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Submitted on 1 Jan 1962
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Sur un nouvel appareillage d’analyse thermique différentielle
G. Le Floch, S. Le Montagner, M. M. Rousselot
To cite this version:
G. Le Floch, S. Le Montagner, M. M. Rousselot. Sur un nouvel appareillage d’analyse thermique différentielle. J. Phys. Radium, 1962, 23 (11), pp.959-960. �10.1051/jphysrad:019620023011095901�.
�jpa-00236731�
959
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25.SUR UN NOUVEL APPAREILLAGE
D’ANALYSE THERMIQUE DIFFÉRENTIELLE
Par MM. G. LE
FLOCH,
S. LE MONTAGNER et Mlle M. M.
ROUSSELOT,
Laboratoire de
Ferroélectricité,
Faculté des
Sciences,
Rennes.Nous
avons réalisé unappareillage d’analyse
ther-mique
différentielle en nousinspirant
d’unmontage déjà
réalisé par Jona[1]
etpermettant
l’examen auxtempératures
inférieures à 350 OK depetites quantités
d’échantillon en
poudre.
La cellule de mesure est constituée par un
cylindre
de laiton
(0
= 20 mm, h =25,5 mm) percé
de 3 cham-brages cylindriques (0=5 mm) symétriquement
dis-posés
parrapport
à l’axe et contenant troissub-
stances
A, B, C,
enprincipe
différentes : des embouts de téflon délimitent le volume utile des cavités(environ 0,5 cm3),
en assurant le passage desthermocouples
nécessaires. La cellule est
placée
dans un fourreaumétallique
deprotection qui peut
s’introduire à laplace
d’un condensateur dans lesmontages
thermo-statiques
normalement utilisés au laboratoire pour l’étude de la constantediélectrique
en fonction de latempérature [2].
Les
thermocouples
sont en cuivre-constantan(0
=0,1 mi) :
l’undifférentiel,
mesure l’écart destempératures OT
entre A et B tandisqu’un
autremesure la
température
T en C. A étant la substance à étudier on choisit B pour que les échantillons aient descapacités calorifiques voisines,
C doit naturellement êtredépourvu
de transition dans toute larégion étudiée.
Cette
disposition permet
d’avoir un bonrepérage
detempérature
dans lesrégions
où A(ou B) présente
desanomalies.
Les vitesses de variation
thermique (refroidissement
ou
réchauffement)
s’échelonnent de 60 à 0°5 par minute environ selon que l’onenvisage
de détecter ou depréciser
unetempérature
detransition ;
lasensibilité
dumontage permet
de mesurer des variations deA F
de l’ordre de0,020
surl’enregistreur galvanométrique
relié au
thermocouple
différentiel.Cet appareillage
réalisédepuis plus
de deux ans nous apermis
de confirmer un certain nombre detempératures
de transition pour des
composés déjà
étudiéspar mé-
thode
diélectrique [3], [4].
Ainsi nous avonsprécisé
l’étendue du domaine
d’hystérèse thermique
quepré-
sente le
chlorhydrate
dern.éthylamine (M.
A.C.)
à satransition entre 23905 et 260
OK, après
l’avoir décou- verte lors de mesuresdiélectriques
à 3 000 MHz(con-
ductivité très élevée en basse
fréquence) [5] ( fig.1)
parune
technique [2]
laissantplace
à ungradient impor-
tant dans les
températures
mesurées.FIG. 1. - Le
produit
de référence utilisé est l’alun d’alu- minium et deméthyl-ammonium (M.
A. S.D.)
Dans
le cas de transitions peumarquées
lephéno-
mène
est
souventmasqué
par ladérive,
due à la diffé -FIG. 2.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011095901
960
rence des
capacités calorifiques
des deuxcorps ;
l’im-portance
de celle-cipeut
meme nécessiterparfois
unediminution
desensibilité
del’ensemble galvanomé- trique.
Afin d’améliorer laprécision
des mesures nousavons
pensé
utiliser le même corps en A et B. Ladérive
se trouve
notablement
diminuée maispeut
rester suffi-sante pour que
chaque
échantilloneffectue
seul satransition si celle-ci n’est pas
trop
étalée entempé-
rature.
L’enregistrement
obtenuprésente
alors uneanomalie facilement
repérable,
semblable à unecourbe
de
discriminateur, qui
nepeut
être confondue avec lesirrégularités
du tracé auxgrandes sensibilités
de l’enre-gistreur.
La transition dutéflon
vers 295OK, déjà signalée
parplusieurs
auteurs[6], [7],
donne parexemple
lacourbe caractéristique
de lafigure
2.Une extension de cette
méthode,
où l’on soumet unedes deux cellules à
l’action d’un champ électrique
estactuellement en cours de mise au
point.
Lettre reçue le 20
septembre
1962.BIBLIOGRAPHIE
[1]
JONA(F.),
Communicationprivée.
[2]
LE MONTAGNER(S.),
Ann.Physique, 1960, 5,
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LE MONTAGNER(S.)
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J.Physique
Rad. 1960
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[4]
ROUSSELOT(M. M.),
D. E.S., Rennes, 1960.
[5]
LE FLOCH(G.),
D. E.S., Rennes, 1959.
[6]
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et ORIGLIO(G. F.),
J.Appl. Physics,
U. S.
A., 1960. 31, 1849.
