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Propriétés statistiques des photoélectrons

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(1)

HAL Id: jpa-00206831

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Submitted on 1 Jan 1969

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Propriétés statistiques des photoélectrons

Martine Rousseau

To cite this version:

Martine Rousseau. Propriétés statistiques des photoélectrons. Journal de Physique, 1969, 30 (8-9),

pp.675-686. �10.1051/jphys:01969003008-9067500�. �jpa-00206831�

(2)

PROPRIÉTÉS STATISTIQUES

DES

PHOTOÉLECTRONS

Par MARTINE

ROUSSEAU,

Institut

d’Électronique

Fondamentale

(1),

Faculté des Sciences, 91-Orsay.

(Reçu

le 10 février

1969.)

Résumé. 2014 Les instants d’émission de

photoélectrons

par une

photocathode placée

dans

un

champ optique

forment un processus

stochastique ponctuel

dénommé processus de Poisson

composé.

Nous

rappelons

la définition

précise

de ce processus et sa liaison avec les fluctuations de l’intensité lumineuse. Nous étudions ensuite diverses variables aléatoires liées à ce processus et accessibles

expérimentalement

par des mesures de

comptages

ou d’intervalles de

temps.

Nous établissons différentes

propriétés intrinsèques

de ces variables aléatoires, c’est-à-dire

indépendantes

du

champ optique.

Par ailleurs, nous comparons ces variables aléatoires pour

quelques

modèles

statistiques

de

champs optiques

réalisables

expérimentalement.

Abstract. 2014 The time of emission of

photoelectrons generated by

a

photocathode

immersed

in an

optical

field constitute a

point

stochastic process called

compound

Poisson process.

The

precise

definition of this process and its connection with the fluctuations of the

light

inten-

sity

are

given.

We

study

some random variables connected with this process and which can

be

experimentally

studied

by photocounts

and time intervals measurements. Some

properties

of these random variables

independent

of the

optical

field are established. Furthermore we compare these random variables for some statistical models of

experimentally

feasible

optical

fields.

I. Introduction. - Au cours de ces dernières

annees,

de nombreux travaux

theoriques

et

exp6rimentaux

ont ete consacr6s aux

probl6mes

de

statistique

des

photons

et

photoelectrons.

Ceci est du d’une part a l’introduction de sources

optiques

nouvelles

(lasers) qui

ont

permis

d’obtenir en laboratoire une

beaucoup plus grande

variete de

champs optiques

et d’autre

part

a 1’utilisation de

plus

en

plus fr6quente

en

optique

de

techniques

de detection

impulsionnelle

couramment

employees

en

physique

nucl6aire.

Malheureusement,

ces travaux ont souvent ete

publi6s

sous forme de

lettres breves ne

permettant

pas d’avoir une vue

générale

du

probl6me.

Dans cet

article,

nous essayons d’aborder la

question

sous cet

angle.

Cette m6thode a l’inconv6nient de

presenter

nos resultats dans un ensemble comprenant certains resultats

deja

connus, mais par contre a

l’avantage

de donner a

1’expose

un cours

plus logique

et

plus synth6tique.

Lorsqu’un

d6tecteur tres sensible est

place

dans un

champ optique

suffisamment

faible,

le

signal

de sortie

qu’il

fournit est form6

d’impulsions qui peuvent

etre suffisamment breves pour determiner avec une assez

bonne

approximation

un « instant d’emission »

ti.

L’ensemble de ces

instants,

6videmment

al6atoires,

forme

un processus ponctuel. Naturellement,

à l’échelle

microscopique,

ce processus est lie a un autre processus

repr6sentant

les instants

d’absorption

d’un

photon

du

champ électromagnétique

par le

d6tecteur,

mais ce

dernier processus ne sera pas 6tudi6 dans cet article.

La d6finition

complete

d’un processus

ponctuel

est

extremement

compliqu6e,

et n’est bien connue que dans les cas

simples

des processus de Poisson

[1]

ou

des processus de renouvellement

[2].

Pour les

photo- électrons,

l’ensemble des théories actuellement connues

semble

indiquer qu’il s’agit

d’un

processus

de Poisson

composé.

Nous donnons dans le

premier paragraphe

une d6finition

precise

et

complete

d’un tel processus

qui

sera utilis6e dans toute la suite.

Les 6tudes

experimentales

des processus

ponctuels peuvent

se classer en deux

grandes categories :

mesures

de

statistiques

de nombre de

points

dans diff6rents

intervalles,

ou

comptages,

et mesure d’intervalles de temps entre differents 6v6nements lies au processus.

Toutes ces mesures se

completent

les unes les autres,

et en

general

aucune n’est suffisante pour caract6riser le processus. Par

ailleurs,

leur

interpretation

necessite

l’introduction de certaines variables al6atoires

(v.a.) (nombre

de

points,

intervalles de

temps, etc.)

et les

propri6t6s statistiques

des

photoelectrons

sont d6ter-

min6es par la connaissance de celles de ces v.a. Dans le second

paragraphe,

nous introduisons les v.a.

qui

nous ont paru les

plus importantes

et les

plus

accessibles a des mesures

experimentales.

