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Les métiers de l Assurance. une publication Orientations

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Les métiers

de l’Assurance

une publication

O

rientations

(2)

Tout s’assure : la vie, la santé, l’automobile, le logement et même les jambes d’Adriana Karembeu ! C’est dire l’importance de ce secteur dans notre quotidien.

À l’heure où chaque Français avoue son besoin de sécurité maximale, métiers et formations se multiplient pour répondre aux besoins – actuels et à venir – des compagnies. De leur côté, les jeunes voient dans cette évolution une chance supplémentaire d’accéder rapi- dement au marché du travail et de construire toute une carrière.

Sédentaire ou superactif, il existe des métiers pour tous les profils et tous les projets. Plein soleil donc sur ce secteur d’activité ô combien dynamique !

La rédaction

Edito Sommaire

Directeur de la publication :Thierry Silvestre RÉDACTION Rédactrice :Hélène Dorey

Relectrice-correctrice :Marie-Claire Vitale

PUBLICITÉ Service commercial Orientations :Tél. 01 53 04 36 56 E-mail : commercial@groupeidecom.com

INTERNET Responsable multimédia :Florence Jochemczak - webmaster@groupeidecom.com PRODUCTIONCréation graphique :Gaëlle Amalir, Reine Vitry

Crédits photos :© photos.com Imprimeur :Imprimeries de Champagne DIFFUSION DISTRIBUTIONDépôt légal :Mars 2008

Toute reproduction, même partielle, est interdite sans l'accord écrit de la société IDECOM

© IDECOM 2008 • 9 bis, rue de Vézelay - 75008 Paris

Assurance : une dynamique toujours plus forte

. . .

4

Agent général

d’assurance

. . .

7

Adjoint responsable

d’agence

. . .

8

Actuaire

. . .

9

Courtier

. . .

10

Collaborateur en

agence d’assurance

. . .

1 1

Expert en assurance

. . .

12

Vos questions

. . .

14

(3)

4 5

L

e secteur de l’assurance se définit par son taux de recrutement annuel et par la variété de ses métiers.

L’emploi se maintient au beau fixe et la tendance ne saurait être démentie dans les années à venir. Côté forma- tions, les cursus se multiplient pour adhérer au plus près aux besoins du marché et de ses nouveaux métiers émergents. Un sans-faute ! L’assurance joue un rôle économique important puisqu’elle touche chaque individu, particulier et professionnel.

Le secteur proprement dit (compagnies

d’assurances, cabinets de courtage, agents généraux, cabinets d’experts) emploie environ 200 000 personnes auxquelles s’ajoutent les salariés des établissements bancaires et de La Poste. Dans la logique actuelle, les besoins en professionnels de l’assurance devraient perdurer sous le coup – entre autres – des départs en retraite d’une grande partie des employés : 39 000 chaque année entre 2010 et 2015. Bref, le secteur accueille à bras ouverts les nouveaux, et c’est tant mieux !

Des emplois et des formations tous azimuts

Actuaire, rédacteur, courtier, conseiller, souscripteur, agent général, chargé d’étude marketing… Toutes ces professions offrent des opportunités de carrière intéressantes.

Palme d’or aux profils commerciaux qui suscitent toujours autant de demandes.

Parallèlement de nouveaux métiers émergent, particulièrement dans le domaine ultra- porteur du service à la personne sur lequel les assureurs se positionnent avec toujours plus… d’assurance !

De nombreuses formations de niveau bac+2 à bac+5 donnent accès à ce secteur. Le BTS Assurance d’abord permet de mettre le premier pied à l’étrier. Côté université, les cursus se multiplient : quelques DEUST (ils sont en effet assez rares), des licences professionnelles et… une multitude de masters professionnels. Les écoles spécialisées proposent également des programmes spécifiques en rapport constant avec le monde professionnel et les recruteurs. Parmi les écoles, citons l’Enass (École nationale d’assurances), établissement public qui prépare aux licences professionnelles Assurance et – entre autres – au MBA en management de l’entreprise d’assurances. Notons que ce groupe gère aussi un CFA de l’assurance.

Les formations dispensées au sein de l’Esa (École supérieure d’assurances) sont

sensiblement les mêmes : du BTS à l’European Master of Science in Business, spécialité “International Management of Insurance” (bac+4, bac+5). Spécifions enfin que les Instituts des assurances d’Aix-en-Provence, Bordeaux, Lyon et Paris développent également des cursus très ancrés professionnellement et que les diplômés des écoles de commerce ou d’ingénieurs restent très appréciés des recruteurs en quête de profils diversifiés et de qualifications toujours plus élevées.

