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ILLUSTRÉ FRIBOURG

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estprête à te secourir* Toujours

un pas d'avance ! ILLUSTRÉ

PREMIER MENSUEL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS 960

DANS CE NUMÉRO La nouvelle école de Léchelles page 2 Nos défunts page 3 Actualités gruyériennes pages A, 5

Fribourg ravitaillé en eau pages 6, 7

L'église de Dompierre rénovée

L'assemblée générale des handicapés page 8 La vie militaire page 9 Les Céciliennes de la Sarinej. page 10, 11 Le 40e anniversaire de la Maison Feller pages 12, 13 Les routes pages 14, 15 Les jubilaires La Poya d'Estavannens page 16 Les sports page 17 Contrastes romontois pages 18, 19 Les arts page 20 Mesdames, pour vous

pages 21, 22, 23

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Ampère

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Photo S. Glasson, Bulle Costumes fribourgeois à l'honneur durant ce mois de mai:

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■.échelles offre une nouvelle école â ses enfants Le dimanche 24 avril, les communes de Léchelles et Chandon

inauguraient leur nouvelle école. Ce bâtiment d'allure moderne, se trouve en contrebas de la route cantonale. Il s'harmonise parfaite¬ ment avec le calme paysage de prairies et de forêts qui apparaissent au fond.

Ce nouveau bâtiment est dû à M. Clément, architecte à Bulle. Après que les enfants des écoles eurent chanté l'hymne national, M. l'abbé Kumin prit la parole en tant que président de la com¬ mission de bâtisse. Il dit sa gratitude à tous ceux qui ont collaboré à l'édification de la nouvelle école. Après quoi, il procéda à la bénédiction des nouveaux bâtiments.

M. le préfet Guisolan adressa ses félicitations aux initiateurs et réalisateurs du nouvel ouvrage. Parlant de la collaboration entre Léchelles et Chandon qui a permis la construction de l'école neuve, M. Guisolan dit: « Il est nécessaire que de telles collaborations soient plus fréquentes. Pour ma part, je ferai toujours tout mon possible pour les susciter, pour les encourager; et quant à vous, populations de Léchelles et Chandon, poursuivez dans cette voie, car l'union seule permet la réalisation de grandes œuvres. »

Les enfants donnèrent ensuite un chœur parlé, dont l'auteur est M. Thierrin, instituteur, et qui, tout en rappelant les services rendus par l'ancien bâtiment, fait l'éloge du nouveau.

M. Ducotterd, député et syndic de Léchelles, tint à relever la précieuse collaboration dont il put toujours être assuré de la part de ses collègues des conseils communaux et paroissiaux, puis il remercia les autorités et termina en insistant sur la nécessité de l'union entre Léchelles et Chandon.

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Le défunt a quitté sa chère ville de Châtel- St-Denis à Page de 80 ans, en pleine lucidité et dans des sentiments profondéments récon¬ fortants. Homme de devoir, serviable à l'ex¬ trême, toujours aimable et souriant, il accom¬ plit une longue carrière au service de notre grande entreprise fribourgeoise, les GFM. 11 entra dans la Compagnie des chemins de fer fribourgeois le 1er janvier 1904. Pendant 36 ans, il y consacra le meilleur de ses forces, atteignant un poste élevé.

Ses cinq enfants lui font honneur. L'aîné M. Gilbert Currat a ouvert une étude de notaire à Châtel-St-Denis. Le cadet M. le député André Currat est le président des tribunaux de la Glane et de la Veveyse.

Le jour de Pâques est décédée, à 70 ans, une des personnalités les plus connues de la Bassc-Broye, M. Maurice Chardonnens, an¬ cien buraliste postal à Domdidier et ancien secrétaire de la Société fribourgeoise des buralistes postaux.

D'une nature ardente et généreuse, il se dévoua pour les écoles, les sociétés locales et sa paroisse. Il présidait le comité de la Mu¬ tualité scolaire de la Bassc-Broye et, jus¬ qu'en février dernier, la Caisse Raiffeisen. Il laisse le souvenir d'un homme de devoir et d'un chrétien convaincu.

Décédé accidentellement, le jeune Joseph Buntschu caractérisait bien ses travailleurs fribourgeois que les patrons apprécient et recherchent. Il était né dans ce tout petit hameau de Burstera entre Planfayon, et le Lac-Noir, le 6 février 1937. Il fréquenta l'école primaire à la Lichtena. Elève appli¬ qué, il faisait la joie de ses condisciples, de ses parents et de ses maîtres. Il termina brillamment ses classes par l'école secon¬ daire où il pasga deux ans. Excellent apprenti maçon dans l'entreprise Rossicr à Neyruz, il devint un ouvrier qualifié qu'appréciait la maison Ramseier de Berne, son employeur jusqu'au jour de son tragique accident.

Ceux qui ont assisté à l'assemblée générale de l'Union des paysans fribourgeois et qui ont vu l'émotion gagner ses membres lors¬ qu'ils se levèrent pour honorer la mémoire de M. Louis Menoud, comprendront en quel estime le défunt était tenu. Membre d\i comité de cette union, chantre à la société paroissiale depuis 44 ans, membre du comité des laitiers fribourgeois, ancien secrétaire paroissial, M. Menoud s'en est allé après deux mois de maladie, le 22 avril, à l'âge de 60 ans seulement.

Dans sa laiterie de Romanens, qu'il exploitait depuis 1928, il éleva une belle famille de cinq fils et d'une fille.

M. Stephan Hungerbühler M. Henri Pasquier M. Julien Chassot M. Aloys Chatton

Soudainement enlevé à l'affection des siens, M. Stephan Hungerbühler n'était âgé que de 61 ans. Né à Flawil (St-Gall), il y passa son enfance avant de compléter son école primaire par de très bonnes études aux collèges de Schwyz et d'Appenzell. Il vint à Tavel en 1924 et voua, dès lors, pen¬ dant 36 ans toutes ses forces et sa belle intelligence au service du Registre foncier. Gymnaste accompli, il fonda la société de gymnastique de Tavel. Venu ensuite à Guin, il devint membre de la société locale créée en faveur du théâtre et de la société acadé¬ mique Fryburgia.

Ancien caissier de la B.E.F. à Bulle, M. Pasquier était né le 12 avril 1881. Il fit un apprentissage de compositeur-typographe à l'ancienne imprimerie Ackermann. Garçon très doué et débrouillard, il fut engagé au bureau de l'usine Bertschy frères et en 1912 il entra au service de l'agence locale de la Banque de l'Etat comme caissier. Il remplit ses fonctions jusqu'à l'âge de la retraite, en 1947. C'était un fonctionnaire intègre, ponc¬ tuel et serviable. Ses supérieurs hiérarchi¬ ques lui faisaient entière confiance. Il fut pour eux un collaborateur d'un dévouement absolu.

