Les métiers de la communication et du multimédia
une publication
O
rientationsEdito Sommaire
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Communiquer
pour exister !
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Journaliste d’entreprise
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Directeur
de la communication
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Attaché de presse
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Webmaster
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Concepteur-rédacteur
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Le déroulement
des études
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La communication est partout : à chaque coin de rue, sur nos tee-shirts, dans les médias. Partout.
Mais trop de com’ tue la com’, sachez-le. C’est pourquoi les agences privilégient actuellement les profils créatifs et commerciaux de haut niveau pour satisfaire leurs besoins en recrutement. Alors, si vous visez une évolution de carrière fulgurante et si vous souhaitez allier les nouvelles technologies à l’imagination, poussez vite les portes des lycées, des écoles et des universités pour suivre un cursus professionnalisant de niveau III à I. Bienvenue dans un monde d’influences qui crée les tendances.
La rédaction
A
ttaché de presse, directeur de la communication ou journaliste d’entreprise…, les spécialistes de la communication interviennent dans tous les secteurs d’activités (la mode, l’industrie, l’humanitaire…) et sont aussi bien employés par les agences que par les ministères ou les entreprises.Leur mission principale ? Informer, convaincre et anticiper les évolutions d’un domaine en perpétuel mouve- ment. Après l’euphorie des années
80 et la sinistrose des années 90, place au renouveau ! Isabelle Le Breton, responsable du master professionnel Communication des entreprises et des organisations internationales au Celsa (École des hautes études en sciences de l’information et de la communication) explique ainsi que
“depuis 2003, le taux d’insertion professionnelle a de nouveau explosé : plus de la moitié des étudiants qui effectuent leur stage en agence au second semestre sont directement embauchés !”
L’insertion des jeunes diplômés en publicité ou en relations publiques bénéficie actuellement d’un climat favorable. “Certains étudiants renoncent même à passer leur diplôme pour pouvoir accepter immédiatement une proposition de poste”, souligne Isabelle Le Breton.
Toutefois, vous devrez multiplier les stages pour “alimenter” votre carnet d’adresses et, de fait, vous assurer une place au soleil en fin d’études.
À quelles portes frapper ?
Les offres d’emploi proviennent dans leur grande majorité des agences de communication. Toutefois, beaucoup d’embauches s’opèrent aussi au coup par coup en fonction des campagnes gagnées. Il faut donc frapper aux bonnes portes et surtout au bon moment. Les associations et les organisations accueillent régulièrement des jeunes diplômés auxquels elles confient une partie de leurs campagnes. C’est par exemple le cas de la Croix-Rouge ou de Médecins du monde. Isabelle Le Breton constate également un métissage de plus en plus marqué entre communication et marketing :
“Depuis quatre ans, les passerelles entre les deux disciplines se fluidi- fient, explique-t-elle. Beaucoup de nos anciens étudiants travaillent aujourd’hui dans le marketing et s’en sortent avec les honneurs.”
D’où l’importance de bien choisir son école en comparant les différentes offres de formation. Ce ne sera pas facile car les programmes se multiplient et ce à tous les niveaux académiques.
Souhaitez vous une professionnali- sation maximale ? Des études courtes ? Longues ? Une formation dans une grande école ?... Posez- vous les bonnes questions et placez votre projet professionnel au cœur de vos motivations. Vous gagnerez en efficacité.
Sachez enfin que la rémunération des salariés du secteur de la com’
varie en fonction de leur niveau d’études, de leurs responsabilités et de leur expérience. Comptez 18 600€par an en moyenne pour un jeune diplômé bac+2 et jusqu'à 330 000 €pour un directeur de la communication d’une entreprise du CAC 40.
Sans communication, pas d’achats “compulsifs” de nouveaux produits, ni de spectateurs dans les salles, ni même de phénomènes de mode. Son rôle ? Promouvoir l’image de ses clients ou accroître leur notoriété, qu’ils soient une marque, une entreprise ou une institution.
C’est dire le degré de respon- sabilité !
Communiquer
pour exister !
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Itinéraire conseillé
Il existe des formations spécialisées en communication ou en école de journalisme pour devenir journaliste d’entre- prise. A l’université, de nombreux
Masters dans le domaine de l’information et de la communication vous y prépareront également.
Perspectives de recrutement
Le journaliste d’entreprise travaille en free-lance, en interne ou au sein d'une agence spécialisée. Il doit dans tous les cas faire preuve de persévérance pour s’imposer quotidiennement dans un milieu où la concurrence est rude et les postes rares et convoités.
Journaliste d’entreprise
Alexandra Dubois,
journaliste d’entreprise free-lance (PSA, Cap Gemini…)
Mon rôle consiste à concevoir et à rédiger des journaux à usage interne destinés à informer sur la poli- tique et la vie de l’entreprise.
