24/03/2020
M 4 Le Bourgeois…… TC S1
Lecture : Ext. N°1, Scènes 1ère et 2ème , Acte I, p. :141…
(La scène et la fausse scène d’exposition) 1- Axes de lecture :
a- La fonction dramatique de la scène et de la fausse scène d’exposition.
b- La visée argumentative des deux Tirades (longues répliques) des deux Maîtres : deux avis opposés sur la question ou la notion du « Beau, de l’Art et du Goût » au 17ème siècle
c- Un type de raisonnement sur lequel est fondé ce débat de polémique : le raisonnement Concessif d- Les procédés ou les formes du comique dans les deux scènes :
- le comique de caractère : M. Jourdain, un bourgeois falot aux manières grotesques (sans raffinement) e- Quelques aspects du langage théâtral : les Didascalies ou Indications scéniques (lancement du cours sur le
langage théâtral dans T.E.C. dans le prochain cours) 2- Supports :
a- Réponse aux qs de préparation (obligatoire !) 3- Maîtrise :
N.B. : les questions de préparation serviront de base et de plate forme à l’explication des axes de lecture ! a- Pourquoi une fausse scène d’exposition ? Quelle est sa fonction dramatique ?
Parce que le lecteur ne voit pas la personne à propos de laquelle les deux maîtres parlent. Les dramaturges procèdent ainsi en cachant certaines informations au public dans le but de susciter sa curiosité.
b- Pourquoi les 2 tirades des 2 maîtres ont-elles une visée argumentative ? A propos de quoi ne s’entendent-ils pas ? Quelle est donc à travers ce débat, cette question-polémique littéraire de l’époque que voulait soulever implicitement l’écrivain dans cette scène ? En quoi consiste ce procédé stylistique du raisonnement Concessif (l’expression qui renvient toujours dans les répliques des 2 maîtres dans la sc. 1ère ? Les deux tirades ont une visée argumentative car les deux personnages sont en train de discuter d’un sujet sur lequel ils ne sont pas d’accord – ils ne s’entendent pas sur la question du goût et de l’argent dans le métier ou dans l’art ; autrement dit, un artiste doit-il donner son savoir et son art aux autres pour de l’argent ou tout simplement par amour de son métier et par abnégation.- Ainsi, Molière soulève dans cette pièce un débat qui avait eu lieu dans son époque, à savoir : la question du goût. – Le procédé stylistique qui sous-tend ce raisonnement concessif chez les deux interlocuteurs est : ( - il est vrai que………….. / j’en demeure d’accord ……….mais………. / il y a quelque chose de vrai dans ce vous dites……….. ; mais………../ assurément ………..mais………..) ===˃ ce procédé permet de faire semblant d’accepter le point de vue de son adversaire et de ne pas le réfuter complètement.
c- Quelles sont donc les formes du comique que tu as relevées dans l’une des 2 scènes ? (juste qlqs-unes !)
• Le comique de caractère : de prime abord, le public se rend compte tout de suite que M. Jourdain est une personne vulgaire, grossière, ridicule, sans manières, sans éducation et sans goût.
• Le comique des gestes : surtout quand M. Jourdain montre sa robe (comme un petit enfant à qui on vient d’acheter un vêtement de l’AID) qui ne ressemble d’ailleurs pas du tout à celle des gentilshommes, c’est plutôt un habit de clown. Il faut aussi signaler son geste d’enlever et de remettre à chaque fois son vêtement, dérangeant ainsi le travail de son maître, ce explique davantage qu’il ne connait rien aux arts, qu’il n’a pas de l’esprit.(c’est comme cet élève indifférent et distrayant qui ne fait pas attention à son prof).
