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Recherche de quelques bactéries des maladies à transmissions hydrique au niveau de quelques sources d’eau de la wilaya de Bouira

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET DES SCIENCES DE LA TERRE DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.BIO/2019

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME MASTER

Domaine : SNV

Filière : Science Biologique

Spécialité : Biodiversité et environnement

Présenté par :

BOUGHERBI Fatima Zohra SABOUR Nour Elhouda

Thème

Recherche de quelques bactéries des maladies à

transmissions hydrique au niveau de quelques sources

d’eau de la wilaya de Bouira

Soutenu le : 19/ 09 / 2019

Devant le jury composé de :

Nom et Prénom Grade

BENAZOUZ Kheira MAA Univ. de Bouira Présidente

AKKOUCHE Saida MAA Univ. de Bouira Promotrice

BENBARA MAA Univ. de Bouira Examinatrice

(2)

En préambule à ce mémoire, Nous tenons à remercier le bon

dieu tout puissant de nous avoir donné la volonté, le courage et

la patience d’accomplir ce modeste travail et nous avoir mis

sur le bon chemin.

Nous tenons à remercie toute les personnes qui nous ont

aidé de prés comme de loin, pour l’élaboration de ce travail,

on particulier la directrice de mémoire Mm

Akkouche Saida

Nos remerciements s’adressent particulièrement Mm

Rabouh Mounira

et tous l’équipe de laboratoire d’hygiène,

Foudil Bacha Hafida

et l’APC de Haizer,

Monsieur

Mohamed

le responsable de service hydraulique pour

toutes les orientations et les conseils qu’ils nous ont aidée à

réaliser notre travail.

(3)

A l’aide de dieu tout puissant, qui m’a tracé le chemin de ma vie, j’ai peu réaliser ce travail que je dédie :

A la lumière de mes yeux, l’ambre de mes pats et le bonheur de ma vie ma mère qui ma aparté son appui durant toutes mes année d’étude pour son sacrifice et soutien qui m’ont donnée confiance, courage et sécurité

A mon chère père qui ma appris le sens de la persévérance tout au long de mon parcoure pour ses encouragements

Très chère frères : Farid, Ahmed, Mustapha, Youcef, Mohamed A ma sœur : Meriem

A ma très chère binôme Nourelhouda et toute sa famille

A mes très chère belles sœurs : Karima, Imane, Nourelhouda, Somia A mes nouveau : Iyad, Maria, Souhaib, Lina,Nourhane

A tous mes amies de la promotion 2014-2019.

(4)

Au nom d 'Allah le clément, le miséricordieux ; je dédie ce travail à mon cœur,

qui m’a mis au monde, ma chère mère

Malika

.

A mon très cher père

Rachid

:

Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et

mon bien être. Ce travail est le fruit de tes sacrifices.

A mes sœurs :

samia

et

Romayssa

.

A mes chers frères :

Chamsse Eddine

et

Mouatassim-Billah

.

A touts mes fidèles amies :

Zineb,Khadija,Faiza,Asma et Amina

.

A mon binôme

Fatima Zahra

et toute sa famille.

A tous mes collègues de la promotion 2014-2019.

(5)

Chapitre I : Généralités sur l’eau

1-Situation de l’eau dans le monde………...….…...01

2-Situation d’eau en Algérie ……….…...…...01

3-Définition et l’origine de l’eau potable………...…...01

4-L’eau de source……….…02

5-Caractéristiques d’eau potable………..02

5-1 Paramètres organoleptiques……….……..02 5-1-1 Couleur………...02 5-1-2 Odeur………..02 5-1-3 Gout et saveur……….……02 5-2 Paramètres physique-chimique………..03 5-2-1 Température………03 5-2-2 Conductivité………...03 5-2-3 PH………...……03 5-2-4 Turbidité……….………03 5-2-5 Oxygène dissous……….04

5-2-6 DBO, DCO et oxydabilité………..……….04

5-2-7 Ions majeurs………..………..04

5-3 Paramètres toxiques et indésirables……….…….….05

5-3-1 Plomb Pb……….……….…...05

5-3-2 Cadmium Cd……….………...05

5-3-3 Manganèse Mn……….…………...05

6-Qualité d’eau………...………..06

7-Principaux germe d’eau………06

7-1 Coliformes……….…06

7-1-1 Coliformes totaux………..……….06

7-1-2 Coliformes fécaux………..……...……….07

7-2 Streptocoques fécaux……….………...……….07

7-3 Spores anaérobies sulfita-réducteurs……….………...08

Chapitre II : Maladies à transmissions hydrique 1-Définition des maladies à transmission hydrique……….09

(6)

3-Quelques maladies à transmission hydrique………...………....09 3-Epidémie de choléra……….…………..………...09 3-1-1 Mode de transmission……….10 3-1-2 Symptômes………...……..10 3-1-3 Traitement………...………10 3-1-4 Prévention………..…….11

3-1-5 Facteurs de risque du Choléra………..……...12

3-2 Fièvres typhoïde et infections virales……….…13

3-2-1 Mode de transmission……….13 3-2-2 Symptômes……….13 3-2-3 Traitement………...14 3-2-4 Prévention………...………14 3-3 Dysenterie……….………….15 3-3-1 Mode de transmission……….…………15 3-3-2 Symptômes……….…………16 3-3-3 Traitement………..………….16 3-3-4 Prévention……….…………..16

4- Incidence des maladies à transmission hydrique à travers le monde………..…….17

4-1 Pays développé………...17

4-2 Pays Tiers-monde………...17

5- Evolution des maladies à transmission hydrique en Algérie………...17

5-1Incidence du choléra………...18

5-2Incidence de la fièvre typhoïde……….…..18

5-3 Incidence dysenterie……….…..18

5-4 Incidence d’hépatite virale………...………..18

6- Les Facteurs de risque des maladies à transmission hydrique………...….…...…..18

6-1 Répercussion socio-économique des maladies à transmission hydrique………...18

6-2 Répercussion environnementaux des maladies à transmission hydrique………..19

7- Plan contre les maladies à transmission hydrique………....19

Etude expérimentale Chapitre III : Matériel et Méthode I-1Choix des régions échantillonnées………...……….……...21

I-2Mode d’échantillonnage……….……….22

(7)

II-3Rôle de laboratoire………..……….…….…….25

II-4Situation de laboratoire………...26

III-Protocole expérimentale des analyses bactériologiques………...……..……....26

III-1Coliformes totaux………..……….………..26

III-2Streptocoques fécaux………..………..28

III-3Spores anaérobies sulfita-réducteurs………...…..………...…….29

III-4Vibrion-cholérique………....……....30

III-5Salmonelle……….32

III-6Matériels d’analyse………..……….……..…………...33

Chapitre IV : Résultats et Discussion Source 01 : Ras Touila AllaL Résultats des analyses bactériologiques…………..………...………..35

Source 02: Ighzar elvir Résultats des analyses bactériologiques ………..………....…37

Source 03: Thala Thebout Résultats des analyses bactériologiques ………..……...40

Source 04 : Village le Meroudj Résultats des analyses bactériologiques ………..……….…...…42

Source 05 : Tisser gui II Résultats des analyses bactériologiques ………..……….…...43

Source 06 : Izemourene Résultats des analyses bactériologiques ………...………....44

Source 07 : Aghbalou Résultats des analyses bactériologiques ………....46

CONCLUSION………..…….II

Références bibliographique Annexe

(8)

CT : Coliformes totaux CF : Coliformes fécaux

DBO : Demande biochimique en oxygène DCO : Demande chimique en oxygène DSP : Direction de santé publique EPA : Eau peptonée alcaline

MTH : Maladies à transmission hydrique MQB : Mauvaise qualité bactériologique NPP : Nombre plus probable

OMS : Organisation mondiale de santé QBS : Qualité bactériologique satisfaisantes RDC : République démocratique du Congo SFB : Sélénite F broth

S.A.S.R : Spores anaérobies sulfito- réducteurs SF : Streptocoques fécaux

S : Salmonelles V.F : Viande foie

(9)

