Lyc´ee Benjamin Franklin PT−2012-2013
D. Blotti`ere Maple
TP n˚3
Valeurs approch´ ees d’une int´ egrale et
fonctions de plusieurs variables
Table des mati` eres
1 Valeurs approch´ees d’une int´egrale 2
1.1 Rappel sur l’interpr´etation g´eom´etrique d’une int´egrale . . . 2
1.2 Heuristique . . . 2
1.2.1 Du calcul d’une int´egrale au calcul d’une aire . . . 2
1.2.2 De l’aire `a calculer `a l’aire d’un domaine≪simple≫ . . . 2
1.2.3 Subdiviser pour r´eduire l’erreur commise . . . 3
1.2.4 Subdivision r´eguli`ere de l’intervalle [a, b] `a N pas . . . 4
1.2.5 Bilan . . . 4
1.3 Introduction d’une fonction pour les tests . . . 5
1.4 La m´ethode des rectangles `a droite (cf. Sommes de Riemann) . . . 5
1.4.1 Choix de l’aire≪simple≫ . . . 5
1.4.2 Expression de la valeur approch´ee pourN pas . . . 6
1.4.3 R´esultats th´eoriques . . . 7
1.4.4 Impl´ementation en Maple . . . 7
1.5 La m´ethode des rectangles au milieu . . . 8
1.5.1 Choix de l’aire≪simple≫ . . . 8
1.5.2 Expression de la valeur approch´ee pourN pas . . . 8
1.5.3 R´esultats th´eoriques . . . 9
1.5.4 Impl´ementation en Maple . . . 9
1.6 La m´ethode des trap`ezes . . . 10
1.6.1 Choix de l’aire≪simple≫ . . . 10
1.6.2 Expression de la valeur approch´ee pourN pas . . . 11
1.6.3 R´esultats th´eoriques . . . 11
1.6.4 Impl´ementation en Maple . . . 12
1.7 Remarques . . . 12
2 Fonctions de plusieurs variables 13 2.1 Graphe d’une fonction deR2 dansRet continuit´e en un point . . . 13
2.2 Graphe d’une fonction deR2 dansRet pr´esence d’un extremum local . . . 13
2.3 Graphe d’une fonction deR2 dansRet point critique non extremum local . . . 13
2.4 Recherche des extrema ´eventuels d’une fonction deR2dansR . . . 13
1 Valeurs approch´ ees d’une int´ egrale
1.1 Rappel sur l’interpr´ etation g´ eom´ etrique d’une int´ egrale
On fixe un rep`ere orthonorm´e (O;−→ i ,−→
j) du plan. On consid`ere l’unit´e d’aire, donn´ee par l’aire d’un carr´e de cˆot´e de longueur||−→
i||.
• Soitf une fonction continue sur [a, b] et positive sur [a, b], i.e. telle que pour toutx∈[a, b],f(x)≥0.
• SoitD(f, a, b) le domaine du plan d´elimit´e par – la courbeCf repr´esentant la fonctionf; – l’axe des abscisses ;
– les droites d’´equationsx=aetx=b.
Figure 1
1
b=1 a= 0
Cf
D(f, a, b)
• Alors on a : Aire deD(f, a, b) = Z b
a
f(x)dx.
La notion d’int´egrale est donc ´etroitement li´ee aux calculs d’aires.
1.2 Heuristique
On conserve les notations de la partie 1.1.
1.2.1 Du calcul d’une int´egrale au calcul d’une aire
Pour calculer une valeur approch´ee de Z b
a
f(x) dx on va en fait chercher `a calculer une valeur approch´ee de l’aire du domaineD(f, a, b). D’apr`es le r´esultat encadr´e ci-dessus, cela revient au mˆeme.
1.2.2 De l’aire `a calculer `a l’aire d’un domaine ≪simple≫
On sait calculer l’aire de domaines≪simples≫, comme les rectangles ou les trap`ezes par exemple.
• L’aire d’un rectangle de longueurL et de largeurlest L×l.