Nous en

pr6cisons

de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003008-9067500

(3)

nombreuses

propri6t6s statistiques ind6pendantes

de la

nature du

champ optique

dans

lequel

se trouve le

d6tecteur.

Mais 6videmment cette nature influe fortement sur

les lois de

probabilit6

des v.a. 6tudi6es et nous 6tudions

ce

point

dans le dernier

paragraphe

pour differents modeles

statistiques

de

champs optiques

dont les

définitions et certaines

propri6t6s

sont donn6es en

annexe. Nous avons

essaye

de

presenter

1’ensemble des nombreux resultats de

façon

a en faciliter la compa- raison.

II. Photoélectrons et processus de Poisson

composes.

- La nature du processus

ponctuel ( ti ) precedemment

introduit a ete 6tudi6e par de nombreux auteurs, mais

g6n6ralement

sous une forme

incomplete

et dans

l’intention

d’interpr6ter

certaines

experiences parti-

culières

(comptages

ou

coincidences) [3].

A notre

connaissance,

seuls

Kelley

et Kleiner

[4]

ont defini

correctement 1’ensemble du processus d’une

façon

assez

semblable a celle que nous

indiquons

ici.

Les processus

ponctuels

sont des processus stochas-

tiques qui

sont presque surement des fonctions dis- continues. Mais certains sont en tout

point

presque surement

continus,

et nous ne nous occuperons ici que de cette classe

[5].

Nous allons montrer que leur loi

temporelle

a alors

une

signification physique

extremement

simple. Appe-

lons

dN(6)

le nombre al6atoire de

points

tombant dans l’intervalle

[6,

6 +

d6].

Si le processus n’a pas de

points d’accumulation,

c’est-a-diresi Pr

[dN(6)

>

1]

=

o(d6),

on

peut

montrer assez

simplement

que la connaissance de la loi

temporelle

se r6duit a celle de la

quantité :

Dans cette

expression, n

et les

instants {6}

sont

absolument arbitraires.

Les processus de Poisson

composes

sont d6finis par la relation :

ou

F(6)

est une fonction al6atoire

(f.a.) positive

et que

nous supposerons stationnaire dans toute la suite. On

en deduit 6videmment que le processus

ponctuel lui-

meme est stationnaire. Les processus de Poisson purs

sont naturellement un cas

particulier

pour

lequel

la

fonction

F(6)

est une constante

positive,

et on retrouve

alors sur les

equations (2.1)

et

(2.2)

que les accrois-

sements

dN(6)

sont

independants.

Dans une etude

quantique

du

phenomene

de detec-

tion

optique, Kelley

et Kleiner ont trouve que

l’équa-

tion

(2.2) s’appliquait

aux

photoelectrons

et de

plus

on

peut

retrouver

1’interpretation semi-classique

de la

fonction

F(6) deja indiqu6e

par Mandel :

F(6)

est

proportionnelle

a l’intensit6 lumineuse instantan6e du

champ optique

ou se trouve le d6tecteur. Tres r6cem- ment,

Lehmberg [6]

a retrouve un resultat tout a fait

analogue

en

pr6cisant

un peu

plus

le

phenomene phy- sique

de l’émission des

photoelectrons.

L’int6r6t des processus de Poisson

composes

pour tous les

probl6mes qui

vont suivre reside dans le fait que pour une

6preuve

donn6e de la f.a.

F(6),

ce sont

des processus de Poisson purs non stationnaires pour

lesquels

on connait

deja

un tres

grand

nombre de

résultats.

Nous allons illustrer ceci par 1’6tude des

problemes

de

perte

de

comptage

et de retards al6atoires

[7].

Le

premier probleme

est tres

important pratique-

ment, car a la sortie d’un d6tecteur certains 6v6nements peuvent al6atoirement etre

perdus,

et de meme a

1’echelle de la

photocathode

tous les processus d’ab-

sorption

de

photons n’engendrent

pas un

photoelectron.

Si la loi

qui regit

le

phenomene

de

perte

est

ind6pen-

dante d’un

point

a un autre et

ind6pendante

de

F(t),

pour une valeur donn6e de

F(t)

le processus reste sans

mémoire,

donc

poissonnien.

Le processus final est donc

toujours

de Poisson

compose,

mais decrit par la fonc- tion

AF(t)

ou

X(O X 1) repr6sente

la

probabilite

pour tout

photoelectron

d’etre

perdu.

Le deuxieme

phenomene apparait si,

pour diff6rentes raisons dans le fonctionnement du

d6tecteur,

il y a un temps de transit al6atoire entre l’instant d’6mission par la

photocathode

et l’instant de detection. Si on

suppose que

chaque point

est retarde

ind6pendamment

et al6atoirement d’une

quantite

T de densite de

probabilite g(t),

on obtient un nouveau processus de Poisson

compose,

caracterise par la fonction :

III.

Propri£t£s statistiques

des

photoélectrons

indd-

pendantes

du

champ optique.

