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Exercice 1 : D’apr` es E3A PSI 2007

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Academic year: 2022

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(1)

DM de MPSI2

Corrig´ e de devoir non surveill´ e

Exercice 1 : D’apr` es E3A PSI 2007

1On a clairement Pk(xi) =δk,i. 2

a Observons d´ej`a queP0, . . . , Pn sont bien des ´el´ements de Rn[X].

Soitα0, . . . , αn des scalaires tels que

n

X

k=0

αkPk = 0. Pour touti∈[[0, n]] pr´ealablement fix´e, une ´evaluation enxi donneαi= 0 : la famille (P0, . . . , Pn) est un syst`eme libre deRn[X].

b (P0, . . . , Pn) est une famille libre den+1(= dim(Rn[X])) vecteurs deRn[X] : c’est une base deRn[X].

3

a IdRn[X]etP 7→

n

X

k=0

Q(xk)Pk sont deux endomorphismes deRn[X], co¨ıncidant sur la base (P0, . . . , Pn) de cet espace vectoriel : ils sont donc ´egaux.

En particulier, Q=

n

X

k=0

Q(xk)Pk.

b En appliquant le r´esultat pr´ec´edent dans le cas o`uQ=Xm, on obtient sm= 0, pour toutm∈[[1, n]].

4

a Clairement, x0, . . . , xn sont des racines r´eelles distinctes de Q1 : Q1 admet au moins n+ 1 racines r´eelles distinctes.

b PrenonsQ=Xn+1: le polynˆomeXn+1

n

X

k=0

xn+1k Pkest unitaire de degr´en+1, et poss`edex0, . . . , xn+1 pour racines : c’est donc le polynˆomeQn

k=0(X−xk). Sa valeur en 0 est−sn+1, d’o`u sn+1= (−1)n

n

Y

k=0

xk.

c On prend cette fois-ciQ=Xn+2: le polynˆomeH =Xn+2

n

X

k=0

xn+2k Pkest unitaire, poss`edex0, . . . , xn

pour racines. Comme ce polynˆome ne comprend pas de terme en Xn+1, la somme de ses racines est nulle : la racine deH non encore trouv´ee est−

n

X

k=0

xk. On a donc

H = X+

n

X

k=0

xk

! n Y

k=0

(X−xk),

d’o`u, en ´evaluant en 0 :

sn+2= (−1)n

n

X

k=0

xk

! n Y

k=0

xk

! .

5

a |yk|= Qk−1

j=0(xk−xj) Qn

j=k+1(xj−xk) .

(2)

Qk−1

j=0(xk −xj) est le produit de k entiers naturels tous non nuls, et distincts deux `a deux : il est donc sup´erieur ou ´egal `ak! (par convention, un produit index´e par l’ensemble vide vaut 1).

De mˆeme,Qn

j=k+1(xj−xk)>(n−k)!.

Ainsi, |yk|>k!(n−k)!.

b Sachant que Qest unitaire, on d´eduit de 3.a que :

n

X

k=0

Q(xk) yk

= 1.

c D’apr`es la formule du binˆome de Newton dans le corps des r´eels (ou par un habile d´enombrement des parties de [[1, n]]),

2n = (1 + 1)n =

n

X

k=0

n k

=

n

X

k=0

1) k!(n−k)!

! n!,

d’o`u, d’apr`es ce qui pr´ec`ede : 1 =

n

X

k=0

Q(xk) yk

6

n

X

k=0

Q(xk) yk

6

n

X

k=0

1

|yk|

! M 6

n

X

k=0

1 k!(n−k)!

!

M =2n n!M

Ainsi, M > n!

2n.

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