• L’aire d’un trap`eze de hauteurhet de bases de longueursb1 etb2 esth×b1+b2
2 .
On pourrait penser `a approcher brutalement le domaine par un rectangle ou par un trap`eze comme ci-dessous :
Figure 2
1
1 b= a= 0
1
1 b= a= 0
mais l’erreur commise risque d’ˆetre importante (comme on le voit sur cet exemple).
1.2.3 Subdiviser pour r´eduire l’erreur commise
Remplacer l’aire `a calculer par l’aire de domaines ≪simples≫ sur [a, b] globalement n’´etant pas pertinent, on va proc´eder en deux temps :
1. on va d´ecouper [a, b] en≪petits≫ intervalles ;
2. on va effectuer le remplacement au-dessus de chacun de ces ≪petits≫ intervalles.
Pour illustrer cette d´emarche, on a d´ecoup´e ci-dessous l’intervalle [a, b] en 5 sous-intervalles de mˆeme longueur et effectuer le remplacement sur chacun d’entre eux.
Figure 3
1
1 1 5
2 5
3 5
4
5 b=
a= 0
1
1 1 5
2 5
3 5
4
5 b=
a= 0
L’erreur commise semble moins grande, pour chacune des deux m´ethodes.
Intuitivement, on peut penser que plus on aura d´ecoup´e l’intervalle [a, b] en un nombre≪grand≫ de morceaux, plus l’approximation sera de qualit´e.
L’objet de la section suivante est de donner une≪formule≫ pour les points qui apparaissent, quand on divise l’intervalle [a, b] enN sous-intervalles de mˆeme longueur,N ´etant un entier naturel non nul.
1.2.4 Subdivision r´eguli`ere de l’intervalle[a, b]`a N pas
SoitN un entier naturel non nul. Si l’on divise l’intervalle [a, b] enNintervalles de mˆeme longueur, alors chacun desN intervalles aura comme longueur :
b−a N .
Cette quantit´e est appel´ee le pas et est not´eepN. On dit que le pas de la subdivision est b−a N . Les extr´emit´es des intervalles de cette subdivision sont :
a0 = a
a1 = a+b−a N a2 = a+ 2 b−a
N ...
aN−1 = a+ (N−1) b−a N aN = a+N b−a
N =b.
Figure 4
× a0=a
b−a N
z }| {
b−a N
z }| {
b−a N
z }| {
× a1
× a2
× a3
b−a N
z }| {
× aN−1
× aN =b
On a pour tout k∈J0, NK:ak=a+k b−a N . 1.2.5 Bilan
A la fin de cette discussion, on peut penser `` a proc´eder comme suit pour obtenir une bonne≪valeur approch´ee≫ de
Z b a
f(x)dx.
1. Subdiviser l’intervalle [a, b] enN (N ∈N∗) intervalles de mˆeme longueur b−a
N (le pas de la subdivision) de sorte que
[a, b] = [a0, a1] ∪ [a1, a2] ∪ [a2, a3] ∪ . . . ∪ [aN−1, aN] o`u pour toutk∈J0, NK:
ak=a+k b−a N . On a donc en particulier a0=aet aN =b.
2. Pour toutk∈J0, N−1K, remplacer l’aire exacte au-dessus de [ak, ak+1] qui est Z ak+1
ak
f(x)dx par l’aire
AireSimple[ak,ak+1]
d’une figure ≪plus simple≫ (s’appuyant sur le segment [ak, ak+1]) comme celle d’un rectangle o`u d’un trap`eze (cf. figure 3).
3. La valeur approch´ee de Z b
a
f(x)dxainsi obtenue sera :
N−1
X
k=0
AireSimple[ak,ak+1] = AireSimple[a0,a1]+ AireSimple[a1,a2]+. . .+ AireSimple[aN−1,aN]. La question de la qualit´e de l’approximation ainsi obtenue se posera alors. On aimerait avoir les propri´et´es suivantes.
• Convergence
N−1X
k=0
AireSimple[ak,ak+1] →
N→+∞
Z b a
f(x)dx.
