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Les métiers de l automobile. une publication Orientations

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les métiers

de l’automobile

une publication

O

rientations

(2)

En un peu plus d’un siècle, l’automobile a évolué aussi vite que l’homme… depuis le paléolithique !

C’est dire l’énergie concentrée dans ce secteur toujours en quête d’innovations et de jeunes compétences. Aujourd’hui, le marché ultra-concurrentiel provoque des tensions entre les différents grands groupes internationaux. Le meilleur gagnera, et à ce jeu la France garde toutes ses chances à condition de former des profes- sionnels rodés aux rouages des entreprises mondiales et aux divers enjeux économiques.

La rédaction

Edito Sommaire

Directeur de la publication :Thierry Silvestre RÉDACTION Rédactrice :Alice Odin

Relectrice-correctrice :Marie-Claire Vitale

PUBLICITÉ Service commercial Orientations :Tél. 01 53 04 36 56 E-mail : commercial@groupeidecom.com

INTERNET Responsable multimédia :Florence Jochemczak - webmaster@groupeidecom.com PRODUCTIONCréation graphique :Gaëlle Amalir, Reine Vitry

Crédits photos :© photos.com Imprimeur :Léonce Deprez, 62620 Barlin DIFFUSION DISTRIBUTIONDépôt légal :Janvier 2008

Toute reproduction, même partielle, est interdite sans l'accord écrit de la société IDECOM

© IDECOM 2007 • 9 bis, rue de Vézelay - 75008 Paris

Du nouveau

sous le capot !

. . .

4

Mécanicien automobile

. . . .

7

Ingénieur d’études

. . .

8

Conseiller commercial

. . .

9

Carrossier-réparateur

. . .

10

Designer automobile

. . .

11

Vos questions

. . .

13

(3)

4 5

E

n France, l’automobile emploie près de 2,5 millions de personnes, soit 10 % de la population active ! Rien d’étonnant quand on sait que 80 % des ménages possèdent une voiture… qu’il faut d’abord concevoir, construire, puis entretenir et réparer.

À elle seule, la branche “Construction”

mobilise plus de 278 900 employés, pour la plupart salariés par l’un des deux grands groupes français (Renault, PSA Peugeot-Citroën) et par leurs équipementiers.

Une filière en pleine évolution

L’automobile ne cesse de gagner en complexité sous la pression des nouvelles technologies et de l’utilisation presque banalisée de l’électronique. “Les nouveaux modèles intègrent presque autant de calculateurs qu’un Airbus”, explique Jean-Paul Hubert, chef du service “Suivi des diplômes” à l’ANFA (Association nationale pour la formation automobile). En corollaire, les professionnels évoluent avec les produits provoquant l’émergence

de nouveaux métiers ou leur mutation. Objectif avoué : s’adapter aux progrès techniques et aux exigences des entreprises.

Désormais, un mécanicien maîtrise par exemple aussi bien son ordinateur que le maniement de la clé à molette pour réparer des pannes souvent provoquées par des dysfonc- tionnements informatiques. Résultat : les jeunes tendent à poursuivre leurs études après le CAP, le BEP ou le bac pro pour acquérir les connaissances techniques requises.

Les deux grands constructeurs français, quant à eux, misent sur l’international et proposent des opportunités d’expatriation bien réelles. C’est pourquoi les filières du supérieur mettent actuellement l’accent sur les langues étrangères et la multiplication des stages à l’étranger. “L’automobile représente

un secteur d’avenir et nos constructeurs comme nos équipementiers prennent progressivement toute leur dimension internationale grâce aux nouveaux marchés émergents : 30 % des ventes françaises sont aujourd’hui réalisées hors Europe occidentale, au lieu de 22 % en 2000. Et on n’a jamais autant produit de véhicules français dans le monde, près de 6 millions en 2005…”, précise Jean-Pierre Mercier, directeur de la communication du CCFA (le Comité des constructeurs français d'automobiles).

Secteur en développement recherche carburant

Pour poursuivre son perpétuel développement, le secteur automobile a aujourd’hui besoin de forces vives. Toutefois, le vieillissement de la population n’aide pas au renouvellement.

C’est pourquoi les entreprises accentuent leur recherche de sang neuf pour booster leur activité. Des problèmes de recrutement existent déjà dans la plupart des métiers de la maintenance automobile (carrossier, dépanneur, mécanicien...) où l’on estime à 25 000 le nombre de postes à pourvoir. Les personnels techniques dotés d’un CAP, d’un BEP ou d’un bac pro trouvent donc sans mal leur place chez les constructeurs et les équipementiers.

Côté production et services techniques, les ingénieurs ne sont pas en reste !