Je suis chargée d’expliquer en termes simples quels sont les enjeux et les projets actuels afin de permettre aux salariés de mieux connaître la société et de les impliquer davantage dans son développement.
Bien sûr, les marges de manœuvre sont plus ou moins grandes selon le type d’entreprise qui m’emploie mais le plus difficile reste selon moi de collecter les informations tout en ménageant les ego et les intérêts de chacun. Car bien souvent, tout le monde veut s’exprimer dans le journal interne !
21 500 €
salaire annuel d’un journaliste d’entreprise
débutant
Chiffre-clé
Itinéraire conseillé
Tout directeur de la communication a généralement validé un troisième cycle, souvent également un double cursus (école spécialisée ou Sciences-Po avec une spécialisation en communication) et des années d’expérience professionnelles avant de s’asseoir dans le fauteuil tant convoité.
Perspectives de recrutement
Malgré le principe de démocratisation, seules les grandes entreprises disposent aujourd’hui d’un véritable service de communication. Résultat, les places sont chères et les candidats triés sur le volet : soignez votre cursus !
9 Alexandre Lévy,
directeur de la communication de l’ESC Toulouse
Mon rôle se décline en quatre missions : gérer la communication écrite de l’école (via le site internet ou les programmes de for- mation), mettre en place des opérations de marke- ting direct, entretenir nos relations auprès du grand public et organiser des événements type remises de prix ou trophées…
C e l a s u p p o s e d o n c d e connaître parfaitement le milieu dans lequel on tra- vaille et d’être à l’écoute de tous les responsables internes pour bien définir leurs besoins en termes de communication.
Pour moi le dir’com’ doit être attentif à l’actualité, maîtriser parfaitement les techniques de rédaction et savoir faire preuve de psychologie car, comme j’aime à le répéter, un bon professionnel réussit sa mission même quand il
n’en a pas envie !
Directeur
de la communication
53 % des dir'com’
sont des femmes.
Chiffre-clé
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Itinéraire conseillé
La plupart des futurs attachés de presse parient donc sur des filières spécialisées en communication ou en journalisme pour se former. Rien ne vous empêche également de vous orienter après votre bac vers des études de lettres, de langues, de sciences humaines, de droit ou de commerce, à condition, bien sûr, de valider au minimum une licence et de multiplier les stages en entreprise.
Perspectives de recrutement
Beaucoup d’appelés mais peu d’élus dans cette branche où seuls les plus acharnés parviennent à s’imposer.
Motivation, volonté et ténacité obligatoires !
Jennifer Mismer,
Attachée de presse et fondatrice de l’agence
So Jen
À force de nous voir représentées comme des hystériques vissées à nos portables pour harceler les journalistes, on en oublierait presque que nous sommes simplement chargées de sensibiliser la presse à l'information !
Ce métier est une succession de tâches très diverses : constituer un fichier puis élaborer un dossier de presse, envoyer des mailings…
Tout l'art consiste ensuite à contacter individuellement chaque journaliste et à dis- cuter avec lui de la meilleure façon d’utiliser le sujet sur lequel nous communiquons.
Bref, à savoir l’intéresser.
L’enthousiasme et le sens du contact sont donc primor- diaux pour convaincre et séduire...
23 000 €
salaire annuel d’un attaché de presse
débutant
Chiffre - clé
Attaché de presse
Webmaster
Geoffroy Robin,
responsable de l’intégration web chez Meetic
Devenir webmaster, c’est accepter sa dépendance au net ! J’ai arrêté de lutter depuis longtemps car ce métier est aussi une véritable passion. Il consiste à créer, développer et animer les pages d’un site pour l’améliorer jour après jour.
Deux missions fondamen- tales : faciliter sans cesse la navigation en rendant les informations accessibles, et faire vivre le site en organisant des forums et en renouvelant son contenu rédactionnel.
Cinq webmasters oeuvrent chez Meetic pour faire vivre les différents sites, chapeautés par un chef de projet. Tous maîtrisent évidemment les outils incontournables (HTML, JavaScript, Dreamweaver, Flash…) et sont prêts à intervenir en cas de bug !
Itinéraire conseillé
Au niveau bac+2, visez un BTS en informatique de gestion ou un DUT en services et réseaux de communication. Au niveau bac+3, cap sur les licences professionnelles
Activités et techniques de communication, option
“Webmestre”, “Web développeur” ou “Réseaux et télécommunications”. Au niveau bac+5 enfin, les diplômes spécialisés dans l’ingénierie en multimédia ou les masters professionnels en technologies de l'information n’attendent plus que vous.
Perspectives de recrutement
Les webmasters les plus polyvalents, alliant technique, savoir-faire graphique et sens du rédactionnel, sont aussi les plus recherchés. N’hésitez pas à compléter vos compétences informatiques par une formation en graphisme ou en web-design pour séduire toujours plus de recruteurs.
