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Ski - Neige - Soleil Vacances blanches au pays de Fribourg

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Academic year: 2021

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(1)

Hockey-Club Fribourg- Gottéron: A la mesure

de son enthousiasme

Ski - Neige - Soleil Vacances blanches au pays de Fribourg

Les Colombettes

Maison de vacances pour

les Fribourgeois du dehors

(2)

(S (B

BANQUE DE L'ETAT DE FRIBOURG Placement à

moyen terme à haut rendement

Bon de caisse

6

3

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de 3 à 4 ans

6 j"SlYo de5à6ans A> de7à8ans garantie de l'Etat 6'A%

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Pour vos fêtes de fin d'année

le Marché Roger Gaillard, à Marly, vous propose...

Bordeaux

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Château de Bray, 80 7/10 5.50

Château Maison Neuve, 79 7/10 7.50

Château Laffitte, 79 7/10 10.50

Château Haut-Brignon, 79 7/10 8.50

Château Les Moines, 80 7/10 5.70

Château La France, 79 7/10 7.80

Château Le Boudieu, 76 7/10 13.50

Côtes de Beaune-Villages, 79 7/10 13.50 Côtes de Nuits-Villages, 79 7/10 14.50

Mercurey, 79 7/10 12.50

Bourgogne, 77 7/10 7.40

Beaujolais-Village, magnum, 80 1,51 9.90

Brouilly, magnum, 78 1,51 13.50

St-Emilion, magnum - Haut Mazerat, 78 1,51 35 — St-Emilion - Château Richemont, 80 7/10 6.70 St-Emilion - Haut Mazerat, 77 7/10 9.95 Pomerol La Rollandière, 78 7/10 12.90 Château Mayne-Lévêque, 79 7/10 10.50 Margaux, château Brane Cantenac, 72 7/10 22.50 Margaux, château Brane Cantenac, 77 7/10 18.50 Bourgogne Echanson, magnum, 77 1,51 13.50

Chianti classico, 78 7/10 5.90

Humagne, 80 7/10 12 —

Johannisberg Germ. VS, 80 7/10 9.—

Fendant Petits rochers, VS, 80 7/10 8.50

Malvoisie VS, 80 7/10 10.80

Riesling VS, 79 7/10 10.80

Dôle VS Germ., 80 7/10 10.80

Pinot Noir VS, 80 7/10 10.80

Vinzel, 80 7/10 8.40

Chasselas d'Alsace, 80 7/10 6.35

Dorin Côte choix Valmont, 80 7/10 8.50 Côtes du Rhône, magnum, 79 1,51 7.95

Beaujolais Lichette 5/10 3.50

Côtes du Rhône Lichette 5/10 2.70

Château Neuf Lichette 5/10 6.30

Brouilly Lichette 5/10 4.90

Juliénas Lichette 5/10 5.90

Fleurie Lichette 5/10 5.90

Moulin à vent Lichette 5/10 6.50

Fendant Germanier 5/10 Pot 5.50

Dôle Germanier 5/10 Pot 5.50

Dôle Germanier 5/10 Pot 6 —

Oeil de Perdrix 5/10 Pot 6.—

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Salvagnin 5/10 4.—

Château de Corcelles Brouilly, 80 75 cl 9.90

Perroy, 80 7/10 8.90

Champagne Heidsieck 22.50

A chacun de nos clients, nous souhaitons de joyeuses

fêtes de fin d'année.

(3)

r a SOMMAIRE

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A.. 35.

rte de la Glâne, 1700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331. 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75. correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50; Semestriel Fr. 35.-; Etranger Fr. 79.-;

Par avion Fr. 103.-: Vente au numéro Fr. 3.50; Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

ASSA, Annonces Suisses SA, 10. bd de Pérolles, 1700 Fri¬

bourg. tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

J&lifcJijaSU

Retable de Jean de Furno et de son épouse Jeanne de Comiers.

Photo Leo Hilber

VEDETTES ET CHANSONS Après quelques années de silence, Walt Disney revient avec un nou¬

veau dessin animé «Rox et Rouky», qui fait sensation en ce moment sur les écrans de Suisse romande.

Page 4

LES SPORTS

Le HC Fribourg-Gottéron a en¬

tamé sa deuxième saison dans l'élite helvétique avec le devoir de confirmer ses brillants résultats.

L'équipe fribourgeoise a multi¬

plié ses efforts pour se maintenir dans le peloton de tête de la ligue nationale A.

Un reportage de Marcel Brodard.

Page 8

LE HUITIÈME DISTRICT L'Association Joseph Bovet groupe trente-sept Cercles fri¬

bourgeois du dehors et réunit quelque 6000 membres. Elle vient d'acquérir le domaine «Les Colombettes», à Vuadens, com¬

me maison de vacances.

Page

LA RONDE DES DISTRICTS La rédaction s'est assurée la colla¬

boration de correspondants dans les sept districts de notre canton.

Un reflet des activités de chaque région.

Page 19

TOURISME ET LOISIRS Notre canton compte des stations bien équipées dans le décor ma¬

jestueux des Préalpes, où d'in¬

nombrables possibilités sont of¬

fertes pour la pratique des sports d'hiver et cela à tous les âges de la vie.