“Selon les résultats de l'Étude sur

les besoins de formation et de recrutement chez les équipementiers que nous avons menée, l'estimation des recrutements en ingénieurs et cadres d'ici à 2010 se situe dans une fourchette de 1 000 à 1 800 par an”, confie Jacqueline Laire, DRH de la FIEV (Fédération des industries des équipements pour véhicules). On retrouve d’ailleurs la même demande côté commerce et réparation.

“Il existe non seulement un fort besoin en ouvriers qualifiés de niveau bac pro ou mention complémentaire, mais aussi en personnel qualifié de niveau BTS ou licence professionnelle susceptible d’occuper des postes de chef d’atelier ou de responsable de magasin...”, souligne-t-on à l’ANFA.

Si l’on ajoute à ce tableau les départs à la retraite, massifs et imminents de près de 42 % des artisans et chefs d’entreprise du secteur, on prédit aux jeunes diplômés de l’industrie automobile de belles perspectives d’avenir !

D u nou v e au sou s le c a p ot !

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Itinéraire conseillé

Il existe plusieurs diplômes permettant d’exercer le métier de mécanicien : le CAP Maintenance des véhicules automobilesse prépare en deux ans après la classe de 3e dans un lycée professionnel ; le BEP Maintenance de véhicules automobiles option “Voitures particulières”, quant à lui, ouvre sur davantage de savoir-faire tel la facturation et la consultation des

documentations techniques. Pour parfaire leurs connaissances, les diplômés de niveau V s’orientent ensuite vers un bac pro Maintenance des véhicules automobiles pour développer des compétences renforcées en mécanique, électronique et systèmes automatisés.

Perspectives de recrutement

Les entreprises recrutent à tous niveaux de qualification, les véhicules nécessitent des connaissances techniques toujours plus pointues et un bon niveau de mécanique ne suffit plus !

Adresse utile

Fédération nationale de l’artisanat de l’automobile 9-11, avenue Michelet - 93583 Saint-Ouen

Tél. : 01 40 11 12 96 - Site : www.fna.fr

Francis Davoust,

chef d’atelier dans une concession

Audi-Volkswagen

Mon rôle consiste à accueillir le client puis à analyser le dysfonction- nement de son véhicule pour mieux le dépanner.

Je dispose aujourd’hui d’outils techniques très performants qui permettent d’interroger le cœur de la voiture pour détecter l’origine de la panne. Il s’agit ensuite d’interpréter les résultats obtenus et, une fois le diagnostic établi, de démonter les organes défectueux pour remplacer les pièces endommagées. Enfin, j’effectue les différents réglages et les mises au point avant de rendre son véhicule au client en lui expliquant les réparations réalisées. C’est un métier passionnant car on est à la fois le Sherlock Holmes de la panne et l’utilisateur de procédés technologiques

high-tech : pas le temps de s’ennuyer ! 3/4, proportion

d’ouvriers spécialisés dans la mécanique, soit un effectif global

de 17 000

professionnels.

Chiffres-cles

Mécanicien automobile

(5)

8

Itinéraire conseillé

Cette profession est accessible après un BTS Négociation et relation client, Management des unités commerciales ou après un Certificat de qualification professionnelle (CQP) Conseiller commercial automobile

qui se prépare en alternance post-bac. Sachez également que de nombreux conseillers commerciaux travaillent sans diplôme particulier, le sens du contact restant la clé du métier…

Perspectives de recrutement

On assiste aujourd’hui à une pénurie de conseillers commerciaux en automobile ! Les horaires et la pluralité des missions ont tendances à décourager les jeunes vocations. Toutefois, ces contraintes sont souvent le premier tremplin pour accéder, au terme de quelques années d’expérience, au poste de directeur régional, de chef des ventes, voire de directeur de concession…

Adresse utile

Association nationale pour la formation automobile (ANFA)

41-49, rue de la Garenne BP 93 - 92313 Sèvres cedex

Tél. : 01 41 14 16 18 - Site : www.anfa-auto.fr

Pascal Depont,

ancien conseiller commercial et directeur d’une concession Toyota

Quand je parle de ce métier aux jeunes débutants, je le compare souvent aux métiers de bouche : on y croise tous les jours des gens d’horizons socioculturels totalement différents qui nécessitent la même attention, soir et dimanche compris ! Dans ce milieu très concurrencé, vendre c’est aussi faire preuve de flexibilité et d’écoute pour cerner précisément les besoins des potentiels clients. On est à la fois psy et conseiller financier puisqu’aujourd’hui une part importante de l’activité consiste à monter des dossiers de financement et à négocier avec les banques ou les assurances.

En contrepartie, celui qui donne beaucoup

à son métier reçoit beaucoup sur son compte bancaire en fin de mois ! Chacun récolte ce qu’il sème.

Sabine Calvo,

chef d’UET (Unité élémentaire de travail)

chez Renault L’ingénieur d’études est responsable de la conception et du développement d’un élément intégré à un nouveau modèle.