• Contrˆole de l’erreur commise
Une estimation de l’erreur
N−1
X
k=0
AireSimple[ak,ak+1]− Z b
a
f(x)dx
commise, avec un comportement asymptotique explicite quand N tend vers +∞. Par exemple, l’erreur est unO(N12).
1.3 Introduction d’une fonction pour les tests
Exercice 1
1. D´efinissez la fonction Maple
phi :x7→ 875
24 x4−425
6 x3+985
24 x2−37 6 x+1
2.
Attention : on demande de d´efinir une fonction, pas une expression enx. Pour v´erifier, saisissez phi(0);
(vous devez obtenir 12).
2. Tracer le graphe de la fonction phi au-dessus de [0,1].
Exercice 2 : Justifier, math´ematiquement, sans l’aide de Maple, que : Z 1
0
phi(x)dx∈Q.
Exercice 3 : Calculer la valeur exacte de Z 1
0
phi(x) dx en ne saisissant que des nombres rationnels et en n’utilisant aucune commande Maple (typiquement pas la commandeint). On stockera le r´esultat dans la variable nomm´eevaleur_exacte.
1.4 La m´ ethode des rectangles ` a droite (cf. Sommes de Riemann)
Les notations sont celles de la partie 1.2, en particulier celles de 1.2.5 (Bilan).
1.4.1 Choix de l’aire≪simple≫
Ici pour toutk ∈J0, N−1K, on remplace l’int´egrale Z ak+1
ak
f(x)dxpar l’aire AireSimple[ak,ak+1] du rectangle dont trois des sommets ont pour coordonn´ees :
(ak,0) ; (ak+1,0) ; (ak+1, f(ak+1)).
On prend donc pour AireSimple[ak,ak+1] l’aire gris´ee suivante :
Figure 5
ak f(ak)
ak+1 f(ak+1)
i.e.
AireSimple[ak,ak+1]=f(ak+1)×(ak+1−ak
| {z }
pas
) =f
a+ (k+ 1)b−a
| {z N }
ak+1
×b−a N .
1.4.2 Expression de la valeur approch´ee pour N pas SiN = 5, alors on approxime la valeur de
Z b a
f(x)dxpar la somme des aires gris´ees ci-dessous.
Figure 6
1
1 1
5 2
5 3
5 4
5 b=
a= 0
Avec ces choix, la valeur approch´ee pourN pas est :
RDN :=
N−1
X
k=0
AireSimple[ak,ak+1]=
N−1
X
k=0
f
a+ (k+ 1)b−a N
×b−a N . Remarque : RDN est une somme de Riemann.
1.4.3 R´esultats th´eoriques
On suppose ici que la fonctionf est de classeC1 sur l’intervalle [a, b]. Soit M1= sup
x∈[a,b]
|f′(x)|.
Alors,f estM1-lipschitzienne (en appliquant l’in´egalit´e des accroissements finis).
• Contrˆole de l’erreur commise
On d´emontre que pour tout N ∈N∗:
RDN− Z b
a
f(x)dx
| {z }
Erreur commise
≤ M1(b−a)2
N .
L’erreur est donc un O N1 .
• Convergence
De l’encadrement pr´ec´edent, on d´eduit que : RDN →
N→+∞
Z b a
f(x)dx.
1.4.4 Impl´ementation en Maple
Exercice 4 : On consid`ere la proc´edure Mapleaire_rectangle_a_droite, d’argument (f, a, b)
o`uf repr´esente une fonction d´efinie, continue et positive sur [a, b].
aire_rectangle_a_droite:=proc(f,a,b) local longueur, largeur ;
longueur := f(b) ; largeur := b-a ;
return(longueur*largeur) ; end proc ;
Saisir ce code, le commenter ligne `a ligne et d´eterminer ce que fait la proc´edureaire_rectangle_a_droite.
On pourra saisir
evalf[20](aire_rectangle_a_droite(phi,0,1)) ; pour tester cette proc´edure.