• Le comique de mots et de situation, surtout quand il a appelé par deux fois, avec les mêmes mots ses deux valets pour signifier aux gens qu’il possède, lui aussi comme les aristocrates, des valets ( Laquais ! hola, mes deux laquais !...) d- Qu’est-ce qu’une Didascalie ? Comment ces indications sont-elles présentées (type de caractères) dans le texte ? Donne-
en deux exemples, puis explique ce sur quoi elles veulent renseigner un lecteur qui n’aurait pas vue la pièce ? Une didascalie est une indication scénique, souvent présentée en italique, et qui accompagne la réplique d’un personnage, traduisant ainsi ses réactions, ses sentiments, ses gestes, ses mouvements, ses déplacements… ; ex. :
• Maître de musique, parlant à ses musiciens / Maître à danser, parlant à ses danseurs
N.B. : pendant la 1ère séance, tu auras le temps de faire tes réponses par écrit sans avoir besoin de répéter la qs ; tu mettras juste le n° de la qs (a- b-….) et tu réponds respectivement !
f- Pour les lectures vocales, je demanderai à qlqs élèves (ceux qui veulent, et qui ont une bonne lecture) de nous faire une démonstration, mais bien sûr, une lecture qui tienne compte de la tonalité du texte et de tous ses aspects, comme dans une vraie mise en scène.
4- Réflexion :
- Laquelle des deux visions des 2 Maîtres approuves-tu ? Pourquoi ?
- Quelle est celle qui domine de nos jours chez la plupart des gens du domaine de l’art en général ? Pourquoi ?
………...
24/03/2020
M 4 Le Bourgeois…… TC S1
Lecture : Ext. N°1, Scènes 1ère et 2ème , Acte I, p. :141…
(La scène et la fausse scène d’exposition) 1- Axes de lecture :
a- La fonction dramatique de la scène et de la fausse scène d’exposition.
b- La visée argumentative des deux Tirades (longues répliques) des deux Maîtres : deux avis opposés sur la question ou la notion du « Beau, de l’Art et du Goût » au 17ème siècle
c- Un type de raisonnement sur lequel est fondé ce débat de polémique : le raisonnement Concessif d- Les procédés ou les formes du comique dans les deux scènes :
- le comique de caractère : M. Jourdain, un bourgeois falot aux manières grotesques (sans raffinement) e- Quelques aspects du langage théâtral : les Didascalies ou Indications scéniques (lancement du cours sur le
langage théâtral dans T.E.C. dans le prochain cours) 2- Supports :
a- Réponse aux qs de préparation (obligatoire !) 3- Maîtrise :
N.B. : les questions de préparation serviront de base et de plate forme à l’explication des axes de lecture ! a- Pourquoi une fausse scène d’exposition ? Quelle est sa fonction dramatique ?
Parce que le lecteur ne voit pas la personne à propos de laquelle les deux maîtres parlent. Les dramaturges procèdent ainsi en cachant certaines informations au public dans le but de susciter sa curiosité.
b- Pourquoi les 2 tirades des 2 maîtres ont-elles une visée argumentative ? A propos de quoi ne s’entendent-ils pas ? Quelle est donc à travers ce débat, cette question-polémique littéraire de l’époque que voulait soulever implicitement l’écrivain dans cette scène ? En quoi consiste ce procédé stylistique du raisonnement Concessif (l’expression qui renvient toujours dans les répliques des 2 maîtres dans la sc. 1ère ? Les deux tirades ont une visée argumentative car les deux personnages sont en train de discuter d’un sujet sur lequel ils ne sont pas d’accord – ils ne s’entendent pas sur la question du goût et de l’argent dans le métier ou dans l’art ; autrement dit, un artiste doit-il donner son savoir et son art aux autres pour de l’argent ou tout simplement par amour de son métier et par abnégation.- Ainsi, Molière soulève dans cette pièce un débat qui avait eu lieu dans son époque, à savoir : la question du goût. – Le procédé stylistique qui sous-tend ce raisonnement concessif chez les deux interlocuteurs est : ( - il est vrai que………….. / j’en demeure d’accord ……….mais………. / il y a quelque chose de vrai dans ce vous dites……….. ; mais………../ assurément ………..mais………..) ===˃ ce procédé permet de faire semblant d’accepter le point de vue de son adversaire et de ne pas le réfuter complètement.
c- Quelles sont donc les formes du comique que tu as relevées dans l’une des 2 scènes ? (juste qlqs-unes !)
• Le comique de caractère : de prime abord, le public se rend compte tout de suite que M. Jourdain est une personne vulgaire, grossière, ridicule, sans manières, sans éducation et sans goût.
