• Aucun résultat trouvé

Feuillet d'information : Le cancer au Canada - Canada.ca

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Feuillet d'information : Le cancer au Canada - Canada.ca"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

Le cancer est la principale cause de décès au Canada. Il est responsable de 30 % de l’ensemble des décès, suivi des maladies cardiovasculaires (maladies du cœur et accidents vasculaires cérébraux), des maladies respiratoires chroniques et des accidents2.

Bien que le risque global de mourir d’un cancer diminue au Canada, le nombre de nouveaux diagnostics de cancer et de décès attribuables au cancer continue d’augmenter1. L’accroissement constant du nombre de cas de cancer et

de décès attribuables au cancer est principalement le résultat du vieillissement et de la croissance de la population, un phénomène qui devrait se poursuivre au cours des prochaines décennies3.

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), en collaboration avec d’autres organisations gouvernementales et non gouvernementales, assure la surveillance nationale du cancer en appui à la planification et à l'évaluation des politiques, des programmes et des services connexes. Dans la présente fiche d’information, des données provenant du Registre canadien du cancer, de la Base de données sur les décès de la Statistique de l’état civil, et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ont été utilisées afin de fournir des statistiques à jour sur le fardeau du cancer au Canada.

QU’EST-CE QUE LE CANCER ?

Le cancer se caractérise par la croissance incontrôlée et la propagation de cellules anormales n’importe où dans le corps4. Bien qu’il existe plus de 100 types différents de cancers, les quatre principaux types (c.-à-d. cancer

colorectal, du poumon, du sein et de la prostate) représentent 50 % de tous les cas de cancer diagnostiqués au Canada1.

COMBIEN DE CANADIENS SONT ATTEINTS DU CANCER

(PRÉVALENCE) ?

En 2015, 7,1 % (2.1 millions) Canadiens âgés de 12 ans et plus ont déclaré avoir reçu un diagnostic de cancer au cours de leur vie. La prévalence du cancer ajustée selon l’âge a légèrement augmenté au cours des 10 dernières années, passant de 5,9 % à 6,8 % (figure 1), principalement en raison de l’amélioration de la survie chez les personnes ayant reçu un diagnostic de la maladie. La prévalence du cancer augmente considérablement selon l’âge (figure 2). À 70 ans, plus de 20 % des Canadiens (1 sur 5) déclarent avoir reçu un diagnostic de cancer au cours de leur vie.

(2)

FIGURE 1 : Prévalence à vie standardisée selon l’âge d’avoir un cancer chez les Canadiens âgés de 12 ans et plus, Canada, 2005–2015

Prévalence standardisée selon l'âge (%)

Année 5,9% 6,1% 6,7% 5,9% 6,4% 6,7% 6,6% 7,0% 6,4% 6,8% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

SOURCE DE DONNÉES : Enquête sur la santé des collectivités canadiennes 2015 – Statistique Canada.

REMARQUE : Les estimations ont été standardisées selon la structure d'âge de la population canadienne de 2011.

FIGURE 2 : Prévalence à vie d’avoir un cancer selon l’âge chez les personnes âgées de 12 ans et plus, Canada, 2015

7,1% 0,3% 0,8% 1,5% 2,0% 4,1% 5,2% 5,4% 9,2% 12,6% 15,7% 21,7% 21,5% 29,5% 24,7% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% Total (12 et plus)12–14 * 15–19 20–24 * 25–29 30–34 35–39 40–44 45–49 50–54 55–59 60–64 65–69 70–74 75–79 80–84 et plus85 Prévalence (%) Group d'âge SOURCE DE DONNÉES : Enquête sur la santé des collectivités canadiennes 2015 – Statistique Canada.

(3)

COMBIEN DE CANADIENS REÇOIVENT UN DIAGNOSTIC DE CANCER

CHAQUE ANNÉE (INCIDENCE) ?

