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Sur une généralisation du théorème de Denjoy-Carleman-Ahlfors

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

A LEXANDRE D INGHAS

Sur une généralisation du théorème de Denjoy-Carleman-Ahlfors

Bulletin de la S. M. F., tome 64 (1936), p. 216-219

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(2)

316

SUR UNE GÉNÉRALISATION DU THÉORÈME DE DENJOY CARLEMAN AHLFORS;

PAR M. ALEXANDRE DïNGHAS.

(Berlin.)

1. Dan^ une Noie publiée récemment dans le MathenuUische Zeitsehrift (<), nous avons un outré comment une modification légère de la méthode différentielle 4e Carleman (2), permet d'obtemir d^une roanière fort élégante une inégalité analogue à celle que Milieux a doujaé dans un travail publié dnns les Acta Mathematica (3) en utilisant le Verzerrungssatz bien connu de Ahifors.

Dans le cours de recherches engagées dans une toute autre direction, je suis arrivé avec cette même méthode de Carleman convenablement modifiée à une extension du théorème de Denjoy- Carleman-AhIfors pour les fonctions entières à « croissance régu- lière » en répondant ainsi en partie à une question que j'ai posée dans un travail antérieur (4) .

2. Soitf(z) une fonction entière dans un domaine B limité par deux «courbes Ci, Ça issues du point z == o, sans points communs et s^étendant à 14nfini. Désignons par s,' Parc du cercle | z \ = r compris entre Ci. C<2 et appartenant à B, par Or l'angle correspon- dant et enfin par ^(r), ô ( r ) leurs grandeurs respectives. La

(') A. DÏNGHAS, Berner kui^gen zu, einer Dijferentialwtgleiçhung. von Carleman^ (Mathematische Zeitsehrift^ Bd. 41, 1936, p. 7i3).

(2) CARLBMAN, Sur une inégalité différentielle dans la théorie des fonctions analytiques {C. 7?: Acad. Se. Paris, 196, igâS, p. 995-997).

(a ) MILLOUX, Sur les domaines de détermination infinie des fonctions entières {Acta Mathematica, 61, 1983, p. io5-i34).

(*) A. DIHGHAS, Ûber einen Satz von Phragmen-Lindelof (Mathemaifêehê Zeitsehrift, Bd. 39, 1934, p. 455-46i).

(3)

— 417 —

fonction f ( z ) soit telle que sur C , , Co l'inégalité

( - 2 . 1 ) lo^ |/(s)|^lo^(r) ==/•?' ( ? ' > o )

soit vérifiée, tandis que à rintérieur de B on ait au moins pour un z de l'arc

^ • - î ) / ( ^ ) 1 > T ( ^ ) ( r ^ r , ) .

N o u s définirons comme fonction caractéristique de f(z) dans le domaine B l'intégrale

'^^^^oT^X

1 0

"^"^

1

^'

Considérons maintenant la fonction

'»<->°X(• OV ^)' A

Nous avons

;/(^)i

m- == f <M),.</9 et //L = /'(<ï>^,.,<-+-<F2.)^,

2

•'o.

9

- A.

où nous avons posé

+ i f(re^)\ - ,

^ Ï Ï ^ ) " ^

1

p ) ^

0

-

Soit E l'ensemble des points du domaine B où l'inégalité ( 2 . 2 ) est vérifiée et E' l'ensemble complémentaire. Pour E on aura

A<t» ==— A IogY(r) tandis que pour E'

A<î» = o, donc en tous les cas

M » = 0 ^ + ^-4- ^|î^-AlogY(/-).

Par des calculs très faciles en utilisant les deux inégalités f^^Ï et f^ï^^f^-^ O'

(1) Z,oc. cit. p. 714.

LXIV. ,5

(4)

— 2 1 8 — on arrive à la relation

/ o '» v i ^ ' w i w '2 . ;r'2 r

( 2

-

i )

> - ..>/• - 1 -/«- ^ .^

///

-

A 10

^

/

•\<, •

1)

^-

D'autre pi>rl on lire de l'in^galilé de Schwara

(^..(•""-)'^''

on a u r a alors a fortiori

( ^ " \ m" m ' ///i Y ^ï / o ( /• )

^ • ^ 7m ^ ^m ~ \\m) ^ ^(7) - Y ,-^7) •1 I o^^/ l)•

Mainlenant par un raisonnement très simple, on peut démontrer rinégalitë

i /'* i É * -t- 1 i'{f'€1'^} \ i /' +"

^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ T ^

pourvu qu'on ait ' - { ( r ) ^ . Cette inégalité combinée avec ( 2 . 4 ) donne

'^^ ^^T(/.,B)-,o^(,.).

Des formules (2.5) et (2.6), il résulte enfin

( ^ . - ) m i ^ I- /^-V2 ^ 7r'2 A l o ^ Y ( r )

•^? -^''w 4 \ w / =. y2( r ) T(r, B ) — l o ^ Y ( r ) '

le membre droit de ( 2 . 6 ) étant supposé positif.

3. Nous dirons maintenant que la fonction entière d'ordre fini p >> ^ dans le domaine B soit à croissance régulière, si pour

tout - << p' <^ F, on a

( 3 . , ) ' li^Ii^^,.

r ^ o o rP

JNous supposerons encore, que

(3.?.) ITm rQ(r):; o.

r ^- oo

En premier lieu, nous tirons de la formule (2.7) pour r > r ^

/ o o \ „ Dt

( 3 . 3 ) w."-h — >o,

c'esl-à-dire

/•m" -h //i' = ( rm1)' > o.

(5)

— -219 —

Donc rm' est une fonction croissante de r el ne peut s^annuler qu^une fois. En combinant (2.6) et la condition (3.2), on peut voir aisément que m(r) croît plus vite que r6, s >» o. Il en résulte que

( 3 . 4 ) m'^o

pour r suffisamment grand. On peut alors écrire

( m "2 m' i /m\2) m , m" i\ / m ' y - / m " i\'2

( 3 . 5 ) ^ — — -+- ——— — - ( — ) = 2 — — — , -h - ) — ( - ) < ( — - ^ - ) • ( 2/n 2 r/n 4 \ w-1 } n^ \ m 11 \m / ~ \ m r /

En tirant la racine carrée, on aura de (S.1;) pour r grand,

m \ ». •> T: ,

——r -+• > ————[ 1 - 4 - 0 ( 1 ) 1 . m r ~ .v( r )

ou par (3.3) el (3.4),

(3-6) ^(l o^^w ( ^'^)^-%^o ( l^

Deux intégrations successives et un calcul analogue à celui que

^ai utilisé dans ma Note de Math. Zeitschrift donnent la relation

dt__^^

'"^» \o^rJ^ s { t ) =0' ( 3 . 7 ) iïm —— Ç dt-<o.

v / / ,.v^lo^rJ,. s ( t ) = -

qui généralise les théorèmes de Lindelôfet de Milieux ( ' ), pour la classe des fonctions entières à « croissance régulière ».

C^est enfin un procédé trop classique pour qu^il soit reproduit ici, qui permet de démontrer en partant de (2.6) le théorème de Denjoj-Carleman-AhIfors sous la forme suivante : supposons qu'une fonction entière f\z) vérifie sur n courbes issues du point z == o sans points communs et s^ étendant à l'infini les inégalités (2. i), (2.2), tandis que dans chacun des domaines B^, Bo, ..., Bn limités par deux courbes consécutives la fonction /(z^j soit à croissance régulière au sens de (3.i). Alors on aura encore

n ^2 p.

( * ) MILLOUX, loc. cit. p. i i 4.

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