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Submitted on 1 Jan 1873
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Relations nécessaires entre les variations de certains coefficients
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. Relations nécessaires entre les variations de certains coefficients. J. Phys. Theor. Appl.,
1873, 2 (1), pp.328-329. �10.1051/jphystap:018730020032801�. �jpa-00236869�
328
dans les masses gazeuses
vibrantes,
et dans ce cas l’observationprend
unegrande sensibilité,
si l’on observe parréflexion,
dansune lame
plane, l’image
d’une fente lumineuse sur un fond obscurou un trait obscur sur un fond vivement éclairé.
RELATIONS NÉCESSAIRES ENTRE LES VARIATIONS DE CERTAINS COEFFICIENTS;
PAR M. A. POTIER.
Une
tige métallique,
soumise à une tractiondonnée,
a-t-elle lemême coefficients de dilatation
qu’à
l’état naturel?Soient
1.
lalongueur
de la barre à zéro etlorsqu’elle
n’est sou-mise à aucune
traction ;
1 salongueur quand
elle est soumise àla traction p, à la
température
t. Il est clair que la connaissance de p et de t détermine lalongueur l
etqu’on
peut, parsuite,
écrire1 =
c(p, t);
un accroissement infinimentpetit
dl est lié aux ac-croissements
de p
et de t par une relation de la formela valeur de ce, définie par cette
équation,
est le coefficient de dila- tation àpression
constante et celle de h estl’inverse I
E du coeffi-cient d’élasticité à
température
constante.. Mais des relations
on déduit
Donc,
pour uneaugmentation très-petite cr
de latraction,
lavariation du coefficient, de dilatation sera !7
J:;
dt comme cette aug-mentation w
correspond
à unallongement proportionnel lo ! Acy,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020032801
329 la variation de a sera
ou
Or on sait que E diminue
lorsque
t augmente, de sorte que dE dt estnégatif
et, pour les métauxétudiés,
unetrès-petite
fractionde
E;
donc l’effet d’une traction estd’augmenter
le coefficient de dilatation d’unetrès-petite
fraction(de 1
à1) de l’allonge-
ment
proportionnel
de latige.
Un raisonnement
analogue
permet de lier les écarts des lois de Nlariotte et deGay-Lussac
queprésentent
les gaz.En
effets,
leproduit
pv = SO de lapression
d’un gaz par le volume de l’unité de masse est définiquand
on connaît lapression
et latempérature
t du gaz, de sorte que an = nz dt -p ndp;
la valeur de 711définie par cette
équation
est leproduit
p0 v0 par le coefficient ce de dilatation àpression
constante. La valeur de nindique
de combienle gaz s’écarte de la loi de
Mariette;
car, si le gaz suivait cetteloi,
Q serait
indépendant
de p. Or desexpériences
de M.Regnault
ilrésulte : 1 ° que n est
négatif, puisque
leproduit
pv diminuequand
la
pression
augmente ; 20qu’il
diminue avec latempérature
envaleur absolue. Donc
dn
dt estpositif et
tend vers zérouand t
aug-dn dm da
mente; mais
=
pov0:
donc le coefficient de dilatationdt dp dp
à
pression
constante croît avec lapression,
d’autant moins que latempérature
estplus élevée;
lapremière
loi entraîne la seconde etréciproquement.
J. THOMSEN. 2014 Thermochemische Untersuchungen (Sur l’affinité de l’hydrogène
pour les métalloïdes : chlore, brome, iode, oxygène, soufre, azote et carbone);
Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. I77 et 398.
M. Thomsen a
entrepris
de reviser les nombres donnés parDulong, Hess,
Favre etSilbermann, Abria,
Andrewvs et diversautres savants, comme
exprimant
lesquanuités
de chaleurdégagée
dans la combinaison de