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Généralisation du théorème de Gergonne

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236835

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236835

Submitted on 1 Jan 1873

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Généralisation du théorème de Gergonne

A. Lévistal

To cite this version:

A. Lévistal. Généralisation du théorème de Gergonne. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.207-210.

�10.1051/jphystap:018730020020701�. �jpa-00236835�

(2)

207 fluorescent est

cristallisé, biréfringent,

la lumière

qui

vient de l’in-

térieur doit

acquérir

les caractères de

polarisation qu’un

tel corps donne à la lumière

qui

le traverse. Tel serait le cas des

platino-

cyanures étudiés par M. Grailich. Il a

trouvé,

en outre, que les

pla- tinocyanures

de

baryum

et de calcium sont

plus

fluorescents per-

pendiculaircment

à l’ axe que dans le sens de

l’axe;

dans les deux cas, la lueur est vert-émeraude. Les

platinocyanures

doubles de

potassium

et de

baryum,

de

potassium

et de calcium ont une fluo-

rescence bleue

parallèlement

à

l’axe,

et une autre,

plus intense,

vert-émeraude dans le sens

perpendiculaire.

(A suivre,.)

GÉNÉRALISATION DU THÉORÈME DE GERGONNE ;

PAR M. A. LÉVISTAL.

Soit,

dans un milieu

homogène quelconque,

un

système

d’ondes

correspondant

à un

système

de rayons issus

originairement

d’un

même

point

et de même

espèce.

Prenons pour

point

de

départ

une

de ces

ondes,

que nous

désignerons

par

S,

et soient

S, S’, S",...

les

positions occupées

successivement par l’onde

qui

se propage dans le milieu sans se réfléchir ni se réfracter. Considérons un rayon du système

qui

rencontre l’onde E au

point 0,

les ondes

S, S’, S«, ...

aux

points A, A’, A",....

D’après

la construction

indiquée,

t.

I ,

p.

247,

et fondée sur

le

principe

des ondes

enveloppes,

les ondes

S, S’, S",...

aux

points A, A’, AIl...

sont

respectivement

tangentes aux nappes, de même

nature que les rayons, de surfaces d’ondes

caractéristiques

du mi-

lieu décrites du

point

0 comme centre et

correspondant

à des temps différents,. Ces nappes étant des surfaces semblables et semblable-

ment

placées

par rapport au

point 0,

et les

points A, A’, A«, ...

se

trouvant sur une même

droite,

les

plans

tangents à ces nappes aux

points A, A’, Ale,...,

et par suite aussi les

plans

tangents aux ondes

S, S’, S", ....

en ces mêmes

points,

sont

parallèles

entre eux; d’où la

proposition

suivante :

THÉORÈME I. -

Lorsqu’un systéme

de rayons issus

originaire-

ment d’un Inême

point

et de même

espèce

se propage dans un

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020020701

(3)

milieu

homogène,

les

plans

tangents menés aux ondes,

qui

corres-

pondent

à ces rayons, aux

points

oit ces ond es soj2t rencontrées par un même rayon, sont

parallèles

entre eux.

Il est à remarquer que ce théorème est

vrai, quel

que soit le nombre des réflexions et des réfractions

qu’ont

subies les rayons.

Il résulte de ce

qui précède

que,

lorsqu’un système

de rayons issus

originairement

d’un même

point

et de même

espèce

se propage dans

un milieu

homogène quelconque,

la direction d’un de ces rayons

est déterminée dès

qu’on

connaît celle du

plan

tangent mené à l’une

des ondes

correspondant

au

système

des rayons au

point

elle est

rencontrée par ce rayon, et que, de

plus,

si le milieu est biréfrin-

gent, la nature des rayons est donnée.

Soit,

en

effet,

à trouver la

direction du rayon

qui

rencontre l’onde S en un certain

point A;

d’un

point quelconque

comme centre, on décrira la nappe, de même nature que les rayons, d’une surface d’onde

caractéristique

du mi-

lieu

correspondant

à un

plan quelconque,

et l’on mènera à cette

nappe un

plan

tangent

parallèle

au

plan

tangent en A à l’onde

S;

le rayon vecteur

qui joint

le

point

de contact au centre de la sur-

face sera

parallèle

au rayon

qui

passe par le

point

A.

Réciproquement,

étant donnée la direction d’un des rayons du

système

et sa nature, il est facile de trouver la direction commune

des

plans

tangents menés aux ondes aux

points

elles sont ren-

contrées par ce rayon. Il

suffit,

pour

cela,

de décrire d’un

point quelconque

comme centre la nappe de méme nature que les rayons, d’une surface d’onde

caractéristique

du milieu

correspondant

à un

temps

quelconque,

et de mener un rayon vecteur de cette surface

parallèle

au rayon

donné;

le

plan

tangent à la nappe ainsi décrite

au

point

où elle est rencontrée par le rayon vecteur aura la direc- tion cherchée.

Ces deux

constructions, réciproques

l’une de

l’autre,

peuvent

être réunies dans l’énoncé suivant :

THÉORÈME II.

