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Chantiers dans l'enseignement spécial - n°9 - année 1978-1979 - 36

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Albums de lecture : une presse

AVRIL 1979 N° 9 - 78-79

MENSUEL

D'ANIMATION PÉDAGOGIQUE

ACTUALITIES

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4e ANNÉE Prix: 8 Francs

' .,

- ·-

ASSOCIATION ÉCOLE MODERNE

PÉDAGOGIE FREINET

des travailleurs de l'enseigne ment spécial

1 1

(2)

ASSOCIATION ÉCOLE MODERNE FREINET DES TRAVAILLEURS DE SPÉCIAL (A.E~M.J.E.S.)

PEDAGOGIE L'ENSEIGNEMENT

L'Association regroupe les enseigna~ts et édu- cateurs (institûteurs spécialisés, rééducateurs, psy- chologues ... ) travaillant dans les diverses structures de l'Enseignement Spécial (classes de perfection-

SA RAISON D'ÊTRE

C'est l'existence même de l'Enseignement Spécial et de ses problèmes particuliers. Mais les militants de l'ICEM qui l'animent luttent contre toutes les formes de ségrégation scolaire. Ils estiment d'ailleurs qu'il n'existe pas de pédagogie spéciale. C'est pourquoi ils entendent participer à toutes les tentatives faites dans ce domaine par leurs camarades de l'enseignement dit « normal » et ils encouragent les adhérents de I' AEMTES à participer au travail des groupes départe-

SES OUTILS:

Les échanges pédagogiques, qui se font dans les

« CHANTIERS DE TRAVAIL>> axés sur divers thèmes - et ouverts à tous - ... les cahiers de rou- lement, les rencontres (notamment au cours du Congrès annuel de l'ICEM, à Pâques, pendant lés vacances d'été, à Toussaint).

*

nement, G.A.P.P., E.M.P., ou I.M.P., S.E.S. E.N.P., etc.) dans la ligne· tracée par C. Freinet et l'Institut Coopératif de l'École Moderne (I.C.E.M.).

mentaux de l'École Moderne et des diverses commis- sions de l'ICEM. En effet, l'expérience prouve qu'il y a dans les individus des ressources indéfinies qu'ils peu- vent manifester lorsqu'ils sont parvenus à se dégager des handicaps scolastiques, et qu'ils réussiraient dans bien des cas si les éducateurs les y aidaient par une· reconsidération totale et profonde de l'éducation dans le cadre de conditions normales d'enseigne- ment : 15 élèves par éducateur notamment.

La revue {< CHANTIERS DANS L'ENSEIGNE- MENT SPÉCIAL », qui publie chaque mois des Actuelités, la vie des « Chantiers » en cours, une rubrique « Entraide Pratique », et, éventuellement, des Dossiers (documents, synthèses de cahiers ou d'échanges, recherches ... ).

L'INSTITUT COOPÉRATIF DE L'ÉCOLE MODERNE (I.C.E.M.) :

« L'I.C.E.M. est une grande fraternité dans le travail constructif au service du peuple. »

C. FREINET, Nancy 1950.

« . . . C'est tous ensemble ensuite, éducateurs du peuple, que, parmi le peuple, dans la lutte du peuple, nous réaliserons !'École du Peuple. »

C. FREINET Pour l'École du Peuple »)

« L'école n'est pas une oasis, un endroit privilégié en dehors des conflits sociaux, elle est traversée par la contradiction entre ceux qui oppriment et ceux qui sont opprimés.

Estimant qu'une société socialiste authentique ne peut se construire avec des individus aliénés, l'ICEM

appelle tous ceux qui luttent contre l'exploitation à aider de toute leur force à la transformation de l'insti- tution scolaire, l'un des lieux de reproduction des clivages sociaux et de l'idéologie dominante et auto- ritaire ... »

( Extrait du Préambule de la Plate-forme Revendicative

de l'ICEM - 1978 - )

L'I.C.E.M. BP 251-06406 CANNES CEDEX publie une revue pédagogique ( 15 / an)

L'ÉDUCATEUR

LA COOPÉRATIVE DE L'ENSEIGNE- MENT LAÏC, la C.E.L. vend le matériel néces- saire à la pratique de la pédagogie Freinet.

C.E.L. : BP 282 - 06403 CANNES CEDEX

(3)

ÉCHECS SCOLAIRES :

MYTHE ÉGALITAIRE ET ILLUSION DU SOUTIEN.

« Nous dénonçons l'ambiguïté, mi~ux : la mystification du thème de l'égalité des chances ca'r il est associé à une vision politique et scolaire qui ne s'est pas détachée des notions de norme, de handicap, de compétition, de commandement hiérarchique ...

Au plan scolaire, cela se traduit par la mise en œuvre de pédagogies de compensation systématique qui ont leur origine dans la conviction qu'il y a des enfants à qui il manque quelque chose - les handicaps socio-culturels

- et les autres...

... Il n'y a pas un enfant type, un enfant norme inventé par les psychologues et les pédagogues, mais des enfants de milieux aisés comme de milieux prolétaires, avec les joies et les drames qui sont ceux de tous les enfants, avec les injustices ou les privilèges qui sont ceux de leur milieu social d'origine, des enfants, semblables et.différents à la fois. Semblables par leurs potentialités,leur désir de vivre, de jouer, de créer, d'aimer, d'être aimés ... Différents par l'affection reçue, l'ambiance et le confort du foyer, la situation parmi les frères et sœurs, la disponibilité des parents, l'alimentation et la culture donnée par le milieu, l'appartenance de classe ...