Enfin, sachez que le secteur de l’assurance compte seize familles de métiers qui se subdivisent ensuite en différentes professions.

Impossible donc de ne pas trouver chaussure à votre pied !

U n e d yn am i que toujour s plu s f ort e !

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Itinéraire conseillé

Il n’existe pas de diplôme spécifique pour accéder à ce métier. Le minimum requis ? Un BTS Assurance, un DEUST Droit des assurances suivis d’un diplôme spécialisé.

Les jeunes issus d’une école de commerce ou d’ingénieurs séduisent toujours plus les recruteurs du fait de leur solide culture générale (la clientèle est variée, agriculture, chef d’entreprise…). Sachez-le !

Perspectives de recrutement

Un métier d’avenir oui, car le besoin d’un relationnel fort entre client et assurance reste déterminant. D’où une concurrence toujours accrue. Les agents commencent leur carrière au terme de quelques années d’expérience professionnelle lorsque l’apport financier personnel et le carnet d’adresses les y autorisent. Côté salaire, la rémunération s’opère à la commission.

Les fluctuations sont donc… monnaie courante !

Jean Mesmin,

agent général d’assurances de Generali

Je dis toujours que l’agent général d’assurances est un entrepreneur, un facilitateur. Mandaté par une compagnie d’assurances, il a un rôle d’intermédiaire, qui consiste à aider ses clients à trouver le contrat qui conviendra le mieux à leurs besoins. Généraliste de l’assurance, il est également bon technicien, avec un sens relationnel et commercial développé (prospection de nouveaux marchés). Il sait en outre manager une équipe de collaborateurs et traiter sur le terrain des dossiers pour particuliers et professionnels.

Franchement je ne connais pas la routine, ni d’ailleurs les horaires classiques de bureau. Disponibilité totale !

90 %, des 13 500 agents

d’assurances travaillent en province.

Chiffre - cle

Agent général

d’assurances

(5)

8

Itinéraire conseillé

Une formation de niveau bac+5 en actuariat, mathé- matiques, statistiques reste indispensable pour entrer dans la carrière ! Afficher une double formation Polytechnique, HEC ou ESSEC + diplôme de l’ENSAE constitue d’ailleurs la voie royale.

Côté université, l’Institut de science financière et d’assurances (ISFA) de Lyon, l’Institut de statistiques de Paris-VI (ISUP) et l’université Louis Pasteur (ULP) de Strasbourg offrent tous des formations de qualité.

Perspectives de recrutement

Le secteur de l’assurance constitue la première source de débouchés pour les actuaires (41 %), suivie de la banque-finance (17 %) et de la retraite-prévoyance (8 %). Sans oublier les cabinets

d’actuaires-conseils. Notons en outre que la profession s’internationalise et se féminise.

Mesdemoiselles, lancez vous ! David Verdone,

adjoint du responsable d’agence à la Société générale

Lorsque je suis entré dans le secteur de la banque, je ne pensais pas un jour être intéressé par les assurances et puis…

j’ai été conquis ! Mes attributions sont multiples puisque j’assume un rôle de conseil auprès des clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels.

L’aspect relationnel est primordial dans ce métier, car même si je ne gère pas les dossiers seul de A à Z,

je reste l’interlocuteur relais privilégié des clients.

La commercialisation, c’est-à-dire la vente de produits, repose sur la complexité et l’exigence, d’où son intérêt. Mes outils de travail ? Le téléphone et l’informatique principa- lement, même si je suis également amené à aller parfois sur le terrain.

Itinéraire conseillé

Un diplôme de niveau bac+2 spécialisé dans l’assurance reste le sésame ouvrant les portes des établissements bancaires aux candidats “adjoints responsables d’agence”.

Notons en outre que les banques assurent ensuite des formations spécifiques en interne pour “roder” leurs employés aux exigences de leurs futures fonctions.

Perspectives de recrutement

Depuis environ dix ans toutes les banques investissent dans l’assurance… et il n’existe aucune raison pour qu’elles cessent d’occuper un marché aussi intéressant.

La tendance est à la hausse. Qu’on se le dise !