[7]
YAMAGATA(K.)
et KIROTA(S.),
J.Appl. Phys. Jap., 1960, 29,
866.REVUE DES LIVRES P. T.
LANDSBERG, Thermodynamies
withquantum
statis-tical illustrations.
(Vol.
2 de la série« Monographs
inStatistical
Physics
andThermodynamics » dirigée
par I.Prigogine. (1 vol.,
de 499 p., IntersciencePublishers, Inc., New-York, 1961,109 shillings.)
Bien que la
Thermodynamique
soit l’une des branches lesplus
anciennes de laPhysique,
tout n’est pas encore dit surses fondations
mêmes,
comme le prouve le traité de P. T.Landsberg.
Eneffet,
nombreux sont les traités deThermodynamique
consistant essentiellement en unexposé
traditionnel des trois
Lois,
suivid’applications
variantsuivant les lecteurs
auxquels
le livre est censé s’adresser.Le traité de P. T.
Landsberg
s’endistingue
de deuxfaçons.
D’une
part,
il est consacré presque exclusivement auxprincipes, et,
dans cetesprit, comporte
unepart impor-
tante de
Mécanique Statistique.
D’autrepart, l’exposé
desprincipes
n’est pasl’exposé
traditionnel.En
effet,
la méthode suivie par P. T.Landsberg
consisteen une étude
topologique
del’espace thermodynamique.
Par là même elle est en harmonie avec la méthode de Cara-
théodory,
en ce sensqu’elle
met nettement en reliefl’aspect géométrique
de laThermodynamique.
Mais deplus,
ellela
dépasse
en ce sensqu’elle
fait uneplace
naturelle à latroisième Loi. Dans cette
approche,
lescycles
de Carnotsont évidemment étudiés comme
application
et ne serventplus
à édifier la théoriegénérale.
Parmi lesquelques
autresapplications,
il convient de mentionner une étude très intéressante de la notion de gazparfait,
étendue au gazparfait quantique.
,,La
partie
deMécanique Statistique
concerneessentielle-
ment les gaz
parfaits,
dont l’étude est faite àpartir
de ladistribution
grand-canonique.
L’accent a été mis sur lanotion
d’entropie
d’une distribution deprobabilités,
enaccord avec les
apports
récents issus de la théorie de l’infor-mation.
Parmiles applications, mentionnons spécialement
les
thermodynamiques
durayonnement
et dessystèmes paramagnétiques.
Il ne nous semble pas que le traité de P. T.
Landsberg
soit celui
qui
convienne pour unpremier
contact avec laThermodynamique.
Parcontre,
nous pensonsqu’il peut
être d’un très
grand profit
pour ceuxqui l’enseignent
ouqui s’y intéressent,
car ses mérites sontmultiples :
eneffet,
à l’intérêt même de la méthode
qui
y estdéveloppée, s’ajoutent l’analyse
très fouillée desconcepts
debase,
la discussion d’innombrablespoints
délicats(comme
la défi-nition d’une transformation
réversible)
et le caractèreoriginal
de certainsdéveloppements.
De nombreux pro- blèmes servent à établir des résultats souvent utiles et enfin il contient une mine de références anciennes et ré- centes.Marc DUPUIs.
FEYNMAN
(R. P.), Électrodynamique quantique. 1 (Un
vol.,
cartonné de 198 p., 15 X 23 cm,Éd. Benjamin,
New-York
1961, prix, $ 3,50 (anglais).)
Excellent
livre ;
à recommander à touspoints
de vue.Pour sa
clarté,
saconcision,
l’intérêt dusujet
traité et lesvues
personnelles
souventexprimées.
Desquestions géné-
ralement obscures et
épineuses,
telles que l’invariance deséquations
deDiraç
pour la transformation deLorentz,
la définition des noyauxpropagateurs (notion mathématique)
sont rendues faciles et
élégantes.
D’autrepart,
des doutessont
exprimés
ausujet
despoints
scabreux. Il s’adresse à des étudiants se destinant à faire de laphysique,
mais necontient pas les théories modernes les
plus compliquées (telles
que matriceS, etc...).
Il couvre lesphénomènes
d’interaction de la matière et des
photons,
le calcul des sections efficaces dans lesprocessus
àplusieurs photons.
Ilutilise,
bienentendu,
les idées de sonauteur,
c’est-à-dire la méthode desgraphs
etl’interprétation
des étatsd’énergie négative
à l’aide des mouvements orientés vers lepassé.
Letemps
du lecteur estrespecté,
et sonporte-monnaie
aussi :le
prix
n’est paséloigné
desprix-chocs
des ouvrages sovié-tiques. (Sommaire : principes généraux,
relativité res-treinte, équation
deDirac, problèmes
avecpotentiels
enélectrodynamique quantique,
interaction deplusieurs électrons,
discussion de divers termescorrectifs, principe
de Pauli et
équation
de Dirac.Puis,
deux mémoires de M.Feynman
de laPhys. Rev.,
de l’année1949,
sur la théorie dupositron
etl’interprétation spatio-temporelle
del’électrodynamique quantique).
J. WINTER.
Le Gérant :