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Les maladies cardiovasculaires (MCV) demeurent

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Academic year: 2022

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DOSSIER

Femme et cœur

Spécificités du risque

cardiovasculaire de la femme : ce que le gynécologue

doit savoir

Specificities of cardiovascular risk in woman:

what the gynecologist needs to know

A.L. Madika*, C. Mounier-Vehier*

* CHU de Lille, Institut cœur-poumon, médecine vasculaire et HTA, Lille.

L

es maladies cardiovasculaires (MCV) demeurent la première cause de mortalité chez la femme.

Elles sont ainsi responsables de 49 % des décès chez les femmes en Europe et de 30 % en France (1).

Ce problème de santé publique est d’autant plus inquiétant que l’incidence et la mortalité des MCV augmentent chez les femmes les plus jeunes. La pro- portion de femmes de moins de 60 ans hospitalisées pour infarctus du myocarde (IDM) en France a ainsi progressé de 11,8 à 25,5 % entre 1995 et 2010 (2).

Cette évolution alarmante peut s’expliquer par une modification des comportements ainsi que par une méconnaissance et une sous-estimation du risque cardiovasculaire (RCV) féminin entraînant des iné- galités de prise en charge.

Des facteurs de risque

cardiovasculaire plus fréquents et plus délétères

Si la femme partage les facteurs de risque cardio- vasculaire (FDRCV) traditionnels avec l’homme, il existe des différences quant à leur importance et à leur poids relatif sur le RCV (3, 4). À âge égal, les femmes ont plus de FDRCV que les hommes.

Elles sont très fréquemment porteuses d’au moins un FDRCV et plus de 80 % des femmes de plus de 45 ans en ont au moins deux. De plus, le mode de vie des femmes évolue entraînant une augmentation constante de leur exposition aux FDRCV, encore trop insuffisamment dépistés et contrôlés (5).

Tabac

En France, la prévalence du tabagisme féminin ne cesse d’augmenter (6). Il est particulièrement toxique pour les artères féminines. Fumer 3 ou 4 cigarettes par jour multiplie par 3 le RCV chez la femme. Le risque de mortalité cardiovasculaire d’une femme fumeuse équivaut à celui d’une femme non fumeuse pesant 42 kg de plus. Enfin, la femme fumeuse a son premier IDM 13,7 ans plus tôt que la non-fumeuse (contre 6,2 ans chez l’homme) [7]. L’arrêt total permet de réduire le RCV d’un tiers à 2 ans, et totalement à 5 ans.

Le sevrage est, cependant, plus difficile à obtenir chez la femme avec des échecs et des rechutes plus nombreux.

Hypertension artérielle

La prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) est plus élevée chez la femme après la ménopause que chez l’homme du même âge. Près de 1 femme sur 2 est hypertendue à 45 ans. L’HTA a un impact plus important chez la femme que chez l’homme avec davantage d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), d’IDM et d’insuffisance cardiaque. L’association aux autres FDRCV a également un effet plus néfaste chez la femme, avec une augmentation exponentielle du risque global. Malgré cela, la proportion de femmes traitées a diminué de manière importante depuis 2006 (p = 0,008) [8].

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» Le gynécologue a un rôle central lors des 3 périodes clés de la vie hormonale de la femme : instauration d’une contraception, grossesse et ménopause, qui sont des opportunités uniques de dépistage en vue d’améliorer la santé cardiovasculaire des femmes.

Gynécologie

Highlights

»Cardiovascular diseases are the primary cause of death in women and incidence is increasing.

»Cardiovascular risk of women differs from men in prevalence and impact of risk factors and include specific hormonal factors.

»Cardiovascular risk in women is underestimated.

Cardiovascular risk factors are not enough screened with targets of control too often not achieved.

»The gynecologist has a central role at the three key phases of women’s hormonal life:

contra ception, pregnancy and menopause, which are unique opportunities of screening to improve cardiovascular health in women.

Keywords

Cardiovascular diseases Risk factors

Woman Prevention Gynecology

Diabète

L’incidence des MCV et la mortalité cardiovasculaire sont plus élevées chez la femme diabétique que chez l’homme diabétique. Le risque relatif (RR) de maladie coronaire fatale chez les patients diabétiques par rapport aux non-diabétiques est ainsi 50 % plus élevé chez la femme (RR = 3,5) que chez l’homme (RR = 2,1), après ajustement sur l’âge et les autres FDRCV (9).