Il n'est pas dans nos intentions de nier la réalité de l'exploitation vécue par les classes populaires, et de leurs effets sur le développement des enfants mais nous ne pouvons accepter qu'on assimile des différences socio- culturelles à des handicaps, à des manques .

... Ce serait à l'école de s'adapter à la diversité des enfants et non ·l'inverse. Le droit à la différence est un principe fondamental de l'école populaire .

.. . La lutte contre l'inégalité sera un vain mot tant que l'école valorisera les enfants qui parlent le « beau » langage et le comprennent dévalorisant du même coup les autres ; tant qu'elle n'offrira que des activités coupées de la réalité quotidienne vécue par chacun ; tant qu'elle niera la diversité des modes de réussite et de réalisation de soi en hiérarchisant disciplines fondamentales et matières mineures ; tant qu'elle empêchera l'expression des désirs .et de l'identité culturelle de chacun ; tant qu'elle culpabilisera en prétendant les compenser des

« handicaps » qui sont avant tout l'indice d'une profonde allergie au vécu scolaire et n'existent que parce que le modèle et la référence culturels implicites sont et demeurent l'enfant de famille bourgeoise. »

(E~traits du Projet d'Éducation Populaire de l'ICEM)

QH NTfERS

DANS L'ENSEIGNEMENT SPÉCIAL

Proposez-la à vos amis : un bulletin d'abon- nement sera inséré dans chaque numé- ro ...

Notre revue mensuelle d' Animation Pédagogique sera ce que nous la ferons, tous ensemble ...

Participez à sa VIE en envoyant votre participation et/ou celle de votre classe : articles, dessins, poèmes, journaux scoJaires, échos de travaux de recherche, impressions, critiques, souhaits ... Vos questions. et/ou vos réponses, notami:nent pour la rubrique Entraide Pratique, à la rédaction.

Équipe de rédaction : Michel FÉVR E, Philippe et Danièle SASSA TELLI, Michel LOICHOT, Jean-Claude SAPORITO, Daniel VILLEBASSE.

Adressez le courrier ~

pour CHANTIERS à :

r

Ph. et D. SASSATELLI, rue Champs gris, St-Martin- des-Champs, 77320 LA FERTÉ-GAUCHER

Tél. 16 ( 1 ) 404 17 49

Équipe de Duplication : D. Villebasse, G. Laffite et P. Vernet.

Routage, diffusion : Pierre VERNET, 22, rue Miramont, 12300 DECAZEVILLE.

Gestion Financière, Commande de dossiers, Abonnements:

Libellez vos chèques au nom de A.E.M.T.E.S.

Adressez le courrier à :

B. MISLIN, 14, rue du Rhin, 68490 OTTMARSHEIM

Chèques bancaires

ou chèques postaux CCP 915 85 U LILLE

(4)

S&

Directeur de la publication: D. VILLE BASSE -35, rue Neuve -59200 TOURCOING Commission Paritaire des Papiers et Agences de Presse N° 58060

Imprimerie spéciale - A.E.M.T.E.S. : 22, rue Miramont -12300 DECAZEVILLE

\

(5)

C HANTI EiS

DANS L'ENSEIGNEMENT SPÉCIAL

AVRIL 1979

---

VANS CE NUMERO:

une. S • E • S .

qu)_ vouc/Jta,l:t bien deven.ui ~out aubte

c.ho.6 e ...

• A p!Wpo.6 de .t'In.6pec.tion •.•

un rn<..M-dOMÙVt:

Co n.6;t:,,w,,w ez une p.lte..6.6 e

pouJt moin.6 de 100 F . .•

(6)
(7)

CHANTIERS

DANS

L'ENSEIGNEMENT SPÉCIAL

DR 1.2.3. 4.

ROSE 1. 2.

BLANC

SAUt'UN 1 à 4.

BLANC 1 à 5.

6.

VERT 1 à 4.

5.6:.

OR .1 à 4.

RELIE A PART

RELIE A PART

4

°

Année - Numéro ·,~6

~~.

'

VIE DE LA COMMISSION E. \ .

S O M M A I R E

PREMIERE PARTIE

Sommaire - Vie de la Commission - Rencontres Appel à collaboration d.u Secteur "ECONOliIE"

Sondage "Savoir écrire nos mots"

ACTUALITES

Equipe de Coordination L. BUESSLER J. LE GAL

Qui c'est l'conseil ? Inform~bions Coopératives CEL-C. POCHET et F. DURY

Enseigner dans un Centre ,le Psychiatrie Infantile S. ROPERT

Une S.E.S. qui voudrait bien devenir tout autre! J.P. MAURICE, P. BOUREAU

Expression graphique; Catherine classe de Ph. SASSATELLI A propos d'Inspection

Dossier "Inspection" - Art Enfélntin

Groupe départemental ICÈM 44 l;EDUCATEUR et C.P.E.

Les albums de lecture dans "Chantiers 11 - Recette M. FEVRE, J-C. SAPORITO DEUXIEME PARTIE

CONSTRUISEZ - vous même - UNE PRESSE A ROULEAU

TROISIEME PARTIE

L, SADET Ph. SASSATELLI

GASPARD ET FIFI 2 albums de lecture de la classe de J. SAPORIT0

LE MARIAGE AU MAROC (pour vous montrer comment nous les réalisons techniquement, ils n'ont pas été découpés .. , vous voudrez bien le faire vous-même) .

~ A quels types de rencontres aimeriez-vous participer?

- sur la VIE de la Commission?

- sur des thèmes de travail? liés aux secteurs?

- aux rencontres lors des Congrès ICEM?

*

Avez-vous des propositions ?

- pour des lieux d'hébergement?