- Dans cette

section,

nous admettons que les

photoelectrons

sont distribues

selon un processus de Poisson

compose,

mais nous ne

faisons aucune

hypothese

sur

F(6),

c’est-a-dire sur le

champ optique

dans

lequel

se trouve le d6tecteur.

Nous allons tout d’abord donner un certain nombre de resultats sur les comptages et sur les mesures d’inter- valles de

temps.

L’id6e de base des

experiences

de

comptage

consiste

a determiner les

propri6t6s

de variables al6atoires discontinues

repr6sentant

le nombre de

points

du

processus dans un ou

plusieurs

intervalles. Le

procédé

le

plus

courant pour r6aliser cette

experience

consiste

a faire un tres

grand

nombre

d’épreuves

et

d’analyser

les nombres de coups obtenus au moyen d’un s6lecteur multicanaux.

Cependant,

differents

types d’experiences,

et donc

de calculs

theoriques,

sont

possibles :

-

Comptages

relaxés : dans ce cas, l’intervalle A T

pendant lequel

on compte est arbitraire.

-

Comptages

déclenchés: ici l’intervalle OT est li6 à

un

point

du processus 6tudi6. Par

exemple

la «

porte »

qui

d6termine A T peut etre ouverte par un

point

du

processus.

(4)

-

Multicomptages :

dans ce cas, on considere n v.a.

g6n6ralement

li6es et

repr6sentant

le nombre de

points

dans n intervalles

g6n6ralement disjoints.

III.A. COMPTAGES RELAXES. - Ce sont les

plus

commodes a

r6aliser,

et donc ceux

qui

ont ete le

plus

etudies. Soit N le nombre al6atoire de

points

dans

un intervalle AT arbitraire. La v.a. N

prend

des

valeurs entières avec les

probabilités :

ou X est la v.a. :

Cette formule obtenue par Mandel

[3]

et retrouv6e

depuis

par de tres nombreux auteurs se deduit direc-

tement de la definition du processus de Poisson

compose.

D’ailleurs N est une v.a. de Poisson

compos6e

par la relation :

ou

p(x)

est la densite de

probabilit6 (d.d.p.)

de la

v.a. X d6finie par

1’6quation (3.2).

Les résultats

exp6rimentaux

realises avec des

d.d.p. p(x)

connues ont tres

largement

v6rifi6 cette

expression.

La fonction

caractéristique

de la v.a. N s’6crit

6videmment :

d’oii l’on deduit

1’expression

de la fonction

g6n6ratrice :

la

fonction j9 (s)

6tant la transformée de

Laplace de p(x).

A

partir

de ces résultats

deja

connus, nous allons

6tablir un certain nombre de

propri6t6s intrins6ques

de la v.a. N. L’int6r6t de ces

propri6t6s apparaitra plus

nettement a la fin de cette

section,

lors de 1’6tude de 1’inversion de la formule

(3.3).

II I . A .1. Moments et moments

factoriels

de N. - Les

moments de N peuvent etre obtenus soit par sommation a l’ aide des pn, soit par

developpement

en s6rie de u

au

voisinage

de

l’origine

de la fonction

caractéristique cpN(u).

Nous n’allons pas donner

1’expression explicite

des moments

qui,

comme pour une loi de Poisson pure,

est assez

complexe,

mais donner un

d6veloppement

permettant de comparer les lois de Poisson

compos6es

a celles de Poisson pures.

Supposons

d’abord que N est une v.a. de Poisson pure. Sa loi de

probabilite

est donn6e par

l’équa-

tion

(3.1)

ou X n’est pas aliatoire

(X

=

m).

Montrons

alors que l’on a :

les

a(k)

6tant des coefficients

plus grands

que 1. La

propriete

est 6videmment vraie

pour k

= 1 et 2.

Montrons alors que si elle est vraie

jusqu’a

1’ordre

k,

elle est vraie a l’ordre

(k + 1).

On a en effet :

En

arrangeant

les differents termes de cette expres-

sion,

on obtient alors :

En

d6veloppant

les valeurs moyennes et en

appli-

quant successivement

1’6quation (3.6),

on retrouve

une

expression

du meme

type

avec des coefficients

positifs.

Si maintenant N ob6it a une loi de Poisson

composee, 1’6quation (3.6)

devient :

les

coefficients

CX(k)

6tant les memes que dans

l’équa-

tion

(3. 6).

Nous d6duisons de cette

equation

que, si on compare les moments de v.a. de Poisson pure et

compos6e

de

meme valeur moyenne, on a

toujours, quel

que soit k entier :

Cette

in6galit6

r6sulte d’une

generalisation

de l’in6-

galit6

de

Tchebytchev [10] appliqu6e

aux moments

de variables al6atoires

positives.

En

effet,

si deux

fonctionsf et g

ont le meme sens de

variation,

c’est-a-

dire si

[f (x) - f (y)] [g(x) -g(y)] > 0,

on obtient une

forme

intégrale

de

l’in6galit6

de

Tchebytchev :

En

appliquant

ceci

successivement,

on obtient sans

peine :

La

comparaison

des

equations (3.6)

et

(3.9), compte

tenu du fait que les

cx 17 (k)

sont

positifs

et que par

hypothese E[X]

= m, fournit la relation

(3.10).

