, nous <lit: "Chaque texte sert de piyot
àdes exerci. ce. s oraux grammaticaux.
J1ai pour principe de souÙgne.r en bleu ce qui est verbe~
en rouge les noms, rouge pointillé les qualificatifs, brun pour les sujets, ,no;i.r
pour les compléments ,,_il ·
(Note des rappor-t;.eurs): A le faire trop systématiquement, n
1ya :"' t - il pas µn danger et ·ne · r,isque-t~o~1
ipas,de ·~etomber dans les ~JCercices t.radi,:tionnels- ?
*Histoire - Géographie - Sciences .- Calcul
De grands mots, un moment de vie intense. Voici un exemple donné par YVIN :
"Certains teAtes sont lus sans commentaires, mais d·' autres susci t~nt des dis. - CU$Sions.
Denis a conduit le cheval chez le ma:réchal..,ferrant. Patriqk:
11Moi, j,e sais
qequè c'est un maréchaf-ferrant!". "Moi aussi" ., dit tm autre •. Et on passe un petit moment
àdiscuter du maréchai'.'"ferrant, des c· hevaux que 1·
1on f(;lrre. "Et pourquoi·
on les ferre?" · · · · ·· .,
Mes gars comparent ainsi sou~ent · les jeux, les occupations de leurs corres- pondants ·aux leurs •. . Guy parle de son faisan. Maurice, son correspopdant: '
1:ie vais lui <lemander une plùme de faisan" .• J - 'é.cr'is la question au tableau; H _ la _ recop:i,_ e sur son cahi-er de. lettres .• Nous prenons alors nos livres de sc:i,ence, et nous regardons · le faisan.
Lucien, dans son texte, écrit qu
1il
élacheté un beau costume
àCaen. On cber:-- che la ville sur - la carte. Jeaq-Luc, pon correspondant:
11Je lui q.emanderai corn. - bien il a payé son costume.
11C'est donc là toute 1·'exploitation que nous faisons •. Q,uelquefois (c
1. est rare)
n m'arrive de sortir 1a gravure
ct'un animài.. i?ar exemple, 1e cir.que est venu
àOrbec_ . Il y avait un lama; je leur montre la gravqre du lama •.
Il ne nous est jamais arrivé de faire une exploitation plus lointai,ne; les textes p~rlent eux-m@mes ;
qndiscute, on compare avec les corresponda~ts.
S~rge a un chat? Jackie: "Moi aussi, j
1ai un chat! mais il n'est pas comme celui de Serge
• 11;. e. t .Jackie nous parle de son chat.
, VDidier a un vélo rouge • . Michel: "Moi aussi; il est ·rnrt et je m
Iamuse b:ien avec!
11Cbacun raconte, c'est un moment de vie · intense.
Pour cela, point n
1est besoin de grande documentation, de fiche~. De .la docu-
, ..mentat_ ion, je _ crois qu
Iil n
Ien faut pas trop dans nos classe~."
*Questions
àposer aux correspondants
GAUDIN: "Elles sont écrites par le maître au tableau au fur et
àmesure qu
1un
Dossj.er n
°
.5 corrunissi on ICE!>f Ed.sp.
======= Les Correspondances interscolaires::. 16
~enfant en pose une. L'enfant va prendre une 1/2 feuille de papier dans
uncahier et copie sa question .en signant. Le s feuilles ramassées en fin - de séance :sont a- graf~es et envoyées avec le prochain envoi: •. Les correspondants volontaires écri- ront leurs · réponses sur les feuilJ.,~s de questions · . Quand ces ·réponses nous appor- tent des renseignements intéressants, nous en écrivons un petit résumé au-dessous du texte imprimé co11é sur 1e cahiP.r
~'.' .
CAPITAINE demande à sa correspondante, en classe des petits, de ne pas faire poser plus d e trois questi ons, pour que les réponses soie~t plus étoffées. ·
VERNET
regrette que beauc· oup
dequésti· ons pos. ées aux èorresp_ ond!3.l1ts, · è~rtaines années~
àpropos de -' leurs texte s, r es t é nt sans réponse, que les textes envoyés : pro- voquent, ·peu d'échos;· "si bü{n que
jeme demande pàr°fois s'iis les 'lisent en . clas- se, s
Iils le s utilisent". Si on ne l e s utilise pas systématiti.i.rnme~t,' ils d~viennent presque sans intérê. t, alors qu
1.un_ des gros avantages de 1 '·écha:nge des tèxtes · est de
11fair.e pr~ndre ' con' sci-en~~ : ~µx enfants . . que .leurs textes ·sont ,];us par ;'d
Iàut'res qui ne conriai'ssent pas toÙs · 1- ~s · détails donnés oralement lors de la mise au point, donc qu
Iil faut penser
àces lecteurs et leur pe
..rmett-re · â.e ·comprend.r.i:h
11, ..-.c:.·
•· . . . . . . ... ' . -· . ~ . . ~... . ,
V<?ici trois textes.
Qu0comprendro,nt l e s enfants qui vont . les · lire?
UNE VISITE
Dimanche après-midi, ma mère mi~ dit: "Nous allons rendre visite
à-papa."
Ensuite je me suis lavé et ma mère a préparé mes habits.
· .. Nous .. sommes passés sous un p· orche. Ma mère est allée chercher ·mon père • . Après, ma soeur -a rencontré une dé ses · camarades.
J·e
suis allé
mepromener. BARNABE Roland
.A
LA CLINIQUE .
te· docteur · est venu chez moi. Un ambulancier est venu me.chercher.
--··je
suis arrivé au bureau de la ~l:i,niqµè. Je me suis , couché dans un lit.
L1
ïnfirmière m'a . fait une _piqûre .au 'riras - pour me . tirer le sang.
Puis on m
1a changé de chambre et on m' a mis avec des messieurs.
Je
m,3 suis endormi. Jean-Claude CABUZEL
LES DRAKKARS
Daniel frissonna. La grisaille du ciel se confondait à celle
dela. mer.
L1
hurr.1dité pénétrai·t
àtr~vers les ·vêter, ients.
Daniel vérifia qu
Iaucun de ses ·moutbns · ne s
Iétait égf3,r~. Il se lev. a, longea
lebord de
11eau
et·s
Iarrêta· ·bouche-bée·,
Surgi e s de la brume,
un~vingtatne
devoiles écarlates tanguaient
àras·
. . . . . • • ' . f ' .
des flots. La basse coque des emb~rç~tions .portait a 1 ava:nt une tres · haùte tête de dragon. Elle disparaissait parfois dans le creux des vagues;
Bient6t, le berger aperçut, sous d~s casques pointus, · les longs cheveux
blonds des mar5.ns inconnus. LA . CLASSE
d) L'EXPLOITATION
PLUSLOINTAi°NE.
FALIGAND: "Etude du texte, questions posées par moi sur sa compréhension;
quelquefois, recherche de textes d'auteurs; plus rarement une recherche de documents sur le sujet peut aboutir
àune conférence ; .(iravail .. i!ik1-ui· pe inscrit ·au · plan de travail; voir fiche-gui.de aux Documents Annexes, n° 3 ) •
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.
. .Dossier n