• Aucun résultat trouvé

Sur un nouvel appareillage d'analyse thermique différentielle

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur un nouvel appareillage d'analyse thermique différentielle"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236731

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236731

Submitted on 1 Jan 1962

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur un nouvel appareillage d’analyse thermique différentielle

G. Le Floch, S. Le Montagner, M. M. Rousselot

To cite this version:

G. Le Floch, S. Le Montagner, M. M. Rousselot. Sur un nouvel appareillage d’analyse thermique différentielle. J. Phys. Radium, 1962, 23 (11), pp.959-960. �10.1051/jphysrad:019620023011095901�.

�jpa-00236731�

(2)

959

[16]

ESTERMANN

(J.),

Z.

Phys.,

1925,

33,

320.

[17]

COCKROFT

(J. D.),

Proc.

Roy. Soc., A,

1928,

119,

293.

[18]

GEN

(M.),

LEBEDINSKY

(M.)

et LEIPUNSKY

(O.), Phys.

Z.

Sowjetun., 1932, 1, 571.

[19]

DITCHBURN

(R. W.),

Proc.

Roy. Soc., (London) A,

1933,

141,

169.

[20]

DEVIENNE

(F. M.),

C. R. Acad.

Sci.,

1952,

234,

80 et

J.

Phys., Rad., 1953, 14,

257.

[21]

Mme GANDAIS

(M.),

Rev.

Opt.,

1961,

40,

101.

[22]

MOLLENSTEDT

(G.), Optik, Stuttgart, 1949, 5,

499.

[23]

KLEIN

(W.), Optik, Stuttgart,

1954,

11,

226.

[24]

MARTON

(L.),

LEDER

(L. B.)

et MENDLOWITZ

(H.),

Advances in Electronics and Electron

Physics,

1955

(New-York,

Academic

Press).

[25]

LEDER

(L. B.),

MENDLOWITZ

(H.)

et MARTON

(L.), Phys. Rev.,

1956,

101,

1460.

[26]

NORDFORS

(B.),

Arkiv

Fysik, 1961, 20,

25.

SUR UN NOUVEL APPAREILLAGE

D’ANALYSE THERMIQUE DIFFÉRENTIELLE

Par MM. G. LE

FLOCH,

S. LE MONTAGNER et Mlle M. M.

ROUSSELOT,

Laboratoire de

Ferroélectricité,

Faculté des

Sciences,

Rennes.

Nous

avons réalisé un

appareillage d’analyse

ther-

mique

différentielle en nous

inspirant

d’un

montage déjà

réalisé par Jona

[1]

et

permettant

l’examen aux

températures

inférieures à 350 OK de

petites quantités

d’échantillon en

poudre.

La cellule de mesure est constituée par un

cylindre

de laiton

(0

= 20 mm, h =

25,5 mm) percé

de 3 cham-

brages cylindriques (0=5 mm) symétriquement

dis-

posés

par

rapport

à l’axe et contenant trois

sub-

stances

A, B, C,

en

principe

différentes : des embouts de téflon délimitent le volume utile des cavités

(environ 0,5 cm3),

en assurant le passage des

thermocouples

nécessaires. La cellule est

placée

dans un fourreau

métallique

de

protection qui peut

s’introduire à la

place

d’un condensateur dans les

montages

thermo-

statiques

normalement utilisés au laboratoire pour l’étude de la constante

diélectrique

en fonction de la

température [2].

Les

thermocouples

sont en cuivre-constantan

(0

=

0,1 mi) :

l’un

différentiel,

mesure l’écart des

températures OT

entre A et B tandis

qu’un

autre

mesure la

température

T en C. A étant la substance à étudier on choisit B pour que les échantillons aient des

capacités calorifiques voisines,

C doit naturellement être

dépourvu

de transition dans toute la

région étudiée.

Cette

disposition permet

d’avoir un bon

repérage

de

température

dans les

régions

où A

(ou B) présente

des

anomalies.

Les vitesses de variation

thermique (refroidissement

ou

réchauffement)

s’échelonnent de 60 à 0°5 par minute environ selon que l’on

envisage

de détecter ou de

préciser

une

température

de

transition ;

la

sensibilité

du

montage permet

de mesurer des variations de

A F

de l’ordre de

0,020

sur

l’enregistreur galvanométrique

relié au

thermocouple

différentiel.

Cet appareillage

réalisé

depuis plus

de deux ans nous a

permis

de confirmer un certain nombre de

températures

de transition pour des

composés déjà

étudiés

par mé-

thode

diélectrique [3], [4].

Ainsi nous avons

précisé

l’étendue du domaine

d’hystérèse thermique

que

pré-

sente le

chlorhydrate

de

rn.éthylamine (M.