Les populations de Bussy et des villages voisins ont accompagné M. Julien Chassot dans son église paroissiale et vers sa dernière demeure.

Fils de ses œuvres, agriculteur avisé, il reprit l'exploitation paternelle et la développa considérablement. Les épreuves ne l'épar¬ gnèrent pas, mais sa foi et son optimisme naturel l'aidèrent à triompher des difficultés. Il avait fêté, avec quelle joie, ses noces d'or en 1956, entouré de ses enfants. L'un d'eux est M. l'abbé Georges Chassot, Rd doyen de Payerne. Le vénéré défunt était également le père de M. Jules Chassot, syndic de Bussy et contrôleur des routes de la Broyé.

C'est une figure attachante et populaire du pays broyard que Dieu a rappelée à Lui le 14 janvier 1960. M. Aloys Chatton, ancien garde-chasse et ancien garde-pêche pendant plus de vingt ans avait débuté comme entre¬ preneur. Il savait faire preuve d'imagination et d'initiative. De nombreux ouvriers de la région l'apprécièrent comme d'ailleurs ses concitoyens de Villeneuve.

M. Chatton renonça bientôt à son activité professionnelle pour accepter le poste délicat de gardien de notre faune et de nos cours d'eau. C'est qu'il aimait profondément la nature et sa terre. Et comme il savait ac¬ cueillir ceux qui péuétrèrent dans sa famille en quête d'un réconfort et d'un service!

M. Fritz Heller M. Alfred Ruffieux M. Julien Angéloz M. Simon Zahno

A la peine qu'ont éprouvé tous ceux qui connaissaient M. Fritz Heller s'ajoute la dis- Potion qui affecte le monde des sciences. Né à Kovac, en Hongrie, en 1879, il vint au Polytechnicum de Zurich. Se spécialisant ans 1 industrie du verre, il devint directeur une importante entreprise. Il consacrait une partie de son temps à publier différents ouvrages de technique et de littérature.

Humaniste distingué, chrétien convaincu, reçut, en 1933, une des belles distinctions vaticanes: la Croix de Latran.

Fribourg fut sa seconde patrie. II lui voua un attachement sans limites.

Chacun se souvient du terrible accident survenu le 12 février 1959 à M. Alfred Ruffieux, âgé de 41 ans seulement. Alors qu'il dévalait, avec des camarades, des bil¬ lons non loin du village, il fut atteint à la tête par l'un de ceux-ci et fut gravement blessé. Il a rendu le dernier soupir le 29 avril, après un peu plus d'une année de grandes souffrances.

Citoyen très actif, dévoué et de toute con¬ fiance, il siégea dès mars 1958 au Conseil communal de Charmey. Au sein de cette autorité il fit preuve de beaucoup de com¬ pétences. M. Ruffieux fut un époux et un père plein de tendresse et sans reproche.

M. Julien Angéloz, fondateur de la Mai¬ son Angéloz-Plancherel à Belfaux, s'est éteint paisiblement à l'âge de 81 ans.

Grand travailleur et commerçant avisé, il développa fructueusement son commerce qui prit un essor remarquable. II connaissait cette branche textile au point que ses con¬ seils étaient fort précieux.

Homme droit et estimé, il éleva une grande famille qui lui fait honneur. Ses fils suivent d'ailleurs la tradition familiale.

Il restera pour ceux qui l'ont connu un exemple de travail et pour les familles néces¬ siteuses un homme de grand cœur.

Figure bien connue, M. Zahno est décédé à Fribourg à l'âge de 67 ans. Il aimait par¬ ticulièrement ses quartiers de l'Auge et du Bourg.

Maçon expérimenté, il s'établit comme entrepreneur en 1924. L'entreprise prospéra d'abord grâce à sa conscience profession¬ nelle et à son entregent. Qui n'avait pas une fois ou l'autre recours à M. Zahno. Malgré un grave accident et une certaine malchance, il laisse le souvenir d'un homme bon et généreux ainsi que d'un père de famille exem¬ plaire.

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Un instantané des heures agréables passées au chalet des Eta¬ blissements de Marsens. Depuis la gauche: MM. Kniisel, secrétaire de la conférence des directeurs de Vagriculture ; Roggo, conseiller d'Etat, Fribourg ; Kœch, conseiller d'Etat, Lucerne, président de la conférene ; Torche, président du Conseil d'Etat, Fribourg.

Les chefs de Départements cantonaux de l'agriculture en Gruyère

La conférence des directeurs cantonaux de l'agriculture, pré¬ sidée par M. le conseiller d'Etat Käch, de Lucerne, a tenu cette année son assemblée annuelle, à Fribourg.

Le second jour nos hôtes ont fait une excursion en Gruyère. Sous la conduite de leur vice-président, M. Paul Torche, président du Conseil d'Etat fribourgeois, ils sont allés dans la région du Gibloux, où ils ont apprécié les grands travaux d'amélioration effectués pendant la guerre. Puis ils passèrent quelques heures agréables au chalet de l'Arreney des Etablissements de Marsens. M. le conseiller d'Etat Roggo leur souhaita la bienvenue et les ren¬ seigna sur la marche des Etablissements et de l'exploitation. Sous un radieux soleil de mai, un buffet froid fut servi devant le chalet.

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La visite du concours de familles d'élevage organisé ce même jour à Marsens termina cette excursion. M. Albert Pasquier, président de la Fédération suisse d'élevage de la race tachetée noire, donna ensuite moultes explications sur les essais de croisement et la valeur de la race pie noire.

Il choisit la liberté

Au cours de l'hiver dernier, Mme Marie Buchs-Lauper de La

Villette (Im Fang) a recueilli et soigné un jeune chamois.

Reconnaissant de lui avoir sauvé la vie, le chamois est devenu familier. Mais la nature reprend le dessus, car petit chamois est devenu grand.

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Grandvillard, au pied des Vanils

La population de Grandvillard a commémoré dignement le centenaire de son Union-chorale. Elle y associa l'Evêque du diocèse, S. Exc. Mgr François Charrière, les prêtres ressortissants de la paroisse, M. le conseiller national Pierre Glasson, M. le préfet Ober- son, les conseils communal et paroissial, M. Béat Borcard, juge de paix, M. Jo Bseriswyl, bourgeois d'honneur, M. Raymond Peyraud, président du comité d'organisation de « Chante Grandvillard » M. Henri Greinaud, président de l'A.G.C.C. et une foule d'invités. Le village était paré grâce au dévouement de la jeunesse et d'un maître-décorateur, M. François Dupont. Au centre du vieux bourg, l'église dresse sa flèche élégante, tranchant sur le vert des pâturages et des forêts.