Figure 02 : Coliformes fécaux………....07

Figure 03 : Streptocoques fécaux………...……….07

Figure 04 : Spores anaérobies sulfita-réducteurs……...………..08

Figure 05 : Bactérie Vibrion- cholerae responsable de choléra……..……….……10

Figure 06 : Evaluation des malades et des mortalités dans le monde durant les années(1991-2018)……….11

Figure 07 : Bactérie Salmonella typhimurium ………..……..13

Figure 08 : Bactérie de dysenterie bacille de Shigella………...………..…15

Figure 09 : Localisation des communes à l’échelle de willaya de Bouira………..….22

Figure 10 : Méthode d’échantillonnage………...…………23

Figure 11 : Flacon de prélèvement ………..………24

Figure 12 : Matériel de stérilisation ……….…………..……….24

Figure 13: Glacière pour la conservation d’échantillon…….……….……25

Figure 14 : Tubes de milieu BCBL double concentration……….…………..…27

Figure 15 : Réactifs confirmatifs de coliformes fécaux et E. coli…...….………..……...27

Figure 16: Tube de milieu ROTH double concentration………...………...28

Figure 17 : Tubes de milieu ROTH simple concentration………..……….28

Figure 18 : Pastille présente des streptocoques fécaux…….………...29

Figure 19: Chauffage après la mise de la gélose de V.F……….………....29

Figure 20 : Colonie noire au niveau du tube………...…………...30

Figure 21 : Prélèvement de vibrion-cholérique et ensemencement sur génappe………..…..30

(10)

Figure 23 : Isolement à boite de Pétri et tube EPA ……….………...…31

Figure 24 : Flacons de milieu SFB……….………...32

Figure 25 : Boite de Pétri Hectoen et tube de SFB……….………...32

Figure 26 : Source Allal……….………..35

Figure 27: Oued Belhame………....………37

Figure 28 : Source Igzar elvir………...………….………..38

Figure 29 : Source Tala thebout……….………..40

Figure 30 : Source Village el meroudj………....……….42

Figure 31 : Source Tisser gui II………...………43

(11)

Tableau 02 : Incidence de fièvre typhoïde en Algérie (1970-1983)………18

Tableau 03 : Nombre d’échantillons………...……….22

Tableau 04 : Mode opératoire des analyses bactériologiques………..26

Tableau 05 : Source captée et non captée………34

Tableau 06 : Résultats globaux des analyses bactériologiques de différentes sources………35

Tableau 07: Résultats des analyses bactériologiques de la source d ’Allal……….36

Tableau 08: Résultats des analyses bactériologiques de la source Ighzar elvir…………..….38

Tableau 09: Historique de source Ighzar Elvir………....39

Tableau10 : Résultats des analyses bactériologiques de la source Thala Thebout…………..40

Tableau 11 : Historique de Thala Thabout……….………...…..41

Tableau 12: Résultats des analyses bactériologiques de la source village le Meroudj……....42

Tableau13 : Résultats des analyses bactériologiques de la source Tisser gui II………….….43

Tableau 14 : Historique de Tisser gui II……….………...44

Tableau15 : Résultats des analyses bactériologiques de la source Izemourene………..45

(12)

L’eau constitue un élément vital. La demande en eau potable de bonne qualité devient de plus en plus forte, pour le développent et le maintien de la vie sur notre planète, pour cela il faut préserver et assurer la persistance continuelle de l’eau.

En 2008, plus de 2,6 milliards de personnes n’avaient pas accès à une eau saine et près de 900 millions de personnes n’avaient pas accès à un meilleur approvisionnement en eau potable selon le rapport récemment publié par le Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau et l’assainissement (GOITA, 2014).

L'organisation mondiale de la santé estime que près de 500 millions d'individus, chaque année sont confrontés à des maladies infectieuses associées au milieu hydrique et aux mauvaises conditions d'hygiène et que 20 millions de ces individus meurent.

Les maladies hydriques sont provoquées par l'ingestion ou le contact avec des eaux insalubres. Ces eaux non potables sont le vecteur de micro-organismes (bactéries, eucaryotes, etc.), de virus et de contaminants chimiques (plomb, pesticides) qui engendrent des troubles et des pathologies pouvant être mortelles. Le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde, la poliomyélite, les hépatites A et E font partie des maladies hydriques les plus fréquentes. Pour ca les maladies à transmission hydrique proposent un problème sur le plan mondial et national (SITE INTERNET, 01).

Sur le plan mondial, Chaque année des milliers de personnes dans le monde perdent leur vie à cause des maladies liées à l’eau. Selon le rapport de l’organisation mondiale de la santé pas moins de deux millions de morts et les enfants en constituent le grand nombre

(KHERIFI et BEKIRI, 2017).

Sur le plan national, en 2018, l'Algérie a subi 46 cas d’infection et deux décès en raison de la mauvaise qualité de l'eau. Traverse depuis quelques années une phase de transition épidémiologique marquée par la persistance des maladies transmissibles hydriques caractéristiques des pays en développement et dues à la mauvaise qualité des eaux liée à la pollution anthropique ou naturelle. La situation épidémiologique de la fièvre typhoïde et la dysenterie s’est nettement améliorée au cours de ces dernières années, ainsi les taux d’incidence de l’hépatite virale «A» et les toxi-infections alimentaires sont stables et peu importantes depuis une décennie. En Algérie malgré les progrès accomplis dans ce domaine, certaines maladies à transmission hydrique persistent (dysenterie, HVA). L’objectif principal est de caractériser la situation épidémiologique de ces maladies qui s’est nettement augmentée au cours de ces dernières années (KHERIFI et BEKIRI, 2017).

(13)

Le présent travail s’organiser comme suivant :

Chapitre I généralités sur l’eau Chapitre II maladies à transmission hydrique Chapitre III matériels, protocole des analyse, méthodes et description des stations d’échantillonnage avec justification de choix Chapitre IV la présentation et la discussion des résultats de recherche Conclusion.

(14)

CHAPITRE I Généralités sur l‘eau

1

1-Situation de l’eau dans le monde

Au plan mondial, la question de l’approvisionnement en eau devient chaque jour plus préoccupante, à cela plusieurs raison : la première d’entre elle est la démographie galopante que notre planète connait depuis deux siècles (CLAYSON, 2001).

Aujourd’hui, un tiers de l’humanité vit dans situation dite de (stresse hydrique). Alors que certain pays tels que le Brésil, la Russie, les Etas Unies, le Canada, la Chine l’Indonésie, l’Inde, la Colombie, et le Pérou ont la chance de posséder 60% des réserves mondiales d’eau douces qui se renouvellent chaque année leur permettant de vivre dans l’opulence, d’autre n’ont pas d’eau en suffisance et connaissent des difficultés d’approvisionnement extrêmement fortes, ceux des régions arides notamment en banquent de façon âpre et cette situation n’est pas en passe s’améliorer (BARRAQUE, 2006).

2-Situation de l’eau en Algérie

La crise de l’eau Algérie et extrêmement préoccupante. La population s’accroit es S’entasse toujours dans les villes côtières, la régression des ressources en eau par habitant est patente et la quotidienne dans les grandes villes est désorganisée (ANE, 2004).

L’Algérie dispose de 53 barrages qui offrent une capacité de 5,80 milliards de mètres cubes et seulement 2,56 milliards de volume régularisé annuellement.

3-Définition et l’origine de l’eau potable

L'eau potable est une eau qui est adaptée et destinée à la consommation humaine. Elle peut être bue sans risque pour la santé. On parle d'eau potable, car on fait également référence à son utilisation. L’eau peut être naturellement potable, comme cela est le cas pour les eaux de source, mais elle peut devoir également être traitée afin de s'en assurer. Dans l'un ou l'autre cas, l'eau est évaluée et des tests sont effectués pour trouver d'éventuels contaminants potentiellement nocifs (MBONGO, 2015).

