• Aucun résultat trouvé

Différents régimes de l'étincelle fractionnée par soufflage

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Différents régimes de l'étincelle fractionnée par soufflage"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240936

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240936

Submitted on 1 Jan 1904

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

J. Lemoine, L. Chapeau

To cite this version:

J. Lemoine, L. Chapeau. Différents régimes de l’étincelle fractionnée par soufflage. J. Phys. Theor.

Appl., 1904, 3 (1), pp.621-624. �10.1051/jphystap:019040030062101�. �jpa-00240936�

(2)

REMARQUES SUR LE MÉMOIRE DE MM. NAGAOKA ET HONDA;

Par CH.-ED. GUILLAUME.

11 est facile de voir que le plissement des courbes d’aimantation et

d’allongement constaté par MM. Nagaoka et Honda disparaîtrait complètement si l’on déplaçait convenablement les teneurs des divers

alliages de 5 millièmes à droit,e ou à gauche. Cette remarque m’a fait craindre que de petites erreurs dans les analyses des échantil- lons, ou un faible défaut d’homogénéité des coulées, eussent conduit

à l’indication de ce retour des courbes qui, par suite, n’aurait

aucune réalité. Pour élucider ce doute, j’ai prié M. Nagaoka de me

retourner des copeaux enlevés des barrettes dans le tournage des ovoïdes ; une nouvelle analyse de ces copeaux, faite aux aciéries

d’Imphy, a conduit à des résultats pratiquement identiques aux premiers. On ne pourrait donc plus invoquer, comme cause acciden- telle et apparente du plissement, que les petites différences dans les teneurs en carbone, en manganèse ou en silicium des échantillons.

Une étude plus approfondie de la question montrera si la série de coïncidences mise en lumière par MlB1. Nagaoka et Honda indique

un point singulier des alliages, ou s’il s’agit d’un fait fortuit. J’ajou-

terai que le maximum de résistivité, dont MM. Nagaoka et Honda

ne connaissaient pas la position au moment de l’envoi de leur

mémoire, se. trouve dans la même région, ce qui semblerait donner

un nouvel appui à leur idée.

DIFFÉRENTS RÉGIMES DE L’ÉTINCELLE FRACTIONNÉE PAR SOUFFLAGE ;

Par MM. J. LEMOINE et L. CHAPEAU (1).

L’étude des étincelles ou de l’arc jaillissant entre électrodes métal-

liques est actuellement poursuivie par de nombreux savants en vue

d’applications industrielles (2) ou thérapeutiques (3). L’intérêt de cette question nous engage à publier quelques observations qui

peuvent fournir une contribution à son étude.

(1 ) Communication faite à la Société française de Physique. Séance du 4 mars 1904.

(2, DE KOWALSKY, Bull. cle la Soc. int. (les Électriciens, 2e série, t. 111, p. 314.

(3) D’ARSONVAL, Coînptes Rendu8, t. CXXXVIII, 1904, p. 323.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030062101

(3)

Pour produire des étincelles, le circuit secondaire d’un transfor-

mateur à haut voltage a pour pôles deux splières en laiton de dia-

mètres compris entre 1 et 3 centimètres, écartées à une distance voisine de 0cm,5. Une capacité est placée en dérivation sur l’étincelle

qu’un courant d’air achève de fractionner.

Quand l’appareil fonctionne pendant plusieurs heures, la décharge change de caractère par suite de l’altération des électrodes. Il se

produit principalement deux régimes nettement distincts, caracté- risés surtout par le nombre des étincelles par alternance et la valeur du potentiel explosif.

Premier régime.

-

Les boules ayant été soigneusement polies,

on met l’appareil en marche. Après une mise en train qui dure quelques minutes, les étincelles paraissent former un faisceau cylin- drique très lumineux de 4- à 5 millimètres de diamètre (fig. 1). Il se produit un crépitement caractéristique. Les boules s’oxydent et se

couvrent de piqûres innombrables dans une étendue de quelques

millimètres carrés, sur laquelle se déplacent les points d’attache

des étincelles.

La photographie au miroir tournant donne des paquets (fig. 2) qui correspondent aux alternances successives du courant. Les étin- celles sont distribuées irrégulièrement dans un même paquet, et cha-

cune d’elles suit un chemin sinueux. Le nombre des étincelles de

chaque paquet est à peu près invariable. On en compte 36 sur la

figure. L’irrégularité de la distribution des étincelles tient à la varia- bilité du point d’attache. Si, en effet, on photographie une fente

immobile éclairée par ces étincelles, on constate que les images de

la fente deviennent équidistantes.

