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Ondes de brillance en électroluminescence et dans les effets lumineux " de surface "

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HAL Id: jpa-00234851

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234851

Submitted on 1 Jan 1954

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Ondes de brillance en électroluminescence et dans les effets lumineux ” de surface ”

G. Curie, D. Curie

To cite this version:

G. Curie, D. Curie. Ondes de brillance en électroluminescence et dans les effets lumineux ” de surface

”. J. Phys. Radium, 1954, 15 (1), pp.61-62. �10.1051/jphysrad:0195400150106101�. �jpa-00234851�

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gulières signalées par Buttgenbach et Gaubert [5]

et qui se développeraient ici lorsque les inévitables manques d’uniformité dans la pression deviennent

assez grands. Nous avons donc conservé seulement de nos mesures les nombres correspondant à des pressions assez faibles pour que le rapport e P restât

linéaire.

Le signe de p44 a été déterminé par comparaison

de la biréfringence avec celle du verre comprimé.

On a trouvé

-

2. Effet électro-optique.

-

Le parallélépipède

cristallin est observé à travers deux faces du dodé- caèdre rhomboïdal et le champ électrique est normal

- à deux faces du. cube ([2], p. 34). La différence de

potentiel, appliquée par des électrodes de mercure, est obtenue à l’aide d’un redresseur en pont doubleur

de tension, muni de deux lampes EY 51 et de deux

capacités de 5oo pF, suivi d’un filtre symétrique

à deux résistances de 3o M s> et une capacité de 5oo pF.

Le pont est alimenté par le secteur alternatif 2o V, par l’intermédiaire d’un alternostat et d’un trans- formateur élévateur. La constante électro-optique, appelée r41 par Cady [3] et e,, par Pockels, est donnée

par la formule ([2], p. 67).

E

=

V/d d désignant le champ électrique, -,ri’ la suscep- tibilité électrique à tension constante (que Pockels désigne par x). On avait 1

=

o,509 cm, d

=

I,4o3 cm;

pour des valeurs de V allant jusque 9 ooo V, la rela- tion entre 3 et E reste linéaire. On a

Si la biréfringence mesurée dans le champ élec- trique était due seulement à la déformation produite

par l’effet piézoélectrique inverse, on devrait avoir [3] :

Or d14

= -

9,7. io-8 [3], d’où P44 d14

=

0,042. io-8.

Cette valeur étant considérablement inférieure à la valeur mesurée pour r4,-q’, on voit qu’il existe un

effet direct du champ électrique sur la biréfringence.

Manuscrit reçu le 21 octobre 195 3.

[1] Provenant de Pico de Europa, et aimablement donné par M. le Professeur Orcel. Ce cristal a déjà servi à

des études optiques (C. R. Acad. Sc., I95I, 233, 32;

et I953, 236, 37I).

[2] POCKELS F.

-

Abhandl. der Gesell. Wiss. Göttingen, I893, 39, 40.

[3] CADY.

-

Piézoélectricity, New-York, I946.

[4] POCKELS F.

-

Ann. Physik, I889, 37, 376.

[5] GAUBERT P.

-

Bull. Soc. Fr. Min., I902, 25, I54.

ONDES DE BRILLANCE EN ÉLECTROLUMINESCENCE

ET DANS LES EFFETS LUMINEUX " DE SURFACE ".

Par Mme G. CURIE et M. D. CURIE,

Laboratoire de Luminescence (P. C. B.),

Faculté des Sciences de Paris.

Selon la théorie de l’électroluminescence des phos- phores cristallins (ZnS, ZnO, SiO4Zn) que nous admettons d’après Destriau [1], l’émission lumineuse serait due à l’accélération des électrons de conducti- bilité par le champ électrique régnant à l’intérieur due la substance : les électrons accélérés choquent

les centres luminogènes et les excitent. L’électro- luminescence serait donc essentiellement un effet de volume; en ce sens que c’est le champ interne qui produit le phénomène [2].

Cependant, avec certaines cellules

-

en particulier

à diélectrique relativement .peu résistant -, le champ

Fig. i.

-

Ondes de brillance en électroluminescence. V, ten- sion appliquée; B, brillance. Noter la forme complexe

des ondes et le déphasage p ( tg y = ’ . Kpw ,

peut n’être suffisamment intense que dans la région

de la barrière superficielle, de sorte que l’émission lumineuse sera pratiquement limitée à la surface

au lieu de s’étendre à toute la cellule. D’autre part

la nature de la surface influe sur l’intensité du phé-

nomène. La théorie d’accélération des électrons par le champ interne rend compte de ces effets [2] ; mais

on conçoit que divers auteurs [3] aient été amenés à considérer au contraire l’électroluminescence comme uns effet de surface, la rapprochant de l’émission lumi-

neuse observée sur divers redresseurs lorsqu’on applique la tension, telles la luminescence du carbo- randum [4], la luminescence anodique de l’alumi- nium [5]. L’explication de ces phénomènes fait inter- venir, soit une émission de champ à travers une barrière de potentiel superficielle, soit la recombi- naison, d’électrons et de trous au voisinage immédiat

d’une jonction p-n. L’épaisseur de la couche lumineuse est alors de l’ordre des microns.