Page 23

l V

;

REGARDS

Un millier de personnes ont as¬

sisté à la cérémonie qui a marqué l'inauguration du dernier tronçon de la Nationale 12, à Châtel-St- Denis.

Un reportage de Monique Pi- chonnaz et Joël Gapany.

Page 45

Et aussi...

Un pays, une terre... - Le message de Noël et de Nouvel An - Le monde littéraire - Fêtons ensem¬

ble - Elle et lui - Les jeux - Trues et idées - Il était une fois - Industrie et commerce - Hommage à... - Dessins animés - Entre l'église et la pinte - Les arts - Propos du rédacteur et billet de l'éditeur.

3

(4)

VEDETTES ET CHANSONS V J

Le retour de Walt Disney avec «Rox et Rouky»

Qui n'a pas souvenir du célèbre dessin animé «Blanche-Neige» de Walt Disney, qui a fait et fait encore rêver autant d'adultes que d'enfants? Ils sont des milliers, voire des centaines de milliers, à avoir vu ce merveil¬

leux film qui a obtenu, en Suisse comme à l'étranger, un immense succès.

Il y a eu quatre ans de silence chez Walt Disney. En effet, depuis 1977, cette maison d'édition n'avait plus produit un seul dessin animé. Victime d'une crise en automne 1979, époque à laquelle trois des meilleurs animateurs avaient quitté Walt Disney, suivis quelques mois plus tard par une quinzaine d'autres collaborateurs, il fallut se rendre à l'évidence que l'avenir du dessin animé ne pouvait être envisagé que par une

nouvelle génération. C'est ce qui fut décidé.

Il a donc fallu former une nouvelle équipe qui vient de réaliser «Rox et Rouky», un film de très haute qualité qui est une expérience pour les seize nouveaux anima¬

teurs, dont quatre sont du sexe féminin, et travaillent pour la première fois dans les studios de Walt Disney.

Le producteur Wolfgang Reithermann est, semble-t-il, le plus ancien collaborateur de Disney, puisqu'il a débuté sa carrière en 1933 avec «Blanche-Neige». Il a produit et animé presque tous les films de Walt Disney, tels que Pinocchio, Fantasia, Jumbo, Conderella, Les 101 Dalmatiens, etc. Je m'en voudrais d'oublier Art Stevens, le metteur en scène de «Rox et Rouky», qui a

été engagé par Walt Disney en 1940. Il a eu la responsabilité de diriger entre autres

«Robin des Bois», qui fut un succès. Son adjoint, Ted Bermann, compte lui aussi plus de quarante ans de collaboration. C'est lui qui a créé les personnages de «Peter Pan» et animé «Les 101 Dalmatiens».

L'animation de «Rox et Rouky» est phéno¬

ménale, selon les critiques des Etats-Unis.

Elle va de la classique chute de neige à la reconstitution d'une cascade assombrie par un orage, des flammes, des rafales de vent, des coups de fusil. Pour Ted Kierscey, l'un des responsables des effets spéciaux de ce film, il a fallu trois fois plus de temps pour examiner et choisir les photos que pour réaliser le dessin animé.

Le film «Rox et Rouky» est, depuis quelques jours, projeté sur les écrans de Suisse romande. Nous ne doutons pas que les enfants seront les premiers à s'en réjouir...

G. Bd A Fribourg, depuis le 17 décembre, au cinéma Corso.

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(5)

LE BILLET

j

Billet de l'éditeur

FRIBOURG illustré change d'aspect. Ce n'est ni une révolution ni même un bouleversement. Depuis de nombreux mois, nous avions l'intention de rajeunir notre journal, de lui donner un visage plus gai, plus accueillant.

Différents projets furent élaborés, discutés, rejetés... sauf un, celui que nous avons la joie de vous présenter aujourd'hui.

L'habit ne fait pas le moine... ni la couverture le journal!

Sans doute FRIBOURG illustré avait-il besoin qu'on fasse une mise à jour de sa présentation, qu'on le modernise, utilisant pour cela toutes les possibilités offertes par les techniques actuelles de composition et d'impression. Nous avons opté pour un nouveau format, une couverture en quadrichromie et une mise en page plus aérée, facilitant la lecture. Mais tous ces soins accordés à sa toilette ne serviraient à rien si son contenu n'était l'objet des mêmes attentions. Au-delà des change¬

ments purement techniques ou esthétiques, notre vérita¬

ble ambition est d'offrir aux lecteurs un journal à la fois attrayant et intéressant.

Notre rédacteur en chef s'est entouré de plusieurs collaborateurs établis dans les districts. Ils seront mieux placés pour suivre les événements locaux et pour les relater; connaissant bien le pays et ses habitants, ils en

ressentiront plus intensément les joies, les soucis, les espérances ou les peines. Car c'est bien à cela que prétend FRIBOURG illustré: être l'écho Fidèle du canton, être le lien qui unit tous ceux qui aiment leur Pays de Fribourg, être le journal de tous, jeunes ou vieux.

FRIBOURG illustré n'a pas la prétention ni la vanité de vouloir rivaliser avec les grands magazines; ce n'est d'ailleurs pas sa vocation. Il veut, dans sa simplicité, être cet ami que l'on retrouve avec plaisir; un ami avec lequel on peut s'informer, s'instruire, se divertir... se passion¬

ner.

