(ré) Agissez !
PROFESSEURS AGRÉGÉS
Par leur qualification disciplinaire, leur appréhension des démarches de recherche, les agrégés ont une place centrale dans le second degré qui doit être confortée, davantage reconnue et valorisée. Leurs compétences, leur formation sont indispensables à la
poursuite et la relance du processus général d'élévation des qualifications, indispensables à la satisfaction des besoins des élèves, indispensables à la maîtrise des évolutions
du métier d'enseignant. Face aux attaques du gouvernement qui tente de minimiser leur rôle dans le système éducatif, et de réduire fortement le nombre de recrutements, face à la dégradation continue des conditions de travail et de salaire, le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNESup-FSU avancent plusieurs propositions de nature à inverser la tendance.
Il est urgent de rendre à ce concours difficile toute son attractivité, par le rétablissement d'une véritable formation professionnelle, des garanties d'affectation et d'emploi qui respectent la qualification, des dispositifs de mobilité facilitant l'accès à l'enseignement supérieur et la recherche.
Urgent aussi de revaloriser les traitements indiciaires et d'accélérer le déroulement de carrière alors que s'accentue le décrochage des rémunérations au regard de la qualification.
Un certain nombre d'acquis ont déjà été obtenus par les élus des personnels représentant le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNESup-FSU qui n'ont cessé, au quotidien, de se battre pour
l'augmentation des possibilités d'accès à la hors-classe, une notation pédagogique améliorée, etc.
Beaucoup de chemin reste à faire ; en votant nombreux, en choisissant aux prochaines élections professionnelles d'octobre les listes présentées par les syndicats de la FSU : SNES-FSU, SNEP-FSU et SNESup-FSU, vous contribuerez à l'obtention d'acquis plus nombreux et à imposer le respect de nos missions.
SUPPLÉMENTÀL’US713DU1EROCTOBRE2011
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CAPN-Agrégés
P R O F E S S E U
Attachés à une qualification disciplinaire de haut niveau, nous voulons que la place des agrégés soit confortée, valorisée et reconnue dans le système éducatif et la Fonction publique. Or, les discours tenus par le ministre de l’Éducation, sa politique malthusienne de recrutements, le gel des salaires dans la fonction publique, sont autant de signaux négatifs qui contribuent à détourner les candidats potentiels. Cette désaffection pour tous les concours du second degré, et notamment pour celui de l’agrégation, est préoccupante. De plus, la place des agrégés dans le second degré est régulièrement contestée alors que l’exercice en lycée, en BTS, en CPGE ou exceptionnellement en collège est pourtant bel et bien inscrit dans leur statut. Face aux attaques qui se multiplient sur le statut, nous défendrons ces principes et la place de l’agrégation comme concours de recrutement du second degré.
➜Une carrière rendue plus attractive...
♦ Par la revalorisation des traitements indiciaires
L’élévation du niveau de recrutement au master rend encore plus impérieuse une refonte de l’ensemble des grilles de rémunération qui déterminent le traitement. Dans un premier temps, des mesures favorisant le début de carrière de tous pourraient facilement être prises, comme par exemple, un avancement uniforme jusqu’au 6eéchelon au rythme actuel du grand choix. Cela contribuerait à rendre attractif le métier et accélérerait le début de carrière. Les élus de la liste des syndicats de la FSU : SNES-SNEP-SNESup revendiquent une échelle indiciaire sans barrage de changement de grade en 11 échelons, intégrant les actuels indices de la hors-classe. Parcourue en 20 ans, rythme actuel du grand choix, la carrière des agrégés devrait alors
s’échelonner entre les indices 518 (1 995 €(1)) et 963 (3 709€(1)).
♦ Par des conditions d’affectation améliorées
Pour une mobilité réellement choisie, il faut construire un nouveau mouvement national en une seule phase, dans un cadre de contrôle paritaire rénové. Nourri par les recrutements nécessaires, il sera ainsi possible de conjuguer efficacement les intérêts des collègues (pas de mutation en aveugle ni d’inégalité de traitement) et du service public par une couverture équitable des besoins. Au niveau de l’actuel mouvement intra, les élus de la liste des syndicats de la FSU : SNES-SNEP-SNESup défendent l’existence d’une bonification dans l’esprit de nos statuts. Celle-ci doit favoriser la nomination des agrégés dans les lycées sans pour autant être une priorité absolue. Enfin, les procédures d’accès à l’enseignement supérieur et aux CPGE doivent être plus transparentes.