L’eau potable peut provenir des nappes souterraines atteintes directement par les puits ou les forages ou encore cueillis au niveau des sources, Elle peut être aussi une eau de surface traitée.

L’eau de boisson ne fournit habituellement qu’une faible quantité des nitrates ingérés (2% à 25%) si elle répond aux recommandations des normes (BOUHAOUS ET AL., 2012)

En distingue quelque type : 1-Les eaux souterraines 1-2 L’eau de source 2- l’eau de surface

(15)

2

4-Eau de source

Les eaux des sources sont des eaux adaptées à la consommation humaine, microbiologiquement saines et protégées contre les risques de pollution.

Les eaux des sources comme les eaux minérales proviennent d’une nappe ou d’un gisement souterrain, exploité à partir d’une ou plusieurs émergences naturelles ou forées, à proximité des quelles l’eau est conditionnée.

Elles ne peuvent faire des l’objet d’un traitement ou adjonction autre que :

 La séparation des éléments instable et la sédimentation des matières en suspension par la décantation ou filtration.

 L’incorporation de gaz carbonique ou la dénazification (OUALI, 2001).

5-Caractéristiques d’une eau potable

Une eau est déclarée « potable » si et seulement si elle répond à des normes précises imposées par la Commission des communautés européennes. Aujourd’hui, 63 paramètres contrôlent la qualité de l’eau on peut distinguer lesquels (SITE INTERNET, 02)

5-1Paramètres organoleptiques

Les facteurs organoleptiques (couleur, saveur, turbidité et odeur) constituent souvent Les facteurs d'alerte pour une pollution sans présenter à coup sûr un risque pour la santé

(GENOUTDET, 2001). 5-1-1Couleur

La coloration d'une eau est dite vraie ou réelle lorsqu'elle est due aux seules

Substances en solution. Elle est dite apparente quand les substances en suspension y ajoutent leur propre coloration. Les couleurs réelles et apparentes sont approximativement identiques dans l'eau claire et les eaux de faible turbidité (RODIER, 2005).

Elle représentera un indicateur de pollution si elle dépasse l'équivalent de 15 mg/1 de platine cobalt (LEFÈVRE, 1991).

5-1-2 Odeur

Toute odeur est un signe de pollution ou de présence de matières organiques en décomposition l'odeur peut être définie comme :

 L'ensemble des sensations perçues par l'organe olfactif en flairant certaines substances volatiles.

 La qualité de cette sensation particulière provoquée par chacune de ces substances

(RODIER, 2005). 5-1-3 Goût et saveur

(16)

CHAPITRE I Généralités sur l‘eau

3 Sensibilité chimique commune perçue lorsque la boisson est dans la bouche.

La saveur peut être définie comme l'ensemble des sensations perçues à la suite de la stimulation par certaines substances solubles des bourgeons gustatifs (RODIER, 2005).

5-2 Paramètres physico-chimiques

Tout élément physique ou chimique constitutif de la structure naturelle d'une eau et que l'on doit prendre en compte lors de l'analyse de l'eau.

5-2-1 Température

Il est important de connaître la température de l'eau avec une bonne précision. En effet, celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des sels est impliquée dans la conductivité électrique ainsi la détermination du pH (RODIER,

2005).

Une température élevée favorise la croissance des micro-organismes, peut accentuer le goût, l'odeur et la couleur (OMS, 1994). Par contre une température inférieure à 10 °C ralentit les réactions chimiques dans les différents traitements des eaux. (RODIER, 2005).

5-2-2 Conductivité

La conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise entre deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm

(RODIER, 2005).Elle est également en fonction de la température de l'eau, et proportionnelle

à la minéralisation (MENS et DEROUANE, 2000).

5-2-3 pH

L'eau naturelle pure est neutre. Le pH d'une eau représente son acidité ou alcalinité. C'est le paramètre le plus important de la qualité de l'eau, il doit être surveillé au cours de toute opération de traitement. Un pH inférieur à 7 peut conduire à la corrosion du ciment ou des métaux des canalisations, avec entrainement des éléments indésirables comme le plomb et le cuivre (RODIER, 2005).

Un pH élevé conduit à des dépôts de tartre dans les circuits de distributions. Au-dessus de pH 8, il y a une diminution progressive de l'efficacité de la décontamination bactérienne par le chlore. Par ailleurs la chloration diminue le pH. (RODIER, 1996).

5-2-4 Turbidité

C’est le premier paramètre perçu par le consommateur (ANDRIAMIRADIS,

(17)

4 à une oxydation dans le réseau (JEAN, 2002). Les mesures de turbidité ont donc un grand intérêt dans le contrôle de l'épuration des eaux brutes (RODIER, 2005).

5-2-5 Oxygène dissous

L'eau absorbe autant d'oxygène que nécessaire pour que la pression partielle d'oxygène dans le liquide et l'air soit en équilibre. La solubilité de l'oxygène dans l'eau est fonction de la pression atmosphérique (donc de l'altitude), de la température et de la minéralisation de l'eau: la saturation en O2 diminue lorsque la température et l'altitude augmente (SITE INTERNET,

03).

La concentration en oxygène dissous est un paramètre essentiel dans le maintient de la vie, et donc dans les phénomènes de dégradation de la matière organique et de la photosynthèse (SITE INTERNET, 03).

5-2-6 DBO, DCO et oxydabilité

La DBO (Demande Biochimique en Oxygène) exprime la quantité d'oxygène nécessaire à la dégradation de la matière organique biodégradable d'une eau par le développement de micro-organismes, dans des conditions données. Les conditions communément utilisées sont 5 jours (on peut donc avoir une dégradation partielle) à 20°C, à l’abri de la lumière et de l'air: on parle alors de DBO.

La DCO (Demande Chimique en Oxygène) exprime la quantité d'oxygène nécessaire pour oxyder la matière organique (biodégradable ou non) d'une eau à l'aide d'un oxydant: le bichromate de potassium (SITE INTERNET, 03).

Cette méthode donne donc une image plus ou moins complète des matières oxydables présentes dans l’échantillon (certains hydrocarbures ne sont par exemple pas oxydés dans ces conditions). L'objectif de la DCO est donc différent de celui de la DBO. La DCO peut être réalisée plus rapidement que la DBO ("oxydation forcée"), et donne une image de la matière organique présente même si le développement de micro-organismes est impossible (présence d'un toxique par exemple). Le résultat s'exprime en mg/l d'O2 (SITE INTERNET, 03).

5-2-7 Ions majeurs

5-2-7-1Calcium et magnésium

Le calcium Ca2+ et le magnésium Mg2+ sont présents dans les roches cristallines et les roches sédimentaires. Ils sont très solubles et sont donc largement représentés dans la plupart des eaux(SITE INTERNET, 03).

(18)

CHAPITRE I Généralités sur l‘eau

5

5-2-7-2 Sodium et potassium

Le cation sodium (Na+) est très abondant sur la terre. On le retrouve dans les roches cristallines et les roches sédimentaires (sables, argiles, évaporites). La roche Halite (évaporite NaCl) et le potassium (K+) est assez abondants sur terre, mais peut fréquent dans les eaux. Le potassium est dans les roches cristallines (mais dans des minéraux moins altérables que ceux qui contiennent du sodium), les évaporites (sylvinite Kcl) et les argiles (SITE INTERNET,

03).

5-2-7-3 Sulfate

Les origines des sulfates dans les eaux sont variées. Les origines naturelles sont l'eau de pluie(SITE INTERNET, 03).

5-2-7-4 Chlorures :

L'ion Cl- est présent en petite quantité sur la terre. La source principale de chlorure dans les eaux est due à la dissolution de roches sédimentaires (SITE INTERNET, 03).

5-3 Paramètres toxiques et indésirables 5-3-1 Plomb Pb

C'est un constituant naturel, largement réparti dans la croûte terrestre. C'est un métal Toxique, il est quasiment inexistant dans l'eau à l'état naturel. Sa présence éventuellement ne peut provenir que de la corrosion des canalisations de distribution de l'eau.