Une

application particulière

de cette relation valable

pour k

= 2 a

ete

plusieurs

fois mentionn6e

[11]

et s’ecrit :

ce

qui

montre que 1’ecart

quadratique

d’une v.a. de

Poisson

composee

est

toujours plus grand

que celui d’une v.a. de Poisson pure.

On obtient des

in6galit6s

semblables pour les mo- ments factoriels de N

qui

sont obtenus par derivation de la fonction

g6n6ratrice (3.5) :

(5)

et

d’apr6s

la relation

(3.5) :

L’in6galit6 (3. 12) s’applique

alors

directement,

et

dans les memes conditions que

pr6c6demment

on peut ecrire :

III . A . 2. Relations sur les

probabilités p n.

- Les

proba-

bilit6s

p(n)

définies par

1’6quation (3.1)

ne sont pas du tout des

quantités arbitraires,

mais

apparaissent

comme des sortes de moments

de X,

et doivent donc satisfaire a des

in6galit6s

tres strictes

[12]. Evidemment

nous ne mentionnons ici que celles

qui

nous ont paru

les plus importantes.

Ecrivons tout d’abord

1’equation (3.3)

sous la

forme :

Les fonctions e-x et xn ne variant pas dans le meme sens, le sens de

l’in6galit6 (3.11)

est

change

et on

obtient alors

simplement :

p(1)

6tant defini par

1’equation (3. 5).

Par

ailleurs, I’application

de

l’inégalité

de Schwarz

a

1’6quation (3.17)

donne :

qui peut

6videmment s’6crire :

avec :

la

signification

de nEk3 6tant donnee par

l’équa-

tion

(3.14).

Ce resultat

applique lorsque

k =1

montre que la suite :

deja introduite,

sans etre

6tudi6e,

par Pike et al.

[13]

est une suite croissante. Une

consequence

immediate

de ceci est que

les p.

ne

peuvent

etre nuls a

partir

d’un

certain rang, ce

qui peut

avoir un int6r6t pour certains résultats

experimentaux.

III. A. 3. Problème de l’inversion. - Tous les résultats

precedents apparaissent

sous forme

d’in6galit6s

parce que nous n’avons fait aucune

hypothese

sur l’intensité

lumineuse,

c’est-a-dire sur la v.a. X. Mais ces

in6galit6s apparaissent

comme des conditions nicessaires à la solution du

probleme

de l’inversion introduit pour la

premiere

fois par Wolf et Mehta

[14]

et discute

6galement

par Klauder et Sudarshan

[11].

Ce

probleme

a un

grand

int6r6t

physique, puisqu’il permet

de d6duire des

statistiques

de

photoelectrons

les distributions de

probabilite

de l’intensit6 lumineuse. Les

premiers

auteurs affirment que pour toute suite

{Pn}

on peut

trouver au moins formellement une

fonctionp(x)

satis-

faisant

1’equation (3.3)

et ont donne une

expression

assez

compliqu6e permettant

d’obtenir

p (x)

a

partir

des

pn.

Une solution

beaucoup plus simple apparait

dans

1’equation (3. 5), les {Pn}

fournissant

G(s)

donc

p(x)

par sa transformée de

Laplace. Cependant

la

solution ainsi trouv6e est

inacceptable

en tant que distribution de

probabilite

si elle

prend

des valeurs

negatives.

En

particulier,

si les

in6galit6s précédentes

ne sont pas

v6rifi6es,

le

probleme

de 1’inversion n’est pas soluble. Malheureusement ce

probl6me,

tres

proche

du «

probl6me

des moments »

[12],

est extremement

compliqu6

et nous ne connaissons pas de conditions suffisantes sur

les {Pn}

pour

que p (x) >

0. Par contre,

on peut construire des

exemples

de fonctions

p(x)

a

valeurs

negatives (au

sens des

distributions)

pour les-

quelles les {p n}

sont tous

positifs

et de somme 1.

III.B. COMPTAGES DECLENCHES. - Par

opposition

au

precedent

type de comptage, l’intervalle de

temps pendant lequel

on

compte

n’est pas absolument arbi- traire. L’instant d’ouverture

peut

par

exemple

etre lie

a un

point

du processus

ponctuel

6tudi6. Mais il peut meme etre lie a un

point

d’un autre processus

ponctuel

corr6l6 a celui 6tudi6. Pour

ceci,

on peut par

exemple

utiliser le montage

classique

de

1’experience d’Hanbury,

Brown et

Twiss,

un des

photomultiplicateurs

ne servant

qu’a

d6clencher 1’ouverture d’une porte, les

comptages

se faisant sur le processus d6livr6 par le second.

Quel

que soit le

système, l’analyse

des résultats est la meme.

Appelons qn(6; AT)

la

probabilite

conditionnelle de

trouver

points

dans

l’intervalle t, t + A T

condi- tionn6e par un

point

dans l’intervalle t -

0, t - 0

+ dO.