Les jubilaires qui ont reçu la médaille Bene Merenti, entourant Son Exc. Mgr Charrière.

directeur de la société, Louis Borcard, Boniface Tena, Léon Borcard, Henri Décrind et Jules Raboud. Sur leur bredzon doré, à côté de l'edelweiss, S. Exc. Mgr Charrière épingla la médaille d'or Bene Merenti.

L'office s'acheva et en cortège l'on se rendit au cimetière où M. l'abbé Chollet, rév. curé, rappela la mémoire des membres défunts.

M. Jo Baeriswyl, bourgeois d'honneur de Grandvillard, présenta le« Groupe du Feuillu» de Genève. Sur le parvis de l'église, l'Union- chorale et le « Groupe du Feuillu» apportèrent à la foule massée sur la place un message de joie et de beauté: Chansons populaires, danses folkloriques, mimes firent de ce programme populaire un vrai régal pour les yeux et les oreilles.

L hommage aux défunts. La fanfare de Grandvillard s'est rendue au cimetière avec la population.

L office solennel à la mémoire des fondateurs et des membres défunts fut célébré par M. l'abbé Paul Chollet, rév. curé, assisté de M. 1 abbé Fracheboud, diacre, et de M. l'abbé Novarina, sous-diacre. A la tribune, l'Union-chorale interpréta la belle Messe en la de M. l'abbé P. Kœlin, sous la direction de M. Maxime Andrey; l'orgue était tenu par M. Louis Borcard.

Le vénéré chef du diocèse prononça le sermon de circonstance. Après le chant du Credo, s'avancèrent vers le chœur six chantres émerites qui ont à leur actif entre 45 ou 50 ans d'activité et de dévouement indéfectible au chant sacré: MM. Maxime Andrey,

Pendant que M. Jo Bœriswyl et sa troupe présentent le Jeu du Feuillu... La foule au premier rang de laquelle on distingue MM. Pierre Glasson, conseiller national, Paul Maradan, industriel, à Fribourg, Boniface Tena, syndic de Grandvillard...

La première Messe du R. P. Hermann Oberson à Vuadens

Le Rd Père Hermann Oberson entouré de ses père et mère spirituels opparaît à la sortie de l'église de Vuadens.

Pour la première fois depuis de longues années, Vuadens

v°yait un de ses enfants monter à l'autel. La paroisse toute entière

avait organisé une belle fête en l'honneur de son priiniciant, le R. P. Hermann Oberson, de la congrégation de la Salette. Le village était pavoisé, l'église magnifiquement ornée. La manifestation com¬ mença le matin, sur la place de l'école. Une fillette souhaita la bienvenue au nouveau prêtre. Puis une procession se forma. Con¬ duite par la fanfare « La Gruériax, elle se rendit au sanctuaire paroissial.

Assisté par M. le curé Robert Papaux, le R. P. Oberson célébra le Saint-Sacrifice entouré du diacre et du sous-diacre. A la tribune, la Cécilienne, sous la direction de M. Lucien Pharisa, chantait en chœur-mixte la messe Gaudeamus. Le sermon de circonstance pro¬ noncé par Mgr Théophile Perroud, révérendissime vicaire général, célébra la grandeur du sacerdoce.

Dans l'assistance, on remarquait notamment M. Louis Oberson, des Longes, et son épouse, père et mère du priiniciant, son parrain spirituel, M. Joseph Amrein, Niedergöschen, et sa marraine, Mlle René Bieri, de Bienne, M. le préfet Jean Oberson, M. Pierre

Murith, greffier du tribunal de la Glâne, M. Arsène Greinaud, pré¬ sident de paroisse. Interprète éloquent de la commune, M. Louly Guigoz, syndic, offrit les vins d'honneur de la Cure de Vuadens. La journée se termina par la bénédiction du Très Saint-Sacre¬ ment et par la remise au primiciant de différents cadeaux, accom¬ pagnés de productions enfantines. Vuadens gardera un souvenir lumineux de ces heures.

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Créé en 1869, par Guillaume Ritter ingénieur à Neuchâtel, le Service des eaux connut, dès le début, des difficultés car le fer contenu dans l'eau altérait le réseau de distribution. On pompait l'eau dans la couche de gravier du lac de Pérolles (barrage) et on l'envoyait au Guintzet.

Les soucis ne sont donc pas nés au cours de la dernière décennie ! A ce premier système, succéda un second: le forage de puits d'une profondeur de plus de cinq mètres, dans le lit de la Sarine. Ils assuraient ainsi un débit de plus de 6500 litres/minute, plus que suffisants pour répondre aux besoins de l'époque. Mais la demande croissait constamment. Les sources de la Hoffmatt conjuguées avec le pompage dans la Sarine devaient suffire pendant plusieurs années. La construction du barrage de Rössens modifia cependant le régime des eaux de la Sarine.

Les autorités communales de Fribourg se préoccupèrent de trouver des solutions. En 1954/55 des sondages effectués à sa

demande apportent un supplément d'eau de la Singine. Les com¬ munes d'Alterswil, de Chevrilles, de Tinterin, de Dirlaret, livrent leur surplus à raison de 1200 litres/minute.

La consommation d'ea*^ en ville de Fribourg augmente tou¬ jours. Le Conseil communal consulte des experts, fait procéder à de nouvelles études en vue d'assurer un ravitaillement régulier et satisfaisant.

Finalement, une solution intervient, et grâce à un arrangement, Fribourg obtient des divers intéressés les eaux dites de La Tuf- fière.

Sur la base des chiffres actuels et tenant compte des prévisions les moins optimistes, on estime que le ravitaillement en eau sera assuré pour Fribourg jusqu'en 1990. Il commencera incessamment. (Renseignements obligeamment fournis par M. le Conseiller communal Fernand Aebischer, de Fribourg.)

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Les handicapés, venus de toute la Suisse pour leur assemblée générale arrivent devant

la caserne de la Poya.

L'association suisse des paralysés, pré¬ sidée par M. Walter Nyffeler, de Berne, qui accomplit une œuvre magnifique en faveur des paralysés et des infirmes a réussi, en deux jours, à prouver à la population fribourgeoise combien restent liés, dans toutes les circons¬ tances de la vie les mots volonté, courage et succès.

Cette association a tenu son assemblée gé¬ nérale à Fribourg. MUe Lisbeth Schœni, pré¬

sidente locale l'organisa avec le concours de Mlle Henriette Gremaud, secrétaire de MM.