En savoir plus

Fédération bancaire française (FBF) Site : www.fbf.fr

Adjoint responsable

d’agence Actuaire

Chiffre - cle

9 Christophe Eberlé,

président d’Optimind, cabinet de conseil en actuariat

et systèmes d’information

L’actuaire réalise des études économiques, financières et statistiques dans le but de concevoir des contrats d’assurances, de les tarifer ou de les modifier. Il évalue les risques et les coûts et fixe les tarifs des cotisations en veillant à la rentabilité de l'entreprise.

Il suit également les résultats d'exploitation et surveille les réserves financières de la compagnie d’assurances.

Généralement chargé de mesurer la prise de risque financier, l’actuaire joue un rôle de premier plan dans les compagnies d’assurances, les banques, les organismes de retraite et de prévoyance et collabore avec les commerciaux, les juristes, les responsables marketing et la direction générale.

37 000 à 40 000 ,

salaire net annuel d’un actuaire

débutant.

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Itinéraire conseillé

Aucun diplôme spécifique n’existe actuellement pour mener directement à ce métier. Les recruteurs apprécient toutefois les diplômés de niveau bac+2 qu’ils orientent ensuite vers une formation interne pointue lors de leur entrée dans les grandes compagnies.

Un BTS spécialisé en assurance constitue donc une bonne base pour constituer ses premières armes profes- sionnelles auprès d’un agent général.

Perspectives de recrutement

L’avenir s’annonce plutôt clément pour les collaborateurs et collaboratrices en agence.

Les recrutements se poursuivent aussi bien en région parisienne qu’en province.

Un conseil : misez sur les enseignes connues et reconnues !

Emilie Szabo,

collaboratrice en agence d’assurances au GAN

Ce que j’aime le plus ? La diversité des tâches qui me sont confiées. Cela va du développement des ventes aux particuliers à la gestion du pôle des sinistres pour les professionnels (c’est-à- dire le suivi du dossier de son montage à sa clôture) en passant par la gestion du pôle de production (la saisie des contrats, des avenants…). Des tâches, disons administratives, qui nécessitent de la rigueur.

L’accueil téléphonique et physique reste également très important. Je suis en relation régulière avec la clientèle de l’agence et… il est parfois délicat d’annoncer certaines décisions suite à des sinistres, croyez-moi.

Mieux vaut donc ne pas manquer d’ouverture d’esprit et développer un bon relationnel.

Fabienne Gervaz,

courtier chez JLB assurances-marketing

Quel que soit son domaine d’intervention, le courtier est un travailleur indépendant, inscrit au registre du commerce et des sociétés, qui se définit comme un intermédiaire entre le client et des sociétés d’assurances. À lui de trouver les meilleures garanties en fonction du risque à couvrir.

Il accompagne sa clientèle, de la signature du contrat au versement des indemnités en cas de sinistre. Sens de l’écoute, disponibilité et rigueur s’avèrent nos principales alliées. Mon domaine d’intervention ? L’événementiel. Je travaille pour le compte d’annonceurs en évaluant les risques de dépassement de budget, d’annulation, de dommages de matériel, de décors…

Ce créneau que nous ne sommes que quelques-uns à occuper prouve bien la diversité des métiers de notre secteur.

Itinéraire conseillé

Le BTS Assurance, le DUT Carrières juridiques option

“Assurance”, les licences professionnelles Assurances reste des diplômes clefs pour les recruteurs même si les formations commerciales ou juridiques de niveau bac+4

commencent à leur voler la vedette. Les écoles spécialisées proposent également des programmes très complets susceptibles de combler les attentes de bien des “chasseurs de têtes”. Citons parmi elles l’Enass (École nationale de l’assurance) qui propose une formation en apprentissage d’une durée de trois ans. L’accès s’effectue au niveau bac+2, bac+3 ou prépa HEC.

Perspectives de recrutement

Les plus importants cabinets de courtage sont logiquement implantés dans les grandes métropoles françaises. Mais les PME offrent aussi également des perspectives d’emploi intéressantes un peu partout sur le territoire.

1500 ,

salaire net mensuel d’un débutant.

Chiffre - cle

Courtier Collaborateur en

agence d’assurances

1 200 ,

salaire net mensuel d’un collaborateur en agence d’assurances

débutant.

Chiffre - cle

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12

Laurent Vernier,

expert en assurance pour le cabinet Morel

Employé par des compagnies d’assurances ou à son compte, l’expert, quelle que soit sa spécialité (automobile, bâtiment…), a la lourde et parfois pénible tâche d’estimer le montant des dommages suite à une intempérie, un vol, un accident. Son rôle ? Identifier la cause ou les causes du sinistre pour mieux évaluer les préjudices.

