J’aime la mode
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Vous aimez la mode ? Vous voulez créer de magnifiques vêtements ou organiser des événements pour des marques ? Vos envies se dirigent plutôt vers la décoration d’intérieur ? Que vous vous tourniez vers la création, la confection, la vente, le marketing ou la communication, travailler dans la mode regroupe des réalités très différentes. Les emplois de styliste sont rares et il n’est pas facile d’entrer dans ce petit milieu. Mais si vous en avez réellement envie, différentes voies s’offrent à vous.
anorama des métiers
Création
Imaginer des vêtements, des bijoux ou des accessoires demande des savoir-faire techniques et de la créativité.
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La France est un pays qui compte dans le monde de la haute couture. La présentation des collections à Paris attire chaque année les journalistes et les personnalités du monde entier.
Le métier star de la création, qui en fait rêver plus d’un, est évidemment styliste. C’est lui qui crée les nouvelles collections d’une marque. En France, les stylistes travaillent davantage pour les marques de prêt-à-porter que pour les maisons de haute couture, peu nombreuses. Mais ils n’ont pas le monopole de la créativité. Le designer textile, par exemple, ima- gine les thèmes, les motifs et les imprimés qui for- meront les tissus des prochaines collections.
Les bureaux d’études ou les services de recherche et développement imaginent, de leur côté, les textiles et les matières de demain.
Petit sac brodé, bijou de créateur, fauteuil design…
Le luxe n’existerait pas sans les métiers d’art. Le sa- voir-faire français est reconnu dans le monde entier et bénéficie d’une image d’excellence.
Métiers
Artisan·e d’art (brodeur·se, dentellier·ère, plumassier·ère, tapissier·ère, lapidaire…), sty- liste, designer textile, technicien·ne qualité textile, coloriste, concepteur·trice/créateur·trice textile, ingénieur·e recherche et développement (R&D)…
Accès
Selon le métier, les diplômes vont du CAP/bac pro (artisanat d’art) à bac + 5 (diplôme d’ingénieur). Pour devenir styliste, il existe différents BTS (bac + 2) en design de mode ou textile.
Pour travailler dans un bureau d’études ou dans un service de R&D dans l’industrie textile, le niveau minimum requis est bac + 2.
Qualités requises
Pour travailler dans la création, il faut avoir de l’ima- gination, un sens de l’observation développé, un bon
Les métiers par centre d’intérêt
© Gpisano71 / Fotolia
Travailler dans le secteur de l’industrie textile et de l’habillement nécessite aujourd’hui une très grande réactivité. Il faut sans cesse être à l’écoute des nou- veautés technologiques, des attentes du public et s’adapter le plus vite possible pour éviter de perdre des marchés.
Perspectives d’emploi
Dans la création, les recrutements se font rarement par petites annonces, mais plutôt grâce au bouche- à-oreille. Pour cela, il est indispensable de dénicher un long stage en entreprise ou de choisir les études en alternance.
Les grandes maisons commencent à développer le prêt-à-porter, la maroquinerie, les accessoires, les bijoux… Ce sont ces domaines qui offrent le plus d’opportunités aux jeunes stylistes.
Les concours permettent aux étudiants en école de mode de se faire connaître : les lauréats dont le pro- jet est retenu par le jury bénéficient d’une bourse, d’un stage, d’un stand sur un salon, voire de l’orga- nisation d’un défilé.
En savoir plus
> Les métiers de l’artisanat d’art n° 2.24.
> Les métiers de la mode et de la couture n° 2.27.
> Les métiers de l’industrie textile : du CAP au bac pro n° 2.9111.
> Les métiers de l’industrie textile : bac et études supérieures n° 2.9112.
Fabrication et confection
Si l’aspect technique ou l’utilisation de machines ne vous fait pas peur, vous pouvez vous tourner vers les métiers de la fabrication.
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Une fois que les professionnels de la création ont terminé leur travail, il est temps de passer à la fabri- cation des tissus et à la confection des vêtements ou accessoires. Dessiner un patron, lancer la production en série (modèles en plusieurs exemplaires), contrô- ler la qualité du tissu, s’occuper des finitions… De nombreux métiers participent à ces processus.
Aujourd’hui, la fabrication du tissu et des vêtements se fait sur des machines automatisées. Les person- nels sont moins nombreux, mais de plus en plus qualifiés.