Exercice 5 : On consid`ere la proc´edure Maplemethode_rectangles_a_droite, d’argument (f, valeur init, valeur f in, nb pas)
o`uf repr´esente une fonction d´efinie, continue et positive sur [valeur init, valeur f in] et o`unb pasest un entier naturel non nul.
methode_rectangles_a_droite := proc(f , valeur_init , valeur_fin , nb_pas) local a , pas , aire , k ;
pas := ( valeur_fin - valeur_init )/nb_pas ; a := valeur_init ;
aire := 0 ;
for k from 0 to (nb_pas-1) do
aire := aire + aire_rectangle_a_droite(f , a , a + pas) ; a := a + pas ;
od ;
return(aire) ; end proc ;
Saisir ce code, le commenter ligne `a ligne et d´eterminer ce que fait la proc´eduremethode_rectangles_a_droite.
On pourra saisir
val_rectangles_a_droite := evalf[20](methode_rectangles_a_droite(phi,0,1,5000));
pour tester cette proc´edure.
Exercice 6 : Stocker l’erreur commise en appliquant la m´ethode des rectangles `a droite pour le calcul de Z 1
0
phi(x)dxen prenant 5000 pas dans une variable nomm´eeerreur_rectangles_a_droite.
On pourra utiliser la variablevaleur_exacteintroduite dans l’exercice 3.
1.5 La m´ ethode des rectangles au milieu
Les notations sont celles de la partie 1.2, en particulier celles de 1.2.5 (Bilan).
1.5.1 Choix de l’aire≪simple≫
Ici pour tout k∈J0, N−1K, on remplace l’int´egrale Z ak+1
ak
f(x)dxpar l’aire AireSimple[ak,ak+1] du rectangle dont trois des sommets ont pour coordonn´ees :
(ak,0) ; (ak+1,0) ;
ak+1, f
ak+ak+1
2
. On prend donc pour AireSimple[ak,ak+1] l’aire gris´ee suivante :
Figure 7
ak f(ak)
fa
k+ak+1 2
ak+1 ak+ak+1
2
f(ak+1)
i.e.
AireSimple[ak,ak+1]=f
ak+ak+1
2
×(ak+1−ak
| {z }
pas
) =f
ak+ak+1
2
×b−a N .
1.5.2 Expression de la valeur approch´ee pour N pas SiN = 5, alors on approxime la valeur de
Z b a
f(x)dxpar la somme des aires gris´ees ci-dessous.
Figure 8
1
1 1 5
2 5
3 5
4
5 b=
a= 0
Avec ces choix, la valeur approch´ee pourN pas est :
RMN :=
N−1
X
k=0
AireSimple[ak,ak+1] =
N−1
X
k=0
f
ak+ak+1
2
×b−a N .
1.5.3 R´esultats th´eoriques
On suppose ici que la fonctionf est de classeC2 sur l’intervalle [a, b]. Soit M2= sup
x∈[a,b]
|f′′(x)|.
• Contrˆole de l’erreur commise
On d´emontre que pour tout N ∈N∗:
RMN− Z b
a
f(x)dx
| {z }
Erreur commise
≤ M2(b−a)3 24N2 .
L’erreur est donc un O N12
.
• Convergence
De l’encadrement pr´ec´edent, on d´eduit que :
RMN →
N→+∞
Z b a
f(x)dx.
1.5.4 Impl´ementation en Maple
Exercice 7 : Ecrire une proc´edure Maple´ aire_rectangle_au_milieu, d’argument (f, a, b)
o`uf repr´esente une fonction d´efinie, continue et positive sur [a, b] qui retourne la valeur de l’aire du rectangle du rectangle dont trois des sommets ont pour coordonn´ees :
(a,0) ; (b,0) ;
b, f a+b
2
. On pourra s’inspirer de la proc´edureaire_rectangle_a_droiteet saisir
evalf[20](aire_rectangle_au_milieu(phi,0,1)) ;
pour tester la proc´edure construite.