Il a un effet cumulatif sur l'organisme à l'origine de nombreux troubles de la santé (des lésions du système nerveux, l'hypertension) (RODIER, 2005).

5-3-2 Cadmium Cd

Le cadmium est un métal blanc, mou ductile et flexible. Il est naturellement assez rare dans l'environnement où on peut le trouver associé au zinc

Les déchets industriels et les ordures ménagers sont les principales sources de

Pollution par le cadmium, élément qui circule dans les eaux et les sols avec grande facilité. Sa très nette toxicité se manifeste particulièrement par des atteintes rénales (BONTOUX, 1993).

5-3-3 Manganèse Mn

C'est un métal qui peut provoquer une coloration et il est à l'origine de dépôts dans les réseaux. Par ailleurs il affecte les paramètres organoleptiques de l'eau comme d'autres métaux cuivre, aluminium, zinc. Dans les eaux de surface, le manganèse se trouve en général à l'état

(19)

6 oxydé et précipité ; il est donc éliminé par traitements classiques de clarification

(DEGREMONT, 2005). 6- Qualité d’eau

La qualité de l’eau diffère naturellement selon le lieu, la saison, et les divers types de roches et sols dans lesquels elle se déplace.

Même si l’eau est claire, elle n'est pas forcément sûre à consommer. Il est important d'évaluer la salubrité de l’eau en prenant en compte les trois types de paramètres suivants :

 Microbiologique —bactéries, virus, protozoaires et helminthes (vers)  Chimique — minéraux, métaux, produits chimiques et pH

 Physique — température, couleur, odeur, goût et turbidité

Une eau de boisson salubre doit avoir les paramètres microbiologique, chimique et physique suivants :

 Sans agent pathogène (un agent pathogène est un organisme vivant provoquant une maladie. Parmi les agents pathogènes couramment présents dans l'eau de boisson, on trouve des bactéries, des virus, des protozoaires et des helminthes).

 Faibles concentrations en produits chimiques toxiques  Claire

 Insipide, inodore et incolore (pour des raisons esthétiques)

La qualité microbiologique est habituellement la principale préoccupation car les maladies infectieuses provoquées par les bactéries, virus, protozoaires et helminthes pathogènes sont les risques sanitaires associés à l'eau de boisson les plus répandus. Seuls quelques produits chimiques ont entrainé des effets sanitaires à grande échelle chez les personnes buvant une eau qui en contient des quantités excessives. Parmi ceux-ci on trouve le fluorure, l'arsenic et les nitrates (CAWST, 2013).

7- Principaux germes d’eau

7-1 Coliformes : Le terme coliforme regroupe un nombre d’espèces bactériennes appartenant

en fait à la famille des enterobactériaceae, dont la caractéristique classique est la fermentation du lactose avec production de gaz. On distingue deux types :

7-1-1 Coliformes totaux : Les coliformes sont des bâtonnets, anaérobies facultatifs, gram (-),

non sporulant. Ils fermentent le lactose en produisant de l’acide et de gaz en 48 heures à des températures variant de 35°C à 37°C (CHEVAL, 1982).

(20)

CHAPITRE I Généralités sur l‘eau

7

Figure 01 : Coliformes totaux (SITE INTERNET, 04) 7-1-2 Coliformes fécaux

Ce sont des bâtonnets, aérobies et facultativement anaérobies, gram (-), non sporulant, capable de fermenter le lactose avec production d’acide et de gaz à des températures se situant entre 36°C et 44°C en moins de 24 heures (CHEVAL, 1982).

Figure 02 : Coliformes fécaux (SITE INTERNET, 04) 7-2 Streptocoques fécaux

Ces bactéries appartiennent à la famille de streptococaceae, au genre streptococcus et au groupe sérologique D de Landefeld. Ils sont définis comme étant des Coc ci sphériques légèrement ovales, gram positifs. Ils se disposent le plus souvent en diplocoques ou en chaînettes, se développant le mieux à 37°C et possédant un caractère homo-fermentaire avec production d’acide lactique sans gaz (BEN CHEHBA ET BEN HENNOUR, 2017).

(21)

8

7-3 Spores anaérobies sulfito-réducteurs

Ces bactéries sont souvent considérées comme des témoins de pollution fécale ; la forme spore beaucoup plus résistante que les formes végétatives des coliformes fécaux et des

streptocoques fécaux, permettrait de déceler une pollution ancienne ou intermittente. Le

Spore anaérobie sulfita-réducteur est pratiquement toujours présente dans les rivières et le sol, dans une nappe sous-jacente.

Parmi les paramètres retenus pour déterminer la qualité microbiologique de l’eau, les Spores anaérobie sulfita-réducteurs sont pris en compte dans la réglementation de l’OMS.

La recherche des S.A.S.R est utilisée pour contrôler l’efficacité d’une filtration naturelle ou artificielle (BEN CHEHBA ET BEN HENNOUR, 2017).

(22)

CHAPITRE II Maladies à transmissions hydrique

9

1-Définition des maladies à transmission hydrique

Ces maladies sont ainsi nommées car elles sont provoquées par l'ingestion ou le contact avec des eaux insalubres. En ce qui nous concerne, sont appelées maladies hydriques toute maladie affectant un individu par l'intermédiaire de la consommation d'eau non potable

(MBONGO, 2015).

2-Mode de contamination de l’eau de boisson

Les bactéries pathogènes sont principalement amenées vers les eaux de surface par les rejets D’eaux usées domestiques et les rejets d’élevages.

 Élimination par malades ou porteurs « sains » des germes pathogènes avec les selles (péril fécal) contamination des mains, de légumes, d’eaux de surface, de puits non protégés, de nappes phréatiques superficielles, de canalisations défectueuses

 Multiplication et conservation des germes pathogènes en milieux aqueux ou sur sols humides

Elles peuvent contaminer l’homme soit par :

 Transmission directe d’eau, soit lors d’un bain ou d’un contact avec des eaux à usage Récréatives.

 Transmission indirecte d’aliments contaminés par l’eau ou objets souillés par eau ou main sale cette dernière voie de transmission semble avoir une importance croissante à travers les produits de la mer, tels que fruits de mer et poissons, récoltés dans des zones microbiologiquement contaminées et qui sont souvent mis en cause (MURS,

1997).

3-Quelques maladies à transmission hydrique 3-1 Epidémie de choléra

Le choléra est une infection bactérienne diarrhéique aiguë provoquée par le bacille de Gram négatif Vibrio cholerae, qui produit une toxine responsable des symptômes associés à la maladie. Plus de 200 sérogroupes de Vibrio cholerae ont été identifiés, mais seuls deux d’entre eux, O1 et O139, sont associés au syndrome clinique cholérique capable de produire de larges épidémies.

Le choléra sévit de façon endémique dans les zones tropicales humides d'Afrique et d'Asie et de façon épidémique dans certains pays d'Amérique Latine ainsi que dans les zones sèches (Sahel). Il existe depuis toujours une zone d'endémie en Inde (delta du Gange et du Brahmapoutre) et au Pakistan avec quelques incursions en Orient et en Égypte (SITE

(23)

10

Figure 05: Bactérie Vibrio cholerae responsable de choléra (SITE INTERNET, 07) 3-1-1 Mode de transmission

Le cholera est considéré comme maladie du péril oro-fécal ou d'origine environnementale, les voies de contamination peuvent être de deux types : hydrique ou interhumaine (ANNY, 2004)

3-1-2 Symptômes

L'incubation est courte (1 à 3 jours). La maladie débute brutalement par :  Une diarrhée liquide en jet (plusieurs litres par jour) ;

 Des vomissements  Un sentiment d'angoisse.

Ces troubles digestifs majeurs provoquent :  Une fatigue importante

 Une soif intense

 Des crampes musculaires traduisant la déshydratation massive.

L'hypothermie (baisse de la température) est de règle. Une perte de poids rapide, un état stuporeux, le collapsus cardiovasculaire ne tardent pas à survenir et la mort est fréquente en l’absence de traitement (SITE INTERNET, 06).