Michel Delley et Romain Bersier. D'autres

Faire face : mot d'ordre des handicapés

bonnes volontés nombreuses et diverses col¬ laborèrent au succès de ces journées.

Citons en particulier les CFF qui mirent des fourgons spéciaux à la disposition du comité d'organisation, les samaritains, des automobilistes, l'armée, puisque tout se passa à la caserne de la Poya, le groupe des Krotzérans et celui de l'Alpenrösli, un orchestre.

Mais la grande leçon à tirer de telles assem¬ blées, c'est à Mlle Madeleine Butignot, rédac¬

trice à La Liberté que nous l'empruntons: « Nous avons beaucoup à apprendre des infirmes. Cela doit nous inciter à aider de notre mieux, les maisons, œuvres, groupe¬ ments qui s'occupent des handicapés. Cette aide n'est pas pitié ni bienfaisance, et ce n'est pas ce qu'ils veulent. Elle est justice. « Tes jambes te refusent tout service, tes mains paralysées ne te permettent pas de travailler suffisamment pour gagner seul ton pain, mais tu m'apprends beaucoup par ton

Pendant rassemblée générale, debout : M. IValter Nyffeler, président, ensuite à sa gau¬ che : MUe Lisbeth Schœni, présidente de la

section de Fribourg, MM. Item et Pahud, membres du Conseil, M. le Conseiller d'Etat Théodore Ayer.

exemple, ton optimisme et ton courage. En échange de ce que tu me donnes, je donne, moi, quelque chose qui complétera ce que tu gagnes. Cet échange nous rend égaux, toi le handicapé, moi le bien portant. C'est pour¬ quoi nous allons du même pas, et nous avons l'un à l'égard de l'autre une égale estime...» Ils ne veulent pas d'un autre langage, eux. qui font face si courageusement à leur infir¬ mité et à la vie... »

La rénovation de l'église de Dompierre

Dompierre, sympathique bourg broyard situé de part et d'autre de la route Payerne- Morat a entrepris récemment la rénovation de son église, l'une des plus anciennes de la région.

Des transformations et des améliorations importantes donnent à cet édifice fort belle allure et un cachet que ne manqueront pas d'admirer ceux qui la visiteront, témoin notre photo.

Le fond a été abaissé, les deux annexes latérales modifiées, le chœur complètement remis à neuf, l'ancien autel de pierre et de bois, remplacé par un nouveau en marbre ainsi que les deux tables de communion. Le problème de l'éclairage a été résolu d'heureuse manière grâce à des lampes en¬ castrées dans la voûte. De nombreux bancs, bien conçus et surtout de belle exécution, cadrent parfaitement dans cette magnifique église. Deux fresques ornent le transept. Elles sont dues au talent de Yoki.

Le dimanche 24 avril, Mgr Wseber, repré¬ sentant de Mgr Charrière, a béni la nouvelle cloche et consacré le nouvel autel.

Lourde de 1050 kg., hissée selon la tra¬ dition, par les enfants des écoles, cette clo¬ che porte les inscriptions suivantes:

0 Christ, Roi glorieux, faites régner dans cette paroisse la justice, la charité et la paix. Je m'appelle Pauline- Gladys. J'ai été bénite et consacrée au culte divin en Vannée 1960 sous Vépiscopat de Son Exc. Mgr François Char¬ rière en souvenir de Georges et Lucie de Got- trau. Mes parrains sont: Joseph Rey-Thévo: et M. le curé Ernest Sallin. Mes marraines sont: Pauline Dubey-Monney et Gladys Bœriswyl-Pury.

Cette fête paroissiale fut l'occasion df grouper personnalités religieuses et civiles, artistes et maîtres d'état qui, d'une manière proche ou lointaine, ont contribué au succès de la restauration entreprise par les parois- siens de Doinpierre-Russy.

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U VIE MILITAIRE

D'UNE DIVISION.

A la fin du cours de répétition du Rgt. 7, le colonel Glasson reçut diverses inarques de l'attachement et de l'estime que lui porte la troupe.

Ce fut notamment un bataillon qui orga¬ nisa, dans le château de Gruyères, une fête en l'honneur du commandant du régiment. Sur l'initiative du inajor Schneider, Cdt. du Bat. fus. 15, un souper aux chandelles réu¬ nissait les chefs accompagnés de leurs épou¬ ses.

On servit l'apéritif dans la salle des gar¬ des au rez-de-chaussée, avant de passer dans

la somptueuse salle des Chevaliers, située au 2e étage. La fanfare îilitaire prêta son con¬

cours et ce ne fut pas le moment le moins impressionnant que celui où le Cdt. de Rgt. reçut une épée du 18e siècle. Le Col. Pierre

Glasson en exprime à la fois sa surprise et sa joie ainsi que l'a fixé pour toujours notre photographe... militaire. 11 se ne trouvait d'ailleurs pas le seul professionnel en gris- vert. Tous les garçons de service, en tenue digne de l'Ecole hôtelière accomplissaient également leurs cours de répétition. Ils en garderont le souvenir longtemps.

...A L'AUTRE

Le lundi 25 avril, les bataillons du Rgt. 1 ont pris leurs drapeaux, selon le cérémonial habituel digne de nos meilleures traditions. Après une première semaine vécue sous le beau temps, une seconde consacrée à des exercices dans le cadre d'unités seulement, sont venues les manœuvres auxquelles la presse a consacré des commentaires quoti¬ diens.

A gauche : le Bat. Fus. 20 à Epagiiy. La fanfare commandée par le Sgt. Erwin Neuhaus de Marly.

A droite : F adj. Sof. Henri Vorlel passe devant le front. Les compagnies alignées au garde-à-vous paraissent aussi immuables que le Moléson ou la Vudallaz. Seul, le drapeau flotte...

1 Le championnat d'été

1 de la IIe Division

1 à Fribourg

I Après avoir subi l'épreuve de ■ détermination des points dans 1 le terrain, les concurrents s'en- m gageaient sur une piste balisée ■ jusqu'à l'arrivée.

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Su sse: Fr. 6.80 par an. Etranger: Fr. 9.80 par an. Compte de chèques postaux II a 2851.