En 2014, environ 137 000† Canadiens (à l’exception du Québec) ont reçu un diagnostic de cancer. Entre 1992 et

2014, le nombre de nouveaux cancers diagnostiqués a augmenté de 59 %, passant de 86 000 à 137 000 (figure 3). Cependant, au cours de la même période, le taux d’incidence standardisé selon l’âge (TISA), une mesure du risque de cancer qui contrôle l’effet de l’âge et de la taille de la population, est passé de 520 pour 100 000 à 488 pour 100 000 pour les deux sexes combinés (figure 3). En particulier, depuis 2007, le TISA pour les deux sexes combinés a diminué de 0,7 % par année. Ainsi, bien que le nombre de nouveaux cancers diagnostiqués chaque année au Canada continue d’augmenter en raison de la croissance et du vieillissement de la population, le risque de développer la maladie diminue.

FIGURE 3 : Nombre de nouveaux diagnostics de cancer et taux d’incidence standardisé selon l’âge (TISA) du cancer, selon le sexe, Canada (à l’exception du Québec), 1992–2014

Nombre de nouveaux diagnostics

TISA (pour 100 000) Année 0 100 200 300 400 500 600 700 0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Nombre – Total Nombre – Hommes Nombre – Femmes

Taux– Total Taux– Hommes Taux– Femmes

SOURCE DE DONNÉES : Base de données du Registre canadien du cancer de Statistique Canada.

REMARQUE : Les données du Québec n’étaient pas disponibles. Les taux ont été standardisés selon la structure d'âge de la population canadienne de 2011.

Le Québec n’a pas soumis de données au Registre canadien du cancer depuis 2010. Pour cette raison, toutes les estimations (1992–2014) excluent les

(4)

COMBIEN DE CANADIENS MEURENT D’UN CANCER CHAQUE

ANNÉE (MORTALITÉ)?

En 2013, plus de 55 000‡ Canadiens (à l’exception du Québec) sont morts d’un cancer. Entre 1992 et 2013, le

nombre total de décès attribuables au cancer a augmenté de 38 %, passant de 40 000 à environ 55 000 (figure 4). Entre-temps, le taux de mortalité standardisé selon l’âge (TMSA) est passé de 247 pour 100 000 à 200 pour 100 000, soit une diminution de 1,1 % en moyenne pour les deux sexes combinés (figure 4). En particulier, depuis 2003, le TMSA pour les deux sexes combinés a diminué de 1,5 % par année. La baisse constante du TMSA au fil du temps indique que le risque de mourir d’un cancer au Canada diminue, principalement en raison de l’amélioration du dépistage et du traitement du cancer.

FIGURE 4 : Nombre de décès et taux de mortalité standardisé selon l’âge (TMSA) attribuables au cancer, selon le sexe, Canada (à l’exception du Québec), 1992–2013

N o m b re d e d éc ès TM SA ( p o ur 1 0 0 0 0 0) 0 50 100 150 200 250 300 350 0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000 19 92 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 0320 2004 2005 2006 2007 0820 2009 2010 2011 2012 2013

Nombre – Total Nombre – Hommes Nombre – Femmes

Taux de mortalité – Total Taux de mortalité – Hommes Taux de mortalité – Femmes

Année

SOURCE DE DONNÉES : Statistique de l’état civil – Base de données sur les décès – Statistique Canada.

REMARQUE : Les données de mortalité du Québec ont été exclues afin de correspondre aux données d’incidence présentées. Les taux ont été standardisés selon la structure d'âge de la population canadienne de 2011.

Les données de mortalité du Québec ont été exclues afin de correspondre aux données d’incidence présentées. Pour cette raison, toutes les

(5)

LE CANCER CHEZ LES HOMMES ET LES FEMMES

Historiquement, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de recevoir un diagnostic de cancer. L’écart d’incidence entre les sexes a toutefois commencé à diminuer puisque les taux chez les hommes sont à la baisse, alors que les taux chez les femmes augmentent lentement (figure 3).