- pour des dates (année 1879-80)?

- pour des thèmes de travâil à aborder?

Michel FEVRE 8, rue Sébastopol 04600 CHOISY LE ROI

2 Bulletins-réponses j compléter et à envoyer à fl1ichel i:E'VRE (voir adresse ci-dessus)

Nom, prénom: ... ,. .•...

Adresse: ... . Code Postal: ···-···

Je participerai à la rencontre de PORT-D'AGRES, 12300 Decazeville,

du 23 au 26 août 1979 (voir contenu. ci- après: Vie de la Commission Ch 2, b/)

Seul.? ou Avec ma famille •. • personnes?

f!om, prénom: ......

Adr,3sse: ... ···-

Code Postal:

,Jo serai au Congrès de Caen et travaille- rai avec la Commission Ed. Sp.

~ pendant les rencontres de Secteu~

(pré-Congrès) OUI-NON

~ pendant I.e Congrès.regroupements :-1, .permanence expos + OUI-NON OUI-NàN

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- 2 -

VIE

DE

LA COMMISSION E.S.

de Michel Fèvre, Philippe et Danièle Sassatelli, 1'1ichel Loichot Bonjour à toutes et à tous,

Nous avons donné dans les numéros de Chantiers de Février et Mars des échos du travail des secteurs et de la Commission.

Nous continuons dans ce numéro d 'Avril, surtout en ce qui concerne la VIE de la Com- mission et les Rencontres. Le point sera fai t sur les secteurs dans le prochain Ne:.

1/ Edition de Chantiers pour le 3° trimestre

Pierre Vernet qui assume la plus gr'.)sse partie de l 'organisation maté- rielle: tirage et expédit.ion de Chant.iers sera absent r?e Decazeville tout le mois de Mai . Aussi, vous recevrez:

.le N° 9 de 1978-79 (ce numéro), normalement en fin de mois d'Avril .

. es N° 10-11 de MAI-JUIN (numéro double) , ensemble vers le 20 juin. Ils compren- dront des articles variés et 2 albums de lecture .

. le .v0 12 de JUILLET (un numéro très court, concernant surtout la Vie de La Commis- sion et les abonnements) au début des vacances d'été.

2/ RENCONTRES :

Pe~1,ez à compléter le questionnaire et les fiches qui figurent au recto de cette, feuilJ.e. Nous laissons ce fond de page blanc pour que vous puissiez y consigner toutes vos observations complémentaires.

(9)

.,

a/ La Rencontre proposée pour le 1 ° MAI., faute de préparation suffisante et vu le petit nombre de camarades ayant annocé une participation ferme, cette rencontre sur le thème de 1 'RXPRESSION n'aura pas lieu.

b/ RENCONTRE D'ETE DE PORT D' ll.GRES du 22 au 25 il.OUT Adresse: Camping Croque-Noix, 12300 DECAZEVILLE.

Organisation matérielle: En camping, près du Lot et en famille chacun portant son matériel. r.:n autogestion, partage du travail et des frais.

Contenu.: VIE DE LA COMMISSION - Edi tian de CHliNTIERS

BILAN DU TRAVAIL de 1 'année écoulée et PERSPECTIVES pour 1979-80. c/ CONGRES DE CAEN ( début septembre au .::on grès âe 1 'ICEf.1)

;Jt Rencontre de la Commi ssion aux 3 jours des Secteurs (Pré-Congrès)

• Contenu du travail dans le prochain Chantiers (précisez vos souhaits)

'it Présence de notre Commission aux 3 jours du Congrès ICEM . Regroupements

. Liaisons avec les autres secteurs de 1 'ICEN

. Exposi tian E. S .

. Animation d'une ou de deux veillées? (prJcisez ce que vous souhaiteriez)

3/ A PROPOS DES A ~T ICLES D E CH~NTIERS

A LA RECHERCHE D'UNE PLUS GRANDE COOPERATION:

Les articles publiés sont issus:

1/ de travaux provenant de secteurs de travai l de la Commission;·

2/ de camarades écrivant indi. viduellement à la rédaction de Chantiers;

3/ de travaux extérieurs à la Commi ssion (en particulier d'autres secteurs ICEM) Pour 1 et 3 il y a eu échanges, coopérati on avant publication. Par contre pour J.es articles individuels, s 'ils expriment le point de vue d'un camarade, nous souhaite- rions trouver un moyen d'élargir ce point de vue par les réactions, les échos qu'il éveille chez d'autres ... sans attendre celles des .lecteurs qui ne parviennent pas toujours jusqu'à nous.

Après réflexion, nous vous proposons 2 solutions parmi d 'ai.;tres possibles. .. sans que cela demande un gros travail supplémentaire à 1 'auteur de 1 'article: simplement l 'utilisation de carbones permettant de faire au départ 3 exempl aires.

~ L'exemplaire 1/ serai t expédi é par vous à l'équipe de coordination pour prépare~ sa publication.

~ Vous pourr.iez expédier les 2 exemplaires qui vous restent:

- soit à l'animateur d'un secteur ou Chantier travaillant sur ce thème; - soit à un camarade (ou 2) ayant écrit récemment sur ce thème

- soit à d'autres personnes que vous savez intéressées par ce thème. pour qu'ils réagissent.

Ainsi - avant même sa publicaticn (qui peut demander plusieurs mois) - .l'article pourrai t être complété, enrichi, critiqué peut être, d'autres points de vue pourraient être exprimés.

Dans le meilleur des cas, c'est dans le même numéro de Chantiers que paraîtraient 1 'article et les premiers apports, sinon un ou deux mois après. Cela pourrait peut-être aiguillonner des lecteurs, les cJmener à réagir plus souvent, re- lancer le débat et permettre plus de coopération, de continuité dans le travail.