Les photographies de ce numéro sont l'œuvre de MM.: Glasson, Photo-Hall, Bulle, J.-CI. Fontana, Fribourg, H. Schmid, Fribourg, A. Geisel, Romont, P. Charrière, Bulle, R. Pache, Payerne, A. Dupasquier Fribourg et J. Miilhauser, Fribourg. ATELIER DE PEINTURE G. Nenliaiis Le Mouret Tél. 3 33 22 LOTERIE ROMANDE 28-29 mai 1960

FÊTE CANTONALE DE MUSIQUE FRIBOURG

Concours d'exécutions et de marche 60 sociétés — 2000 exécutants

Dimanche 29 mai, à 14 h. 30

firaid cortège folklorique A la Halle des Fêtes: Vendredi 27 mai, à 20 h. 30

Grande soirée folklorique fribourgeoise Samedi 28 mai et dimanche 29 mai

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Les Réunions de Céciliennes: mie féte typiquement fribourgeoise Heureuse coïncidence, en ce dimanche 24 avril 1960 ! La

22e Réunion des céciliennes du décanat de Saint-Maire appelle

à Bonnefontaine, les chantres des six paroisses groupées sous la houlette de M. le doyen Monnard, de Marly-le-Grand. Coïncidence, parce que cette manifestation destinée à magni¬ fier le chant sacré se déroule dans la nouvelle église de Bonne- fontaine. A juste titre, les connaisseurs ont estimé que la res¬ tauration entreprise sous la direction de M. Pierre Dumas architecte et de M. Thomas Huber, est une réussite. L'exté¬ rieur consolidé, l'intérieur transformé et rafraîchi, on a érigé un très bel autel en pierre de la Molière, œuvre des frères Angéloz, on a placé une chaire et une table de communion du meilleur goût. Les vitraux dus à l'artiste Schorderet, et exécutés par la Maison Fleckner, confèrent à cette église un caractère qui frappe le visiteur.

L'inauguration, fixée au dimanche des Rameaux, réu¬ nissait toutes les personnes qui collaborèrent à cette œuvre que nos lecteurs ne manqueront pas de visiter au cours de leurs promenades printanières ou estivales. Des remerciements mérités furent décernés à M. le curé Reidy, qui recueillit les fonds nécessaires à la rénovation. Il prit sur lui de parcourir nos paroisses et de parler en faveur de cette église d'un modeste village dont la vie coule tranquille comme l'eau du petit ruisseau descendant des flancs des Muschenegg.

On comprend, dès lors, que les chantres du décanat aient éprouvé un plaisir tout particulier à donner leurs productions imposées par un programme judicieusement élaboré et — fait rare — tenu jusqu'à l'ultime cérémonie.

Le soleil brille, l'église toute de clarté et de calme les accueille pour la répétition générale, puis se déroule l'office, célébré par le R. P. Bauinann d'Arconciel. M. le chanoine von der Weid dirige la niasse des chanteurs qui exécutent la VJ/'ssa Brevis de Georges Aeby, alors que la société de Bonne- fontaine, dirigée par M. Narcisse Biolley, assure le propre du dimanche. Le Père Emonet prononça le sermon de circons¬ tance, puis, après la messe, onze vétérans reçurent la médaille. On pouvait remarquer dans l'église, Mme Vernier, mar¬

raine du drapeau décanal, M. Laurent Butty, préfet de la Sarine et MM. les curés des paroisses. Après les cérémonies religieuses, les sociétés se rendirent en cortège jusqu'au café du Pafuet. Un repas servi dans toutes les règles de l'art — culinaire — par les soins de M. Jolliet, permit aux quelque deux cents chantres de fraterniser, d'entendre diverses per¬ sonnalités et de se produire pour recevoir des applaudisse¬ ments mérités. Une belle journée pour Bonnefontaine et les paroisses du décanat de St-Maire, que ce 24 avril 1960 !

Dans le chœur de Véglise rénovée, le soleil jette sa clarté, tandis que la société de chant de Treyvaux exécute son programme...

Après les cérémonies religieuses, un cortège comprenant les invités et les sociétés quitte Bonnefontaine pour se rendre au Pafuet.On voit, au passage, à Montécu, la société de Praroman. Au fond, se détachant, la silhouette gracieuse de Véglise de Bonnefontaine.

Les chanteurs de Treyvaux ont passé du lutrin aux instruments de cuivre. Devant un public enchanté (c,est le cas de le dire), ils donnent

une nouvelle preuve de leurs talents.

-< M. Aloys Fornerod (de face), directeur du Conservatoire de musique de Fribourg, expert échange ses impressions avec le directeur décanal des céciliennes, M. le chanoine von der Weid, Rd curé de ville.

&

S 0

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Le personnel permanent de la Maison y compris la Direction comprend 37 personnes.

Le remplissage de 1 des 20 silos desservant le service des paque¬ tages « LA FRÉGATE» et « PROFIT».

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L'iivertire du col dg Klausel

par la Maison AVA M. Böschung, Schmitten

21-22 avril 1960

Depuis longtemps déjà le printemps s'est installé dans les vallées et les hautes plaines. La nature reverdit et les fleurs s'épanouissent. Mais les montagnes sont encore couvertes de neige et les cols fermés par de grosses masses de neige.

Plus tôt que les années précédentes, peu après Pâques, l'entreprise fribourgeoise bien connue, la Maison AVA M. BÖSCHUNG SCHMITTEN ouvrait le col du Klausen. Ce grand travail était assuré par des machines tout à fait modernes. I;e col du Klausen a 48 km. de longueur et une altitude de 1948 m. Par place, se trouvaient encore des masses de neige jusqu'à 10 m. de hauteur. Pour effectuer cette ouverture, deux fraises à neige SCHMIDT-AVA sur UNIMOG étaient mises à disposition.

Machines sensationnelles, montées sur roues, elles peuvent fraiser la neige en plusieurs couches. Jusqu'alors, cette grande tâche ne pouvait être envisagée qu'au moyen de véhicules à chenilles. La 3e machine en

action était la fraise à neige SCHMIDT-WYHLEN, construite égale¬ ment pour les autoroutes et aérodromes. La largeur utile de travail de cette machine est de 2,70 m.

Les automobilistes et surtout les habitants des cantons d'Uri et Glaris se sont réjouis de voir le col du Klausen ouvert avant la Pentecôte.

Nous félicitons M. Böschung et son entreprise de son succès.

L'effort fribourgeois pour les routes Année après année, avec des crédits qui représentent beaucoup pour ses moyens et peu pour la tâche qui s'impose, l'Etat de Fribourg améliore ses routes et les rend propres à supporter le trafic moderne.

Les plus récentes réalisations, confiées à des entreprises spécialisées du pays, travaillant souvent en collaboration, sont dignes d'être signalées. Ainsi la sortie de Fribourg de la route de Berne, qui a exigé d'énormes travaux d'élar¬ gissement, est devenue un modèle de voie d'accès établie en terrain difficile. Nous donnerons prochainement un aperçu général de l'effort fribourgeois pour ses routes, de ses réalisations et de ses projets.