Métiers
Modéliste, patronnier·ère-gradeur·se, couturier·ère, technicien·ne de fabrication, conducteur·trice de ma- chines d’impression textile, opérateur·trice qualité, agent·e de finition habillement, contrôleur·se qualité conformité, chef·fe de produit textile…
Accès
Selon le métier, les diplômes vont du CAP/bac pro (conducteur de machines, opérateur qualité, coutu- rier) à bac + 5 (chef de produit) en passant par le BTS (bac + 2) pour devenir modéliste ou technicien de fabrication, par exemple.
Qualités requises
Ces métiers demandent de la précision, de la rigueur, de la minutie et d’aimer travailler en équipe. Il faut être capable de suivre des consignes et un dossier technique lorsque l’on travaille sur des machines.
Maîtriser l’informatique et l’anglais peut être indis- pensable pour des métiers qualifiés comme modé- liste ou technicien de fabrication.
QUEL BAC CHOISIR ?
Le bac pro métiers de la mode forme des agents tech- niques (bureau d’études/méthodes) chargés de la réalisa- tion des prototypes de vêtements. Il permet d’accéder au BTS métiers de la mode-vêtements.
Le bac STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués) permet d’accéder au BTS design de mode, textile et environnement.
Perspectives d’emploi
Après des années difficiles, les secteurs du textile et de l’habillement se sont réorganisés et ont installé leurs productions dans des pays où le personnel coûte moins cher. Le nombre d’emplois en France dans ces secteurs a largement baissé, mais les en- treprises commencent à réembaucher.
À condition de parler anglais couramment, les pro- fessionnels de la fabrication sont recherchés pour encadrer les ateliers implantés à l’étranger (techni- cien de fabrication…).
46 % des jeunes salariés ont un bac + 2 minimum lorsqu’ils débutent dans l’industrie textile. Techni- ciens, commerciaux et ingénieurs sont recherchés.
En savoir plus
> Les métiers de la mode et de la couture n° 2.27.
> Les métiers de l’industrie textile : du CAP au bac pro n° 2.9111.
> Les métiers de l’industrie textile : bac et études supérieures n° 2.9112.
Commerce et vente
Dans la mode, il n’y a pas que les métiers créatifs qui comptent ! Si vous avez le sens du contact, vous pouvez être vendeur en boutique ou gérer les relations avec les fournisseurs.
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Approvisionnement en tissus, négociation avec les fournisseurs, organisation des livraisons… Autour des créateurs, il existe d’autres professionnels qui s’occupent des coûts et de la vente d’une collection.
Vous pouvez vendre des vêtements ou des accessoires dans une boutique directement à des clients, ou à d’autres entreprises en passant par des fabricants.
Aujourd’hui, toutes les marques ont un site internet pour vendre leurs produits. Elles ont donc besoin de personnel pour leurs ventes à distance.
Métiers
Chef·fe de produit, acheteur·se, commercial·e, vendeur·se, e-commercial·e, merchandiser…
Accès
Selon les métiers, les diplômes varient du CAP (ven- deur) à bac + 5 (chef de produit).
Qualités requises
Pour conseiller les clients, il est nécessaire de bien connaître les produits vendus, d’avoir des qualités d’écoute et de persuasion. Pour tous les postes en contact avec les clients, le sourire est de rigueur,
une présentation soignée est exigée, ainsi qu’une bonne résistance physique et nerveuse (travail en soirée et le week-end, travail debout…).
Perspectives d’emploi
Les entreprises de la vente et de la distribution re- cherchent des profils adaptés aux nouvelles formes de commerce. Les profils débutants issus de for- mations axées sur la relation client ou le e-com- merce sont donc particulièrement appréciés des employeurs.
Le secteur recrute également des acheteurs, des technico-commerciaux et des chefs de produit.
En savoir plus
> Les métiers de la mode et de la couture n° 2.27.
> Les métiers de la vente : du CAP au bac pro
n° 2.321.
> Les métiers de la vente : bac et études supérieures n° 2.322.
> Économie, gestion, management : écoles et uni- versités n° 2.332.
> Les métiers de l’industrie textile : bac et études supérieures n° 2.9112.
CRÉER SON BLOG
Vous êtes passionné par la mode ? N’hésitez pas à créer votre propre blog sur le sujet ou à intervenir sur les blogs spécialisés qui sont de plus en plus nombreux. Vous vous fabriquerez ainsi une petite vitrine qui vous permettra de montrer et de développer vos compétences.
Marketing
Si vous souhaitez un métier qui concentre stratégie, image, et relation client, le marketing est fait pour vous. La majorité des professionnels du marketing travaille dans les entreprises qui fabriquent et commercialisent des pro- duits, notamment dans le domaine de la mode.