Nous avons déjà amorcé ce système pour quelques articles. Avous de continuer ...

et, si vous ne connaissez pas de camarades à ~ui envoyer les exemplaires n° 2/ et 3/

... nous vous proposons une 2° solution

- Vous les envoyez à la coordination qui, dans ce cas, se chargera de les ventiler sur des camarades intéressés.

(10)

- 4 -

TECHNIQUEMENT , cela suppose

- de faire les articles en t ciple ( carbone) ou photocopie pour les documents joints.

- de penser à les écrire très lisiblement - ou mieux à les taper à la machine à écri- re ·· avec double interligne,. au recto .seulement c7e feuilles 21 x 29, 7

- d'ajouter un mot pour inviter les camarades à qui vows œnverrez les doubles à son- ner leur point de vue ...

C'est réalisable et cela présente des avantages: l 'article est prêt pour C~antiers et une amorce de coopération peut s'engager avant même toute parution.

Peut·-être voyez-vous d'autres moyens permettant une plus grande coopération ... alors.- faites-en part à

Mi,.'.;1el FEVRE, 8, rue Sébastopol, 94600 CHOISY LE ROI

! de Lucien BUESSLER, cet appel

!

; reste valable toute 1 'année. '

EN S ,E, S , ET EN CLASSE DE PERF, QUELS TRAVAUX

SUR

LES REALITES ECON0~IQU[S?

Depuis le n° daté d1octobre 1978, la par- tie magazine de chaque livraison de la B.T. comprend une rubrique consacrée 2 un sujet 1économique''. Il s 7 agit, bien souvent de travaux réalisés dans des clas- ses de S.E.S.

- circuits économiques, achats raisonnés, aurons-nous des distributeurs :J.utomatiques, nous les jeunes profitons-nous de l'argent des impôts, la décla:ration des revenus, le crédit, le travail 3. domicile, etc ,etc ..

L'année prochaine, cette rubrique continuera A paraître si des envois en nombre suffisant h, permettent ... Il est mê·1e probable qu'il y ait une rubpique sembla- ble dans la B.T.J.

Nous adressons donc un appel à toutes les classes de S.E. S. , d' E. N. P. , de perf. , pour que nous soient communiqués tous les travaux entrepris sur des thèmes tels que . les formes du commerce: marchés hebdomadaires, annuels, .. super-hypermar-

chés, boutiques, détaillants, grossistes, achats sur cata- logue., démarchage à domicile,

. la monnaie, nationale ou étrangère, le change, les tirelires, l'épargne, l'argent de poche, les chèques, la narique, le crédit,

.prix et qualités d1un article ou d1un service: l 1étiquetage, le choix, les soldes, les remisés; a6hats-raisonnés, etc ...

. le salair.e, les pensions ... ou autres formes de revenus,

. la crise économique: fermetures d'entreprises, le chomage, les licencie- , ments,

.etc, etc .. . . . .

Une collaboration est possible pour tous car i l ne faut pas être spécialiste ni produire des choses extraordinaires. Un travail réalisé dans une classe, peut- être trop incomplet pour être publié, peut être augmenté de travaux émanant d'autres classes: donc ne pas hésite!." à le transmettre.

Faire les envois à Lucien BUESSLER, li+, rue Jean Flory, 68800 THANN ( sur de- , mande i l pourra vous être fait retour de votre document).

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une thèse de Jean LE GAL

TI~a~ ni nngn~

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à paraitre bientôt

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Jean LE GAL vient d'achever le compte rendu de ses cinq années de recherche sur l 'orthographe.

Un tirage en sera fait éventuellement par souscription, au prix approximatif de 100 F', si des camarades en voulaient.

Que ceux qui seraient intéressés lui. renvoient le fichet c1u bas de cette page.

Jean Le Gal précise:

La thèse est constituée de 3 parties:

1/ L'expérience relatée dans la B.T.R. ("Savoir écrire nos mots" 26/28 42,00 F

à la C.E.L.), mais reprise entièrement au niveau du texte et avec une analyse d'une quarantai"e de pages supplémen- taires sur quatre points:

1.faut-il organiser une mémorisation dss mots?

2.quelle situation est la plus efficace et la mieux adaptée à notre pédago- gie globale?

3.quelle situation d'apprentissage choisir?

4.est-il possible de limiter et de hiérarchiser notre objectif?

2/ Pédagogie tâtonnante de l'orthographe et Recherche sur le développement des capacités de mémorisation visuelle en 1975-76

J'y relate la création et la mise en place des procédure~ techniques et ou- tils pour l 'apprentissage jes mots du lexique commun à la classe et ceux du lexique personnel.

Dans la partie expérimentale, je rends compte d'une experience destinée à mesurer les effets de nos pratiques sur le développement de la mémoire et les conclusions tirées sur 2 points:

1,le développement des capacités de mémorisation visuelle,

2.quels éléments nouveaux pourraient être incorporés dans notre méthodolo- gie d'apprentissage?

SONDAGE: Thèse de Jean LE GAL !/SAVOIR ÉCRIRE NOS MOTSu

Nom: ........ ,, ... ,, ................. . (adresse de l'école pour le courrier en franchise) Adresse: ... .

Code postal:

sôuhaitérait acquérir ... , exemplaire s 1 i l y a un tirage.

E.1:J .

.Y.<:>L.A ..