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Me Joseph Kaelin, Châtel-St-Denis

M. et Mme Joseph Kaslin ont fêté, le

18 avril 1960, leurs nocts (l'or à Châtel-St- Denis, avec leurs sept enfants (dont M. l'abbé Pierre Kadin, maître de chapelle à la cathé¬ drale St-Nicolas) et quinze petits-enfants ! M. Ka-liii fut magistrat à Châtel-St-Denis, comme à Estavayer, trois fois président du Grand Conseil, officier, chanteur émérite et tireur vétéran.

Mme Ka:lin, née Sophie Rody, est la grande

animatrice de la vie théâtrale à Châtel-St- Denis, activité à laquelle, tant par ses pièces que par ses mises en scène, elle a donné un enviable essor. Avec cela, d'une exquise bon¬ té, qui jointe à une intelligence déliée, sus¬ cite les enthousiasmes... et les maintient.

Sa réputation a, comme celle de son mari, largement franchi les frontières de leur dis¬ trict, puisque, il y a quelques années, la So¬ ciété de chant de la ville de Fribourg avait monté une évocation du vieux Fribourg due à sa plume.

Ils ont élevé une très belle famille, dont sont issus, notamment, trois prêtres distin¬ gués.

HEUREUX JUBILAIRES:

nos vœux les plus sincères!

M. Charles Renevey, Fribourg La Fête cantonale des musiques permettra de mieux marquer encore les jubilés qui cons¬ tituent de véritables titres d'honneur pour M. Renevey, dont la fine silhouette est con¬ nue des habitants de Fribourg.

C'est au pupitre de la Concordia, corps de musique officiel de la ville de Fribourg, qu'il conquis chevrons et médailles.

Vétéran cantonal pour 25 ans d'activité, vétéran fédéral, pour 35 ans, titulaire d'une distinction d'or massif, pour 50 ans de fidèle activité encore, il participa à plus de deux cents fêtes, concours et concerts de « sa » musique.

D'ailleurs, la qualité le dispute à la quan¬ tité, puisqu'il fut un remarquable solo-bugle.

M. Henri Weber, Fribourg Ancien chef de réseau des Entreprises électriques fribourgeoises, l'alerte octogé¬ naire a fêté récemment ses quatre-vingts ans.

Sportif dans l'âme, il a décroché, voici dix ans à peine l'insigne sportif suisse.

Il participa, entouré de groupes folklo¬ riques, à l'exposition de la Saffa, jetant bon¬ ne humeur et plaisanteries qui sont le secret de sa verte vieillesse.

Homme courtois et fin, il goûte d'heureu¬ ses années de retraite au sein de sa famille. A tous les jubilaires qui, à l'image de M. Weber répandent autour d'eux l'optimis¬ me dont la vie leur a révélé la valeur, nous souhaitons de longues années de retraite. A^A/W/V\Ä/V^/WV\AAA»AyvWWW V . V AAAAAAAAAAM

La deuxième «Poya» d'Estavannens La Gruyère et le pays de Fribourg tout entier ont vécu, dans

la joie, cette deuxième Poya, coutume qui plonge ses racines dans notre peuple.

Estavannens a vu affluer tous ceux qu'une même ferveur fai¬ sait communier dans le culte de la terre et des valeurs qu'elle représente. Cette journée inoubliable avait débuté samedi avec le congrès de l'Association Joseph Bovet, fondée il y a trois ans. Journée très émouvante commencée à Gruyères, dans la salle des Chevaliers, puis à Grandvillard, dans une agape amicale honorée de la présence de M. Jean Bourgnkecht, conseiller fédéral.

A Estavannens, toute la population, sous l'initiative de M. Maurice Jaquet, député-syndic, avait orné le village. Partout des fleurs et des massifs rient aux fenêtres des maisons. Partout des fontaines disparaissent sous une ornementation somptueuse qui reconstitue le catlre de la vie alpestre, avec ses chalets, ses mon¬ tagnes et ses troupeaux.

Au-dessus du village, sur le pâturage que couronne la rustique chapelle du Dah, le podium a été aménagé pour la messe et pour les productions. Dieu fut le premier servi. Au cours de l'après-midi, se déroula le grand cortège folklorique dont nous donnons deux images typiques.

C'est la vraie fête des armuiUis, grands et petits...

Le train du chalet s'ébranle...

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Le sport A Fribourg

Chaque mois, nous consacrerons une large place aux sports. Dans ce but, nous informons les sociétés sportives que nous leur ouvrons notre journal et les prions de nous adresser des photographies de leurs équipes ou de leurs membres, au cours de compétitions, de matches, de concours.

Comment inaugurer cette série, mieux qu'en publiant quelques images caractéristiques du F. C. Fribourg dont on connaît la position enviable au soir du 15 mai. Pour gagner, pour parvenir à la promotion, il faut marquer des buts. Un de nos collaborateurs a saisi trois instantanés typiques de la manière dont Fribourg I inflige des défaites à ses adversaires.

Match de catch? Non. Un avant de Fribourg a tiré au but et obtenu le... but. Ses camarades se précipitent vers lui pour le féliciter. Un l'enserre déjà, un second ( Gauch) lui tend la main et un troisième (Bongard) accourt. L'arbitre se poste déjà au centre du terrain et l'adversaire se résigne à son sort.

On gagne la ligne médiane, sans se préoccuper du gardien de Langenthal qui n'en croit pas ses yeux...

Avant de passer dans les rangs des défenseurs, Rœtzo fut un attaquant aussi brillant que dangereux. N'est-ce pas ce que révèle cette attitude ?

Le Club sportif Le Mouret

Le Club sportif Le Mouret cueille depuis plusieurs années des succès qui récompensent le travail d'une équipe de dirigeants et d athlètes aussi dévoués que modestes. Le président, M. Paul Genoud mstituteur à Zénauva, a su inculquer à cette jeunesse du pied du Cousimbert un esprit à la fois sportif et de compétition. Là réside le secret des lauriers cueillis dont le dernier en date apparaît sur cette photo.

L'équipe d'estafettes du Club sportif Le Mouret a gagné un ma¬ gnifique challenge à Châtel-St-Denis. Elle comprenait :

Au premier rang, de gauche à droite: R. Eggertswyler, J. Roma¬ ins, coach de l'équipe, N. Ackermann. Au second rang: R. Von- lanthen, E. Eggertswyler, J. Frabach, J. Romanens.

Zürcher — encore lui — attendait, légèrement déporté sur la gauche des buts de Granges (Coupe suisse) un centre amené astuciew sement. Un coup de tête magistral et le ballon giclait au fond des bois ou des buts, si vous voulez éviter toute équivoque !