Un mot encore pour les lecteurs du «huitième district».

Comme par le passé, FRIBOURG illustré demeure leur organe officiel; nous savons que pour beaucoup d'entre eux notre journal est un petit coin de terre fribourgeoise qui, régulièrement, leur parvient; une bouffée d'air du pays natal. Il leur permet de garder le contact et de se sentir un peu «chez eux», le temps de feuilleter et de lire notre magazine. Nous souhaitons vivement que plus nombreux encore soient les Fribourgeois de l'extérieur qui s'intéressent à cette publication.

FRIBOURG illustré change d'aspect mais il ne change pas de but; il reste le magazine de tous les Fribourgeois.

FRIBOURG illustré nouvelle version, c'est la continuité dans la nouveauté...

L'éditeur

La nécessité d'une information objective

Le Suisse perd de plus en plus le sens de l'esprit critique.

A quoi cela tient-il? A une sorte de lassitude des citoyens qui permet à l'Etat de prendre automatiquement une emprise accrue sur les individus. La radio et la télévision, d'autre part, qu'on le veuille ou non, façonnent les opinions. On prend moins le temps de penser, d'examiner objectivement un problème. C'est si facile d'accepter un point de vue tout fait...

Le pouvoir cantonal, lui aussi, a trop souvent tendance à s'effacer devant Berne. La presse, d'une façon générale, réagit peu ou mal. Dans ce contexte, nous pensons à la nécessité d'une revue cantonale et c'est bien dans cet esprit que nous avons écrit le titre, sujet de notre réflexion. Si son influence est appréciable, cela est dû à la justesse des causes qu'elle défend, plus qu'à l'importance de ses possibilités matérielles et au chiffre de son tirage.

«FRIBOURG illustré» est lié à la vie de la communauté qu'il représente; il reste le trait d'union apprécié de tous les Fribourgeois de ce canton et du dehors.

Et comme nous sommes dans l'année du 500e anniver¬

saire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération, notre revue se présente avec une mine particulièrement réjouis¬

sante. Que pourrait-on lui souhaiter de mieux que de continuer à servir les habitants de ce pays?

Il faut maintenir ce contact, mettre tout en œuvre pour que ce bimensuel d'information et d'actualité puisse poursuivre son chemin. Et que cela nous autorise de jeter nos regards vers des horizons plus vastes, de porter nos pensées au-delà des frontières.

Nous ne pouvons - à moins d'avoir un cœur de pierre - nous détacher de ce qui vit, espère et pense entre Estavayer-le-Lac et Montbovon, entre Planfayon et Châtel-St-Denis. Dans chaque district, chaque ville et chaque village de ce canton, il y a des Fribourgeois qui chantent la terre que nous aimons et qui nous le rend bien. Le rédacteur

M&JUtfSL. 5

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Menu de Noël

Consommé aux légumes Truite au bleu Pommes persillées

Beurre noisette Dinde de Noël

aux marrons Pommes croquettes Bouquetière de légumes

Salade panachée Bûche glacée Menu complet: Fr. 26- Sans 1er plat: Fr. 20.-

Hôtel de la Belle-Croix 1680 Romont

Famille Dorthe-Ecoffey Tél. 037/52 23 41 Veuillez réserver s.v.p.

Nos menus de St-Sylvestre et du Nouvel An Terrine du Chef garnie

Toast et beurre ou Barquette de fruits

de mer Consommé au porto

***

Longe de veau

«Forestière»

Pommes croquettes Bouquetière de légumes

Salade mimosa Tournedos à la ou

«Provençale»

Pommes Berny Jardinière de légumes

Salade tricolore

• * * Coupe surprise Menu complet: Fr. 35.—

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Tournedos et Filets mignons aux morilles

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MENU DE ST-SYLVESTRE La Terrine de raie au basilic et citron ♦ **

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* • • La Cassolette d'abats Le Sorbet au vieux marc La Côte de bœuf Bordelaise La Bouquetière de légumes Les Pommes Berny

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Potée de crustacés au citron vert

* * *

*•*

Dinde de Noël aux marrons Garniture de légumes

Pommes Duchesse Bûche de Noël

Feuilleté de turbot aux poireaux Mignonnettes de bœuf ou d'agneau au «Brouilly»

Bouquetière de légumes Fr. 32.-

Plateau de fromages Les desserts «Du Patron»

Fr. 68.- Veuillez réserver votre table s.v.p., au tél. 037/52 23 47

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Réchauffer le cœur des hommes au feu de l'amour

Les canons tonnent au Liban.

Des hommes ploient sous la torture.

Le bruit des bottes claque derrière le rideau de fer.

Des gens meurent en Iran.

La discorde gronde aux quatre coins du monde.

Atteint dans leur dignité, des hommes, des femmes, des enfants vivent dans la misère.

Tant de souffrances et pourtant le monde entier s'apprête à fêter Noël. - Noël fête de l'amour. ■ Fête de l'amour parce qu'il y a deux mille ans Dieu a donné son fils pour nous sauver.

Osons-nous parler d'amour alors que le monde en manque de plus en plus?