A.

C.)

à sa

transition entre 23905 et 260

OK, après

l’avoir décou- verte lors de mesures

diélectriques

à 3 000 MHz

(con-

ductivité très élevée en basse

fréquence) [5] ( fig.1)

par

une

technique [2]

laissant

place

à un

gradient impor-

tant dans les

températures

mesurées.

FIG. 1. - Le

produit

de référence utilisé est l’alun d’alu- minium et de

méthyl-ammonium (M.

A. S.

D.)

Dans

le cas de transitions peu

marquées

le

phéno-

mène

est

souvent

masqué

par la

dérive,

due à la diffé -

FIG. 2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011095901

(3)

960

rence des

capacités calorifiques

des deux

corps ;

l’im-

portance

de celle-ci

peut

meme nécessiter

parfois

une

diminution

de

sensibilité

de

l’ensemble galvanomé- trique.

Afin d’améliorer la

précision

des mesures nous

avons

pensé

utiliser le même corps en A et B. La

dérive

se trouve

notablement

diminuée mais

peut

rester suffi-

sante pour que

chaque

échantillon

effectue

seul sa

transition si celle-ci n’est pas

trop

étalée en

tempé-

rature.

L’enregistrement

obtenu

présente

alors une

anomalie facilement

repérable,

semblable à une

courbe

de

discriminateur, qui

ne

peut

être confondue avec les

irrégularités

du tracé aux

grandes sensibilités

de l’enre-

gistreur.

La transition du

téflon

vers 295

OK, déjà signalée

par

plusieurs

auteurs

[6], [7],

donne par

exemple

la

courbe caractéristique

de la

figure

2.

Une extension de cette

méthode,

l’on soumet une

des deux cellules à

l’action d’un champ électrique

est

actuellement en cours de mise au

point.

Lettre reçue le 20

septembre

1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

JONA

(F.),

Communication

privée.

[2]

LE MONTAGNER

(S.),

Ann.

Physique, 1960, 5,

419.

[3]

LE MONTAGNER

(S.)

et ROUSSELOT

(M. M.),

J.

Physique

Rad. 1960

21, 756.

[4]

ROUSSELOT

(M. M.),

D. E.

S., Rennes, 1960.

[5]

LE FLOCH

(G.),

D. E.

S., Rennes, 1959.

[6]

HYNDMAN

(D.)

et ORIGLIO

(G. F.),

J.

Appl. Physics,

U. S.

A., 1960. 31, 1849.

[7]

YAMAGATA

(K.)

et KIROTA

(S.),

J.

Appl. Phys. Jap., 1960, 29,

866.

REVUE DES LIVRES P. T.

LANDSBERG, Thermodynamies

with

quantum

statis-

tical illustrations.

(Vol.

2 de la série

« Monographs

in

Statistical

Physics

and

Thermodynamics » dirigée

par I.

Prigogine. (1 vol.,

de 499 p., Interscience

Publishers, Inc., New-York, 1961,109 shillings.)

Bien que la

Thermodynamique

soit l’une des branches les

plus

anciennes de la

Physique,

tout n’est pas encore dit sur

ses fondations

mêmes,

comme le prouve le traité de P. T.

Landsberg.

En

effet,

nombreux sont les traités de

Thermodynamique

consistant essentiellement en un

exposé

traditionnel des trois

Lois,

suivi

d’applications

variant

suivant les lecteurs

auxquels

le livre est censé s’adresser.

Le traité de P. T.

Landsberg

s’en

distingue

de deux

façons.

D’une

part,

il est consacré presque exclusivement aux

principes, et,

dans cet

esprit, comporte

une

part impor-

tante de

Mécanique Statistique.

D’autre

part, l’exposé

des

principes

n’est pas

l’exposé

traditionnel.

En

effet,

la méthode suivie par P. T.

Landsberg

consiste

en une étude

topologique

de

l’espace thermodynamique.

Par là même elle est en harmonie avec la méthode de Cara-

théodory,

en ce sens

qu’elle

met nettement en relief

l’aspect géométrique

de la

Thermodynamique.

Mais de

plus,

elle

la

dépasse

en ce sens

qu’elle

fait une

place

naturelle à la

troisième Loi. Dans cette

approche,

les

cycles

de Carnot

sont évidemment étudiés comme

application

et ne servent

plus

à édifier la théorie

générale.

Parmi les

quelques

autres

applications,

il convient de mentionner une étude très intéressante de la notion de gaz

parfait,

étendue au gaz

parfait quantique.

,

,La

partie

de

Mécanique Statistique

concerne

essentielle-

ment les gaz

parfaits,

dont l’étude est faite à

partir

de la

distribution

grand-canonique.

