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Appareils schémas pour l'explication des lois et formules de l'optique élémentaire

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237034

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237034

Submitted on 1 Jan 1875

HAL

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Appareils schémas pour l’explication des lois et formules de l’optique élémentaire

C.-M. Gariel

To cite this version:

C.-M. Gariel. Appareils schémas pour l’explication des lois et formules de l’optique élémentaire. J.

Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.140-143. �10.1051/jphystap:018750040014001�. �jpa-00237034�

(2)

140

6° Si les tubes sont ouverts aux deux

bouts,

les apparences sont les mèmes que

lorsqu’une

extrémité est fermée.

70

En faisant

1 expérience

avec le tube de i 24 centimètres dans

l’obscurité,

on a

l’apparence

d’un tube de Geissler illuminé par un seul mouvement de

l’interrupteur.

APPAREILS SCHÉMAS POUR L’EXPLICATION DES LOIS ET FORMULES DE L’OPTIQUE ÉLÉMENTAIRE (1);

PAR M. C.-M. GARIEL , Ingénieur des Ponts et Chaussées,

Agrégé de Physique à la Faculté de Médecine de Paris.

Quelque simples

que soient les lois de la réflexion et de la réfrac- tion ainsi que la discussion des diverses formules

qui

en

découlent,

il peut arriver

qu’on éprouve

un embarras réel à les faire com-

prendrelorsquc

les personnes

auxquelles

on s’adresse manquent com-

plétement

de connaissances

mathématiques.

Nous avons

pensé qu’on

arriverait à rendre les

explications

faciles en faisant usage

d’appa-

reils

schématiques

dans

lesquels

les rayons lumineux seraient

représentés

par des

tiges

liéès entre elles de manière que le mou-

vement de l’une se transniit aux autres conformément aux lois de

.

1 Optique.

Nous ne nous arrêterons pas aux

appareils qui

peuvent servir pour la loi de la réflexion :

l’emploi

des

losanges

articulés résout

immédiatement la

question.

Pour la loi de la réfraction nous nous sommes

appuyé

sur la

remarque suivante :

Soient deux cercles

concentriques (/~. 1)

dont les rayons IE et IIi 1. # 1 1. IF l,. d. d ’f . d l,

sont liés par la

relation ~ F

-= ni, ni étant l’indice de réfraction del’un

1 E

des milieux dans

lesquels

se

produit

la réfraction par rapport à

l’autre,

et la surface de

séparation

des milieux XY passant par le

( a) Ces appareils ont été présentés, en août i8~i, au Congrès tenu à Lille par l’Asso-

ciation frctttcaise pOlir l’avancement des Sciences. On trouvera dans les comptes rendus de cette session quelques renseignements plus détaillés et plus complets.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040014001

(3)

141

point

I. Si l’on considère deux rayons AI et

IB,

tels que le

prolon-

~en~emt du

premier

et le second coupent les circonférences IE et IF

en deux

points

C et

D,

tels que la

ligne

CD soit

parallèle

à la

normale ON au

point d’incidence,

ces deux rayons seront le rayon incident et le rayon réfracté

correspondants.

On aura, en

effet,

Pour réaliser

pratiquement

ces

conditions, j’ai

fait construire

l’appareil

suivant :

¡’~iff. 1. Fig. 2.

Sur un tableau

( fib . 2},

la

ligne

XY marque la surface de

sépa

ration des deux

milieux,

et KK’ la normale. Une

règle

noire

AI,

mo-

bile autour du

point I,

est

prolongée

d’une certaine

longueur

en IC.

Une

réglette HK, égale à IC,

peut tourner autour du

point K

sur la

normale;

enfin une

règle

à coulisse

CH,

dont la

longueur

est

égale

à

IK, complète

le

parallélogramme ICHK, qui

a un côté fixe. Une

autre

règle IB,

mobile autour de 1 et

représentant

le rayon

réfracté,

porte un bouton

D, qui

se meut dans la coulisse

CH;

la

position

l b el ’ ., 1 d.. ID

d . dC ce bouton est déterminée par la condition que IC == ni, indice

iL

de réfraction. Il est facile de voir que les

lignes

IA et IB sont bien

astreintes ainsi à la condition que nous avons

exprimée précédem-

ment. Cet

appareil

permet donc de montrer dans un cours ce que c’cst que la loi de la réfraction

(’ ~ .