Oui! Noël reste un temps fort de l'année, une trêve où l'on oublie, pardonne. Un morceau de calendrier ou pour vingt-quatre heures au moins un souffle chasse les incompréhensions. Un court miracle arraché à la grisaille de nos vies. Un jour où l'on devrait faire une concession aux épanchements et laisser l'amour triompher de nos gestes, de nos paroles.

Que l'enfant de la crèche apporte joie et lumière pour que les hommes puissent réchauffer leur cœur au feu de l'amour et fêter dignement Noël.

QUAND NOËL REVIENDRA Quand Noël reviendra dans sa robe de neige Foulant la feuille morte et les rameaux tombés Dans ces champs de bataille où tant ont succombé De nos illusions, où les morts font cortège!

Quand Noël reviendra paré de ses flambeaux Sur nos fronts abattus par tant de lassitude, Sur nos chemins obscurs et nos incertitudes, Projeter la clarté de ses espoirs nouveaux!

Quand Noël reviendra tendre son blanc suaire Sur notre lâcheté et sur nos abandons,

Sur nos mauvais vouloirs et sur nos faux pardons, Comme on cache aux humains l'horreur d'un ossuaire;

Alors se lèvera dans un nouvel azur, Sur le vieil horizon de cette vieille année, Sur sa défroque usée et sur ses fleurs fanées, L'aube d'un nouveau monde accueillant et plus sûr!

Quand Noël reviendra... Noël dont le mystère S'insinue doucement au cœur de la Maison, Ranimant les foyers où s'éteint le tison - Fléchira-t-il enfin nos cœurs durs comme pierre?

Ernest Maradan

JÄiUaSL« 7

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V.

LES SPORTS

J

HC FRIBOURG-GOTTÉRON A la mesure de son enthousiasme

La fracassante entrée en matière avec la victoire au Stade de Glace de Bienne fut tempérée par le coup de semonce d'Arosa. Vainqueur du champion suisse dans son fief, Fribourg- Gottéron semblait s'envoler vers les sommets dès le premier match. Un déplacement dans les Grisons, ponctué d'un sec 8-0 à Arosa, provoqua néanmoins une prise de conscience.

Chaque joueur de Pelletier réalisa que ce championnat, à l'instar de celui de la saison dernière, serait excessivement difficile. Et c'est peut-être ce qui survint de mieux à cette formation fribourgeoise, laquelle, en basant son jeu sur la discipline collective et un effort soutenu soixante minutes durant, est parvenue à se glisser dans le peloton de tête.

Cette place avantageuse, les Fribourgeois la doivent avant tout à leur régularité. Des résultats nuls chez l'adversaire, des victoires aux Augustins, permettaient aux hommes de Pelletier de conduire le classement en compagnie de Langnau et Arosa au terme du second tour, soit à la moitié du championnat qualificatif.

Beaucoup de concentration dans la défense fribourgeoise, avec de gauche à droite: Leemann (Zurich), Meuwly, Fuhrer et Girard.

On savait que Fribourg allait réussir un bon début de championnat. La présence de Gas¬

ton Pelletier à la barre, le sérieux apporté par les joueurs dans leur préparation, consti¬

tuaient autant de gages de sécurité. Mais Fribourg en tète du classement, ça c'était quand même inespéré. Plusieurs facteurs, outre celui de la régularité, entrent en ligne de compte pour analyser ce fait. En premier lieu on retiendra bien sûr l'efficacité de la ligne emmenée par Jean Lussier qui est l'une des garnitures les plus prolifiques en buts du pays. Puis on ne saurait passer sous silence la présence de Jean Gagnon au classement des compteurs. Libéré de certaines contrain¬

tes défensives, Gagnon. au bénéfice d'une

condition physique époustouflante, met plus que par le passé ses dons dans le jeu d'attaque. Les conséquences de cette muta¬

tion dans son jeu se sont faites immédiate¬

ment sentir. Aujourd'hui, en compagnie de ses compatriotes Ron Wilson (Davos), Neil Nicholson (Langnau) et Bruce Affleck (Klo- ten), il figure parmi les arrières les plus offensifs du pays.

Mais Fribourg-Gottéron doit aussi beau¬

coup à son esprit d'équipe. Ceci on le constate au chapitre des pénalités. Les Fri¬

bourgeois ont réalisé qu'ils ne possèdent pas (ou pas encore) toutes les facultés de ceux qui sont considérés tels des ténors dans le

hockey suisse. Ils savent en conséquence se montrer corrects pour éviter des pénalités toujours dangereuses. En plus, ils sont passés maîtres dans l'art de profiter de leur supériorité numérique. C'est là un progrès remarquable qui doit bien sûr être mis au crédit de l'enseignement de Gaston Pelletier.

Cet enseignement porte donc ses fruits et Pelletier ne peut que se féliciter de la réceptivité de ses joueurs. Ceux-ci ont com¬

pris que pour jouer un rôle important, ils doivent se plier à certaines contraintes. Des contraintes peut-être pas toujours faciles à digérer, mais qui, l'enthousiasme aidant, peuvent valoir de réelles satisfactions.