Ce travail requiert une solide formation spécialisée en assurance – bien entendu – mais aussi des connaissances en droit, en construction (chiffrage de bâtiments), en aéro- nautique (…) pour suivre, dans leur intégralité, les nombreux dossiers confiés.

Les contacts avec les clients sont permanents et pas toujours faciles. Tempête, incendie… Nous nous devons d’être au côté de nos clients, 7/7 jours s’il le faut.

Itinéraire conseillé

Dès l’obtention du BTS Assurance, cap sur l’université pour suivre une MST adaptée à la fonction même si, une fois encore, les écoles de commerce offrent davantage de possibilités. L'Essec, par exemple, propose divers masters spécialisés dont le Master Droit des affaires mention “Droit des assurances”. Les instituts d'assurances forment également

des spécialistes et les diplômés en droit ou en architecture semblent intéresser de plus en plus les grosses sociétés.

Perspectives de recrutement

Salarié d’une société d’assu- rances ou indépendant missionné

par une société d’assurances ou un assuré, l’expert évolue sous des cieux radieux. Plein emploi donc dans cette branche et ce, à tous les coins de l’Hexagone !

1500 ,

salaire net d’un expert en assurance

débutant.

Chiffre - cle

Expert en assurance

(8)

Vos questions

Est-il possible de travailler à l’international ?

Depuis ces dix dernières années, l’activité se déploie à l’international, d’abord en Europe et dans les grandes nations industrialisées, mais aussi dans les pays à fort développement, comme la Chine. Il est également possible par exemple de participer à des activités de coopération afin d’aider les pays en développement à créer ou à renforcer leur secteur des assu- rances. Si vous êtes intéressé, vous devrez évidemment être salarié d’une grande banque ou compagnie d’assurances et occuper un poste à responsabilité. Parler

couramment l’anglais est un minimum.

Investissez-vous dès maintenant dans la langue de Shakespeare pour ne pas rater une opportunité de carrière intéressante dans votre future vie professionnelle.

Le secteur se féminise-t-il?

À l'occasion du renouvellement des effectifs, la féminisation s’accroît. En 2005, 41,2 % de la population totale des cadres étaient des femmes.

Ce taux de féminisation est d’ailleurs en augmentation permanente dans toutes les branches et à tous les niveaux.

Les clients apprécient.

Le BTS Assurancea-t-il été rénové ? Entré en vigueur à la rentrée 2007, le nouveau BTS Assurance est né de la volonté des institutions professionnelles de mieux adapter la formation aux besoins du marché du travail.

Au programme donc : enseignement technique, assurance des dommages, techniques commerciales, assurance des personnes, notion de risques… Et dans le cadre de l’enseignement général : économie d’entreprise, droit, comptabilité- gestion. Sans oublier un stage en entreprise.

Un diplôme incontournable pour pénétrer dans le monde des assurances.

J’aime l’action et souhaite évoluer sur le terrain. Ai-je ma place dans les assurances ?

Le secteur offre tellement de choix de carrières qu’il est possible d’opter pour la sédentarisation en agence ou l’activité sur le terrain.

C’est le cas des experts qui, le temps d’une enquête, endossent leur plus belle tenue de détective. Vol de bijoux mais aussi tremblement de terre, incendie, inondation…

L’expertise made in France joue l’action !

Le recours à l’alternance est-il courant ? Les entreprises utilisent de plus en plus les formations en alternance pour satisfaire leurs besoins très importants en matière de recrutement.

L’École nationale d’assurances (Enass) propose notamment une licence profes- sionnelle Assurance en un an, un titre de conseiller en assurance et épargne en un an et également un BTS Négociation et relation client appliqué à l’assurance en deux ans.

Une voie à explorer pour s’insérer rapidement sur le marché du travail !

Les salaires sont-ils attractifs ? Logiquement, un débutant, même diplômé d’une prestigieuse école, ne pourra pas prétendre à un salaire de “ministre”.

Néanmoins ses pers- pectives d’évolution de salaire s’inscrivent dans la rapidité.

Les jeunes commerciaux payés à la commission se confrontent, en revan- che, à davantage de difficultés de rémuné- ration mais ils sont libres d'organiser leur emploi du temps. On ne peut pas tout avoir.

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Références

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