Dyslipidémie

Le profil lipidique varie avec l’âge chez la femme, du fait des modifications hormonales de la méno- pause. Près de 40 % des femmes après 55 ans présentent une hypercholestérolémie. Un HDL-cho- lestérol bas et l’hypertriglycéridémie sont associés de manière plus importante au RCV chez la femme que chez l’homme (10).

Surpoids et obésité

Au cours des 10 dernières années, la prévalence du surpoids et de l’obésité a augmenté chez les femmes, particulièrement dans la tranche d’âge 40 à 54 ans, alors qu’une diminution est constatée chez l’homme dans les différentes classes d’âge (11).

Sédentarité

Parallèlement, seulement 53 % des femmes atteignent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d’activité physique, contre 70 % des hommes (11). Le nombre de femmes physiquement actives a baissé de 16 % en 10 ans, de façon plus prononcée chez celles âgées de 40 à 54 ans (−22 %), alors que la proportion d’hommes physiquement actifs a augmenté de 10 %.

La sédentarité est un facteur de risque plus fréquent de MCV chez la femme avec un risque qui rattrape ceux imputables au tabac, à l’HTA, et au surpoids.

L’activité physique modérée protège en revanche plus la femme que l’homme avec une diminution du risque de maladie coronaire de 52 versus 23 % (3).

Facteurs psychosociaux

Les femmes sont environ 2 fois plus nombreuses que les hommes à souffrir d’un épisode dépressif et sont plus souvent en situation socio-économique défavorisée. Ces facteurs de risque psychosociaux sont corrélés à la maladie coronaire de manière plus importante chez la femme que chez l’homme. Ainsi, le facteur psychosocial apparaît aussi puissant chez la femme que l’HTA et le diabète sur le risque de maladie coronaire (3).

Un risque hormonal spécifique

Les hormones sexuelles jouent un rôle majeur dans la physiopathologie des MCV chez la femme. Les modifications hormonales au cours de la vie d’une femme sont donc responsables d’un RCV spécifique et sont à prendre en compte pour ne pas le sous- estimer. Les 3 périodes clés de la vie hormonale de la femme, début de la contraception, grossesse et ménopause, sont un temps privilégié d’évaluation du RCV (12).

La contraception

Le risque artériel lié à la contraception estro- progestative (COP) dépend fortement des fac- teurs de risque associés. Il augmente de manière dose-dépendante avec le tabagisme et l’âge. Chez la femme migraineuse, la COP potentialise le risque d’AVC ischémique. Le risque artériel s’avère fina lement faible, surtout si les contre-indications sont respectées.

En moyenne, la COP augmente la pression arté- rielle systolique (PAS) de 5 à 10 mmHg, et un peu moins la pression artérielle diastolique (PAD). Cette augmentation est le plus souvent sans incidence clinique et ne conduit que moins de 5 % des utili- satrices à des chiffres qui entrent dans les critères habituels de l’HTA. Ce risque semble dépendre de la dose d’estrogènes mais pas de sa durée d’utilisation, ni de sa voie d’administration. Cette HTA est habi- tuellement réversible à l’arrêt du contraceptif, et ce totalement dans plus de la moitié des cas. Si la pres-

(3)

Figure. Continuum entre les complications gravidiques et le risque cardiovasculaire à la ménopause.

Risque cardio-neuro-vasculaire

Âge Vie néonatale

Stress

Prééclampsie ou diabète gestationnel : “Stress” vasculaire ou métabolique aigu Grossesses “normales”

Seuils métabolique et vasculaire

Stress

Grossesses Ménopause

Intervention

DOSSIER

Femme et cœur Spécificités du risque cardiovasculaire de la femme : ce que le gynécologue doit savoir

sion artérielle n’est pas normalisée à 3 mois ou en cas d’élévation importante, un bilan à la recherche d’une cause secondaire est nécessaire.

La grossesse

La grossesse induit des changements hémodyna- miques entraînant un stress vasculaire et méta- bolique, par action sur l’inflammation, la fonction endothéliale et l’hémostase. Il s’agit d’un véritable test de stress et d’une fenêtre sur les futurs événe- ments cardiovasculaires.