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Lorsqu’une entreprise souhaite lancer un nouveau produit, elle doit se poser un certain nombre de questions : pour qui ? À quel prix ? Comment et où vendre ? Comment le faire connaître ? Le rôle du marketing est de répondre à l’ensemble de ces ques- tions en réalisant une étude de marché, une analyse de la concurrence et des besoins des consomma- teurs, afin de proposer des outils pour mettre le pro- duit sur le marché et le vendre.
Métiers
Assistant·e marketing, chargé·e d’études, chargé·e de marketing direct, category manager, chef·fe de projet, chef·fe de produit, responsable de base de données clients, traffic manager…
Accès
Selon les métiers, les diplômes vont de bac + 2 (BTS ou DUT) à bac + 5 (université ou école de commerce).
Qualités requises
Les métiers du marketing sont très prisés, vous ne serez donc pas seul à vous présenter aux recruteurs, votre diplôme en poche. Il vous sera demandé de savoir prendre des initiatives, de posséder un bon relationnel, de supporter la pression…
Il sera sans doute attendu de vous un grand investis- sement et de la performance. Pour travailler dans le marketing, vous devez faire preuve de curiosité et de vivacité d’esprit pour vous adapter aux nouvelles ten- dances de consommation ou aux nouveaux produits.
Perspectives d’emploi
Le marketing recrute principalement des cadres, de niveau bac + 5. Les diplômés des grandes écoles de commerce ou du Celsa (École des hautes études en sciences de l’information et de la communication) sont avantagés, mais certains profils universitaires ou issus de Sciences Po peuvent trouver leur place.
En savoir plus
> Les métiers du marketing n° 2.334.
Communication et événementiel
Une fois les collections présentées, ces métiers relaient les tendances auprès du grand public.
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Différents métiers se côtoient dans ce domaine. La promotion des ventes a pour objectif d’inciter le consommateur à acheter en proposant des offres promotionnelles, des cadeaux à gagner, des jeux- concours, des échantillons de produits…
Il existe aussi les relations publiques qui consistent à valoriser l’image de l’entreprise à l’extérieur. Sa- lons, stands, fêtes ou soirées, si créer des événe- ments pour des marques vous tente, vous pouvez choisir cette voie.
La publicité est une partie de la communication.
Dans les médias nationaux ou régionaux, elle per- met de faire connaître le produit à un large public.
Quant au journaliste de mode, il ne cherche pas à faire vendre ou à servir une marque. Il se fait l’écho, pour ses lecteurs ou téléspectateurs, des dernières tendances, en parcourant les showrooms des créa- teurs ou en assistant aux défilés. Mais ce métier, s’il fait rêver, est difficile d’accès.
Si vous êtes intéressé par le mannequinat, faites très attention. Vérifiez le sérieux de l’agence ou de la personne qui va vous créer un book en faisant, par exemple, des recherches sur Internet.
Métiers
Attaché·e de presse, journaliste de mode, manne- quin, photographe de mode, community manager, chargé·e des relations publiques, chargé·e de com- munication web, chef·fe de pub, directeur·trice ar- tistique, concepteur·trice-rédacteur·trice, chef·fe de projet événementiel…
Accès
Un diplôme n’est pas toujours indispensable. Les photographes et mannequins peuvent se lancer sans formation : c’est le talent qui prime.
Pour les autres métiers, les diplômes vont de bac + 2 (BTS ou DUT) à bac + 5 (diplôme d’école, master).
Qualités requises
Être un peu timide n’est pas un frein si vous êtes quand même capable de dépasser ce trait de carac- tère pour aller vers les gens et leur parler. Il faut avoir l’esprit d’analyse et de synthèse, aimer écrire, et le travail en équipe.
Côté créatif (notamment dans la pub), ce secteur implique une excellente culture générale. Il faut à la fois se tenir au courant de l’actualité, du marché, des nouvelles tendances et du comportement des consommateurs.
La pratique de l’anglais est nécessaire, puisque de plus en plus d’entreprises sont amenées à travailler avec des sociétés ou des clients étrangers.
Perspectives d’emploi
La com’ n’est pas un secteur qui recrute beaucoup.
Mais les recrutements commencent à reprendre, car il est indispensable pour les entreprises de continuer à communiquer. Pour mettre toutes les chances de votre côté, réfléchissez bien au domaine qui vous intéresse le plus, cumulez les stages pour vous faire un réseau et pour découvrir les métiers dans les- quels vous aimeriez travailler, peaufinez votre an- glais et allez le plus loin possible dans vos études.
Le Web est le secteur qui recrute le plus dans la communication. Mais il ne suffit pas d’être passion- né et de savoir « bricoler » sur Internet : les entre- prises veulent de véritables professionnels.