~ean .LE .... GAL, ... 15_..__Avenue . ...fabre ... d.'.Eglantine_, .. 44300_ .. NANTES_

(12)

- 2 -

3/ Evolution de notre pédagogie durant les années 1976-77 et 1977-78

Alors que les deux premières parties sont présentées sous la forme d'un jour- nal ~e bord, la troisième indique uniquement l 'évolution des points pricipaux des procédures, outils et techniques et notre aboutissement:

une méthodologie complète qui à quelques détails près, nous satisfait.

Le texte de la thèse compte 378 pages, frappe en petits caractères, 50 l ignes à l a page.

J'y

ai joint 234 pages d'annexes.

Dans ces textes d'annexes, parmi d'autres documents:

~ le dossier de Germaine en 1974-75 -ses textes libres,

-son vocabulaire orthographique de base, -la liste des mots appris,

-la comparaison de la difficulté des mots classés selon l'échelle Oubois-Buys~

aux pourcentages de mots justes, en expression écrite.

*

liste des mots ~ppris en 1975-76 avec la comparaison des réussites au classement selon l'échelle Dubois-Buyse.

*

la mise en place d'un code d'orthographe simplifiée a/ les codes d'ortho-simplifiée pp 146-147-148 b/ élaboration d'un code pp 209-212

~ la programmation de l'apprentissage des mots d'Irène en 1976-77 et 1977-78 avec une analyse des résultats.

En présence des mots nécessaires à leur expression, les enfants ont trois ni- veaux de comportement :

1/ ils restituent sans effort ce dont ils ont besoin, grâce à leurs automatis- mes lexiques, graphiques et orthographiques;

2/ ils récnerchènt, par la réflexion ou dans les outils mis à leur disposition ce ~-i leür manque;

3/ ils ne trouvent pas et lancent un appel à l'aide.

Je me suis situé, sur le plan de la recherche, au niveau 1, sans négliger évi~ demment les autres sur le plan du travail quotidien.

Je pense que nos pratiques peuvent apporter des moyens, des pistes de réflexion ouvrant à la remise en cause, en particulier-dans le domaine d'un apprentissage per- sonnalisé lié à l'expression écrite et dans celui de la détermination d'un objectif

(j'ai, après de nombreuses analyses et calculs statistiques, rejeté l'utilisation des échelles orthographiques et V.O.B. de TERS : il est impossible de s'y appuyer pour savoir si un mot donné peut être ou non appris p~r un enfant donné.)

Jean LE GAL

TRUCS ET FICELLES

de C.P.E.

PAPIER TRANSLUCIDE

Pour rendre translucide du papier qui ne l'est pas, il suffit de le badigeonner avec de l'huile de cuisine. Fabrication d'abat-jour pour·appliquss 'murales, lampes de chevet.

(13)

françois maspero éditeur

l place paul-painlevé paris 5 méd 41-16

Après et

Vers une pédagogie institutionnelle

De la classe coopérative à la pédagogie institutionnelle VASQUEZ-OURY, prix de l'association des Journalistes universi- taires, Prix Jean-Zay,

après

Chronique de l'école caserne, OURY-PAIN, voici, chez Maspero, pour mai 1979

CATHERINE POCHET et FERNAND OURY

7

Un cours élémentaire "normal", dans une école de banlieue.

Techniques Freinet-pédagogie institutionnelle.

Non sans peine, des enfants accèdent à la parole et décident en commun de leur vie d'écolier.

Repérer à travers le discours des enfants comment ça démarre, comment ça s'organise, comment naissent et se mettent en pla- ce les institutions qui donnent à tous parole et pouvoir : pendant un an, Catherine Pochet note tout ce qui se dit au Conseil de Coopérative.

"Qui c'est l'conseil ?" parole d'enfant.

Autrement dit : "Ici, où est le pouvoir? d'où vient la loi commune?"

La question intéresse Fernand Oury depuis 1950.

Témoignage, document, début d'analyse, ce livre, qui n'atteint pas le sublime des pédagogies imaginaires, pourrait servir à ceux qui n'attendent pas que tout change pour changer ce qui est.

aociété anonyme librairie françois maepero au capital de 550 000 F r.c. parie 59 b 2 517 insee 553-75-105-0124 c.c.p. paris 6556-60

(14)

Ne rien dire que nous n'ayons fait.

- S'interdire l'usage du "il faut" et du "il faudrait".

- Mettre à disposition des praticiens de la pédagogie des outils techniques et conceptuels pour, maintenant, changer ce qui est et paraît normal.

Depuis douze ans, Catherine Pochet est institutrice dans la banlieue parisienne. La classe actuelle, l'école actuel- le, le discours aux instituteurs, elle connaît ...

Elle connaît aussi les techniques Freinet et la pédagogie institutionnelle et s'en sert.

Fernand Oury est demeuré instituteur. Avec des enfants -

"normaux" ou "anormaux"-, à.vec des adultes en stage : tech- niques Freinet, pédagogie institutionnelle. Depuis 1950 et toujours coopérativement.

Que se passe-t-il dans ces classes "ignorées" de la science?

Qu'est-ce qui fait évoluer enfants et adultes?

Fernand Oury est membre de l'Ecole freudienne de Paris.

L'apport du XXe siècle (Freinet, Lewin, Freud, Lacan, mais aussi Tosquelles, Jean Oury, Guattari, Dolto, Vasquez, Deligny) pe,rmettra peut-être de répondre.

Un volume, format 13,5 x 22, 352 pages, prix probable de vente au public : 60 frs

PRIX DE SOUSCRIPTION (valable jusqu'au 15 mai 1979) : 45 frs (pris à ~a librairie F. Maspero) ou 50 frs (envoi postal).