• Le comique des gestes : surtout quand M. Jourdain montre sa robe (comme un petit enfant à qui on vient d’acheter un vêtement de l’AID) qui ne ressemble d’ailleurs pas du tout à celle des gentilshommes, c’est plutôt un habit de clown. Il faut aussi signaler son geste d’enlever et de remettre à chaque fois son vêtement, dérangeant ainsi le travail de son maître, ce explique davantage qu’il ne connait rien aux arts, qu’il n’a pas de l’esprit.(c’est comme cet élève indifférent et distrayant qui ne fait pas attention à son prof).
• Le comique de mots et de situation, surtout quand il a appelé par deux fois, avec les mêmes mots ses deux valets pour signifier aux gens qu’il possède, lui aussi comme les aristocrates, des valets ( Laquais ! hola, mes deux laquais !...) d- Qu’est-ce qu’une Didascalie ? Comment ces indications sont-elles présentées (type de caractères) dans le texte ? Donne-
en deux exemples, puis explique ce sur quoi elles veulent renseigner un lecteur qui n’aurait pas vue la pièce ? Une didascalie est une indication scénique, souvent présentée en italique, et qui accompagne la réplique d’un personnage, traduisant ainsi ses réactions, ses sentiments, ses gestes, ses mouvements, ses déplacements… ; ex. :
• Maître de musique, parlant à ses musiciens / Maître à danser, parlant à ses danseurs
N.B. : pendant la 1ère séance, tu auras le temps de faire tes réponses par écrit sans avoir besoin de répéter la qs ; tu mettras juste le n° de la qs (a- b-….) et tu réponds respectivement !
f- Pour les lectures vocales, je demanderai à qlqs élèves (ceux qui veulent, et qui ont une bonne lecture) de nous faire une démonstration, mais bien sûr, une lecture qui tienne compte de la tonalité du texte et de tous ses aspects, comme dans une vraie mise en scène.
4- Réflexion :
- Laquelle des deux visions des 2 Maîtres approuves-tu ? Pourquoi ?
- Quelle est celle qui domine de nos jours chez la plupart des gens du domaine de l’art en général ? Pourquoi ?
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M4 LE BOURGEOIS ……. T.C SD1
T.E.C LE LANGAGE THEATRAL page 1 1- Compétences :
a - s’approprier le lexique du théâtre.
b - appréhender les différents aspects de la communication au théâtre : le Verbal / le non-verbal / le para-verbal
2- Supports :
- quelques scènes de la pièce - un exercice à trous
3- Exercices de maîtrise :
A- Le lexique théâtral :
- Une pièce de théâtre est une histoire (drame) qui comporte : a- une action en trois mouvements (parties) :
• Ex. : L’Exposition (1) qui présente les personnages, le décor, l’intrigue, et permet ainsi au
……….(2) se poser des questions, de faire des hypothèses.
• ……… (3) où un problème spécifique est évoqué, un problème éclate dans la scène……….. (4), appelée scène de………. (5). Ex. : « M. Jourdain refuse
de………
………
……….
………
… »
• ……… (6) où le problème est résolu et où tout entre dans l’ordre, lors des scènes ……….. (7) . Ex. :
« ………..
………
…….
………
…….
………. » b- ……… (8) perçus d’abord de façon externe par leurs
……….(9),
leurs ………(10) et leurs ………..(11).
˃ ……….(12) sont les personnages principaux de la pièce ; ex. :………../
………../ ………./ ………. (13).
˃ ……… (14) sont les personnages en conflits dans l’histoire ; ex. :
……….. / ………. (15) c- un Temps double :
• Le tempsphysique (celui de / du ……… (16)) qui ne doit pas dépasser trois heures au maximum. (dans la tradition classique, on allait au théâtre, le soir de 9h à minuit)
• Le temps de ……….. (17) (de l’histoire) qui va du matin au soir ; ex. : « dans Le Bourgeois , l’action débute le matin avec le réveil de M. Jourdain et se termine, le soir, avec le mariage de Lucile avec Cléonte. »
d- un ……….. (18) double :
• Le lieu du jeu (……….. (19)) ; ex. : « Cette pièce a été jouée pour la première fois, le 14 octobre 1670, au château de Chambord par la troupe de Molière, devant la cour de LOUIS XIV.