Après un doctorat sur la dépollution automobile, Renault m’a donc recrutée dans le but de réfléchir aux orientations techniques à valider pour produire des moteurs moins polluants.

Je travaille ainsi en étroite collaboration avec les équipes techniques, opérationnelles et les différents experts du groupe pour proposer des solutions compatibles avec les objectifs de coût, de qualité tout en veillant au respect de la réglementation et des normes en vigueur. Lorsque chaque professionnel s’est exprimé sur une question, je prépare le dossier sur lequel les preneurs de décision se baseront pour lancer ou non le projet.

Des qualités d’écoute et de synthèse sont donc

nécessaires !

Itinéraire conseillé

Pour devenir ingénieur d’études dans le secteur automobile, un diplôme de l’ISAT (Institut supérieur de l’automobile), de l’ESTACA (École supérieure

des techniques aéronautiques et de construction automobile) ou de l’ENSPM (École nationale supérieure du pétrole et des moteurs) est le plus adapté. On y accède après le bac, une prépa math spé ou après une licence via les admissions parallèles. L’entrée s’effectue sur concours.

Perspectives de recrutement

Les préoccupations environnementales et le souci de performance lié à la concurrence provoquent une demande exponentielle en ingénieurs d’études, qu’on s’arrache aujourd’hui parfois même avant la fin de leur cursus.

Adresse utile

Conseil national des professions automobiles 50, rue Rouget-de-Lisle - 93158 Suresnes Tél. : 01 40 99 55 00 - Site: www.cnpa.fr

32 000, nombre de personnes travaillant dans le secteur

“Recherche et Développement

automobile”

en France

Chiffre-cle

Ingénieur d’études Conseiller commercial

10, nombre de voitures neuves et de voitures d’occasion

qu’un conseiller commercial doit en

moyenne vendre chaque mois.

Chiffre-cle

9

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Itinéraire conseillé

Les écoles de design sont ouvertes prioritairement aux bacheliers ou aux titulaires

d’un BTS Design de Produits.Parmi les chouchoutes des constructeurs, citons l'ISD de Valenciennes et le Strate Collège designersd’Issy-les-Moulineaux qui proposent un diplôme de Designer industriel produit et procédés option “Automobile et transport”. Attention, ces deux formations de niveau bac+5 restent onéreuses : comptez entre 5 000 et 6 000€par an… Signalons également que l'UT de Compiègne prépare au diplôme d'Ingénieur génie mécaniqueoption “Ingénierie du design industriel”

et au master “Design de produits”.

Perspectives de recrutement

Les constructeurs emploient aujourd’hui de jeunes designers pour accroître leurs chances de créer le futur modèle de référence. Malheureusement, beaucoup d’entre eux sont recrutés à l’étranger.

Pour augmenter vos atouts, la pratique courante de l’anglais est donc nécessaire. Peu de designers deviennent des stars mais les jeunes diplômés trouvent généralement un emploi sans difficulté.

Adresse utile

Agence pour la promotion de la création industrielle (APCI) 24, rue du Charolais - 75012 Paris Tél. : 01 43 45 04 50 - Site : www.apci.asso.fr

Michaël Loyer,

designer automobile chez Mazda

Mon métier consiste à imaginer les véhicules de demain… ceux que vous ne verrez pas dans la rue avant cinq ans ! Il me faut avant tout prendre en compte les contraintes techniques et industrielles du cahier des charges établi par mon employeur avant d’entrer véritablement dans le process de création esthétique. Pour y parvenir,

je travaille en étroite collaboration avec les services de recherche et de production. Quand un projet remporte l’adhésion de la direction, je le modélise sur ordinateur avant de sculpter une maquette à taille réelle pour vérifier la cohérence de l’ensemble.

Le plus important dans ce métier ? Être capable de se projeter, de rester à l’affût des nouvelles tendances et de sentir l’air du temps pour anticiper les attentes du consommateur de demain.

Robert Ba,

carrossier-réparateur dans un garage privé

Le plaisir de redonner vie à un véhicule accidenté se place au cœur de ma motivation de carrossier.

Et il en faut pour exercer ce métier dans des conditions souvent difficiles : debout ou allongé sous la voiture, un casque sur la tête à cause du bruit, un masque sur la bouche pour éviter de respirer les émanations ou les mains gantées quand on manipule des tôles ou des produits chimiques…

S’orienter vers cette profession tient un peu du sacerdoce !

Techniquement, mon tra- vail consiste à démonter des parties abîmées, souvent une portière emboutie, pour la remettre en forme en la débosselant.