3-1-3 Traitement

Le traitement du choléra est basé sur la réhydratation d'urgence, par voie veineuse, pour compenser les pertes hydro électrolytiques massives observées chez certains patients. Cette réhydratation d'urgence entraîne une amélioration clinique rapide. Ce traitement seul suffit à guérir du choléra car les défenses immunitaires sont capables d'éliminer complètement le germe en quelques jours. Cependant, il est évident que la destruction des vibrions dans l'intestin hâtera la guérison, le traitement d'appoint est basé sur l'administration d'une antibiothérapie. Ce traitement réduit le risque de dissémination du germe qui disparaît des

(24)

CHAPITRE II Maladies à transmissions hydrique

11 selles en quelques heures. Cependant, il existe des souches de V. cholerae résistantes parfois poly-résistantes à divers antibiotiques (BERCHE, 1994).

3-1-4 Prévention

La seule protection sure contre les épidémies de cholera consiste dans la qualité de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement. La prévention repose sur la réduction du risque d'ingestion des vibrions. Quand le cholera fait son apparition dans une collectivité, il faut intensifier les activités visant à promouvoir l'évacuation hygiénique des excréta, un approvisionnement en eau saine et des pratiques alimentaires éliminant tout danger. Il est vain d'essayer de combattre le cholera par la chimio prophylaxie de masse, la vaccination et des restrictions à la circulation des personnes et des marchandises (OMS ,1994).

Figure 06 : Evaluation des malades et des mortalités dans le monde durant les années

(1991-2018) 0 200000 400000 600000 800000 1000000 1991 1994 2009 2014 2016 2018

malades

malades 0 2000 4000 6000 8000 10000 1991 1993 1994 2006 2009 2010 2014 2015 2016 2017 2018 2018

mortalité

mortalité

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12

Tableau 01 : Quelques pays dans le monde touché par cette épidémie de choléra (MURS, 1997) (SITE INTERNET, 08 09 10)

Pays et Année Maladies Mortalité

1991 Pérou 300 3000 1993 Bangladesh 107000 1500 1994 Réfugies rwandais 4556 5695 2006 Angola 68585 2750 2009 Zimbabwe 98400 4300 2010 Haïti 800000 9500 2014 Soudan sud 0 167 2015 Tanzanie 10000 150 2016 RDC 0 700 2017 Somalie 25000 533 2018 Algérie 46 2 2018 Yamin 425192 1895

3-1-5 Facteurs de risque du Choléra

Sur sa géographie il s'agit d'une maladie des pays et des régions pauvres du monde

Sur l'épidémiologie elle est en relation directe avec le niveau socio-économique qui

détermine, en partie, les préoccupations hygiéniques et les conditions de peuplement. Le facteur concentration humaine est le dénominateur commun de toute apparition du choléra ; installé, il peut devenir endémique, permanent, sans interruption.

Modes de contamination l'eau est une source de contamination accessoire dans les pays secs,

mais prépondérante dans les lagunes et les deltas ; l'homme malade est le principal réservoir de vibrions cholériques -1 ml de liquide d'exonération contient 10 8 germes- qu'il transmet par contact manuel direct.

Signes cliniques le diagnostic médical prête peu à confusion. L'infection détermine des

troubles digestifs spectaculaires : diarrhées incoercibles, impérieuses et vomissements aqueux constants. Le malade peut mourir en 48-72 heures de collapsus, complètement vidé de ses liquides, sur le chemin du dispensaire, où les traitements sont donnés. C'est une maladie qui relève de l'urgence (MURS, 1997).

(26)

CHAPITRE II Maladies à transmissions hydrique

13

3-2 Fièvres typhoïde et infections virales

La typhoïde est une infection causée par la bactérie Salmonella typhimurium (S. typhi). La bactérie vit dans les intestins et le sang des humains. Il se propage entre les individus par contact direct avec les matières fécales d'une personne infectée.

Aucun animal n'est porteur de cette maladie, la transmission se fait donc toujours d'humain à humain. En l'absence de traitement, environ 1 cas sur 5 de la typhoïde peut être fatal. Avec un traitement, moins de 4 cas sur 100 sont mortels. S. typhi pénètre par la bouche et passe de 1 à 3 semaines dans l'intestin. Après cela, il pénètre dans la paroi intestinale et dans le sang. De la circulation sanguine, il se propage dans d'autres tissus et organes. Le système immunitaire de l'hôte ne peut guère se défendre, car S. typhi peut vivre dans les cellules de l'hôte, à l'abri du système immunitaire (SITE INTERNET, 11).

Figure 07 : Bactérie Salmonella typhimurium (SITE INTERNET, 11). 3-2-1 Mode de transmission

La typhoïde est causée par la bactérie S. typhi et se transmet par la nourriture, les boissons et l’eau de boisson contaminées par des matières fécales infectées. Le lavage des fruits et des légumes peut le transmettre si de l’eau contaminée est utilisée (SITE

INTERNET, 11). 3-2-2 Symptômes

Les symptômes commencent normalement entre 6 et 30 jours après l'exposition à la bactérie. La fièvre et les éruptions cutanées sont les deux principaux symptômes de la typhoïde. La fièvre typhoïde est particulièrement élevée, augmentant progressivement sur plusieurs jours jusqu'à 10 C°.

L'éruption cutanée, qui n'affecte pas tous les patients, consiste en des points roses, en particulier au cou et à l'abdomen.

(27)

14 La faiblesse

Douleur abdominale Constipation

Maux de tête (SITE INTERNET, 11).

3-2-3Traitement

Les antibiotiques sont le seul traitement efficace contre la typhoïde. La ciprofloxacine (pour les adultes non enceintes) et la ceftriaxone sont les plus couramment utilisées. Outre les antibiotiques, il est important de se réhydrater en buvant suffisamment d’eau. Dans les cas plus graves, où l'intestin est perforé, une intervention chirurgicale peut être nécessaire (SITE

INTERNET, 11). 3-2-4 Prévention

Les pays ayant moins accès à l'eau potable et aux installations de lavage enregistrent généralement un nombre plus élevé de cas de typhoïde (SITE INTERNET, 11).

3-2-4-1Vaccination

Si vous voyagez dans une région où la typhoïde est répandue, la vaccination est recommandée. Avant de voyager dans une zone à haut risque, il est recommandé de se faire vacciner contre la fièvre typhoïde.

Ceci peut être réalisé par un médicament oral ou une injection unique:

 Oral: un vaccin vivant atténué. Se compose de 4 comprimés, un à prendre tous les deux jours, le dernier étant pris une semaine avant le voyage.

 Shot, un vaccin inactivé, administré 2 semaines avant le voyage.

Les vaccins ne sont pas efficaces à 100% et il faut rester prudent en mangeant et en buvant (SITE INTERNET, 11).

3-2-4-2 Éliminer la typhoïde

Même lorsque les symptômes de la typhoïde ont disparu, il est toujours possible de transporter la bactérie. Il est donc difficile d’éradiquer la maladie, car les porteurs dont les symptômes ont disparu peuvent être moins prudents lors du lavage des aliments ou de leurs interactions avec les autres. Les personnes voyageant en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie, et en Inde en particulier, devraient faire preuve de vigilance (SITE INTERNET, 11).

3-2-4-3 Éviter l'infection

La typhoïde se transmet par contact et par ingestion de matières fécales humaines infectées. Cela peut se produire via une source d'eau infectée ou lors de la manipulation

(28)

CHAPITRE II Maladies à transmissions hydrique

15 d'aliments. Voici quelques règles générales à suivre lorsque vous voyagez afin de réduire les risques d’infection par la typhoïde:

 Buvez de l'eau en bouteille, de préférence gazéifiée.

 S'il est impossible de trouver de l'eau en bouteille, assurez-vous que l'eau est chauffée pendant au moins une minute avant de la consommer.