L’accent a été mis sur la

notion

d’entropie

d’une distribution de

probabilités,

en

accord avec les

apports

récents issus de la théorie de l’infor-

mation.

Parmi

les applications,

mentionnons

spécialement

les

thermodynamiques

du

rayonnement

et des

systèmes paramagnétiques.

Il ne nous semble pas que le traité de P. T.

Landsberg

soit celui

qui

convienne pour un

premier

contact avec la

Thermodynamique.

Par

contre,

nous pensons

qu’il peut

être d’un très

grand profit

pour ceux

qui l’enseignent

ou

qui s’y intéressent,

car ses mérites sont

multiples :

en

effet,

à l’intérêt même de la méthode

qui

y est

développée, s’ajoutent l’analyse

très fouillée des

concepts

de

base,

la discussion d’innombrables

points

délicats

(comme

la défi-

nition d’une transformation

réversible)

et le caractère

original

de certains

développements.

De nombreux pro- blèmes servent à établir des résultats souvent utiles et enfin il contient une mine de références anciennes et ré- centes.

Marc DUPUIs.

FEYNMAN

(R. P.), Électrodynamique quantique. 1 (Un

vol.,

cartonné de 198 p., 15 X 23 cm,

Éd. Benjamin,

New-York

1961, prix, $ 3,50 (anglais).)

Excellent

livre ;

à recommander à tous

points

de vue.

Pour sa

clarté,

sa

concision,

l’intérêt du

sujet

traité et les

vues

personnelles

souvent

exprimées.

Des

questions géné-

ralement obscures et

épineuses,

telles que l’invariance des

équations

de

Diraç

pour la transformation de

Lorentz,

la définition des noyaux

propagateurs (notion mathématique)

sont rendues faciles et

élégantes.

D’autre

part,

des doutes

sont

exprimés

au

sujet

des

points

scabreux. Il s’adresse à des étudiants se destinant à faire de la

physique,

mais ne

contient pas les théories modernes les

plus compliquées (telles

que matrice

S, etc...).

Il couvre les

phénomènes

d’interaction de la matière et des

photons,

le calcul des sections efficaces dans les

processus

à

plusieurs photons.

Il

utilise,

bien

entendu,

les idées de son

auteur,

c’est-à-dire la méthode des

graphs

et

l’interprétation

des états

d’énergie négative

à l’aide des mouvements orientés vers le

passé.

Le

temps

du lecteur est

respecté,

et son

porte-monnaie

aussi :

le

prix

n’est pas

éloigné

des

prix-chocs

des ouvrages sovié-

tiques. (Sommaire : principes généraux,

relativité res-

treinte, équation

de

Dirac, problèmes

avec

potentiels

en

électrodynamique quantique,

interaction de

plusieurs électrons,

discussion de divers termes

correctifs, principe

de Pauli et

équation

de Dirac.

Puis,

deux mémoires de M.

Feynman

de la

Phys. Rev.,

de l’année

1949,

sur la théorie du

positron

et

l’interprétation spatio-temporelle

de

l’électrodynamique quantique).

J. WINTER.

Le Gérant :

MAURICE

BLONDIN. -

Dépôt légal :

4e trim. 1962. -

Imp. TAFFIN-LEFORT,

à Lille

(France).

Références

Documents relatifs

— Appareillage d'un tablean de distribution Dans la construction des tabíeaux de distribution qui lui ont été confies, la Société des Téléphones s'est appliquée á rendre

Lors de la lecture nous avions mis en évidence le cadre du conte: la forêt, la clairière, la chaumière des parents, la maisonnette merveilleuse de la

Bref, ce document refléterait bien la « réalité » sociale de l’époque et, même si, le professeur prend soin de dire que « c’est une caricature », il n’est pas sûr que

Fusibles légèrement retardés pour circuit moteur ou circuits comportant un courant de démarrage (Id= 5 à 10 fois In).. - Classe gI (groupe Industriel) nouvelle norme gG de

pouvoir de coupure ( mise du contact → en série avec la bobine.

Pour optimiser l'utilisation du moteur d'extrudeuse, il sera nécessaire de choisir un relais thermique classe 30 qui ne déclenchera pas pendant le démarrage.. Ex : Déterminer le

Le symbole indique qu'il s'agit d'un wattmètre électrodynamique sensible à la valeur moyenne du produit U t ( ) × I t ( ) des signaux qui lui sont appliqués (cet appareil

Ce Guide (voir notamment le Chapitre 5) précise la façon dont ces principes fondamentaux, ainsi que ceux dont ils découlent, sont appliqués dans la pratique.