• Lieu de ……… (20) : « dans le salon de M. Jourdain, à Paris en 1670 » 1/2
B- La communication au théâtre : page 2 - Cette communication se caractérise par sa complexité et sa diversité : d’abord, l’énonciation suppose un double destinataire ; autrement dit les personnages qui dialoguent sur la scène s’adressent en même temps au ……… (1). On peut schématiser ainsi : P1 ˂======= ========˃ P2
Public
- Au théâtre, il faut distinguer trois composantes de la communication dramatique : a- Le Verbal, ou le texte ……….(2) par……….. …………..(3). Ce texte est fait de………(4) qui font progresser l’action ; ces prises de paroles s’appellent aussi des………(5) ; ces dernières peuvent revêtir plusieurs formes :
• Une Tirade, longue réplique le plus souvent à caractère argumentative, telles que les deux répliques des deux Maîtres à danser et de musique, scène 1ère , Acte I (p. : 141 du manuel).
• Un ……….. (6), propos d’un personnage qui parle à lui-même sur scène ; cela lui permet de partager ses ………(7) et ses sentiments intérieurs avec ……… (8)
N.B. : il n’y a pratiquement pas de monologues dans LE BOURGEOIS …., plutôt beaucoup d’Apartés.
• Un ……… (9) , réplique dite à part soi par un personnage à un autre, ou en présence d’autres personnages qui, mine de rien, ne l’entendent pas ; ex. : les apartés de M.
Jourdain et de sa femme en présence de Dorante scène 4, A III ( P. 156, 157)
• Le ………(11) , situation de méprise ou de ……… (12) entre personnages, et qui prête à rire ; ce procédé relève du domaine du comique de situation ; ex. : les scènes de l’Acte 4, à partir de la scène 3ème (p. 167), où Cléonte est déguisé en prince turc pour duper M. Jourdain qui refuse de lui donner sa fille en mariage…..)
• La Stichomythie ou échange rapide entre deux personnages en situation de conflit et d’affrontement (mot par mot, phrase par phrase) ; ex. : les disputes amoureuses ente Cléonte et Lucile (les maîtres), d’une part et celles de Covielle et Nicole (les valets) d’autre part, scène 10, A III, ( p. : 160, 161)
- Le texte théâtral écrit est aussi fait de didascalies, appelées aussi indications scéniques et qui accompagnent les répliques des personnages ; elles sont le plus souvent présentées en italiques ; ex. :
- MAITRE DE MUSIQUE, parlant à ses musiciens - les didascalies sont de trois sortes :
Les didascalies initiales : elles concernent la liste des noms des personnages, les indications sur le décor, les costumes, l’éclairage…. ; ex. : au début de l’Acte 1er (p.
141)
Les didascalies fonctionnelles : elles renseignent sur la division de la pièce en Actes et en Scènes et les noms des personnages qui prennent la parole, au début de chaque réplique.
Les didascalies expressives : elles sont les plus importantes car elles aident le lecteur à mieux imaginer les répliques des personnages qu’ils ne voient pas ; elles peuvent renvoyer aux gestes du corps, de la main, de la bouche, de la voix, des yeux ou du regard, ainsi qu’ aux déplacements et aux autres mouvements …. Ex. :
Exemples de didascalies Type de jeux auxquels elles renvoient Ex. : - MAITRE A DANSER, parlant à ses danseurs :
- MONSIEUR JOURDAIN, il entrouvre sa robe : - MONSIEUR JOURDAIN, sortant :
- geste de voix
- ………(13) - ………(14)
b- le non-verbal : c’est tout ce qui n’est pas parole au théâtre, mais qui a une signification ; ex. : décor et costumes : En effet, les habits ont à la fois une valeur sociale et historique : ils sont représentatifs d’un rang social (habit du Maitre / habit du valet) ou historique (le mode d’habillement d’une époque, par exemple le 17ème siècle).
c- Le para-verbal : c’est tout ce qui accompagnent la parole au théâtre et parfois la remplace. Ex. : un geste de la main qui signifie « Viens ! ». Les bruits et les silences relèvent aussi du para-verbal car ils sont porteurs de signification, sans oublier la musique dans le théâtre moderne.
N.B. : pour répondre à cet exercice, procédez comme suit : A- Le langage théâtral :
1)……….2)………3)………. Etc B- La communication au théâtre :
1)……….. etc
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