 Méfiez-vous de manger tout ce qui a été manipulé par quelqu'un d'autre. Évitez de manger dans les stands de nourriture de rue et ne consommez que des aliments encore chauds.

 Ne pas avoir de la glace dans les boissons.

 Évitez les fruits et les légumes crus, épluchez les fruits vous-même et ne mangez pas la peau (SITE INTERNET, 11).

3-3 Dysenterie

La dysenterie est une maladie infectieuse associée à une diarrhée sévère (SITE INTERNET,

11).

Figure 08 : Bactérie de dysenterie bacille de Shigella (SITE INTERNET, 11). 3-3-1 Mode de transmission

Ce type produit les symptômes les plus graves. Il est causé par le bacille de Shigella. Une mauvaise hygiène est la source principale. La shigellose peut également se propager à cause d'aliments contaminés (SITE INTERNET, 11).

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16

3-3-2 Symptômes

Les symptômes ont tendance à apparaître dans les 1 à 3 jours suivant l'infection. Il y a normalement une légère douleur à l'estomac et une diarrhée, mais pas de sang ni de mucus dans les selles. La diarrhée peut être fréquente au début.

Moins couramment, peut être:  Sang ou mucus dans les fèces  Douleur abdominale intense  Fièvre

 La nausée  Vomissement

Souvent, les symptômes sont si légers qu’une visite chez le médecin n’est pas nécessaire et le problème disparaît en quelques jours (SITE INTERNET, 11).

3-3-3 Traitement

La dysenterie bacillaire bénigne, comme celle que l’on trouve couramment dans les pays développés où l’assainissement est bon, disparaîtra normalement sans traitement.

Cependant, le patient doit boire beaucoup de liquide. Dans les cas plus graves, des antibiotiques sont disponibles (SITE INTERNET, 11).

3-3-4 Prévention

La dysenterie provient principalement d'une mauvaise hygiène. Pour réduire les risques d'infection, les personnes doivent se laver les mains régulièrement à l'eau et au savon, en particulier avant et après l'utilisation de la salle de bain et la préparation de la nourriture. Cela peut réduire jusqu'à 35% la fréquence des infections à Shigella et autres types de diarrhée.

Les autres mesures à prendre lorsque le risque est élevé, par exemple en voyage, sont les suivantes:

 Ne buvez que de l’eau de source fiable, telle que de l’eau en bouteille  Regardez la bouteille s'ouvrir et nettoyez le haut de la jante avant de boire  Assurez-vous que la nourriture est bien cuite

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CHAPITRE II Maladies à transmissions hydrique

17 Il est préférable d’utiliser de l’eau purifiée pour nettoyer les dents et d’éviter les glaçons, la source d’eau pouvant être inconnue (SITE INTERNET, 11).

4-Incidence des maladies à transmission hydrique à travers le monde 4-1 Pays développés

Actuellement, dans les pays développés l'incidence des maladies infectieuses d'origine hydrique peut être considérée comme très faible. Par exemple les Etats-Unis la majorité des travaux dans ce domaine, a été effectuée il y a au moins une trentaine d'années. Ces études montrent que l'eau de consommation est à l'origine d'infections diarrhéiques.

Cependant nous pouvons assister, encore aujourd'hui, à des épidémies explosives comme celle du choléra en Italie en 1973 qui, atteignant 272 individus, faisait 25 décès. En 1978 une épidémie de gastro-entérites a eu lieu à Chatenois-Giron court, dans les Vosges, causée par une pollution fécale dû à une déficience de la station de traitement de l'eau.

Les rapports du Ministère de la Santé (France) révèlent l'existence de plusieurs épidémies d'hépatites virales d'origine hydrique survenues au cours de l'année 1977 à Guéret, puis en 1980 à Belleherbe (ZERHOUNI, 1991).

4-2 Tiers-monde

De nombreux pays se heurtent encore, aux problèmes des maladies infectieuses causées par les eaux de consommation, notamment les diarrhées, les gastro-entérites, la fièvre typhoïde, le choléra et l'hépatite virale.

Plusieurs épidémies de diarrhées ont été rapportées par Van Ziji en 1966 dans une étude sur l'incidence des diarrhées au Bangladesh, en Egypte, en Iran, en Mauritanie, au Sri-Lanka, au Soudan et au Venezuela.

Des infections liées aux eaux de boissons, plus graves que les gastro-entérites sont également fréquentes comme l'hépatite A en Inde, le choléra aux Philippines et la fièvre typhoïde en Zambie (ZERHOUNI, 1991).

5-Evolution des maladies à transmission hydrique en Algérie

En Algérie, les infections à transmission hydrique représentent la première cause de morbidité parmi les maladies à déclarations obligatoires ou placées sous surveillance. Il s'agit de la fièvre typhoïde, du choléra, des dysenteries et des hépatites virales.

En ce qui concerne les maladies à déclaration facultative, il n'existe aucun relevé statistique régional ou national qui permet d'avoir une information globalisée sur les infections banales à caractères diarrhéiques notamment les gastro-entérites (ZERHOUNI, 1991).

(31)

18

5-1Incidence du choléra

L'étude des différentes pandémies cholériques à travers le monde, montre que notre pays à été épargné par la première pandémie du choléra (1817-1823), ou la maladie a été importée surtout d'Europe et d'Asie (ZERHOUNI, 1991).

5-2Incidence de la fièvre typhoïde

Actuellement, la fièvre typhoïde se manifeste sous forme endémo-épidémique, alors que son allure, dans les années 60, était faiblement endémique.

L’incidence annuelle de la fièvre typhoïde augmente à partir de 1970 avec des pics épidémiques en 1974, 1975, 1977, 1979 et 1983 (ZERHOUNI, 1991).

Tableau 02 : incidence de fièvre typhoïde en Algérie (1970-1983)

Année 1970 1974 1975 1977 1979 1983

N de mortalité

835 2125 3081 3950 3902 5942

5-3 Incidence dysenterie

Le taux d’incidence annuel de la dysenterie, d’après les cas déclaré, ne reflète pas le niveau réel de morbidité puisque la section épidémiologique de l’INSP à réaliser une enquête en 1980, montant que 5 pourcent seulement des dysenteries bacillaires étaient notifiées par les médecins. Le nombre de cas augment au début et à la fin de la saison estivale (ZERHOUNI,

1991).

5-4 Incidence d’hépatite virale

C’est au cours des années 70, que l’hépatite virale en Algérie et passé d’un état endémo-sporadique à un état endémo-épidémique (ZERHOUNI, 1991).

6-Facteurs de risque des maladies à transmissions hydrique

6-1 Répercussion socio-économique des maladies à transmission hydrique

Les conséquences du manque d'assainissement ne s'arrêtent pas à la santé humaine, elles influent sur les possibilités de développement des individus et des sociétés d'installations d'assainissement est un réel obstacle à la dignité humaine.

Le manque d'assainissement peut être évalué en termes de dommages économiques dus à la perte de productivité (journées de travail perdues pour maladies ou garde d'enfants, temps passé à faire la queue devant des latrines publiques ou à chercher des endroits isolés) et aux dépenses de santé (MBONGO, 2015).

(32)

CHAPITRE II Maladies à transmissions hydrique

19

6-2 Répercussion environnementaux des maladies à transmissions hydrique

Les changements climatiques contribuent à l’émergence et à l’éclosion des maladies à transmission hydrique. La cause la plus fréquente de la contamination de l’eau liée au climat est l’écoulement des eaux d’orage. Les fortes précipitations sont susceptibles d’entraîner, dans les cours d’eau et les aquifères, des matières organiques et des substances chimiques.

Les substances chimiques risquent également d’être moins diluées en raison d’un débit d’eau plus faible et de la hausse des températures favorisant l’évaporation. Un climat plus chaud et des précipitations plus abondantes ont aussi pour conséquence la prolifération des cyanobactéries.

En somme, les nouvelles conditions climatiques potentialisent le risque de contamination microbienne, chimique et par toxines de l’eau. Les petits réseaux de traitement de l’eau potable seraient d’ailleurs plus vulnérables à cette contamination en raison de leur capacité réduite d’adaptation due aux types d’infrastructures (SITE INTERNET, 12).