~’

(~ j On peut employer le même appareil pour la lui de la réflexion : il sullit de re-

porter en h’ 1’>,ti’.mitc h du 1’.ll’.dlt’IlB~iI’anll}OH’ articulé qui prend la position 1 CH’ K’,

et de placer daiis la cuulibbc (-’11’ un bouton D’ fixé à la règle IB et tel que iC == ÏDB

(4)

142

Ayant

ainsi construit un

appareil qui

donnait

rigoureusement

la

liaison entre le rayon incident et le rayon réfracté, nous avons pu

appliquer

la même idée à la

représentation

des

phénomènes qui

se

produisent

dans le passage d’un rayon

homogène

à travers un

prisme

ou dans la réfraction à travers une surface

sphérique. 1 ous

ne croyons pas devoir décrire ces

appareils,

bien

qu’ils

contiennent des détails assez

importants

au

point

de vue de

l’enseignement,

voulant nous borner à exposer le

principe

de ces instruments.

C’est en nous appuyant sur des remarques différentes que nous

sommes arrivé à réaliser un

appareil analogue

au

précédent,

et

propre à faciliter l’étude et la discussion des formules des lentilles.

Nous nous occuperons seulement du cas d’une lentille convergente.

Soit une lentille

dont NP,

N’P’ son t les

plans principaux,

et

Ff?

F’ f’

les

plans focaux;

soit un rayon incident Ai

qui

coupe

en f le

Fia. 3.

premier plan

focal.

Joignons fN;

on sait que le rayon réfracté sera

parallèle

à

~’1‘~T;

il coupera d’ailleurs le

plan principal

N’P’ en 1" à

la même liauteur que le rayon

incident;

il est donc

déterininé,

c’est

j~A‘;

mais on sait aussi que,

f’~

étant le

point

ce rayon réfracté coupe le second

plan

focal, si l’on

joint~N~

cette

ligne

est

paral-

lèle au rayon imcident AI. On voit alors que

l’hexagone fII’f’N’N

a ses côtés égaux et

parallèles

deux à

deux,

et

qu’il

a un centre en

C, point

d intersection des

diagonales.

La

ligne qui joint

les

points

ouïes rayons incident et réfracté percent les

plans

focaux passe donc par un

point

fixe et y est diN isée en deux

parties égales.

De

plus,

et

dams les limites où l’on peut

employer

les constructions et les for-

mules,

la

longueur ff’

est sensiblement

égale

à la distance FF~. Si

(5)

143 donc on a une

réglette

dont la

longueur

soit

égale

à FI~’’ et

qui

soit

mobile en son milieu autour du

point C,

et si l’on

prend,

d’autre part, deux

règles

AI et

I‘A’,

mobiles

respectivement

autour de 1

et l’et

s’appuyant

constamment sur la

réglette ff’,

ces

règles

seront

les rayons incident et réf racté

correspondants.

Pour diverses raisons, il est

plus

commode

d’employer

une ré-

glette ~b’,

mobile autour du

point

0, milieu de

N 1~ ~,

et ayant une

longueur égale

à

GG’,

les

points

G et G’ étant tels que les distances L’G et F’G’ soient

égales

à la distance focale. Avec la même ap-

proximation

que

précédemment,

les rayons

qui s’appuient

sur les

extrémités de cette

réglette

se

correspondent.

Ce mode de liaison

se

prête

fort bien d’ailleurs à la démonstration a

posteriori

des

formules

classiques -

+

I, - I,

ou ll’ ==

~2.

On remarquera que p P

l’on tient compte de

l’épaisseur

de la

lentille,

mais

qu’il

serait

très-facile de construire

l’appareil

pour le cas d’une lentille exces-

sivement mince.

Nous passons sur divers détails

qui

ont leur utilité pour la dé- monstration dans un cours, aussi bien que sur un

appareil

basé sur

la même

construction,

et

qui représente

le passage d’un rayon dans

une lentille

divergente;

ce que nous avons dit suffit pour faire con-

~evoir

le

parti

que l’on peut tirer de ces

appareils

dans les cours

élémentaires de

Physique.

SUR LA DÉTERMINATION DE LA CAPACITÉ ÉLECTRIQUE DES CORPS,

ET DU POUVOIR CONDENSANT, A L’AIDE DE L’ÉLECTROMÈTRE DE THOMSON;

PAR M. A. TERQUEM.

1.

L’électromètre de M. Thomson a été décrit dans les articles que 31. Cornu a

publiés

dans les

premiers

numéros de ce

journal (~),

articles consacrés surtout à montrer toute

l’importance

du

potentiel

dans les théories relatives à

l’électrostatique. Depuis

cette

époque,

( t ) Sur les mesures électrostatiques, t. l, p. 7, 8 j et 241

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