Exercice 8 : Ecrire une proc´edure Maple´ methode_rectangles_au_milieu, d’argument (f, valeur init, valeur f in, nb pas)
o`uf repr´esente une fonction d´efinie, continue et positive sur [valeur init, valeur f in] et o`unb pasest un entier naturel non nul, qui retourne la valeur approch´ee du calcul de l’int´egrale
Z valeur f in valeur init
f(x)dx
par la m´ethode des rectangles au milieu avec un nombre de pas ´egal `a nb pas, d´ecrite auparavant (parties 1.5.1 et 1.5.2).
On pourra utiliser la proc´edureaire_rectangle_au milieu, s’inspirer de la proc´eduremethode_rectangles_a_droite et saisir
val_rectangles_au_milieu := evalf[20](methode_rectangles_au_milieu(phi,0,1,5000));
pour tester la proc´edure construite.
Exercice 9
1. Stocker l’erreur commise en appliquant la m´ethode des rectangles au milieu pour le calcul de Z 1
0
phi(x)dx en prenant 5000 pas dans une variable nomm´eeerreur_rectangles_au_milieu.
On pourra utiliser la variable valeur_exacteintroduite dans l’exercice 3.
2. Comparer les valeurs des variables erreur_rectangles_a_droite, erreur_rectangles_au_milieuet commenter.
1.6 La m´ ethode des trap` ezes
Les notations sont celles de la partie 1.2, en particulier celles de 1.2.5 (Bilan).
1.6.1 Choix de l’aire≪simple≫
Ici pour tout k ∈ J0, N −1K, on remplace l’int´egrale Z ak+1
ak
f(x) dx par l’aire AireSimple[ak,ak+1] du trap`eze droit dont les sommets ont pour coordonn´ees
(ak,0) ; (ak, f(ak)) ; (ak+1,0) ; (ak+1, f(ak+1)).
On prend donc pour AireSimple[ak,ak+1] l’aire gris´ee suivante :
Figure 9
ak f(ak)
ak+1 f(ak+1)
i.e.
AireSimple[ak,ak+1] =f(ak) +f(ak+1)
2 ×(ak+1−ak
| {z }
pas
) = f(ak) +f(ak+1)
2 ×b−a
N .
1.6.2 Expression de la valeur approch´ee pour N pas SiN = 5, alors on approxime la valeur de
Z b a
f(x)dxpar la somme des aires gris´ees ci-dessous.
Figure 10
1
1 1 5
2 5
3 5
4
5 b=
a= 0
Avec ces choix, la valeur approch´ee pourN pas est :
TN :=
N−1X
k=0
AireSimple[ak,ak+1]=
N−1X
k=0
f(ak) +f(ak+1)
2 ×b−a
N .
1.6.3 R´esultats th´eoriques
On suppose ici que la fonctionf est de classeC2 sur l’intervalle [a, b]. Soit M2= sup
x∈[a,b]
|f′′(x)|.
• Contrˆole de l’erreur commise
On d´emontre que pour tout N ∈N∗:
TN− Z b
a
f(x)dx
| {z }
Erreur commise
≤M2(b−a)3 12N2 .
L’erreur est donc un O N12
.
• Convergence
De l’encadrement pr´ec´edent, on d´eduit que : TN →
N→+∞
Z b a
f(x)dx.
1.6.4 Impl´ementation en Maple
Exercice 10 : Ecrire une proc´edure Maple´ aire_trapeze, d’argument (f, a, b)
o`u f repr´esente une fonction d´efinie, continue et positive sur [a, b] qui retourne la valeur de l’aire du trap`eze droit dont les sommets ont pour coordonn´ees
(a,0) ; (a, f(a)) ; (b,0) ; (b, f(b)).
On pourra s’inspirer de la proc´edureaire_rectangle_a_droiteet saisir evalf[20](aire_trapeze(phi,0,1)) ; pour tester la proc´edure construite.
Exercice 11 : Ecrire une proc´edure Maple´ methode_trapezes, d’argument (f, valeur init, valeur f in, nb pas)
o`uf repr´esente une fonction d´efinie, continue et positive sur [valeur init, valeur f in] et o`unb pasest un entier naturel non nul, qui retourne la valeur approch´ee du calcul de l’int´egrale
Z valeur f in valeur init
f(x)dx
par la m´ethode des trap`ezes avec un nombre de pas ´egal `a nb pas, d´ecrite auparavant (parties 1.6.1 et 1.6.2).