Félicitations à Lucien Raetzo

Le dimanche 24 avril, Fribourg 1 rencontrait Langenthal au Stade St-Léonard. Quelques minutes avant le début de la partie, les dirigeants du club et les amis de Lucien Rœtzo témoignèrent de leur reconnaissance et de leur amitié à celui qui disputait son 250e match officiel.

Dès l'âge de 13 ans, Raetzo taquinait le ballon sur le Stade de la Motta. Il débuta dans les rangs du F.C. Central sous les ordres de l'entraîneur Sulger, aujourd'hui son beau-père. Intelligent et adroit, il s'est concentré tout spécialement sur la technique du football ce qui lui vaut à son âge de pouvoir tenir habilement son poste en ligue nationale.

Quand il passa dans les rangs du F.C. Fribourg, il devint immédiatement titulaire de la première équipe. Il y tient une place de choix depuis ce moment-là et sous les ordres de l'en¬ traîneur Sekulic, il a décelé les mille et un secrets du ballon.

Maintenant capitaine de son «team», Lucien Rœtzo carac¬ térise l'esprit qui règne au sein de notre formation destinée à la ligue nationale.

Merci Lucien Rœtzo de l'exemple que vous donnez à tous les sportifs et surtout aux jeunes.

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Romont pittoresque et Romont moderne

En juillet 1958, les vétustés bâtiments qui faisaient face au magnifique château et à l'église de Romont, s'écroulaient, pour •éder la place aux nouvelles écoles. Ainsi, en avaient décidé les autorités communales qui avaient obtenu l'assentiment de la ma¬ jorité du Conseil général.

Sous l'impulsion de M. le syndic Gérard Clerc, notaire, les études préliminaires avaient abouti à des projets discutés et com¬

mentés. La décision était donc prise en connaissance do cause.

L'emplacement des nouvelles constructions se situe presque exactement sur l'ancienne école et l'ancienne cure, mais occupe un espace plus grand. Il fallut commencer par démolir une partie seulement de l'ancienne école, pour permettre aux élèves de suivre les cours régulièrement, jusqu'à l'ouverture des belles salles.

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La paroisse a vou¬ lu mettre à la dis¬ position de son clergé une cure di¬ gne de ce nom.

Que faut-il admi¬ rer le plus ? Uélé¬ gance de la cons¬ truction, la gran¬ deur des fenêtres qui distribuent la lumière ou le choix de remplacement ?

pour mettre à la disposition du clergé une cure digne de ce nom. Actuellement, la nouvelle cure et une aile, la principale du bâtiment scolaire s'achèvent. Dans quelques jôurs, les écoliers envahiront, joyeux et fiers, la construction qui se trouve parallè¬ lement au rempart et qui mesure, à elle seule 42 mètres de long. Elle comprend une douzaine de salles de classes, une bibliothèque, une salle d'école ménagère, un bureau et des salles de conférence. Enfin, les sous-sols ont également été aménagés et serviront en partie comme abri pour la défense aérienne.

Voilà une belle œuvre qui fait honneur à l'autorité communale de Roinont et à ses habitants qui ont accepté des sacrifices finan¬ ciers. Cette première étape, que Fribourg-lllustré a voulu souligner et dont le coût approche d'un million et demi, sera suivie d'une seconde.

Qu'en sera-t-il de cette deuxième étape ? Le coût des matériaux et de la main-d'œuvre a augmenté, dans la proportion de 10 à 15%. 11 importe d'aller vite en besogne, avant que les hausses de salaires prévues ne se fassent trop sentir. L'armée, cette fois-ci, ne pourra se charger des démolitions, malgré les pressantes démarches entre¬ prises par le Conseil communal, et ce sera 25 000 à 30 000 fr. de plus qu'il faudra. L'aménagement, de la place se poursuivra encore sur un tronçon de la rue de l'Eglise.

Bruno Caselllni

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Une

ancienne coutume romontoise renaît

La Procession des pleureuses, qui marquait naguère le vendredi- saint, attirait dans la petite et coquette cité glânoise des amis et des curieux fribourgeois et des cantons voisins.

Les modifications survenues dans la liturgie, en particulier le déplacement des heures des offices avaient entraîné la suppression de cette coutume fort ancienne. M. le curé Sauteur a pris, avec des personnalités roinontoises, l'initiative de la faire renaître.

Elle consiste en une procession à laquelle participe un groupe de jeunes filles symbolisant le mystère de la Passion. L'origine se situe probablement vers 1450. Ces jeunes filles, dont le vêtement rappelle celui du deuil, sont appelées les Pleureuses, en souvenir des femmes de Jérusalem qui suivaient le Christ sur le chemin du Calvaire.

Adaptée aux exigences de la liturgie actuelle, cette manifes¬ tation de foi a eu lieu, cette année, le vendredi après-midi, dans le cadre d'un grand chemin de croix en ville. Des haut-parleurs en communiquaient le déroulement à la foule des fidèles.

Romont garde jalousement ses traditions. Il les enferme en quelque sorte dans ses hauts remparts comme pour mieux les pro¬ téger des atteintes du présent. Pensons à sa société des costumes * Au fil du temps », à sa fête de l'Assomption, à son magnifique chateau, à sa majestueuse église qu'une de nos photos met en évidence.

La statue de la sainte Vierge s'est voilée au moment même où les visages des Pleureuses se découvrent. La procession se rapproche de l'église, passant devant la chapelle de Notre-

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UNE MAGNIFIQUE VICTOIRE DU CHŒUR SYMPHONIQUE

DE LA CATHÉDRALE

La Missa Solemnis de Beethoven La Missa solemnis ou Messe en ré de Ludwig van Beethoven, l'une des œuvres les plus grandioses et les plus difficiles de la musi¬ que religieuse classique, a été donnée les 14 et 15 mai, dans l'église des Cordeliers, par le Chœur symphonique de la Cathédrale, avec l'Orchestre de la Suisse romande et quatre solistes, Mmes Maria

Stader, soprano, et Marguerite Conrad, alto et MM. Charles Jau- quier, ténor, et Marco Mengis, basse, sous la direction de l'abbé Pierre Kaïlin. Moments inoubliables pour tous ceux qui ont eu le privilège d'assister à cette magnifique réalisation, qui a prouvé la valeur du chef, des solistes et des exécutants, et le niveau artistique auquel nos musiciens ont abouti, à la suite d'un travail conscien¬ cieux et judicieusement conduit. Photo J. Mülhauser, Fribourg. WWVWWSAAAAAAAAWWW WWVV\AAAAAA/WSAAAAAAAVA/WVVVWWWWWWWW\A

LE COLLÈGE SAINT-MICHEL SUR LES PLANCHES A L'AULA DE L'UNIVERSITÉ

Après avoir chassé pour lui tous les clients de son auberge, sans excepter son fiancé, Pegeen Mike ( Christiane Jœger) a dé¬ couvert la supercherie de Christy Mahon ( Jean-Claude Lévy ) et le chasse à son tour, pauvre héros malgré lui, au moment où il com¬ mençait à croire à sa chance.