J’utilise donc beaucoup le fer à souder, le marteau mais également

des appareils électroniques pour m’acquitter de cette tâche car aujourd’hui les matériaux et

les technologies ont beaucoup évolué…

Itinéraire conseillé

Plusieurs diplômes pro- fessionnels permettent d’exercer ce métier : le CAP Carrosserie réparation, le BEP Carrosserie construction ou réparation

ou encore le bac pro Carrosserie option

“Construction” ou “Réparation”. Les Brevets de maîtrise (BM), délivrés par les chambres de métiers ou des organismes professionnels type ANFA, GNFA et GARAC, parachèvent souvent le cursus des futurs grands professionnels de la carrosserie.

Perspectives de recrutement

Ce métier exigeant et fatigant ne se choisit pas à la légère : seuls les vrais passionnés valident l’ensemble de leur cursus ! Résultat, les carrossiers s’ouvrent des opportunités de carrière très intéressantes aussi bien chez les concessionnaires que dans les succursales des grands groupes ou dans les entreprises spécialisées.

Foncez !

Adresse utile

Groupement national pour la formation automobile

41-49, rue de la Garenne - BP 93 - 92313 Sèvres cedex Tél. : 01 41 14 16 18 - Site : www.gnfa-auto.fr 3 500,

nombre d’entreprises spécialisées en carrosserie sur

le territoire.

Chiffre-cle

Carrossier-réparateur

80 à 100, nombre de designers travaillant conjointement chez un même constructeur

pour conceptualiser et aboutir un projet.

Chiffre-cle

Designer

automobile

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Vos questions

Est-il possible de préparer l’ensemble des formations dédiées aux métiers de l’automobile par la voie de l’alternance ?

Absolument. La majorité des métiers requièrent savoirs et savoir-faire immédiats. C’est pourquoi la majorité des établissements intègrent l’apprentissage ou le contrat de professionnalisation à leur offre de formation. Les entreprises partenaires du secteur entendent d’ailleurs que ces dispositifs se généralisent à l’ensemble des CAP, BEP, bac pro, BTS et licences professionnelles touchant de près ou de loin à l’automobile.

J’ai entendu dire que les recrutements de cadres étaient en baisse dans le secteur automobile. Est-ce vrai ? Selon les prévisions de l’APEC, les constructeurs et équipementiers n’ont embauché que 1 600 cadres cette année contre 2 020 en 2006.

Les cadres expérimentés constituent d’ailleurs la majorité de ces

recrutements (47 %). Les jeunes diplômés n’attestant que d’une année d’expé- rience professionnelle ne représentent quant à eux que 26 % des nouvelles recrues.

Vaut-il mieux préparer un CAP ou un BEP lorsqu’on souhaite valider un diplôme de niveau V après la 3e ?

Le CAP prépare directement à un métier en deux ans alors que le BEP permet une p o u r s u i t e d’études en bac pro. Tout dépend donc de votre projet professionnel. Vous pouvez néanmoins préparer un BEP après votre CAP en un an si, d’aventure, vous souhaitiez poursuivre votre formation et acquérir davantage de compétences professionnelles.

Quel diplôme me conseillez-vous de préparer après un BTS Maintenance etaprès-vente automobilepour me spécialiser ?

La licence professionnelle Management de l’après-vente automobile, toute nouvelle, toute belle, prépare les futurs managers de l’après-vente aux – nombreuses – exigences de leur futur métier. L’aventure

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(8)

Vos questions

vous tente ? Contactez vite l'université de Marne-la-Vallée ou l'ISTA de Ploufragan/Saint-Brieuc pour obtenir davantage d’informations sur ce cursus en alternance !

Pourriez-vous me renseigner sur le secteur des services et de la distribution automobile ?

Selon le CNPA, ce secteur comprend 98 000 entreprises dont 490 000 salariés et non-salariés. Il entretient 36 298 000 véhicules chaque année (motocycles compris) et génère un chiffre d’affaires de 114 milliards d’euros.

En savoir plus : www.cnpa.fr/chiffres.php

Qu’en est-il de la place des filles dans le secteur automobile ? En mai 2005, une convention–cadre de coopération fut signée entre le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’Association nationale pour la formation automobile. But de l’opération ? Définir les objectifs et besoins du secteur afin de mieux y répondre en termes de formation et d’emploi. Parmi les exigences figurent

le développement de l’emploi féminin.

Il s’agit, par différentes actions de communication et d’information, “de démontrer que les jeunes filles ont leur place dans les filières de formation donnant accès aux métiers de l'automobile et d’encourager les jeunes collégiennes et lycéennes à se diriger vers ces filières d'enseignement”.

Aujourd’hui, les filles intègrent progressivement les filières de formation, même si certains déplorent encore le manque de candidatures. Notons toutefois qu’elles se concentrent majoritairement dans les cursus post-bac. Mécaniciennes, techniciennes supérieures ou ingénieures de demain, tout est désormais permis !

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