On pourra utiliser la proc´edureaire_trapeze, s’inspirer de la proc´edure methode_rectangles_a_droiteet saisir
val_trapezes := evalf[20](methode_trapezes(phi,0,1,5000));
pour tester la proc´edure construite.
Exercice 12
1. Stocker l’erreur commise en appliquant la m´ethode des rectangles au milieu pour le calcul de Z 1
0
phi(x)dx en prenant 5000 pas dans une variable nomm´eeerreur_trapezes.
On pourra utiliser la variable valeur_exacteintroduite dans l’exercice 3.
2. Comparer les valeurs des variableserreur_rectangles_a_droite,erreur_rectangles_au_milieu, erreur_trapezeset commenter.
1.7 Remarques
1. D’apr`es les r´esultats th´eoriques ´enonc´es pour chacune des trois m´ethodes pr´ec´edentes (rectangles `a droite, rectangles au milieu, trap`ezes), si la fonction est de classeC2sur le segment d’int´egration, alors les m´ehodes des rectangles au milieu et des trap`ezes sont comparables (erreur en O N12
) et sont meilleures que la m´ethode des rectangles `a droite (erreur en O N1
),N d´esignant le nombre de pas.
2. Il existe d’autres m´ethodes de calculs approch´es de valeurs d’int´egrales, meilleures que celles expos´ees auparavant.
Citons simplement la m´ethode de Simson qui, sous l’hypoth`ese que la fonction soit C4 sur le segment d’int´egration, donne une erreur en O N14
. Dans la m´ethode de Simson, les aires ≪simples≫ sont des aires sous des courbes de fonctions polynomiales de degr´es inf´erieurs ou ´egaux `a 2.
2 Fonctions de plusieurs variables
2.1 Graphe d’une fonction de R
2dans R et continuit´ e en un point
Exercice 13 : Soitf la fonction
f:R2→R; (x, y)7→
(x+y) cos 1
x2+y2
si (x, y)6= (0,0) 0 si (x, y) = (0,0).
1. Tracer le graphe de la fonction f au-dessus du carr´e [−0,1; 0,1]×[−0,1; 0,1]. On veillera `a afficher les axes (sous forme de boˆıte par exemple).
Mots cl´es : with(plots),plot3d.
2. ´Etudier la continuit´e de la fonctionf en (0,0). On d´emontrera le r´esultat.
2.2 Graphe d’une fonction de R
2dans R et pr´ esence d’un extremum local
Exercice 14 : Soitgla fonction1
g: R2→R; (x, y)7→ln(1 +x2+y2).
1. Tracer le graphe de la fonctiong au-dessus du carr´e [−1; 1]×[−1; 1]. On veillera `a afficher les axes (sous forme de boˆıte par exemple).
Mots cl´es : with(plots),plot3d.
2. Conjecturer un extremum local.
3. D´emontrer la conjecture faite en 2.
2.3 Graphe d’une fonction de R
2dans R et point critique non extremum local
Exercice 15 : Soithla fonction
h:R2→R; (x, y)7→x2−y2.
1. Tracer le graphe de la fonctionhau-dessus du carr´e [−1; 1]×[−1; 1]. On veillera `a afficher les axes (sous forme de boˆıte par exemple).
Mots cl´es : with(plots),plot3d.
2. Le point (0,0) est-il un extremum local de h? On d´emontrera le r´esultat.
2.4 Recherche des extrema ´ eventuels d’une fonction de R
2dans R
Exercice 16 : Soitkla fonction d´efinie par : k:R2→R; (x, y)7→ 1
4(x2+y2)2−(x−1)(x2−y2).
D´eterminer les extrema locaux ´eventuels de la fonctionk.
Mots cl´es :diff,solve,allvalues,rhs,lhs,mtaylor,coeff.
1. Cette fonction a ´et´e ´etudi´ee dans le cours de Mme Detais.