Philly Cullen (François Ga- choud), petit fermier, Vun des ha¬ bitués du cabaret de Mayo, où règne Michel-Jacques Flaherty et surtout sa fille Reggen Mike, où Von s'ennuie encore, mais où l'ar¬ rivée d'un jeune inconnu va bien¬ tôt semer la révolution.

La veuve Quin ( Yolande Reich¬ ten), toujours en quête de rem¬ plaçants, découvre que le vieux Mahon (Noël Ruffieux), père et prétendue victime de Christ), n'est pas mort. Elle saura en tirer parti pour détacher Regeen Mike de Christy, mais ne parviendra pas à garder celui-ci pour elle.

Photo J.-Cl. Fonlana, Fribourg.

Shawn Keogh ( PhilippePidoux), fiancé transi de Regeen Mike et son futur beau-père, le cabaretier Michel-Jacques Flaherty (Fran¬ çois Loup), dont l'existence et les projets ont été bouleversés par la gloire subite de l'intrus.

Le Baladin

du Monde Occidental de J. M. Synge

Bien conseillée et dirigée, notre jeunesse est capable de fort belles réalisations. C'est ce que vient de prouver, une fois de plus, notre Collège St-Michel, en offrant à ses amis des représentations d'excellente qua¬ lité d'une pièce difficile et peu ordinaire. Le Baladin du Monde occidental, de J. M. Synge. L'histoire, qui se passe en Irlande, décrit l'engouement ridicule de tout un vil¬ lage pour un vaurien de passage, auquel on attribue une prouesse qui, en réalité, devrait être appelée un crime. Lorsqu'on découvre que le garnement est inoffensif, le charme se rompt et le visiteur est chassé. C'est le inonde renversé, mais n'en est-il pas souvent ainsi ?

Une préparation minutieuse et une mise en scène remarquable, dans laquelle on sen¬ tait la culture et le goût des professeurs Ernest Dutoit et Jean Dousse, un excellent décor de Roger Bohnenblust aussi, ont fait de cette pièce une réussite. Il est rare de voir de jeunes acteurs aussi sûrs de leur rôle de leur diction et de leur jeu, aussi à l'aise dans leurs personnages.

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les belles dentelles de gruyère Une association fondée dans le but de maintenir en Gruyère la confection des dentelles à la main a lancé récemment un ap¬ pel aux dames et aux jeunes filles. Cette modeste industrie à domicile appartient au folklore gruyérien et perpétue des tradi¬ tions que nous ne devons, à au¬ cun prix, abandonner.

Cette association a confié la direction de l'entreprise à Mme

Marie Clerc-Mornod. Malgré les difficultés rencontrées dans l'é¬ coulement d'articles de luxe, on constate avec plaisir une certaine amélioration de la situation.

Désirez-vous un souvenir, vou¬ lez-vous causer du plaisir à des amies, à des parentes, songez aux beaux ouvrages qui ornent les intérieurs des magasins spécialisés. Et surtout dites-vous que des mains habiles ont participé à la con¬ fection de ces petits chefs-d'œuvre.. En voici deux exemples.

De beaux ouvrages du folklore contribuent à faire mieux aimer notre patrie.

Des filles aux mains habiles, des filles de chez nous faudrait-il ajouter, mettent au service d'un véritable art toutes les ressources de leur vive intelligence.

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A un premier programme — disons musical — succédait un second: une partie chorégraphique. Ils avaient adopté comme thème, la vie d'un magasin moderne, ouvert à toutes les nouveautés. Chaque jour, ou chaque semaine, un article nouveau est lancé. Ces tableaux originaux, pleins d'humour et communiquant aux spectateurs quelques échantillons de la vie joyeuse.

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servi par le team des maîtres-coiffeurs viennois, champions du monde dans la coiffure

Fin avril, le célèbre team des coiffeurs viennois, champions du monde dans la coif¬ fure, partait pour une tournée en Suisse, afin d'interpréter sa nouvelle ligne de coiffure Mélodia.

L'ouverture de cette tournée a eu lieu au « Mocambo », à Berne, sous le haut patro¬ nage de Son Exc. la Comtesse de Coreth, épouse de l'ambassadeur d'Autriche en Suisse, et organisée par l'Association suisse des maîtres-coiffeurs.

Un public se composant des représentants d'autorités, du Corps diplomatique et de la presse a applaudi avec enthousiasme les créations de la haute coiffure et de la haute couture viennoises ainsi que les charmants mannequins de la ville des valses.

Sur le podium tournant du «Mocambo», à Berne, les champions du monde dans la coiffure, Mme Louise Rick

(Vienne), MM. Karl Dan- zinger (Vienne), Franz Hrus- ka (Vienne), Franz Tomek (Vienne) et Hans Kammerer (Vienne), complètent leurs cré¬ ations en y joignant de ravis¬ sants accessoires. 1885 75 / / / / / / / / / / i960 I

Préparez-vous pour les beaux jours I

CHEiyTISIER En choisissant à la Belle Jardinière une chemise ou un Yacht und Camp blouson «Lutteurs»

et un pantalon léger, lavable et infrois¬ sable. Chemises et blousons «Lutteurs» dep. Fr. 19.— Pantalons lavables dep. Fr. 22-

Timbres du Service d'escompte fribourgeois

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SCHWÖB ET CIE. PUCE PE IA GARE FRIB0URG.

Une Fribourgeoise récompensée Au cours d'une de ses der¬ nières émissions de Téléparade à Zurich, la télévision a fêté son 100 000e concessionnaire, « sa »

plutôt, puisque c'est une fem¬ me, Silvana Pagnamenta, lau¬ réate de la Fortune.

Sa 100 001e est une Fribour-

geoise authentique bourgeoise de Fribourg, MUe Praxède Olivier,

âgée de 26 ans, à Grolley. Elle est l'aînée d'une nombreuse fa¬ mille et avait 12 ans quand son père est décédé.

Elle seconda sa mère, mettant la main à toutes les tâches, par¬ ticipant aussi bien à l'éducation de ses frères et soeurs qu'à l'ex¬ ploitation du domaine.

La TV l'invita à Zurich, lui accorda une concession gratuite et lui remit une montre-bracelet en or.

Nos félicitations, Mlle Olivier

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