♦ Par une formation continue et initiale centrée sur les demandes des collègues
La formation continue est un droit pour les personnels et une nécessité pour le système éducatif. Les aspirations des collègues doivent être satisfaites. Si la formation continue doit favoriser l’évolution du métier, nous refusons qu’on la réduise à des dispositifs d’accompagnement à court terme des réformes ministérielles. Notre métier nécessite avant tout une réflexion collective sur les pratiques professionnelles. Les congés formation, accordés d’ailleurs en tout petit nombre, sont une réponse inadaptée à la volonté de certains de poursuivre des activités de recherche. Le SNES-FSU, le
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La qualification au cœur du
(1) Salaires mensuels net sans IR ni ISOE.
U R S A G R É G É S
SNEP-FSU et le SNESup-FSU revendiquent le développement de décharges pour effectuer des recherches. Il y a urgence également à financer de nouveau les congés de mobilité disparus depuis 15 ans dans notre ministère et d’ouvrir ainsi de véritables perspectives de carrière pour notre catégorie.
♦ Par un développement des recrutements externes Il est nécessaire de conforter la place de l’agrégation dans le second degré, d’une part en créant des agrégations dans les disciplines qui en sont dépourvues, d’autre part en augmentant le nombre de places offertes aux différents concours de l’agrégation.
➜Des conditions de travail améliorées...
♦ Par une réduction du temps de service
L’alourdissement de la charge de travail, sa complexification, la pénibilité accrue du métier doivent entraîner un allégement des maxima de service avec intégration dans ceux-ci de la concertation et du forfait d’AS pour les agrégés EPS.
♦ Par de véritables possibilités d’accès à la recherche Cela passe par une vraie reconnaissance des agrégés dans le supérieur. Face à l’annualisation et la flexibilité imposées, nous demandons que soient fixés des maxima de service à 250 heures/an, une définition hebdomadaire de service fixée à 12 heures/semaine avec la prise en compte de toutes les tâches dans le service.
♦ Par une autre réforme du lycée au service de la réussite de tous les élèves
À l’opposé d’une politique dictée par des contraintes budgétaires de réduction de l’emploi public et l’abandon de fait de la démocratisation du système éducatif, il est nécessaire de mettre en œuvre des réformes au service de la réussite de tous les élèves. Les élus de la liste des syndicats de la FSU : SNES-SNEP-SNESup continueront de porter l’idée que les enseignants sont les concepteurs de leur métier, soulignant justement le décalage entre les injonctions institutionnelles et la réalité perçue au niveau des élèves.
Défendre la liberté pédagogique et l’existence de programmes d’enseignement et de diplômes nationaux sont les deux volets d’une même exigence face aux types de dérives que l’institution encourage actuellement.
Résultat CAPN 2008 (nombre de sièges par syndicat)
ÉVALUER UN PROFESSEUR SANS CONSIDÉRATION POUR SA DISCIPLINE ? Trop formelles, trop partielles, trop espacées, les procédures d’évaluation actuelles doivent évoluer. Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNESup-FSU revendiquent, dans le second degré, une évaluation en prise avec notre activité réelle d’enseignants concepteurs, une évaluation tournée vers l’aide et le conseil pédagogique, dont la finalité serait la recherche d’un meilleur service rendu aux usagers. Tel n’est pas l’objectif de ce gouvernement qui, pris dans des schémas idéologiques d’un autre âge, considère qu’il n’est pas possible de faire confiance aux agents et qu’il faut en permanence un « patron » au-dessus de l’épaule de chacun d’entre eux. C’est bien là le sens du projet Chatel qui vise à donner au chef d’établissement la responsabilité complète de l’évaluation des professeurs et donc à éloigner cette évaluation de l’enseignement en survalorisant les tâches périphériques à l’acte d’enseigner. Exit l’évaluation par les pairs devenus inspecteurs pédagogiques, regard extérieur et indépendant sur notre activité pédagogique. Cette marginalisation de ce qui est au cœur de notre métier, au cœur de la réussite de nos élèves, n’est pas conforme à l’intérêt général. En votant pour la liste SNES- FSU - SNEP-FSU - SNESup-FSU aux CAP, et FSU aux CT, exprimons notre refus du projet gouvernemental et affirmons notre conception du métier.