La prééclampsie, l’HTA gravidique et le diabète gestationnel sont actuellement reconnus comme des FDRCV indépendants et des marqueurs pré- coces d’événements cardiovasculaires (4, 12).

De nouvelles données démontrent également l’augmentation du RCV futur en cas de petit poids de naissance, de prématurité et de retard de crois- sance intra-utérin (tableau I). De même, une parité élevée semble associée au RCV. L’allaitement, parti-

culièrement s’il est prolongé, semble au contraire protecteur.

Si les mécanismes physiopathologiques ne sont pas totalement élucidés, l’implication clinique est importante. L’opportunité d’un dépistage cardio- vasculaire ne doit pas être négligée. Le risque évo- lutif dans le temps est à surveiller car il semble exister un continuum avec le RCV à la ménopause (figure). L’objectif du suivi à long terme est de pré- venir ou de ralentir la “transition métabolique et vasculaire” de la ménopause à l’origine d’une sur- mortalité cardio-neuro-vasculaire. Le gynécologue a alors un rôle central de prévention en coordination avec le cardiologue.

La ménopause

Les perturbations hormonales à la ménopause entraînent un véritable syndrome métabolique et vasculaire avec une augmentation des FDRCV (tableau II). L’hystérectomie ou la ménopause précoce avant 40 ans sont particulièrement asso- ciées à une majoration du RCV, avec une espérance de vie raccourcie de 2 ans par rapport aux femmes ayant une ménopause normale ou tardive et un risque doublé de maladie coronaire (13). Le syn- drome clima térique semble également jouer un rôle sur le RCV. Il a en effet été démontré qu’avoir au moins 6 bouffées vasomotrices par jour s’accom- pagne d’un risque significativement majoré d’HTA, d’une augmentation du LDL-cholestérol et d’une insulino résistance (14).

Concernant le traitement hormonal de la méno- pause (THM), les données les plus récentes tendent Tableau I. Complications gravidiques associées au risque cardiovasculaire.

Risque relatif associé

Prééclampsie Risque cardiovasculaire × 1,5 à 2,5

HTA × 3 Diabète × 2

HTA gravidique Risque cardiovasculaire × 1,9 à 2,5

HTA × 2 à 7

Diabète gestationnel 50 % de diabète à 5 ans

Petit poids de naissance Risque cardiovasculaire × 1,3 à 1,5

Prématurité Risque cardiovasculaire × 1,5 à 2,0

Retard de croissance intra-utérin Risque cardiovasculaire × 1,5 à 2,5

(4)

n’augmentent pas, voire peuvent diminuer le risque de maladie coronaire et la mortalité toutes causes confondues chez les femmes âgées de moins de 60 ans ou dans les 10 ans suivant la ménopause.

Elles ne justifient pas, cependant, l’utilisation du THM en prévention cardiovasculaire. À cette notion de fenêtre thérapeutique, s’ajoute l’importance du choix de la voie d’administration. La voie trans- cutanée ne modifie ni le profil lipidique, ni le bilan de coagulation, ni le profil tensionnel. L’estrogène par voie transcutanée associé à un progestatif à dose minimale efficace est ainsi la forme la plus recommandée (15).

Bien évaluer le risque

cardiovasculaire chez la femme

L’effet synergique des FDRCV conduit à utiliser des scores pour la stratification du RCV global.

Cependant, ces scores ont été établis sur des cohortes où les femmes sont sous-représentées et sont ainsi moins performants chez elles. Près de 20 % des événements coronaires chez la femme surviennent en l’absence des facteurs de risque majeurs utilisés dans les scores classiques qui sous-estiment le RCV de la femme.

Aucun de ces scores ne prend en compte le risque hormonal spécifique de la femme. Bien que le poids sur le RCV global des facteurs reproductifs indé- pendamment des FDRCV conventionnels reste encore à préciser, leur prise en compte permet d’optimiser l’évaluation du RCV chez la femme.

Ainsi, les recommandations américaines (AHA) proposent une stratification du RCV spécifique à la femme (tableau III) [12] et les recomman- dations européennes positionnent les complications hypertensives gravidiques comme de potentiels modificateurs de l’évaluation du risque par l’échelle SCORE (4).

Rôle du gynécologue

et intérêt d’une coordination avec le cardiologue

Le gynécologue est souvent en première ligne pour identifier précocement les femmes à RCV.