Un webmaster débutant gagne entre
1 400 €et 2 000 €
par mois.
Chiffre-clé
Itinéraire conseillé
Privilégiez un cursus en lettres, en sciences sociales, en communication et même en école d’art pour forger vos premières armes académiques. Mais soyez conscients que ce n’est pas uniquement la valeur de votre diplôme qui vous ouvrira les portes de l’emploi, mais bel et bien vos qualités rédactionnelles, votre imagination et votre sens de la formule.
Perspectives de recrutement
La publicité reste un secteur difficile d'accès parce qu’elle compte peu de grands groupes et que la majorité des emplois se situent dans les grandes villes françaises (Paris, Lyon, Marseille, Lille…). Les recrutements, pondérés, sont donc dépendants de la bonne santé du marché.
Commencez par faire vos preuves en dénichant des stages et en constituant un book de fausses pubs que vous présenterez à des créatifs.
En vous “accrochant” vous y arriverez !!
Adresse utile
Association des agences conseils en communication
40, boulevard Malesherbes 75008 Paris
Tél. : 01 47 48 13 42
Concepteur-rédacteur
Violette Simon,conceptrice-rédactrice free-lance
Mon quotidien, c’est trouver le bon mot, le slogan qui vous restera en tête toute la journée ou le message qui fera tilt ! Mais avant cela, je reçois un cahier des charges élaboré par le service commercial de la marque qui lance le produit et qui contient parfois l’idée directrice à développer.
Ce à quoi je m’applique en duo avec un directeur artistique chargé de l’aspect visuel de la campagne.
Nous devons bien sûr adapter notre discours au produit : décalé pour Desperado ou glamour pour L’Oréal par exemple.
Je peux être amenée à travailler pour des supports très différents : mailing, affichage, spot radio... Le tout étant de rester à l’écoute du monde, de faire preuve de psychologie et, surtout, d’aimer jouer avec les mots !
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Les cycles courts
Le BTS Communication des entreprises et le DUT Information-communication préparent des opérationnels aux tâches techniques :
- assistants de production en commu- nication (conception, mise en œuvre, suivi et gestion des actions de communication) ;
- assistants responsables de la créa- tion, de la production ou de suivi de fabrication publicitaire.
Un niveau bac+2 ne permet pas de viser des postes à responsabilité.
C’est pourquoi nous ne vous recom- manderons jamais assez de suivre votre première formation en alternance pour vous insérer plus facilement dans le monde de l’entreprise puis de poursuivre votre cursus par une licence professionnelle… au minimum.
L'université
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La voie généraliste :les licences MCC (Médiation culturelle et communication) et Information et communication s’adressent prioritairement aux bacheliers qui souhaitent s’orienter vers les nouvelles technologies. Autre parcours possible ? Valider une L3 en lettres, langues ou histoire avant de bifurquer vers la prépa- ration d’un master professionnel en information et communication (“Communication d’entreprise“,”Métiers de la communication“…).
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La voie professionnelle :après un diplôme de niveau bac+1 et bac+2, vous pourrez vous diriger vers une formation en IUP telle“Ingénierie de l’information et de la communication”, “Métiers de l’information et de la communica- tion”, “Communication multimédia et internationalisation” (…) ou compléter votre parcours une licence professionnelle Communication et
Le déroulement
des études
médias, Communication des organisations option “Technologies de l'information et de la communi- cation”, Activités et techniques de communication spécialité “Chef de projet de communication”, Communication et management des événements, Activités et techniques de communication option “Communication du secteur associatif”…
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Le Celsa :rattaché à l'université Paris IV-Sorbonne, le Celsa – École des hautes études en sciences de l'information et de la communication – fonctionne depuis 1965 comme une école au sein de la fac. Il jouit d'une excellente réputation auprès de la profession, mais son accès reste difficile et conditionné par un concours. Le Celsa sélectionne par exemple ses futurs élèves en Licence de l’information et de la communication post-bac+2 (en théorie). Au menu, plusieurs spécialités : “Marketing, publicité et communication”,“Ressources humaines et commu- nication”, “Communication des entreprises et des institutions”,
“Communication médias et médiatisation”, “Management et communication interculturelles”.
Les écoles spécialisées
Leurs principaux atouts ? Une péda- gogie individualisée, un important réseau d’entreprises partenaires et un large choix d’outils technologiques mis à disposition des étudiants.
L’entrée en formation repose, après étude de votre dossier, sur un entretien de motivation : vous expliquerez votre parcours et exposerez votre projet professionnel.
Inutile de vous préciser que votre charisme et votre force de persuasion seront largement évalués.
Les autres filières
Une solide formation générale assortie de stages bien choisis constitue souvent une excellente carte de visite. Les masters en marketing et communication sont légion dans les écoles de commerce et de gestion. Profitez-en. On vous assure ici une formation à haute valeur professionnalisante !