M. B.

8 MâÛUÂÊL-

(9)

«La fête à Messer»

Son style de patinage, si peu académique, ne le prédispose pas à devenir une idole des foules. Et pourtant, il réussit à enflammer toute la patinoire des Augustins, les fans du Fribourg-Gottéron scandant son nom sur l'air des lampions, pendant que les joueurs de Bienne, les champions en titre, se deman¬

daient encore ce qui venait de leur arriver.

Herbert Messer, puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'en croyait pas ses yeux. En mar¬

quant trois buts, soit tous ceux obtenus par son équipe, il avait proprement infligé un KO aux vedettes biennoises. C'était le 14 novembre, et lui, généralement l'oublié à l'applaudimètre, était sacré roi de la soirée.

Pour cet ailier de 28 ans, qui joua à Berne, Zoug, Genève et Lausanne, avant de trouver un solide point d'attache sur les bords de la Sarine, cette extraordinaire réussite demeu¬

rera l'un des points forts de sa carrière sportive. Face à Bienne, comme trois jours plus tard, lorsqu'il arracha l'égalisation à la barbe de Peter Sullivan, le Canadien de Langnau, Messer était devenu l'homme providentiel.

Tous les joueurs du HC Fribourg-Gottéron

Jf

l'avaient bien compris. Ils saluèrent donc à

leur manière «la fête à Messer». «La fête à Messer».

HAUT-FAIT Le blanchissage de MEUWLY

Face à Arosa, l'équipe qui dispose de l'une des meilleures cotes du pays, le coup avait presque réussi. Malheureusement pour Ro¬

bert Meuwly - ses camarades étaient aussi déçus que lui au terme du match - Sturzeneg-

ger, surgit des arrières-lignes, en décida autrement en obtenant, à une poignée de secondes de la fin, le seul but grison de cette rencontre.

Mais ce n'était que partie remise. Une semaine plus tard, soit le 31 octobre, le gardien fribourgeois, assis à sa place habi¬

tuelle à l'entrée des vestiaires, ne pouvait se résoudre à quitter sa tenue de hockeyeur.

Avant d'apprécier les bienfaits de la douche, il tenait à savourer l'instant présent, à le faire

durer même. Parce que cette fois, Robert Meuwly l'avait signé ce «blanchissage» qu'il méritait depuis longtemps.

Le SC Zurich, battu 4-0, s'était usé toute la soirée à tenter de briser sa vigilance. En vain.

Même le Québécois Jean Savard, appelé à la rescousse dans le camp du ZSC, n'avait pas la classe suffisante. De ses débuts dans le hockey européen, Savard conservera certai¬

nement le souvenir de ce gardien intransi¬

geant, au calme imperturbable.

Ce soir-là donc, Robert Meuwly était heu¬

reux. Et avec lui tous ses coéquipiers. Parce que, eux aussi, connaissent le degré de satisfaction qui habite un gardien de but capable, dans un sport tel que le hockey sur glace, de préserver sa cage inviolée tout au long des trois tiers temps.

Robert Meuwly lors de son «blanchissage»

face à Zurich.

jÜÜKJÜKSL. 9

(10)

UN JOUEUR UN PORTRAIT

Patrice Brasey: «Je suis jeune, j'ai le temps»

Ses 18 ans, Patrice Brasey les fêtera en janvier 1982. Tout l'avenir est donc devant ce jeune hockeyeur qui fait partie du contin¬

gent de l'équipe-fanion du HC Fribourg- Gottéron. A l'image de son équipe, Brasey fit d'ailleurs des débuts fracassants dans ce championnat puisque, à Bienne, une de ses initiatives permit à Messer de signer un but important lors du premier match de la saison. Actuellement pourtant, Brasey doit souvent se contenter d'un rôle de rem¬

plaçant. Mais ce jeune talent a des idées bien arrêtées, il s'est également forgé une philoso¬

phie. Ce rôle ingrat ne le gêne en consé¬

quence nullement: «Pour moi qui ne pensais pas jouer si jeune en ligue nationale A, le statut qui est habituellement le mien ne provoque aucune amertume. Je suis jeune, j'ai tout à apprendre et je suis conscient que dans un championnat aussi difficile que celui de cette saison, notre entraîneur doit cons¬

truire son équipe avec des joueurs expéri¬

mentés».

Brasey en quelque sorte a brûlé les étapes du cheminement généralement dévolu à un jeune hockeyeur: «Le fait de me retrouver englobé si tôt dans les cadres de l'équipe fanion, je l'attribue à deux causes qui ont pour moi une valeur inestimable. Tout d'abord, alors que j'étais domicilié à La Chaux-de-Fonds, avant de m'établir avec mes parents à Pensier, j'ai bénéficié des conseils d'un entraîneur remarquable à tout point de vue. Stue Cruishank. Puis, et sur ce second point je ne cacherai jamais ma reconnaissance, je peux compter sur une aide quasi-totale de mes parents. Pour un jeune qui veut faire du sport de compétition, c'est très difficile actuellement. Pour ma part, j'ai donc cette chance d'être aidé par ma famille. Et lorsque je joue et que j'ai le sentiment d'avoir réussi une bonne perfor¬

mance, je suis très content personnellement

bien sûr, mais aussi pour tous mes proches qui m'aident à réussir dans ma vie sportive».