Les 3 périodes clés de la vie hormonale d’une femme : instauration ou changement d’une contraception, programmation et suivi de grossesse, périménopause et instauration du THM, sont des

opportunités uniques de dépistage des femmes parfois en rupture de suivi médical. Les femmes sont souvent plus susceptibles à ces moments de leur vie d’être motivées pour adopter une hygiène de vie saine. Le gynécologue peut ainsi par le recueil de données cliniques simples évaluer le RCV chez la femme et identifier celles à risque. Il est également le premier acteur de l’information et de l’éducation des femmes qui méconnaissent encore trop souvent leur RCV.

Le développement d’une coopération gynéco-cardio- logique est alors primordial pour une prévention et une prise en charge efficaces. L’expérience lilloise en est un bon exemple avec la mise en place d’un

Profil lipidique • Augmentation du cholestérol total, du LDL-cholestérol et des triglycérides

• Diminution du HDL-cholestérol Pression artérielle • Augmentation de la rigidité artérielle

• Augmentation de la prévalence de l’HTA Métabolisme glucidique • Augmentation de l’insulinorésistance

• Augmentation de la prévalence du diabète Obésité • Redistribution des graisses avec obésité abdominale

• Augmentation de la prévalence de l’obésité

Syndrome métabolique Augmentation de la prévalence du syndrome métabolique Syndrome vasculaire • Dysfonction endothéliale

• Activation de la coagulation

• Lésions calcifiées ou non infracliniques

Tableau III. Stratification du risque cardiovasculaire chez la femme.

Niveau de risque Critères cliniques

Risque élevé (au moins un critère)

• Antécédent de maladie cardio-cérébro-vasculaire

• Insuffisance rénale chronique ou terminale

• Diabète

• Score de risque de Framingham à 10 ans ≥ 10 %

À risque

(au moins un critère)

• Tabagisme

• Diététique inappropriée

• Sédentarité

• Obésité, surtout centrale

• PAS > 120 mmHg, PAD > 80 mmHg ou HTA traitée

• Cholestérol total > 2 g/l, HDL-cholestérol < 0,5 g/l ou dyslipidémie traitée

• Syndrome métabolique

• Fibrillation auriculaire

• Athérosclérose infraclinique (calcification coronaire, plaque carotidienne)

• Adaptation cardiovasculaire faible à l’effort

• Antécédent familial de maladie cardiovasculaire au 1er degré avant 55 ans chez l’homme et avant 65 ans chez la femme

• Maladie systémique auto-immune

• Antécédents d’HTA gravidique, de prééclampsie, de diabète gestationnel

Situation idéale

(tous les critères) • Aucun facteur de risque traité ou non

• Activité physique régulière, alimentation équilibrée

(5)

DOSSIER

Femme et cœur Spécificités du risque cardiovasculaire de la femme : ce que le gynécologue doit savoir

parcours de soins “Cœur, artères, femmes” permet- tant une prise en charge globale multidisciplinaire des femmes à risque centrée sur le couple gyné- cologue-cardiologue sans oublier d’impliquer le médecin traitant et le pharmacien. Il permet une optimisation de l’hygiène de vie et du contrôle des FDRCV, ainsi qu’un accompagnement édu- catif. En décembre 2018, à l’initiative de la Société française d’HTA, un consensus “HTA, hormones et femmes”, fruit du partenariat entre les hyper- tensio logues et les gynécologues, a été présenté et est disponible en ligne (16) dans le but d’har- moniser nos pratiques professionnelles au service de la santé des femmes de toutes les générations.

De tels programmes de formation, de prévention et de recherche clinique devraient permettre une réduction de la morbi-mortalité cardio -neuro-

vasculaire chez les femmes françaises, comme cela a été constaté aux États-Unis avec le programme

“Go Red For Women” initié il y a 10 ans.

Conclusion

Les MCV constituent un problème de santé publique majeur encore trop sous-estimé chez la femme. Le gynécologue est un acteur clé du dépis- tage en soins primaires des femmes à risque, il a une opportunité unique d’améliorer la santé cardio- vasculaire des femmes en dépistant les FDRCV en collaboration avec le cardiologue et le médecin traitant aux 3 périodes clés de la vie hormonale d’une femme : début de la contraception, grossesse

et ménopause. ■

A.L. Madika déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

C. Mounier-Vehier déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

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Références bibliographiques

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