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

à retourner avant le 15 mai 1979 à 1, Place Paul Painlevé, 75005 PARIS

Librairie F. Maspero,

Veuillez noter ma souscription pour ex. de QUI C'EST L'CONSEIL?

au prix spécial de ou de

45 frs (pris à notre librairie) =

50 frs (envoi postal) au lieu de 60 frs

Je règle cette somme ce jour par

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Chèque bancaire joint (à l'ordre de Librairie F. Masper~),

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Chèque postal ou mandat carte (à l'ordre de Librairie

F.

Maspero, CCP 6 556

60 E Paris),

{7

autre moyen.

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Nom . . . . Adresse . . . .

(15)

i . . ,m ôlio.._o Pélti ves

C.E.L. - B.P. 282 - 06403 CANNES CEDEX

La C.E.L. édite et diffuse les outils mis au point par et pour les classes Ecole Moderne - pédagogie Freinet

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VOUS pOUVez : - vous informer sur la C.E.L.

- recevoir le catalogue

·:_ remettre vos commandes - recevoir des conseils d'utilisation

en vous adressant :

au délégué 1.C,E.M. de votre département (il existe de nombreux dépôts C.E.L. départementaux)

(16)

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«Art enfantin et créations» - revue trimestrielle

U_ne_ r_evue. d.'.expressio~ libre et d'art consacrée à l'enfant et à l'adolescent, portant témoignage d'une real1te art1st1que au sein de notre culture moderne. 4 numéros par an de 40 pages avec de nombreuses

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Numéros encore disponibles

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1 L'art enfantin 73 La revue a 15 ans - L'encre-vapo

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reproductions en couleurs {voir page suivante).

2 Des expériences 74 Le musée, domaine des enfants -Les papier$

6 Spontanéité de l'art enfantin -Céramiques collés . 1

7 Art et poésie 75 L'art enfantin en Gironde - La céramique 11 L'art dramatique libre· La classe des grands 76 L'enfant et l'art contemporain · Décor sur 14 Jeu dramatique, fête enfantine · Méthode tissus

naturelle de musique · 77 Üne peinture murale · Les chevaux . La 17 La poésie · Le jeu dramatique sérigraphie

23 Les premiers pas · L'enfant révélé par son 78 Le beau VLI par les enfants. La sérigra·phie

dessin · (photo)

35 Le chemin de l'enfance · Du tâtonnement 82 Spontanéisme en éducation · Monotypes- z

expérimental à la culture papier journal ~

47 L'infini · La rue est à nous . 83 Des coqs · Recherches de dessins abstraits· :.?:, 49 Exempled'évolutionenartenfan~in ··-._,. .. :,·,La·.:Jin'llgnWùt',e.'.; __ :-, .. :··, .. ,.,·_ :: lj ~

50 Alain Gérard . ·i'~.::· ··'?W.'~

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ladoléSq€tit:S; !~~hinen{:.'. 1-(~ ~~terie ~

51 6;,(périenc'es_ii partir:ëie l'arbre sé,te!'er · ' ,; 8!>; Des_'marionnettès.·-',O.ébuts'-~:.ta::sêfigraphie

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6Q.')LEstoùririei. (No~d)-. Animaux en r>lâtre 86 La littérature des enfants · Gouache sur

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61> Le ··vent et> 1~ :soleil (con.te) . Gravure sur toile de jute · L'atelier de peinture ' .. zinc . . .. ... · ·'. . 87 Le noir et le blanc · Carte à gratter -Photo-

62>Des oeuvre~ ~d'adoles·èents montage · Transcouleurs

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6!'t P.rovence d!aujoùrd'hi.Ji ' .'. i..e vitrocolor' · 88 t.'art--._des1 enfants dans l'(:li~e: ·~ ·.Peinture à

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füLLa poéiie · A l'atelier de:inenuiserie . Le l'huile et àu sable

; .·drawing-guin . , · . ~ ·,: · ; , $~.La. ~'??sie · J'adaJ, :~~ ~f!fJVÎ(I) n ~,i-·fn.isque

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67·Sculptürès ·-.Carte-·à gratter-i·_. en relief . . ... ,,, .:· ... , .... -.. ,

6~ Une genèse {peintùre de L:\. · 14 ans) . 90 Bâtisseurs - Du ·i:.lésorltni"v~Vs· 1•brdrè'·- Un

.' Peinture

sur

plastique ir,anSP?.rent métier à tisser i

69 .. Créations' d~àdolescênts . · Illustration. du · 9J. Bilan. d'.une année au C.M.2 · Peintures de

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°'~joi:frna_l· · scolai.r··' · · · , · . , figi.m_is et maquillages· Sculpture sur mortier j 7~ Ecole{ 1de · vil.Je. ... ,. Ctiç:hés en' ·_?1.l! gravé 92 Aspèct5 nouveaux de travaux. textiles · l 711 L'art' enfantin ·.en;:,:tu.ni§'tê-~f'Ôlvstyrène Dessin~:· brut$--·AttÜi!mi Gilè~préssfohC:dans

~ .f.o_l)du et color~ · · ,: · · ·

93 un C. E.S.

I , . Formation artistique des enseignants . Po-

Al~,i.:ml re ie des numérçis 1 à 4 de la revue 'ChÇ>irs . affiches .... , 1 ·:) ;\ ',\ '~·- . ,;:·\~;'.·~·.· .. :\

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les enfants dessinent aussi ...