Donc les différentes modifications climatiques locales et régionales pourraient favoriser l’augmentation de l’incidence des maladies hydriques :

 la baisse du niveau des cours d’eau.

 l’augmentation des températures et du rayonnement solaire.  la fréquence accrue des inondations.

 L’intensification des précipitations et des sécheresses (SITE INTERNET, 12).

7- Plan contre les maladies à transmission hydrique

Ce plan sanitaire porte sur un renforcement du dispositif de contrôle de tous les points de vente d’eau potable, notamment les puits et les colporteurs d’eau autorisés, avec des hebdomadaires.

Une mesure préventive qui permettra de s’assurer de la qualité de l’eau, où toute l’attention est focalisée sur l’épidémie de choléra.

Une instruction émanant du premier responsable de la direction de la santé a été adressée aux laboratoires et aux structures compétentes pour que les analyses microbiologiques soient effectuées toutes les semaines alors qu’elles se faisaient une fois par mois, afin de garantir la qualité de cette eau et apaiser les craintes de la population.

Il est question de mobiliser tous les intervenants en matière d’hygiène, de gestion de l’environnement pour une meilleure prévention contre les maladies à transmission hydrique.

(33)

20 Les colporteurs d’eau doivent être en possession d’un certificat d’analyse qui certifie la qualité de l’eau.

Par ailleurs, il est également question de renforcer les mesures de surveillance épidémiologique de l’eau (SITE INTERNET, 09).

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CHAPITRE III Matériels et Méthodes

21 Notre travail consiste à la recherche de quelque germe des MTH dans quelques sources naturelles de la wilaya de Bouira pour cela nous avons comparé nos échantillons de l’année 2019 avec les échantillons des années (2016-2017-2018) réalisés par le laboratoire d’hygiène.

I-1Choix des régions échantillonnées

Notre stage a été réalisé au laboratoire d’hygiène(les analyses bactériologiques d’eau) de la wilaya de Bouira.

Il s’est porté sur 07 sources réaliser sur deux régions de la wilaya TAGHZOUT et HAIZER (Figure 09).

La ville de HAIZER se trouve à 10 km à l’est du Chef-lieu de la wilaya de BOUIRA La commune de HAIZER est limitée :

-Au Nord par les montages de HAIZER (parc national et la commune de TAGHZOUT) -Al ‘ouest par la foret de BOUIRA

-A l’est par la commune d’ElAsnam et le foret d’Azrou

-Au sud par la commune de BOUIRA et la commune d’El Asnam

Elle constitue par cette position géographique, une zone tampon entre le Chef-lieu de wiliya et la station touristique hivernale de TIKJDA

La ville de TAGHZOUT se trouve à 7 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Bouira La commune de TAGHZOUT est limitée :

-Au Nord par la chaîne de montagne du Djurdjura qui la sépare de la wilaya de Tizi Ouzou.

-Al ‘ouest par les communes d'Ait Laaziz et Bouira

-A l’est par la commune de Haizer

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22

Figure 09 : Localisation des communes à l’échelle de willaya (SITE INTERNET 13)

Nous avons choisi ces deux régions parce qu'ils ont riche avec l’eau de source et les gens qui sont habit à ces régions utilisé sauf ces sources donc elle est contaminés facilement. Les prélèvements sont faits durant les mois de Février, Mars, Avril.

Tableau 03: Nombre d’échantillons

L’eau de source Lieu d’échantillons Date de prélèvements

Date et Heur d’analyse bactériologique 01 Haizer 18/02/2019 18/02/2019 11 :05h 02 Taghzout 03/03/2019 03/03/2019 15 :30h 03 Taghzout 03/03/2019 03/03/2019 15 :30h 04 Haizer 04 /03/2019 04/03/2019 15 :00h 05 Haizer 07 /03/2019 07/03/2019 14 :40h 06 Haizer 07/03/2019 07/03/2019 14 :40h 07 Haizer 18/03/2019 18/03/2019 13 :40h

I-2 Mode d’échantillonnage

Le prélèvement de l’eau est une opération délicate à laquelle le plus grand soin doit être apporté. Il conditionne les résultats analytiques et l’interprétation qui s’en suit l’échantillon doit être homogène et représentatif et ne doit pas modifie les caractéristiques de l’eau.

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CHAPITRE III Matériels et Méthodes

23 Nous devrons donc prélever l’eau avec toutes précautions d’asepsie, pour cela plusieurs conditions s’imposent :

 Le volume de l’échantillon doit être inférieur à 1.5 litre.  Les échantillons seront recueillis dans les flacons stériles.

Pour l’échantillonnage direct (source). On fait tremper doucement le flacon à l’intérieur de l’eau, à environ de 30 cm de surface, en évitant le prélèvement en surface ou au fond pour ne pas risquer de ramasser de l’écume ou des sédiments.

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24 Les flacons contenant les échantillons doivent être clairement et soigneusement identifies par des étiquettes qui doivent comporte un certain nombre d’information qui sont : adresse exacte du lieu de prélèvement (pour l’eau de réseau), date et heure du prélèvement.

Figure 11: Flacon de prélèvement

L’échantillon doit être conservé dans une glacière entre 4 °C à 6 °C.

La glace alcool pour stérilisation Figure 12: Matériel de stérilisation

I-3 Mode de conservation des échantillons

Pour un meilleur résultat d’analyse il faut faire une meilleure condition de conservation et de transport.

Les 07 échantillons conservés dans des glacières entre 4 à 6 °C, durant le transport jusqu’au laboratoire d’hygiène de la wilaya.

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CHAPITRE III Matériels et Méthodes

25

Figure 13 : Glacière (pour la conservation des échantillons) II-1Présentation de lieu du stage

Le but de notre stage au sain du laboratoire d’hygiène de la wilaya de BOUIRA consiste à la recherche de quelques germes des MTH dans quelques sources de la commune (HAIZER et TAGHZOUT).

II-2Présentation de l’organisme

Le laboratoire d’hygiène de la wilaya de BOUIRA dépend de la direction de la santé et de la population (DSP), qui elle-même dépend du ministère de la santé.

II-3Diagramme général de laboratoire

Il existe plusieurs salles qui ont été prévues et assemblées dans une même structure dont on cite par exemple : contrôle bactériologique des eaux : surveillance et enquêtes des épidémiologique, contrôle bactériologique des aliments : enquêtes épidémiologique, corpo- parasitologique : diagnostique et dépistages et contrôle de stérilisation et lavage.

II-4 Rôle de laboratoire

La première mission du laboratoire est concourir au diagnostique pour préserver la santé publique de la wilaya en assurant : le contrôle bactériologique des eaux, l’Analyse corpo- parasitologique, le contrôle bactériologique des aliments et les prélèvements proviennent des SEMEP, BHC, casernes gendarmerie, université.

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II-5 Situation de laboratoire

Le laboratoire situe au rez-de-chaussée de l’ex hôpital de BOUIRA et s’étend sur une superficiel de 210 m2

L’aménagement du laboratoire est conçu pour permettre d’isoler les activités suxeptibles d’entrainer une pollution tant à l’intérieur qu’à l’extérieure.

III-Protocole expérimentale des analyses bactériologiques

Après la réception des échantillons, les analyses et le dénombrement se font suivants les protocoles résumé dans le tableau 04 :

Tableau 04: Mode opératoire des analyses bactériologiques. Germe Technique Volume

d’échantillon Milieu utilisé incubation Test confirmatif Coliformes totaux NPP 100ml BCBL 37C° Coliformes fécaux NPP 100ml BCBL 44C° Schubert E. coli NPP 100ml BCBL 44C° kovax Streptocoques fécaux NPP 100ml ROTH 37C° EVA S.A.S.R NPP 100ml V.F 37C° V. cholérique NPP 50ml EPA et GNAP 37C° Biochimique et antigénique Salmonelle NPP 100 ml SFB et HECTON 37C° TSI-OWPG TDA-LDC III-1Coliformes totaux

Le dénombrement des coliformes totaux se fait par la méthode NPP (nombre plus probable) de 100ml d’eau à analyser dans les tubes à essai :( 3tubes à double concentration et 6 tubes à simple concentration de milieu (BCBL avec cloche).