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second degré
(
L’Université Syndicaliste, supplément à L’USno713 du 1eroctobre2011, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) : 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 – Directeur de la publication : Roland Hubert (roland.hubert@snes.edu) – Compogravure : C.A.G., Paris – Imprimerie : SEGO, Taverny (95) – NoCP 0113 S 06386 – ISSN no0751-5839
PROFESSEURS AGRÉGÉS
É L E C T I O N C O M M I S S I O N A D M I N I S T R A T I V E P A R I T A I R E N A T I O N A L E
Scrutin du 13 au 20 octobre 2011
10 titulaires, 10 premiers suppléants, 10 deuxièmes suppléants
Liste présentée par :
SNES-FSU, SNEP-FSU et SNESup-FSU
Hors-classe
1. VOIRIN André– histoire
Collège Henri Barbusse, Vaulx-en-Velin (69) 2. LAGAUCHE Maryline– géographie
Lycée Arago, Reims (51)
3. GUILLAUME Sylvain– mécanique Lycée Louis Couffignal, Strasbourg (67) 4. KERVADEC Anita– lettres modernes
Lycée Alain René Lesage, Vannes (56) 5. GIACOMUZZO Nicole– italien
Lycée Raynouard, Brignoles (83) 6. HUBERT Roland– mathématiques
Lycée Sidoine Apollinaire, Clermont-Ferrand (63) Classe normale
1. VALENCE Nathalie– physique appliquée Lycée Louis Aragon, Givors (69)
2. MICHELANGELI Éric– histoire géographie Lycée Albert Calmette, Nice (06)
3. IMBERT Michèle– allemand
Lycée Thomas Corneille, Barentin (76) 4. VALADE Claudette– anglais
Lycée Vincent Van Gogh, Ermont (95)
5. CHAISY Benoît– éducation physique et sportive Collège Abel Minard, Tonnerre (89)
6. TERREAU Corinne– mathématiques
I.S.A.T. - Université de Bourgogne, Nevers (58) 7. POUS Claire– lettres modernes
Lycée Franco-finlandais, Helsinki (Finlande) 8. PIHOUÉ Didier– mathématiques
Lycée Vaugelas, Chambéry (73)
9. BAGGIONI-LOPEZ Nadine – histoire géographie Collège Jas de Bouffan, Aix-en-Provence (13)
10. BOISSEL Véronique– éducation musicale et
chant choral - Collège du Bois d’Orceau, Tilly-sur-Seulles (14) 11. ANGLADE Jean-Christophe– lettres modernes
Lycée Julie-Victoire Daubié, Argenteuil (95) 12. FOURN François– histoire géographie
Lycée Victor Duruy, Paris (75)
13. CLUZEAU Cécile-Marie– lettres modernes Lycée Sud des Landes, St-Vincent-de-Tyrosse (40) 14. DUTHEIL Lionel– génie mécanique
Université de Paris Est-Marne la Vallée, Champs-sur-Marne (77) 15. CALMES CAZALETS Cécile– E.P.S.
Lycée Magendie, Bordeaux (33) 16. DENEUVÉGLISE Serge– S.V.T.
Lycée Louis Pasteur, Somain (59) 17. RIPERT Nicolas– mathématiques
Lycée Édouard Herriot, Voiron (38) 18. DULOUM Annie– lettres modernes
Lycée Toulouse-Lautrec, Toulouse (31)
19. ROUX John– anglais - Lycée Jean-Paul Sartre, Bron (69) 20. HENRY Bruno– histoire géographie
Lycée G. de la Tour, Metz – Z.R. Metz Briey (57) 21. TRAMONI Laurent– mathématiques
Lycée technologique du Rempart, Marseille (13) 22. SULTAN Valérie – lettres modernes
Collège Rosa Parks, Gentilly (94) 23. FONTAINE Christelle– philosophie
Lycée Guez de Balzac, Angoulême (16) 24. ROLET Frédérique– lettres classiques
Collège Lavoisier, Lambersart (59)
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