On a alors :

oii X est

toujours

d6finie par

1’6quation (3. 2)

et Y vaut

F(t

-

0).

Des calculs

analogues

aux

pr6c6dents

four-

nissent les fonctions

caractéristiques

et

g6n6ratrices

li6es aux

comptages

d6clench6s :

Ces

expressions prennent

une forme tres

simple

et

directement

comparable

à celles des

comptages

relax6s

lorsque

le declenchement se fait au d6but de l’inter- valle

(6

=

0)

et que 1’intervalle de

temps AT est

tres

petit

devant le

temps

de

corrélation tc

de 1’intensite

lumineuse,

ce

qui

permet d’écrire X =

F(t)

AT. On

(6)

peut alors

remplacer

dans les

expressions pr6c6dentes Y/E(Y)

par

X/E(X),

et

1’equation (3.23) compar6e

a

(3.1)

donne :

Dans cette

approximation,

la valeur moyenne des

comptages

d6clench6s s’6crit a 1’aide de

l’équa-

tion

(3.6) :

En utilisant a nouveau

l’in6galit6 (3.11),

on aboutit

au resultat :

Nd

et

Nr repr6sentant

les comptages d6clench6s et

relaxes d’un processus de Poisson

compose

de meme

densite

qu’un

processus de Poisson pur

repr6sent6

par

Np.

La

premiere in6galit6

traduit le

phenomene

de

groupement

des

photo6lectrons d6jA

mis en 6vidence

par des

experiences

de coincidences.

Rvidemment,

les

comptages

d6clench6s peuvent etre consid6r6s comme un cas

particulier

de

multicomptages

etudies par certains auteurs

[15]

et

[25]. Cependant

leur int6r6t est

qu’ils apportent

des

renseignements

du

meme

type

avec des

dispositifs exp6rimentaux

consi-

d6rablement

plus simples.

III. C. MESURES D’INTERVALLES DE TEMPS. - Une

autre mani6re d’6tudier les processus

ponctuels

consiste

a s’int6resser a la

statistique

des intervalles de

temps

entre evenements successifs. En utilisant la

terminologie classique

dans le cas des processus de

renouvellement,

nous introduisons le temps de vie

(densité

de

proba-

bilit6

v(,r)) qui

est l’intervalle entre deux

points

succes-

sifs et le temps d’attente r6siduelle

(d.d.p. a(i)),

ou

intervalle entre un

point

arbitraire et le

premier point post6rieur

du processus.

Ces lois de

probabilite

s’ecrivent :

et : o

La

complication

de ces

expressions provient

du fait

qu’elles

font intervenir des

int6grales

de fonctions

al6atoires

F(t)

dont il est en

general

tres difficile

d’obtenir les lois de

probabilité.

L’in6galit6 (3.12)

montre

qu’on

a

toujours : qui

est une nouvelle traduction de 1’effet de groupe-

ment. De

plus,

si

F(t )

est une fonction de valeur moyenne tres

petite,

c’est-a-dire si le processus de

Poisson

compose

est tres peu

dense,

sur un intervalle

de temps assez

grand,

on

peut

considerer que :

de sorte que :

La seconde

equation

est a la base du

principe

des

mesures de fonction de correlation d’intensité par des convertisseurs

temps-amplitude.

IV.

Propridtds statistiques

des

photoelectrons

pour differents modeles de

champs optiques.

- Dans le

paragraphe precedent,

nous n’avons fait aucune

hypo-

th6se sur le

champ optique qui apparait

dans toutes

les formules par l’interm6diaire de l’intensit6 instan- tanee

F(t).

Nous allons ici

reprendre

les

grandeurs pr6c6demment

introduites en les calculant pour diffé-

rents modeles

statistiques

de

champ optique deja

introduits par de nombreux auteurs et dont nous

rappelons

les

principales propri6t6s

en annexe. Nous

6tudierons ainsi

quatre

modeles de

champ représen-

tant le laser

parfait

stabilise en

amplitude (A),

le

champ thermique (B),

la

superposition

des deux

prece-

dents

(C)

et le

champ

laser

imparfaitement

stabilise.

IV. A. COMPTAGES RELAXES. - Les

quantités Pn

ont 6t6 calcul6es pour les

quatre mod6les,

et nous

rappelons simplement

les résultats.

Modèle A. - On a 6videmment alors une loi de Poisson :

Modèle B. - Si

AT

"t’c, OLt "t’c est le

temps

de coherence de la

lumière,

on deduit de

1’6quation (A. 2) :

Si la condition n’est pas

satisfaite,

des calculs beau-

coup

plus compliqu6s

donnent un resultat assez peu maniable

[18].

Modèle C. - Le calcul des

p.

effectué par Lachs

[21]

donne :

Dans cette

expression, m

est le rapport des intensités moyennes

thermiques

et coh6rentes

qui

interviennent dans le

melange (m

=

FL/ FG >);

d’autre part :

et :

(7)

,Fl

est la fonction

hypergéométrique

que l’on peut

d6velopper

en une s6rie de

(n

+

1)

termes, dans notre

cas :

Sur la

figure 1,

nous avons

report6

la loi

(4.3)

pour diverses valeurs de m :

0, 1/3, 1,

3 et 00. Cette

figure

est donn6e par Glauber

[24],

nous ne la

reportons

ici

qu’a

titre de

comparaison

avec la

figure

2.