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CHAPITRE III Matériels et Méthodes

27 Avec le flacon on met 10ml d’eau à analyser dans les 3 tubes à doubles concentration.

Figure 14 : Tubes de milieu BCBL double concentration

Avec une pipette pasteur on met 1ml d’eau à analyser dans les 3 tubes à simple concentration, puis 0.1ml d’eau à analyser dans d’autres 3 tubes à simple concentration.

Lecture

Après incubation à 37°C durant 24h et 48h, on remarque un couleur trouble et gaze se forme dans la cloche.

Test confirmatif

Pour effectuer une confirmation : prendre 1ml d’échantillon et le mettre dans un milieu Schubert (A) incubé à 44°C durant 24h, on remarque un changement de couleur et formation de gaz sont remarqués (coliforme fécaux)

Après ajoutée le réactif kovace (B) pour confirmer la présence d’E. Coli.

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III-2 Streptocoques fécaux

Le dénombrement des streptocoques fécaux se fait par la méthode de NPP de 100ml d’eau à analyser dans les tubes à essai (3 tube à double concentration, 6 tubes à simples concentration de milieu (Roth sans cloche)

Avec le flacon on met 10ml d’eau à analyser dans les 3 tubes à doubles concentration.

Figure 16 : Tube de milieu ROTH double concentration

Avec une pipette pasteur on met 1ml d’eau à analyser dans les 3 tubes à simple concentration, puis 0.1ml d’eau à analyser dans d’autres 3 tubes à simple concentration.

Figure 17 : Tubes de milieu ROTH simple concentration Lecture

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CHAPITRE III Matériels et Méthodes

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Test confirmatif

Pour effectuer une confirmation : met 1ml d’échantillon dans un milieu EVA, incuber à 37°C durant 24h, on remarque une pastille violette au dissous du tube.

Pastille violette Figure 18: Pastille présenté des streptocoques fécaux

III-3 Spores anaérobies sulfito-réducteurs

20ml d’eau à analyser divisé sur 4 tubes de 5ml, Chauffages pendant (5min), puis on se Refroidit pendant (10min), on ajoute le milieu V.F (viande foie) dans les 4 tubes.

Figure 19: Chauffage après la mise de milieu de V.F Lecture

Après incubation à 37°C durant 24h et 48h, on remarque un ensemble de colonie formé en tour noir

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30 Colonie noir

Figure 20: Colonie noire au niveau du tube III-4 Vibrion-cholérique

L’enrichissement : prendre 50ml d’eau à analyser et le mettre dans 450ml de milieu EPA 10*C puis incuber à 37C°durant 18h.

Après incubation, L’isolement au biote de pétri gélose GNAP+ L’isolement au tube milieu EPA incuber à 37°C.

(44)

CHAPITRE III Matériels et Méthodes

31

Figure 22: Prélèvement de vibrion-cholérique et ensemencement dans le milieu EPA Lecture

Après l’incubation à 37°C durant 18h, observation des colonies suspect transparente 1 à 1.5 m de diamètre-état fais très Mobile forme en vogue- Aspect Bigrement blute.

Figure 23: Isolement à boite de pétri et tube EPA

A partir du tube EPA II, on met un isolement dans un biote de pétri GNAP II incubé à 37C° durant 24h.

Lecture

Après incubation à 37°C durant 24h, observation une colonie suspect transparente 1 à 1.5 m de diamètre-état fais très Mobile forme en vogue- Aspect Bigrement blute.

(45)

32

Test confirmatifs

Confirmation biochimique et antigénique (labo de référence).

III-5 Salmonelle

Figure 24: Flacons de milieu SFB 100ml D/C

L’enrichissement : prendre 100ml d’eau à analyser et le mettre dans 100ml de milieu SFB D/C, puis incubé à 37C°durant 24h.

Après l’isolement au biote de pétri au milieu HECTOEN I (A) + Isolement dans un tube milieu SFB II (B) est incubé à 37C°durant 24h.

Lecture

Observation de colonies suspecte, colonie contour réguliers parfois centre transparente (Ver date).

Figure 25: Boite de pétri Hectoen et tube de SFB

(46)

CHAPITRE III Matériels et Méthodes

33

1

A partir du tube SFB II, on met un isolement dans le biote de pétri HECTOEN II puis incubé à 37C° durant 24h.

Lecture

On remarque apparition de colonies suspecte, colonies contour réguliers parfois centre transparente (Ver date).

Test confirmatif

Identification biochimique TSI-OWPG-VREX INDOL-TDA-LDS et antigénique (labo de référence).

III-6 Matériels d’analyse

L’appareillage nécessaire pour la réalisation de notre protocole expérimentale comprend pour les analyses bactériologiques : un bec benzène, des boites de pétri, des tubes à essai, des pipettes pasteur, bain marie, étuve thermo statée à 37 °C et 44°C, des milieux de culture (BCBL .ROTH. VF. EVA et le milieu Schubert, GNAP, EPA, SFB, HECTON).

Après la positivité des résultats V.C et S il sot envoyé au (labo de référence) pour confirmé par des tests biochimique et antigénique.

(47)

34 La principale raison qui nous a amenée à choisir ce sujet c’est les infections de choléra qui ont été enregistrées l’année 2018 au niveau de certaines sources dans quelques régions de la wilaya de Bouira. Le but de notre travail consiste à la recherche de quelques germes des Maladies à Transmission Hydrique (MTH) au niveau de quelques sources réparties sur deux régions ; ainsi de connaitre les principales causes de ces infection , mais au cours de la période de notre stage au niveau du laboratoire d’hygiène, nous avons rencontré certains problèmes administratifs qui nous ont empêchées de se déplacer pour faire les prélèvements, principalement le manque de moyens de transport au niveau de l’institution de formation, c’est pourquoi la majorité des échantillons qu’on a utilisé ont été apportés au laboratoire par des propriétaires ou les bureaux d’hygiène de différentes communes de la wilaya de Bouira.

Une sortie perspective a été faite afin de choisir les sources à analyser, au total on a pu fixer 7 sources différentes dans la région de Haizer et de Taghzout de la willaya de Bouira, dont 05 sources non captées c’est-a-dire laisser naturellement sous forme d’un canal libre et 02 sources captées par un bassin avec des robinets d’eau. (Tableau 05).

Tableau 05 : Sources captées et non captées

Source non captée Source captée

Allal Ighzar elvir

Village el meroudj Thala Tebout

Tisser gui II Izamourene Aghbalou

Les germes responsables des maladies à transmission hydrique qui ont été cherchés sont :

Les Streptocoque fécaux-Spore anaérobies sulfito-réducteur, Escherichia-Coli qui sont les germes les plus dangereux.

Les Coliformes totaux et fécaux sont des indicateurs d’une contamination fécale.

Les Vibrions-cholérique et les salmonelles pour déterminer la pathogénie dans l’eau, ces germes sont des bactéries responsables des épidémies de choléra et des salmonelles.

Figure

Figure 02 : Coliformes fécaux (SITE INTERNET, 04)  7-2 Streptocoques fécaux
Figure 05: Bactérie Vibrio cholerae responsable de choléra (SITE INTERNET, 07)  3-1-1 Mode de transmission
Figure 06 : Evaluation des malades et des mortalités  dans le monde  durant les années (1991- (1991-2018)02000004000006000008000001000000 1991 1994 2009 2014 2016 2018malades malades0200040006000800010000199119931994200620092010201420152016201720182018mort
Tableau  01 :  Quelques  pays  dans  le  monde  touché  par  cette  épidémie  de  choléra  (MURS,  1997) (SITE INTERNET, 08 09 10)
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