- Lorsqu’un système

de rayons issus

originaire-

nient d’un même

point

et de même

espèce

se propage dans un milieu

homogène quelconque,

il existe, entre la direction du

plan

tangent à l’onde

qui correspond

à ces rayons et la direction du rayon

qui

passe par le

point

de contact, une liaison

qui

est con-

stante dans zcn même milieu

homogène

pour des rayons de même

(4)

209 nature, et cette liaison est la même que celle

qui

existe entre la

direction du

plarz

tangent à la nappe, de mélne nature gue les rayons, d’une des

surfaces

d’onde

caractéristiques

du lnilieu et

la direction du rayon vecteur de cette

sitiface qui

passe par le

point

de contact.

Ce théorème est la

généralisation

du théorème de

Gergonne, qui

ne

s’applique qu’aux

milieux

isotropes. Dans

ces

milieux,

la sur-

face d’onde

caractéristique

étant

sphérique,

les rayons réfléchis ou réfractés doivent

toujours

être normaux aux ondes

qui

leur corres-

pondent.

C’est ce que dit le théorème de

Gergonne, qui

n’est

qu’un

cas

particulier

du théorème

précédent;

celui-ci

s’applique

aux mi-

lieux

biréfringents

comme aux milieux

isotropes.

Ce théorème

gé-

néral est la clef de la

plupart

des

questions d’optique géométrique ;

il

joue

un rôle

important

dans la théorie des surfaces

caustiques

et

dans celle des surfaces

aplanétiques.

Nous

exprimerons

la relation

qui,

dans un milieu

homogène,

existe entre la direction d’un rayon

et celle du

plan

tangent à l’onde au

point

elle est rencontrée par

ce rayon, en disant que ces deux directions sont

conjuguées

l’une à

l’autre. Si le milieu est

biréfringent,

suivant que le rayon est ordi- naire ou

extraordinaire,

nous dirons que les deux directions sont

conjuguées

ordinairement ou extraordinairement l’une à l’autre.

Dans les milieux

homogènes isotropes

ou

biréfringents

à un axe,

les surfaces d’onde

caractériques, qui

sont des

sphères

pour les mi- lieux

isotropes,

et

composées

d’une

sphère

et d’un

ellipsoïde

de ré-

volution pour les milieux

biréfringents

à un axe, ne

présentent

ni

points singuliers,

ni

plans

tangents

singuliers,

c’est-à-dire que ces surfaces ne sont tangentes en chacun de leurs

points qu’à

un seul

plan,

et que chacun des

plans

tangents à ces surfaces ne les touche

qu’en

un seul

point.

Il en résulte que, pour ces milieux

isotropes

et

biréfringents

à un axe, à

chaque

direction donnée pour le rayon

est

conjuguée

une direction

unique

pour le

plan

tangent à

l’onde,

la nature du rayon étant

assignée,

et que

réciproquement,

dans ces

milieux,

à

chaque

direction du

plan

tangent à l’onde est

conjuguée

une direction

unique

pour un rayon de nature donnée.

Dans les milieux

biréfringents

à deux axes, il en est de

même,

sauf deux

exceptions qui proviennent

de ce que, dans ces

milieux,

les surfaces d’onde

caractéristiques présentent

quatre

points singu-

liers et quatre

plans

tangents

singuliers.

Les quatre

points singuliers

(5)

sont ceux où la surface est tangente à un cône au lieu d’être tan-

gente à un

plan;

ils sont

disposés symétriquement

deux par deux

sur deux droites passant par le centre de la surface. Les

plans

tan-

gents

singuliers

sont ceux

qui

touchent la surface le

long

d’une

courbe;

ils sont aussi

placés symétriquement

par rapport au centre.

De l’existence de ces

plans

tangents

singuliers

et de ces

points

sin-

guliers,

il résulte

qu’à

la direction d’un

plan

tangent

singulier

sont

conjuguées

une infinité de directions pour le rayon, et

qu’à

la di-

rection d’un rayon passant par un

point singulier

de la surface cor-

respondent

une infinité de directions pour le

plan

tangent à l’onde :

c’est ce

qui produit

les

phénomènes

de réfraction

conique

intérieure

ou

extérieure,

dont nous n’avons pas à nous occuper

ici,

attendu

qu’ils

sont décrits dans tous les Traités de

Physique.

DES APPAREILS EMPLOYÉS POUR MESURER LES RÉSISTANCES

ÉLECTRIQUES;

PAR J. RAYNAUD.

Le

développement

industriel de la

télégraphie

sous-marine a fait de la mesure des

quantités électriques

une

opération usuelle ;

aussi

s. est-on

préoccupé

de

simplifier

et de

perfectionner

ce genre d’ex-

périmentation.

Pour

obtenir, rapidement

et avec une

rigueur

con-

venable,

les résultats

cherchés,

on a

imaginé

un certain nombre

d’appareils

et de

méthodes,

dont

l’emploi

sera souvent utile aux

physiciens.

Les

quantités électriques

à mesurer sont :

La résistance des

conducteurs,

la force électromotrice et la résis-

tance des

piles,

la

capacité

des condensateurs.

Les instruments essentiels à

employer

dans ces mesures sont :

Les caisses de

résistance,

les

galvanomètres

à réflexion avec leurs

dérivations,

les condensateurs et les électromètres.

Dans cet

article,

nous nous proposons de faire connaître la dis-

posi tion

des caisses de résistances.

Des caisses de résistance. - Une bobine de résistance est un

conducteur de résistance connue,

susceptible

d’être facilement in- troduit ou

supprimé

dans un circuit

voltaïque.

Les extrémités de

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