FIG. 1. - Distribution du nombre de

photoelectrons

dans

une

experience

en « relax6 », pour divers

champs

lumi-

neux resultant de la

superposition

de

champs gaussien

et coherent dans un seul mode.

L’intensit6 totale du

champ

est telle que le nombre moyen de

photoelectrons comptes

est 20 pour toutes les courbes.

La courbe A

represente

fin pour un

champ purement gaussien (eq. (4.2)).

La courbe E pour un

champ

coherent

(eq. (4.1)).

Les courbes B, C et D sont relatives aux

champs superposes (eq. (4.3)),

le

parametre m

vaut respec- tivement

1/3,

1 et 3,

d’apres

R. J. Glauber

[24].

Modèle D. -

Compte

tenu de

1’6quation (A.12),

la distribution des

photoelectrons

est donn6e sous forme

compacte

de

polynomes

d’Hermite par B6dard

[22].

Nous avons

jug6

utile de d6tailler ici ces resultats :

a)

Pour n

pair (n

=

2p) :

b)

Pour n

impair (n

=

2p

+

1) :

Etant

donne

l’hypothèse (J2/XO 1,

nous pouvons limiter le

d6veloppement

a 1’ordre 1 en

62jxo;

on

obtient alors :

Rappelons

que cette formule n’est valable que pour

n a2

g2

1, 1’expression

obtenue diff6re de

(4.1)

d’un

infiniment

xo petit

en

(J2/xO’

aussi nous ne l’avons pas

repr6sent6e

sur la

figure

1.

IV. B. COMPTAGES DECLENCHES. - Modèle A. - On voit sur

1’6quation (3.23)

que pour un processus de Poisson pur,

quels

que soient 0 et AT :

En

effet,

X et Y sont des fonctions certaines.

Modèle B. -

1)

Dans le cas 0

et AT « tc’

la relation

(3.26)

donne :

2)

Les

multicomptages

ont 6t6 etudies dans le cas

d’un

champ gaussien,

en

particulier

par B6dard

[25] qui

a donne

1’expression

de

p(nl, T1;

n2,

T2 ;

... ; nN,

TN).

Les

comptages

d6clench6s sont un cas

particulier

de

(p(nl, Tl;

n2,

T2)

pour

lequel

on

choisit n2

= 1

et

T2 T1.

En utilisant la relation de recurrence satisfaite par

les p(n1, T1;

n2,

T2)

pour le cas n2 =

1,

on obtient :

avec :

et :

Dans ces

relations,

a et b sont

respectivement égaux à F > T 1 et F > T2,

c’est-a-dire aux nombres moyens de

photoelectrons

reçus par le d6tecteur

pendant

les

intervalles de temps

T1

et

T 2.

D’autre

part, P

est donne par :

ou Y(8) est le

degr6

de coherence

complexe

du

champ

donne par la relation y(o) -

r z(e) /

Z2

>.

(8)

Compte

tenu des

equations (4.14)

et

(4.15), l’équa-

tion

(4.12)

devient :

avec :

ce

qui

donne :

soit encore, compte tenu de

1’6quation (4.13) :

FIG. 2. - Distribution du nombre de

photoelectrons

dans une

experience

en « declenche », avec T r, : Le

champ optique

est

gaussien.

Les diverses courbes

correspondent aux

valeurs du

module du

degr6

de coherence

complexe :

Ces courbes

indiquent

done 1’evolution de

qn (e) lorsque

0 varie de 0 a 0 >> rc.

Rappelons

que :

La loi de

probabilit6

qn est en fait une loi condi- tionnelle donnee par la relation :

soit,

en tenant compte des relations

(4.19)

et

(4.20) :

Si 1’on tient compte maintenant de la condition

T2 T1,

soit

encore b

a,

1’expression (4.21)

se

simplifie :

Soit encore, en introduisant le

degr6

de coherence li6

à B

par

(4.15) :

Cette loi est

reportee

sur la

figure 2,

pour diverses valeurs du

degr6

de coherence

comprises

entre 0 et 1.

Nous avons choisi a = 20

photoelectrons.

FIG. 3. -

Distribution qn

du nombre de

photoelectrons

dans une

experience

« en d6clench6 ».

Les courbes A, B, C, D et E sont relatives aux memes modeles de

champs optiques

que celles de la

figure

1

(eq. (4. 9), (4.10)

et

(4.8)).

Le nombre moyen de

photoelectrons

est fix6 ici

aussi a 20.

(9)

Modèle C. - Dans le cas

particulier 8, AT tc,

nous utilisons les

equations (3.26), (4.3)

et

(4.5)

pour construire le reseau de courbes de la

figure 3, analogues

a celles de la

figure

1 pour des comptages en d6clench6.