Entre 1992 et 2014, le taux d’incidence du cancer chez les femmes a augmenté de 0,3 % par année, passant de 445 à 459 pour 100 000 femmes (figure 3). Le taux d’incidence du cancer chez les hommes était relativement stable entre 1992 et 2007, soit d’environ 600 pour 100 000, mais il a ensuite diminué de 1,8 % par année, pour atteindre 530 pour 100 000 hommes en 2014 (figure 3). La baisse de l’incidence du cancer chez les hommes au cours des 10 dernières années est principalement attribuable au déclin de l’incidence des cancers de la prostate et du poumon.

À l’instar de l’incidence du cancer, le taux de mortalité attribuable au cancer chez les hommes est plus élevé que chez les femmes, mais l’écart diminue (figure 4). Depuis 1992, le taux de mortalité attribuable au cancer a diminué plus rapidement chez les hommes que chez les femmes (respectivement 1,3% par rapport à 0,8 % en moyenne, par année).

CANCER ET VIEILLISSEMENT

Le cancer touche les Canadiens plus âgés de façon disproportionnée. Environ 88 % des nouveaux diagnostics de cancer (figure 5) et 95 % des décès attribuables au cancer (figure 6) surviennent chez les Canadiens âgés de plus de 50 ans.

La probabilité de recevoir un diagnostic de cancer augmente à chaque décennie de vie, passant de 29 cas pour 100 000 chez les Canadiens de moins de 30 ans à plus de 2 200 cas pour 100 000 chez les Canadiens âgés de 80 à 89 ans. Après 90 ans, le taux diminue (figure 5).

La probabilité de mourir d’un cancer augmente de manière continue selon l’âge (figure 6). En 2013, le taux de mortalité attribuable au cancer chez les Canadiens âgés de moins de 30 ans était d’environ 4 décès pour 100 000 et il était de plus de 2 200 pour 100 000 chez les Canadiens âgés de 90 ans et plus.

(6)

FIGURE 5 : Nombre de nouveaux diagnostics de cancer et taux d’incidence du cancer, selon le groupe d’âge, Canada (à l’exception du Québec), 2014

Nombre de nouveaux diagnostics

Taux d'incidence (pour 100 000)

Groupe d'âge 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000 40 000 Moins de 30 30–39 40–49 50–59 60–69 70–79 80–89 90 et plus

Nombre de nouveaux diagnostics Taux d'incidence

SOURCE DE DONNÉES : Base de données du Registre canadien du cancer – Statistique Canada.

REMARQUE : Les données du Québec n’étaient pas disponibles.

FIGURE 6 : Nombre de décès attribuables au cancer et taux de mortalité attribuable au cancer, selon le groupe d’âge, Canada (à l’exception du Québec), 2013

Nombre de décès

Taux de mortalité (pour 100 000)

Groupe d'âge 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000 30–39 40–49 50–59 60–69 70–79 80–89

Nombre de décès Taux de mortalité

Moins de 30

90 et plus

SOURCE DE DONNÉES : Statistique de l’état civil – Base de données sur les décès – Statistique Canada.

(7)

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2018 | Cat. :HP35-105/2018F-PDF | ISBN : 978-0-660-26015-0 | Pub. : 170528

EST-IL POSSIBLE DE PRÉVENIR LE CANCER?

Le cancer est une maladie complexe et de nombreux facteurs de risque et de protection influent sur son

développement. Bien que certains facteurs ne puissent pas être évités, comme le vieillissement et les antécédents familiaux, plusieurs peuvent être modifiés.

ON PEUT RÉDUIRE LES RISQUES DE CANCER DE DIVERSES FAÇONS :

en étant non-fumeur;

en maintenant un poids santé;

en ayant une alimentation équilibrée (p. ex.

une alimentation pauvre en viande rouge et transformée, et riche en fruits et en légumes);

en demeurant actif et en faisant de l’exercice;en réduisant sa consommation d’alcool;

en se faisant vacciner contre le VPH et l’hépatite B;

en évitant les lits de bronzage et en faisant preuve

de BON SENS SOUS LE SOLEIL;

en améliorant la qualité de l’air (p. ex. en assurant

une ventilation adéquate dans les maisons; en éliminant les polluants de l’air intérieur, comme le radon; et en chauffant les maisons avec de l’électricité, du gaz naturel ou un système d’huile de chauffage);

en apprenant des moyens de faire face au stress

efficacement

Cette liste n’est pas exhaustive. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la page Prévention et dépistage de la Société canadienne du cancer (www.cancer.ca).

VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS?

VISITEZ Canada.ca et RECHERCHEZ : cancer

OBTENEZ DES DONNÉES Infobase de la santé publique

SUIVEZ-NOUS sur Twitter @GouvCanSante

AIMEZ-NOUS sur la page Facebook des Canadiens en santé

CONSULTEZ AUSSI Société canadienne du cancer Partenariat canadien contre le cancer RÉFÉRENCES

1 Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques

canadiennes sur le cancer 2017, Toronto (Ontario), Société

canadienne du cancer; 2017. Disponible à : www.cancer.ca/fr-ca/

cancer-information/cancer-101/canadian-cancer-statistics-publication

(consulté le 19 septembre 2017).

2 Statistique Canada. Tableau 102-0561 – Principales causes de décès,

population totale, selon le groupe d’âge et le sexe, Canada, annuel,

CANSIM (base de données). Disponible à : http://www5.statcan.gc.

ca/cansim/a26?lang=eng&id=1020561 (consulté le 19 septembre

2017).

3 Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques

canadiennes sur le cancer 2015, Toronto (Ontario), Société

canadienne du cancer; 2015. Disponible à : www.cancer.ca/fr-ca/

cancer-information/cancer-101/canadian-cancer-statistics-publication/past-editions-canadian-cancer-statistics/?region=on

(consulté le 19 septembre 2017).

4 Société canadienne du cancer. Qu’est-ce que le cancer ?, Toronto

(Ontario), Société canadienne du cancer; 2017. Disponible à :

www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/ what-is-cancer/?region=on

Figure

FIGURE 1 : Prévalence à vie standardisée selon l’âge d’avoir un cancer chez les Canadiens âgés de 12 ans et plus,  Canada, 2005–2015
FIGURE 3 : Nombre de nouveaux diagnostics de cancer et taux d’incidence standardisé selon l’âge (TISA)  du cancer, selon le sexe, Canada (à l’exception du Québec), 1992–2014
FIGURE 4 : Nombre de décès et taux de mortalité standardisé selon l’âge (TMSA) attribuables au cancer, selon le  sexe, Canada (à l’exception du Québec), 1992–2013
FIGURE 6 : Nombre de décès attribuables au cancer et taux de mortalité attribuable au cancer, selon le groupe  d’âge, Canada (à l’exception du Québec), 2013

Références

Documents relatifs

As serogroup A Neisseria meningitidis carriage decreased, an epi- demic of serogroup X meningococcal carriage occurred, which reached 18% (53/298) of the people sampled during the

Evolution and change in a multi-agent system can relate to multiple different aspects, including those concerned with the organization, the norms governing the system, or the

Une des rai- sons majeures pour laquelle ces ques- tions sont si difficiles à aborder réside dans la taille des gènes BRCA et dans le caractère totalement distribué des

menté jusqu’en 1980 et s’est stabili- sée depuis mais, si l’on exclut les localisations liées au tabac et à l’alcool : poumon, bouche, pharynx, œsophage, larynx, foie,

Le taux de suicide chez les hommes est historiquement plus élevé au Canada.. Au Canada, le rapport du suicide hommes-femmes est

Pour l’AP mesurée subjectivement, seule l’AP des participantes ayant un faible niveau initial change significativement dans le temps.. Il s’agit d’une légère augmentation

L’os étant le site métastatique le plus fréquent chez les patients atteints d’un cancer de la prostate, de nombreux essais cliniques ont évalué l’utilisation de

Par le présent rapport dissident, nous tenons d’abord à remercier tous les témoins ayant comparu devant le Comité. Plusieurs d’entre eux vivaient ou avaient vécu