La différence de potentiel efficace entre les électrodes, mesurée à

l’électromètre plan, a une valeur fixe, 10 00 volts par exemple.

Second régi1ne.

-

Après quelques heures de marche à ce premier régime, le phénomène change d’une manière assez brusque. Le bruit

devient un sifflement très diffèrent du crépitement du premier régime.

L’étincelle est un trait lumineux blanc rectiligne (fig. 3).

Le miroir tournant donne des paquets dans lesquels le nombre

des étincelles est beaucoup plus grand que dans le premier régime (fig. 4), parfois le double. Les étincelles sont presque rectilignes et

distribuées régulièrement dans chaque paquet.

Le potentiel efficace -est plus faible que dans le premier régime.

Il tombe, par exemple, de 10 000 volts à 7 000 volts.

(4)

FIG. 1. FIO. 3.

FJG. 2.

FIG. 4.

FIO. 5.

(5)

Il est facile de trouver la cause du phénomène. Si l’on examine

les boules, on constate que, sur chacune d’elles, l’une des piqûres

s’est accentuée pour devenir un trou profond (1 10 de millimètre) recou-

vert d’un monticule conique d’oxyde servant seul de point de départ

à l’étincelle. Si l’on polit légèrement les boules ou si l’on fait simple-

ment tomber l’oxyde, le premier régime se rétablit. Le second

régime ne persiste pas toujours indéfiniment ; le petit monticule d’oxyde peut se détacher seul, et il y a encore retour au premier régime.

Influence de la nature du métal. 2013 Après le laiton, nous avons essayé le cuivre rouge, le zinc, le fer, l’aluminium. Les deux régimes

ne se produisent pas avec la même facilité pour ces différents métaux, probablement parce que l’oxydation ne se fait pas de la même façon.

Le résultat le plus intéressant est obtenu avec l’aluminium : il donne immédiatement et indéfiniment le second régime.

En associant une électrode en aluminium avec une électrode polie

en cuivre, on obtient les deux régimes mélangés : les alternances d’une même parité donnent le premier régime; l’autre parité fournit

le second régime (fig. 5).

Conclusions.

-

L’oxydation spontanée du laiton provoque des étincelles plus nombreuses et correspondant à un potentiel explosif plus faible qu’avec des boules polies. L’aluminium ne peut fonc- tionner que comme le laiton oxydé.

THE ASTROPHYSIGAL JOURNAL;

Vol. XVIII ; octobre-novembre-décembre 1903.

J. HARTMANN. 2013 A revision of Rowland system of waves lengths (Revision

du système des longueurs d’ondes de Rowland). -- Octobre, p. 167-190.

Le système des longueurs d’ondes de Rozvland est devenu la base de toutes les mesures spectroscopiques actuelles ; la question se pose donc de savoir jusqu’à quel point il répond à la précision qu’elles peuvent atteindre, et quelles sont les corrections qu’il conviendrait

peut-être de lui appliquer.

La discussion de M. Hartmann montre que ce sont les P1"eliminary

Références

Documents relatifs

En cas de diminution des recettes, les exploitants soumis au régime du réel normal peuvent à nouveau être soumis au régime simplifié d’imposition à partir du premier jour

EIRL Entreprise individuelle à responsabilité limitée EARL Entreprise agricole à responsabilité limitée EURL Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée GAEC

Plus précisément, l’hypothèse est double : d’une part, le type de coalition impliqué dans l’action diffère en fonction du caractère « stratégique » ou

Mais une telle architecture implique l'existence d'un ré- gime public solide (cf. la figure de la pyramide), efficace, et, pour le deuxième niveau, d'entreprises

On en déduit que la résistance de fuite doit être placée en parallèle du condensateur : dans ce cas, même en régime permanent, ce modèle permet de décrire qu’un courant

■ Ouverture d’une nouvelle période d’indemnisation pendant la période de mobilité volontaire sécurisée B83. ■ Ouverture d’une nouvelle période

Des laits expérimentaux ont été produits, à l’unité expérimentale des monts d’Auvergne, par des lots de six vaches alimentées avec des régimes différents : ensilage de

On étudie le circuit constitué d’un générateur de courant idéal de courant électromoteur I et de résistance interne r qui à la date t = 0, après la fermeture de