Modèle D. - On a de

m6me, toujours

dans le cas

0, A T tc,

avec de

plus ng 21XO

1 :

IV. C. MOMENTS DES DISTRIBUTIONS

pn

ET qn, POUR

UN CHAMP GAUSSIEN. - Le calcul de

qn(8, AT)

dans

le cas

general

est

complexe,

car il faut connaitre la densite de

probabilite

a deux dimensions de 1’ensemble des deux variables

(F(t

-

6), X) (cf. equation (3.23)).

En

revanche,

il est

possible

de donner une

expression

assez

compacte

des moments de

qn(O, AT tc) (mo-

ments

d6clench6s),

en fonction des moments de

p.

(moments relaxes). Si AT « tc,

on peut 6crire :

c’est-a-dire,

pour le moment d6clench6 d’ordre k :

En vertu des

propri6t6s

du

champ gaussien,

le

moment

apparaissant

au second membre de cette

equation

s’ecrit :

avec :

ou Z

repr6sente

le

signal analytique

du

champ gaussien

consid6r6.

L’équation (4.26) devient,

en tenant compte de

(4.25) :

soit,

en

prenant 1’expression (3.6)

du moment en

relax6 :

Rappelons

que les coefficients

(X(k)

sont ceux

qui apparaissent

dans le

d6veloppement

de

nkfn!

au num6-

rateur de la fraction

(X(k)/ (n

-

q) !.

En

particulier,

pour le

premier

moment d6clench6 :

en tenant

compte

de

(4.27),

on obtient :

ou :

De

meme,

le second moment s’écrit :

Soit,

en

appliquant

a nouveau la relation

(4.27) :

Sachant que, pour un

champ gaussien :

on obtient :

L’évolution en fonction

de y de

ces deux moments

« declenches » est

repr6sent6e figure

4.

FIG. 4. -

Évolution

des deux

premiers

moments

de qn

en fonction

de y defini

ainsi :

Le

champ optique

est

gaussien

et

monochromatique.

Nous avons

fixé N >r

= 2.

La courbe A

repr6sente

donc

1’equation (4.18),

soit :

La courbe B

repr6sente l’equation (4.23),

soit :

(10)

IV.D. SUITES

F(n).

- L’ensemble des lois de

probabilit6

6tablies

au §

III. A nous

permet

de d6crire les suites

correspondantes

pour les 4 modeles de

champ.

Modèle A. -

L’équation (4. .1 )

donne :

Modèle B. -

L’équation (4.2)

fournit une fonction

croissante en accord avec la relation

(3.22) :

Modèle C. -

Soit F(n, z)

la suite

F(n)

pour le

m6lange

d’un

champ gaussien

et d’un

champ coh6rent,

obtenue

a

partir

de

1’6quation (4.3)

avec z donne par

l’équa-

tion

(4.5)

et x

toujours

donne par

(4.4).

On

peut

montrer que, pour n

fix6,

la suite

F(n, z)

est une fonction d6croissante de z.

FIG. 5. - Suites

F (n)

=

(n + 1) p(n + 1)

pour des

p (n)

champs

lumineux resultant de la

superposition

d’un

champ

coherent et d’un

champ gaussien.

Nous avons norme

F(n)

en divisant les ordonnees par

F(0).

Les courbes A, B, C, D, E

correspondent

aux memes valeurs de m que celles des

figures

1 et 2.

Nous avons

également X >

= 20.

Nous avons trace sur la

figure

5 les suites

F(n, z) / F(0, z) correspondant

aux valeurs du

paramètre m : 0, 1/3, 1, 3/1,

oo.

Modèle D. -

L’equation (4.7)

donne :

Cette suite

pr6sente

un 6cart lin6aire en n, par

rapport

a celle

correspondant

au laser stabilise en

amplitude.

Notons que la relation

F(n) = (n

+

1 ) F(0) qui correspond

au cas d’un

champ gaussien

n’est pas un

cas

limite,

contrairement a ce que les

exemples

ci-dessus

pourraient

laisser penser. En

effet,

bien que nous ayons considere

jusqu’ici

des processus de Poisson

composes pour lesquels F(n) était située entre F(0)

et

(n + 1) F(O),

nous pouvons montrer sur un

exemple

que

(n + 1) F(0)

ne saurait etre une limite

supérieure,

bien que

F(0)

soit la limite inferieure a

F(n)

pour des processus de Poisson

composes.

En

effet,

si l’on

prend

comme distribution de

proba-

bilit6 de l’intensité :

on obtient :

On

peut

noter aussi que la

propriete

de croissance de la suite

F(n)

est alteree par l’introduction de temps

morts dans les

appareils

de detection. On a r6cem-

ment montre

[13]

que

F(n)

s’écrit pour un processus

ponctuel

obtenu a

partir

d’un

champ coherent, lorsqu’un

«

temps

mort » fait

perdre quelques points

du processus :

L’ndice r est relatif a la suite affectee par le temps

mortT.