En savoir plus
> Les métiers de la mode et de la couture n° 2.27.
> Les métiers de la publicité n° 2.671.
> Les métiers de la communication n° 2.672.
> Les métiers du journalisme n° 2.674.
> Les métiers de la photographie n° 2.683.
Décoration
La mode ne se limite pas aux vêtements et aux sacs à main. Elle concerne également la décoration d’intérieur.
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Les émissions télé sur la déco cartonnent ! Et les ventes de journaux spécialisés décollent.
Les professionnels sont de plus en plus demandés par des particuliers qui n’osent pas tout changer dans leur appartement, et de nouveaux métiers ap- paraissent : home-stager, coach déco…
Réaménager des bureaux, dessiner l’intérieur d’un hôtel, réorganiser l’accueil dans une boutique, conseiller les clients, réagencer des pièces… Les métiers de la déco demandent des compétences à la fois esthétiques et techniques.
Métiers
Architecte d’intérieur, décorateur·trice, coach déco, home-stager, étalagiste-décorateur·trice, designer mobilier.
Accès
De bac + 2 avec un brevet de technicien supérieur (BTS), ou un diplôme des métiers de l’art (DMA), à bac + 5 avec une formation aux Arts déco ou aux Beaux-Arts.
Les métiers liés au coaching ou au home-staging ne possèdent pas de diplômes reconnus, mais des for- mations existent. Renseignez-vous bien sur la qua- lité de l’enseignement avant de vous engager.
Qualités requises
Pour travailler dans la décoration, il faut être créatif, curieux, avoir le sens de l’écoute et de l’esthétique, savoir s’adapter, être autonome et organisé.
Les professionnels de la décoration doivent égale- ment posséder des connaissances sur les aspects techniques des matériaux.
Perspectives d’emploi
Le secteur connaît un regain d’activité, mais la concurrence est rude.
Il y a peu d’offres d’emploi : tout se fait par le réseau.
Pour en créer un, cumulez les stages et multipliez les rencontres avec les professionnels. Pour ceux qui veulent se lancer à leur compte, mieux vaut avoir un bon carnet d’adresses.
En savoir plus
> Les métiers de la décoration et de l’ameublement n° 2.231.
Coiffure et esthétique
Pour sublimer un vêtement, une belle coiffure et un joli maquillage sont indispensables.
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Vous vous imaginez créer des coupes incroyables ? Coiffer les « stars » pour les pages d’un magazine, un défilé de mode ou un plateau télé. Mais les coiffeurs studio sont très peu nombreux à exercer sous les spotlights ! Généralement, ils sont aussi maquilleurs.
Travailler dans un salon de coiffure ou dans un ins- titut peut sembler agréable. Mais, au début, vous commencerez surtout par des épilations et des sham- poings. De plus, vous serez debout toute la journée.
Ces secteurs sont majoritairement féminins : plus de 80 % dans la coiffure et 98 % dans l’esthétique et le bien-être.
Métiers
Coiffeur·se, shampouineur·se, coloriste, visagiste, barbier·ère, coiffeur·se studio, esthéticien·ne, ma- nucure, maquilleur·se, relookeur·se, créateur·trice de parfum…
Accès
En coiffure, les diplômes commencent au CAP ou BP (brevet professionnel) coiffure et vont jusqu’au BTS métiers de la coiffure (pour devenir manager de salon). En esthétique, les diplômes vont du CAP esthétique cosmétique parfumerie au BTS esthé- tique-cosmétique.
La création de parfum requiert un diplôme de li- cence (bac + 3) ou de master (bac + 5) en chimie.
Qualités requises
Dans les domaines de la coiffure et l’esthétique, il faut aimer prendre soin des autres, savoir écou- ter les demandes des clients, être capable de les conseiller, être soigné.
Il faut aussi avoir un bon relationnel. Être un bon professionnel suppose aussi de créer une relation de confiance avec les clients afin de les fidéliser.
Perspectives d’emploi
La coiffure attire toujours : 35 000 jeunes sont for- més tous les ans. Et ils trouvent du travail plus faci- lement que dans d’autres secteurs.
En esthétique, chaque année, le nombre d’offres d’emploi est supérieur à celui des jeunes diplômés.
Il est demandé un niveau de qualification et de spé- cialisation toujours plus élevé, notamment parce que les mesures d’hygiène et de sécurité sont de plus en plus strictes. Même si le CAP est le pre- mier diplôme qui permet de trouver du travail, il est conseillé de posséder un brevet professionnel (BP) minimum.
En savoir plus
> Les métiers de la coiffure, de l’esthétique et du bien-être n° 2.79.