L’un de nous a déjà présenté divers arguments en

faveur de l’interprétation « effet de volume » pour l’électroluminescence [2]. Voici une nouvelle expé-

rience qui appuie cette interprétation :

Au moyen d’un oscillographe à deux spots, on étudie

le déphasage de la brillance (mesurée par un photo- multiplicateur débitant dans une résistance de

charge, la d.d.p. aux extrémités de celle-ci étant

appliquée à l’une des paires de plaques) par rapport

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195400150106101

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à la tension (secteur N, appliqué à l’autre paire de plaques). M. Destriau a déjà montré [1] que les ondes de brillance en électroluminescence sont déphasées

en avant par rapport à la tension (fig. i) et a pu expliquer ce résultat par un déphasage égal du champ

interne.

Nous avons étudié parallèlement, avec son mon-

tage qu’il a bien voulu mettre à notre disposition,

Fig. 2.

-

Ondes de brillance dans les effets purement superficiels.

Au milieu : Tension appliquée.

En haut : Ondes de brillance fournies par Si C. La lumière

n’apparait que lorsque le cristal est positif, de manière que les électrons amenés par 1 e courant rentrent dans le

cristal, dont l’intérieur est de type p, pour s’y recombiner

avec les trous qui s’y trouvent.

En bas : Ondes de brillance en luminescence anodique.

Ici l’on a de la lumière pour chaque signe de la tension car on recueillait la lumière émise par les deux électrodes

,

d’aluminium.

les ondes de brillance de Si C et de la luminescence

anodique. La figure 2 montre les apparences obser- vées à l’oscillographe.

Ainsi l’expérience montre, dans les effets connus

comme purement superficiels, l’absence du déphasage

brillance-tension qui est la règle lors de l’électrolumi- nescence.

Manuscrit reçu le 24 octobre 1953.

[1] DESTRIAU G.

2014

Phil. Mag., I947, 38, 700.

[2] CURIE D.

-

J. Physique Rad., I953, 14, 5I0 et 672.

[3] HEBB M. H.

-

Rapport General Electric Co (non publié).

DIEMER G. et ZALM P.

-

Comm. Spring. Meeting Electroc.

Soc., I2 avril I953.

[4] LOSSEW O.

2014

Phil. Mag., I928, 6, I024. Physik Z., I929, 30, 920; I93I, 32, 695; I933, 34, 397. C. R. Acad. Sc.

U.S.S.R., I940, 29, 363.

LEHOVEC K., ACCARDO G. et JAMGOGHIAN E.

2014

Phys.

Rev., I95I, 83, 603; I953, 89, 20.

[5] DEKKER A. J. et URQUHART H. M. A.

-

J. Appl. Phys., I950, 21, 708.

VAN GEEL W. - Physica, I95I, 17, 76I.

SPECTRE D’ABSORPTION

DE L’OXYGÈNE SOLIDE ENTRE 2000 ET 1500 Å.

Par M. Jacques ROMAND

et Mme Janine GRANIER-MAYENCE,

Laboratoire d’Enseignement de Physique de la Sorbonne.

L’oxygène étant l’un des constituants les plus importants de l’atmosphère, il n’est pas étonnant que son étude spectroscopique ait fait l’objet de

nombreuses recherches. A l’état solide, son spectre d’absorption est connu depuis longtemps dans le

visible et l’ultraviolet [1]. Ce spectre présentant des

différences notables avec celui observé à l’état gazeux,

nous avons essayé de prolonger cette comparaison

dans l’ultraviolet lointain.

Ce travail a été effectué sur le même montage que dans le cas de l’oxyde azoteux et l’oxyde azotique

solides [2], à la température de 2oo K. On a évaporé pendant des temps croissants allant de 10 s à 5 mn,

avec des pressions d’évaporation de 1 cm et 4 mm. Si

nous avons pu observer que le rapport - de la densité

p

optique à la pression d’évaporation est le même pour les deux pressions que nous avons employées, par contre le rapport t t de la densité optique au temps d’évaporation varie avec ce dernier et décroît suivant

une loi approximativement hyperbolique. L’étude

détaillée de ce phénomène et de ses causes nécessite des expériences répétées dans des conditions variées ainsi qu’un contrôle direct de’ l’épaisseur qu’il nous

est difiicile de réaliser dans les conditions actuelles

et nous avons évalué grossièrement les coefficients

d’absorption en nous basant toujours sur les premières

couches évaporées.

Les résultats obtenus sont rassemblés sur la figure

ci-contre (courbe A), où l’on a porté logloKw en

fonction de J. (K 7BT = g c). Le spectre se compose d’une bande continue dont nous n’avons pas pu

préciser la position du maximum parce que la courbe est trop aplatie dans cette région et que l’absorption générale à basse température limite nos déterminations à 1500 Á. Nous n’avons pas observé d’absorption

notable dans la région 2 ooo-2 4oo À.

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