Progresser encore, c'est bien sûr le but de Patrice Brasey: «Je dois acquérir cette rou¬

tine qui me fait défaut, qui m'empêche parfois d'aller au bout de mes idées parce que j'ai peur de mal faire. Sur ce plan particulier, je pense m'améliorer rapidement parce que, au sein de l'équipe, les jeunes peuvent compter sur l'appui et les conseils des anciens. Nous formons un véritable ensem¬

ble où les jeunes sont acceptés au même titre que les autres. Personnellement, je dois par exemple beaucoup à Jean Gagnon qui sou¬

vent m'encourage et me conseille sur ma manière de jouer en défense».

Même si son rôle est parfois difficile, Patrice Brasey est bien dans sa peau au sein du HC Fribourg-Gottéron. Il sait qu'une place de titulaire lui sourira un jour. Pour lui, l'important est de s'accrocher, de lutter pour atteindre ce but. Ce serait là évidemment une toute grande satisfaction, même s'il nous confiait qu'une sélection dans l'équipe natio¬

nale des juniors ne serait pas pour lui déplaire non plus. Et si l'on sait que cet hiver les juniors helvétiques participeront aux championnats du monde qui se dérouleront aux Etats-Unis, on ne peut qu'espérer avec Patrice Brasey que ses talents soient égale¬

ment reconnus en haut lieu.

Même avec un genou à terre, Jean Lussier demeure un danger constant, ici face à Ron Wilson et au gardien Bûcher de Davos.

10 JülaüiJäSL-

(11)

r a LE HUITIÈME DISTRICT

«LES COLOMBETTES»

sauvées de justesse par l'Association Joseph Bovet L'Association Joseph Bovet, qui réunit plus de 6000 membres disséminés en Suisse et à l'étranger, a tenu une assemblée extraordinaire des délégués, le dimanche 29 novembre 81, à l'Hôtel de la Gare, à Vuadens, sous la présidence de M. Raymond Perroud, de Bâle.

Pourquoi une rencontre aussi rapide en Gruyère? La raison est simple. Nos compatriotes du dehors cherchaient depuis quelques années déjà un pied-à-terre dans le canton de Fribourg.

Dès que la nouvelle fut annoncée que le domaine des Colombettes était à vendre et pour éviter que celui-ci soit acquis par une organisation étrangère au canton, le comité de l'Association Joseph Bovet s'est immédiatement intéressé à la chose en prenant les dispositions nécessaires. Il a pris contact avec l'hoirie Moret de Vuadens, propriétaire du terrain et des bâtiments, ainsi qu'avec l'entrepreneur châtelois qui avait déjà obtenu une promesse de vente et qui accordait la priorité à l'Association Joseph Bovet si celle-ci était en mesure de prendre une décision dans un délai de deux mois.

Au premier plan, le Café-Restaurant des Colombettes. Au fond, l'ancienne habitation, la grange et l'étable.

M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère, dont les paroles en début d'assemblée allèrent droit au cœur des Fribourgeois du dehors.

Un site merveilleux

D'où nous vient-il? Des Colombettes, sans doute... Ce lieu charmant devenu célèbre, au flanc des Alpettes. De ce chalet, ou plutôt d'un de ces chalets pareils à tous ceux de la Gruyère, berceau du plus beau chant qui soit, au refrain magique et puissant, puisqu'il faisait pleurer les plus braves sur la terre d'exil. Salut aux Colombettes, à ce coin idyllique du souvenir, qui a donné à la Gruyère, au Pays de Fribourg, à la terre romande, la touchante cantilène du «Ranz des vaches»! La musique du «Ranz des vaches», simple et délicieuse, est en rapport avec la nature intime de l'homme. Voilà pourquoi les Fribourgeois du dehors avaient à cœur de choisir ce site merveilleux comme lieu de rencontre, de détente et de retrouvail¬

les, où une chambre du souvenir de l'abbé Bovet pourrait y être aménagée.

Un appui réjouissant

A l'heure de l'assemblée, le comité de l'AJB avait déjà réuni la somme de 50 000 francs nécessaire pour la promesse de vente, ceci pour autant que les délégués donnent leur accord sur l'achat de ce domaine. L'AJB peut en effet compter sur la participation de l'Etat, de la commune de Vuadens et de certaines organisations ou entreprises. Il faut préciser que l'achat des Colombettes se monte à plus d'un million de francs, soit 550 000 pour le terrain et les bâtiments ainsi que 500 000 pour la transformation et la restauration de l'ancienne maison d'habita¬

tion, de la grange et de l'étable. La décision d'acquérir ce domaine ne s'est pas faite à la légère, puisqu'il a fallu plus de quatre heu¬

res de débats pour obtenir un vote. C'est par 55 voix sans opposition que les Fribourgeois du dehors sont devenus propriétaires des Colombettes. L'assemblée a en outre décidé que le financement serait assuré par l'émis¬

sion de parts de 100 francs.

Un vieil armailli de la région a également promis de faire don de son train de chalet et des ustensiles de fromager pour décorer la maison de nos compatriotes du dehors.

M&jUtfSL- 11

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Conseil de fondation

Un conseil de fondation a été institué et sera présidé par M. Raymond Perroud, de Bâle.