IV. E. MESURES D’INTERVALLOME’rRIE. - Les

6qua-

tions

(3.29) appliquees

aux differents

exemples

de

champs

lumineux nous donnent

respectivement :

Modèle A. - Pour le

champ

cohérent d’intensité

Fo :

I1 est donc indifferent de mesurer la distribution des intervalles de

temps

entre deux

photoelectrons (c’est-a-

dire le

temps

de vie

v«) )

ou de mesurer la distribution des intervalles de

temps

entre un instant arbitraire et

le

premier photoelectron (c’est-a-dire

le temps d’attente residuelle

a(,r)).

Modèle B. - Pour un

champ gaussien,

le

temps

de correlation de 1’intensite est

quelconque,

nous pouvons comparer les valeurs

asymptotiques

de ces deux lois

de

probabilité, lorsque

T tend vers zero.

L’équa-

tion

(3.12) appliqu6e

au cas d’un

champ gaussien

devient :

Vans le cas restrictif ou r,, » Ty les

temps

de vie

et temps d’attente r6siduelle

s’expriment

aisément en

utilisant les

equations (3.29)

et

(A. 2).

Le calcul a

(11)

ete fait notamment par Glauber

[24] qui

a

repr6sent6

les deux fonctions suivantes :

Modèle C. - En utilisant

toujours 1’6quation (3.29), lorsque

1 ’t"c, on obtient :

Si on

applique

maintenant les

expressions

des

p.

donn6es par Lachs

[21]

pour n = 1 et n =

2,

on

obtient

1’expression

des temps de vie et d’attente r6siduelle pour le

melange

de

champs gaussien

et

coherent dans le

rapport

m =

FL/ FG >,

1’intensite

6tant f

=

FL + FG > :

FIG. 6. -

Temps

de vie

v (T)

ou distribution de

probabi-

lit6 des intervalles de

temps

entre deux

photons

suc-

cessifs pour les modeles de

champ envisages

dans les

figures

1, 2 et 4,

avec F >

= 20.

Les courbes des temps de vie sont donn6es

figure

6

pour les valeurs du

parametre

m =

0, 1/3, 1, 3,

oo.

Conclusion. - Les 6tudes

theoriques

et

exp6rimen-

tales faites sur le processus

ponctuel

forme par les

photoelectrons

concernent

jusqu’a present

les

comp-

tages (et multicomptages)

et les mesures d’interval- lom6trie. Nous avons

deja

mentionné que ces gran-

deurs, deja

mesur6es

expérimentalement

dans certains cas, se

completent

pour caract6riser le processus form6 par les

photoelectrons

mais sont insuffisantes pour le d6finir. L’extension des m6thodes de mesure de ces processus

permettra

en

particulier

de confirmer

(ou

d’exclure) qu’il s’agit

d’un processus de Poisson

compose.

Nous avons introduit une m6thode de comptage

« declenchee » distincte de la m6thode habituelle

« relax6e ». Ces deux m6thodes de comptages condui-

sent a des lois de

probabilités differentes,

nous avons

6tabli en

particulier

une relation entre les moments

des v.a.

Nd

et N

(nombre

de

points

dans l’intervalle de

temps A T

dans le cas d’une

experience

en d6clench6

et en

relax6, eq. (3 . 28) ) .

Nous avons 6tabli d’autre

part

une relation nouvelle liant les

p.

d’un processus de Poisson

compose (eq. (3.22)),

ainsi que

1’inegalite

sur les lois d’inter- vallom6trie

(eq. (3.30)).

Enfin,

nous avons consacr6

le §

IV a passer en revue les

expressions

des diverses

grandeurs

6tudi6es dans les cas

particuliers

de 4

champs optiques.

La

plupart

des

expressions

donn6es dans cette

partie

sont

origi-

nales

(mis

a part

(4.46))

et sont destin6es a etre v6rifi6es

expérimentalement.

Notons que toutes les relations 6tablies dans ce

papier

sont valables pour des spectres

optiques

absolument

quelconques. Cependant

la rela-

tion

(3.28)

et la

plupart

des relations

du §

IV supposent que les intervalles de temps des mesures sont tres

petits

devant

tc. Etant

donne les

performances

de l’électro-

nique

a 1’heure

actuelle,

cela revient a se limiter aux

champs

lumineux

quasi monochromatiques.

ANNEXE

Mod6les de

champs optiques.

- Nous avons men-

tionné

(§ III. C)

la difficulté

theorique

a

laquelle

on

se heurte

lorsque

la dur6e des mesures T n’est

plus

tres

inferieure au temps de correlation de 1’intensite Tc.

C’est

pourquoi

les modeles de

champs

lumineux envi-

sag6s au §

IV sont relatifs a des temps de correlation

»

T. Nous les décrivons et donnons pour chacun des 4 modeles la densite de

probabilite

de l’intensit6

électrique f à

la sortie du

recepteur.

Nous supposerons que l’intensit6 lumineuse ob6it a la meme loi

que p( f ).

A. CHAMP COMPLHTEMENT COHERENT. - Un

champ parfaitement

sinusoidal est

impossible

a r6aliser pra-

tiquement,

il existe n6anmoins des lasers stabilises en

amplitude

pour

lesquels

les seules fluctuations portent

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