88 pag_es. 22 x 28, to1,1.tes,.,e,o r.qu.a.drichromie. !;dit;-~;,;,}}. L./La Noria . '. C. Frei,1,1et a pr.opo_ i.1~e · ,;Mét~qd~ ~~tllrelle de de~~-in".\.l'È~~le Moderne a '.· prop?:se des techniques, des outils, des pratiques : crayons· de couleur craies

?ncr~ de Chine, carte à gratter, drawing-gum ... Ce livre; le prèrtiër d'u~e s·éri~

.. a. suivre; vous.; les ,présente. : .. -:· · ::· /·· ·,'.,._--, ...

Construç~i-~'ns_ijt s_,culptures d'enfants

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même présehtati'on que /~album ci-dessus. Editions CEL.

Comment, _même lef plus· ·petits, con~trui~ent dans leurs ateliers, tout ce qui leur permet de créer un univers d'objets amis.

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(P.E.M.F. : B.P. 282 - 06403 Cannes Cedex)

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.. : (sans ou avec ses suppléments) - LA BRECHE (second degré).

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Suzanne Ropert écri vait longuement, il y a un an pour nous faire part des difficultés dans un secteur que nous connaissons mal: ] 'Hôpital Psychiatrique. Puis nous donnions une large place aux réponses gu 'elle ava.it reçues.

Un nouvel article nous fait pénétrer p.Ius profondément dans ce

\milieu mal connu et noi..s détaille ses difficultés.

Pour avoir autrefois interpellé un peu brutalement la revue CHAN~

TIERS (1), je me trouve aujourd'huj être sa débit:":'ice. Je suis tou- jours, en effet, institutrice en H.P. et si, comme je l'ai dit, l' enseignement spécial en H.P. n'ô pas les jolies couleurs que vous lui prêtez, alors, c'est comment?

Créer une commission "Enseignement Spécial en H.P." est bien tentant. Avec certains de ceux qui ont long•_1ement réponrlu à ma premiers inter- vention, on en parle - ou on en a pGrlé. Il y a eu échange de lettres

à ce propos, mais rien de vrair.1ent structuré nP. se met en place. Peut-

~re parce que je n'en ai pas vraiment envie, que ça ne me dit rien de m'engager (de "chapeauter"? l dans une co;iinüssj_on qui nous ferait plai- sir à tous! à nous qui écririons. à l'équipe do CHANTIERS qui se ver- rait ainsi quelque peu soulagée de la charge habituelle d'alimenter la revue, à la masse énorme de tous les aoonr.és qui reçoivent en silence; respectueusement. la revue, et dont je me demande, après tout, s'ils la lisent vraiment!

Certes, quand on dit Hôpital Psychiatrique, la matière ne manque pas. Mais, fondamentalement, j'hésite à parler, à écrire sur le vécu pédagogique en H.P. : j'ai peur de figer une réalité ddns des vérités qui me rassureraient, quand tout mon quotidien n'est en fait - et malgré les apparences - qu'une improvisation constante, dans le doute le plus total!

Enseigner en H,P. n'est pas facile: on peut sans doute y arriver avec des certitudes pédagogiques, mai~ t:":'ès vite l'Institution, les gens qui sont dedans et avec qui vous ferez équipe comme les malades se hêtent de vous renvoyer l ' irr .ge de votre ignornnce face à ce qu'on ap- pelle la Folie. Il faut du temps et de solides ~~pères intérieurs (et qui prouve que ces repères sont vraiment solides?) pour démystifier le "Psy", qu'il soit appliqué au thérapeute, au docteur ou à l'infir- mier, comme au malade, et pour, face à eu><": contre eux très souvent, définir une attitude, un lieu, un travail cohérents qui rassureront les enfants certes, mais vous aussi surtout et d'abord.

Ainsi ai-je dû procéder à un rétablissen!ent .: il m'a fallu trois à

cinq bons mois. Et j 'ai le sentiment que ça reste précaire, que je suis -...

toujours, en quelque sorte, en survie. CGnstruction fragile, en perpé-.

tuel remaniement, capable, je crois, pour l'instant, de résister aux enfants, mais beaucoup moins solide face à l'Institution, aux adultes,

à l'équipe.

Car l'H.P. est ainsi fait que Je droit~ 13 différence n'y est pas beaucoup mieux reconnu qu'ailleurs et que la Parole n'y est pas vrai- ment libre, en dépit des lieux "po~r''. Dès lors. quand on s'amène avec sa pédagogie Freinet et ce qu'ellE suppose; quand, réclamant le droit

à l'expression pour les enfants sou3 quelque forme que ce soit, vous la pratiquez, ou tentez de la pratiquer vous-même, quand vous entendez exister et mettre en pratiqu8 pour votre propre compte ce droit à la

1) N° 9, avril 1978, article paru sous le m§me titre - N° 11, juin 78: 6 réponses.

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différence que vous reconnaissez eux ~1ït:nis, vuus rlérci,5t,Z .. ,

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l'Institution se défend crueJlerns;,t. G:1::~~r'.Jnsëiblss ad:ninisn·atifs uu s 1.;.~,1ar,ts fcn~tionnent de façon semblable. Mais si le premier discom·C, et l' affroïl :.2:n~r.c q:J' i ~ entraîne est ac- ceptable parce que conforme à la lo;;iqL•e de tcut·2 Ir::it.:_t•rci';il, lo s'3cond est des- tructeur, parce que kafkaïen. :;:1 r::st oe.::iucoup pL1s r .. i.le cia \;i1rce 6V8G des en- fants, même trè~ perturbés, qu'avsc des adul~es!