Il comprend un représentant de la famille Bovet; deux membres d'honneur de l'AJB, MM. Robert Aebischer (Genève) et Luigi Musy (Fribourg); Robert Menoud, préfet de la Gruyère; Denis Buchs, conservateur du Musée gruérien; un délégué de la commune de Vuadens; un représentant des sociétés locales de cette localité; M. François Chas- sot, vice-président de l'AJB (Yverdon); et huit représentants des cercles, soit MM.

Louis Fragnière, Le Locle; Michel Rappo, Cormondrèche; Armand Gugler, Le Lande¬

ron; Jean Pillonel, Lausanne; Roger Bo- chud, Tavannes; Michel Baeriswyl, Yver¬

don; Jean-Paul Marmillod, Monthey; et Louis Joye, Berne.

En conclusion, il nous faut remercier la fanfare et le chœur mixte costumé de Vuadens qui ont agrémenté le succulent repas de midi, servi par M. et Mme Bernard Levrat et leur distingué personnel.

G. Bd Le chœur mixte de Vuadens chante pour les Fribourgeois du dehors.

Un groupe de Fribourgeois représentant les sociétés dzodzettes du Valais.

Message du président de l'Association Joseph Bovet

Chers Amis Fribourgeois du dehors, en Suisse et à l'étranger,

L'année du 500e anniversaire de l'entrée du canton de Fribourg dans la Confédération touche à sa fin et nous garderons tous un souvenir inoubliable de nos deux journées des 20 et 21 juin 1981, à Fribourg. Cette année 81 se termine en apothéose par un grand jour pour nous tous et je crois qu'il

restera le plus beau de notre association depuis sa fondation.

Les fondateurs qui nous ont quittés sont fiers de nous et, avec l'abbé Bovet, ils ont prié «Nouthra Dona di Maortse» pour la réalisation de ce projet. Ceux des fondateurs qui sont encore de ce monde sont, eux aussi, dans la joie avec nous.

Grâce à votre décision, vous n'avez pas voulu que le berceau du «Ranz des vaches»

soit laissé à l'abandon ou qu'il passe en mains étrangères, et je vous remercie de la confiance que vous m'avez témoignée en soutenant le rachat des Colombettes.

Maintenant, nous nous mettons tous au travail pour trouver et réunir les fonds nécessaires à l'achat, à la restauration et à l'exploitation de ce joyau. Grâce à vous, nous avons maintenant un endroit bien à nous, dans notre canton d'origine, mais c'est à partir de ce jour que nous devons l'acqué¬

rir.

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i2

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La Fondation «Les Colombettes» a été créée pour collecter les fonds nécessaires. Le compte-courant No 1 1.10.055543.02 au¬

près de la Banque de l'Etat de Fribourg à Bulle, CCP 17-520, est à votre disposition pour les versements et des bulletins peuvent être obtenus auprès de votre président.

Ces parts de fondateurs seront remboursées au fur et à mesure des possibilités, par tirage au sort, devant notaire.

J'espère que tous vous serez parmi la famille des fondateurs et je vous remercie de votre soutien à notre maison, qui aura aussi une chambre du souvenir «Abbé Bovet», une chambre des armaillis, une grande salle à but culturel qui servira aussi à nos manifesta¬

tions, et après rénovation, les chambres de l'hôtel seront à votre disposition.

Excusez-moi de vous avoir d'abord entre¬

tenu des Colombettes, et je vous remercie d'avoir accepté cet exposé, en espérant que vous répondrez massivement à notre appel;

nous avons besoin de vous.

Les fêtes de fin d'anné sont à la porte et je vous souhaite à toutes et à tous une magni¬

fique fête de Noël en famille; puissiez-vous être en parfaite santé pour ces derniers jours de 1981, et que 1982 vous apporte aussi sa provision de santé, de joie et de réussite dans la vie. Que la récession ne vous frappe pas du tout ou pas trop, et que votre travail vous permette de vivre et de faire vivre les vôtres sans trop de soucis.

Ce sont les souhaits de votre président. Que nous puissions nous retrouver dans le cou¬

rant de cette année 1982 dans notre beau canton de Fribourg, aux Colombettes, ou chez vous dans votre canton d'adoption, ce sont les désirs de votre couple présidentiel.

A vous toutes et tous, Fribourgeois de l'étranger, qui viendrez en vacances en Suisse l'année prochaine, je donne rendez- vous pour des retrouvailles amicales dans notre maison durant les mois de juillet et d'août, et je vous demande, à vous aussi, de nous aider.

La Fondation «Les Colombettes» vous at¬

tend tous et que vive l'Association Joseph Bovet.

Votre président Raymond Perroud

! I

Les Colombettes, un site exceptionnel.

M. André Broillet, président de l'amicale de Prilly, qui, le même jour, fêtait ses cinquante ans.

MiMtoSL. 13

(14)

r

LES JEUX

\

V )

Concours «Avez-vous de l'œil?»

du 18 novembre 1981

La réponse exacte est:

Eglise d'Avry-devant-Pont, dédiée à saint Martin.