Or le rapport aux autres 8s·i: cccist,;rnt, q'c.1:::i+ i[!j_8n ~ :i.n"',cr:i.t c'ar,s la pecspecti- ve de travail et de soins, F:ini le: l'Eat.' -~.e:i\'.JS r_;:i, sc.•Jie 11L'.r.,·L à b-::,-:·J, j 'avais les enfants toute la journéo. à :noi! ... 2:n '.c •.. J' ï11s·c~ .. 1:'esc eiu'u,1e parcelle de ... l'équipe, et il importe qu'il y ai·;~ acr,o:::-rl C!3 ·:::ous, Cc ' 08 la •-:c,hssj.011 de tous dépend celle de chaqus enfant .• •

Par ailleurs, c'est ;:iar le oiais des ao,,:tes CjU8 'vë é•'G,JBi'1':'r l't011aiys'?. des enfants: se couper, pour so sÉ,;;•ffité ou SJ!'i e·,'ficac·i. t j pm·::;,rn;ir.:!.1.8, de l' éc;ü:I.pe, c' Ast se coupe::.~ du regard analytj que .3L•s::::ep\.:Lbl8 rl' "Clé:i~reT· J.es ..-:ac- (jLii sont votre lot. Et c·· est vrai que le :csgard GS\. 8St :.Ln~i:1.s;:ionsabJ.9 p:iur .;:c;1nrend1·e, pour sai- sir· une cohérencP. dans ce qui., a1J;:iar5.wncnt, n · r,,1 r, [::i~S,. pGUï.' ô,l!Jrérerc.ler quelque peu c~tte réalité "autre". afin ds miaux l 'accept~r . MAis ~·es~ vrai ~ussi qu'au niveau de la pratique strir,tement scoleire, çe n' ;~r:,po:c'i:2 µé<, rr c1n,.~ ci,os8: les cas sont si multipl9s, similaires d,Jns leurs causes s::i•.1'Jent, c:1assé.~!..lles se•· s une rnême dénomination peut-être. mais si différents dhns laur~ 1na1if8sLstions!

Il faut do:ic tnivaJller en avauglG. Ai-je t::~ ,~·: F,i-j~. :cai.:::on-:' ''ul ne m=i le dira. ChGrcher da11s lea livres? S'ils a~dent ~ voir GlU3 cJa~r, ils ne cionnent pas de recettes, e-~ c'est: sa,1s ôoute aussi bjeni ",. EcoutPr .:lune, ,:;u li.re pour "sa- voir" vous renvoient à vos r:-,an'.::JUBS: cB1· ~ a•.1r3i !.JE'JcJ fai1 H, la réel Sevoir "psy"

qui me semble si indispensabl8 me re3ter~ toujou~s extéri9~r. C'est pourq~oi je ne tiens à faire, at• sujet de mes É.'. '.JVas, aL'CL':,e c:;igrl:s~ion oc1 explication "psy" . - bien que je tente o' en fc:ire puur r,10n corrrte ;:::ur3.J-1nel, üu ê;'i8 j ' an réclame - mais à vouloir faire l'angG, je l'isquerais de Faire la b[j·;,P.l Je p:ré-Fè:.:e m'en te- nir à ce que je v_j.s et ressens face èi CL, que les ë:11-i'a11ts c1g:i.s,,ei ,t sn classe.

J' aimera'is aussi ë.ppori,er ·.:J1.1eJ.quer, ~rc-éc::.s~.ons L1 ' ur-drc r,n-,tiqt1'3 à ceux qui m' en avaient dema~·--Jées. i=:'ar oyempl2, 011 1,·,'::1 é.:::cjt: ,,-,-1, ne !X".':L2:::: r: de l 'orgarii,sa- tion de ta c~asse (ateliers. t~blss ... )"

Alors voilà: ma class8 fait 5 ~n suï· 7 1,1., c' B.':,r: ill'és:Lser G,J mëmiJ coup les limi.- tes de m'o:·1 ambition, Il 11CJus fau-1-. vj_vre M 8 ddns un Ps::,acF éuss.i. rÉ...;üi t et en LJ.ÇL~.

temps réduit lui aussi: une demi··j8~rné8 q~R j'ai mi~ ci2s ~ois j arracher aux in- firmiers, à faira recGnna1tre comme indispgnsable pat1~ lgs ga?ses .. . D~ns un espa- ce et en un temps aussi limités, qua;,cJ dG surcrolt votre classe est. au ceff~re,· au· vr~i coe~r géographique d'un univers ~n princi pe ano~mal, vo1Js appre~ez très vite à ne pas trop rêver; vous n'avGz aucun des éléments essentiels de ce que j'oserais appeler une pédagogi e de luxe telle qc.Je nous .!.a décrivm,t si biGn certains cama- rades de CHANTIERS,

La notion d'ateliers renvoie d'Bill8urs à une aut:re: celle d'autonomie. Il en faut un minimum, en effet. pour seulement choisir, ile~ fa~t davantage encore pour rester~ Or j'ai déjà évoqué ce que sont ces enfants de l 'H.P., bouffés par une angoissij intérieure dont le goOt essentiel eet celui ds la mort: L'énergie qu' ils développent (et qui sait éclate,' avec tant de \/folenc.e lo:rs des crises) est exclusivement utilisée pour refouler cette angoisse mottifère (1). Il en demeure . très peu, bien peu pour le reste. D'o\J l 'instabüité. J.e pa;Jillonnem211t , l'usure ultra-rapide des activités quel] es qu'elles soient (qu' évo0,ue flai'cella H:::..nard dans son interventjon), l'abandon, l'impossibilité de finir, pour certains, ce qui,

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1) Terme ttPsy" par excellence. Le sRul que ja m'autorisera~. Il dit si bien la réalité!

Références

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fondamentales à cet égard. de ces techniques·,.. Ce qui est important en définitive, c'est d'apprendre à grandir correctement ne se réalisant avant d'aider les

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