Index des personnes ayant donné la réponse juste:

Castella Marius, rue Centrale 30, Chavannes; Birbaum Raymond, rue de la Servette 81, Genève; Angéloz Jean-Paul, rue de la Colombière 18, Nyon; Borgognon Adèle, Montet; Philipona Sabine, St-Aubin; Decotterd Pierre, Villarepos; Demierre Marcel, Châtel- St-Denis; Barras Irma, rue Pierre-Alex 9, Bulle; Bochud Marie- Thérèse, Bulle; Bifrare Agnès, Le Bry; Jaquier Jeannette, Sorens;

Jaquier Jean, Sorens; Mory Henri, Le Crêt, Gumefens; Mory Chantai, Le Crêt, Gumefens; Balmer Lydia, Avry-dvt-Pont; Fra- gnière Henri, Gumefens; Balmer Claudine, Le Bry; Balmer Alfred, Le Bry; Balmer Christiane, Le Bry; Villoz Benoît, Sorens; Rossier Maria, La Biollaz, Gumefens; Kobi Cécile, En Champy, Riaz;

Girard Anne-Marie, Marsens; Charrière Michel, Marsens; Rey Jean-Paul, Villaret 561, La Roche; Curty Stéphane, La Forge, La Roche; Curty Solange, La Forge, La Roche; Rey Thérèse, Villaret 561, La Roche; Ayer Gaston, Balli-D, Broc; Klaus Yvette, Les Vuesseyres, Charmey; Levrat Cécile, Esmonts; Gradel Pierre, Morlens; Thorimbert Denise, Le Glaney 23, Romont; Conus Marcel, Orsonnens; Uldry Michel, Le Châtelard; Pittet André, Les Combes, Vuisternens-dvt-Romont; Pittet Louis, Les Combes, Vuisternens-dvt-Romont; Maillard Alfred, curé, Sâles; Pesse Paul, La Joux; Uldry Julien, rte de la Pisciculture 19, Fribourg; Philipona Marie, La Feuillette, Fribourg; Tinguely G., rte de Villars 17, Fribourg; Heims Aloisia, La Chaudnettaz, Rössens; Blanc Fer¬

nande, coiffeuse, Rossens; Yerly Cécile, Bloc 3, Treyvaux; Marchon Pauline, Treyvaux; Lauper Maxime, rte du Centre 12, Marly;

Charrière Marie-Rose, Grenilles; Philipona Olivier, Farvagny;

Siffert Georgette, Cottens; Siffert Rolf, Cottens; Fragnière Maurice, Chénens; Magnin Lucienne, Neyruz; Deschenaux Jeanne, La Gillaz 1, Villaz-St-Pierre; Perritaz Edith, Chèry 73, Grolley; Kolly Séraphine, Chèry 73, Grolley; Gavillet Roger, Cutterwil, Belfaux;

Fragnière Hercule, Grand-Rue 35, Les Ponts-de-Martel; Kolly Gérard, rue de la Gare 118 A, Sonceboz; Collet Léa, Valentin 75, Yverdon; Andrey Ernest, Grandes-Rayes 25, Payerne; Charrière Firmin, rue Sciobéret 37, Bulle; Brasey Constant, Gumefens;

Briilhart Alice, Gumefens; Théraulaz Yolande, Le Stald, La Roche;

Jaquet Solange, La Tour-de-Trême; Bifrare Joseph, Albeuve;

Borcard Monique, Grandvillard; Gavillet Marie-Louise, Esmonts;

Gavillet Max, Esmonts; Deillon Monique, Vauderens; Thorimbert Henriette, Grangettes; Python-Andrey Lucie, Mézières; Losio Thérèse, Porsel; Galley-Mauron Rosine, Ependes; Guillet Marie- Thérèse, Treyvaux; Rigolet Alexis, Alpes 5, Marly; Roubaty Astrid, Rimbotzat, Ecuvillens; Demierre Marie-Louise, Villars-Vert 40, Villars-sur-Glâne; Vonlanthen Michèle, Villars-Vert 12, Villars- sur-Glâne; Gallino Monique, Via Belsoggiorno 17, Bellinzona;

Rouiller Suzanne, Konrad Ilgstrasse 29, Zurich.

La gagnante du concours du 18 novembre 81 est:

Madame Fernande Blanc, coiffeuse, Rössens.

Un abonnement gratuit de 3 mois à notre bimensuel lui sera remis.

□ I A C L

0 U M I U

C T A M D

H N D E L

H R L 0 T

R G A N I

0 B I L 0

R C T U E

M IM A T G

Cinq sur neuf... par «pécé»

Numéro 456 Règles du jeu Un jeu de réflexion...

Vous avez ci-dessus neuf mots. Complétez chaque mot par les lettres manquantes. Les mots se lisent horizontalement de gauche à droite.

Dans la grille, les accents ne sont pas pris en considération.

Solution quelque part dans le journal.

AVEZ-VOUS DE L'OEIL?

Comment se nomme cette tour et dans quelle ville se trouve- t-elle?

Votre réponse devra nous par¬

venir, sur carte postale unique¬

ment, jusqu'au 30 décembre 1981.

Rédaction de Fribourg-Illustré 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

14 AlliidU&L.

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r a MUSIQUE ET FOLKLORE

Les chanteurs fribourgeois

à Romont, en 1984 Réunis en assemblée statutaire à Morat, sous la présidence de M. Louis Joye d'E^ta- vayer-le-Lac, les délégués de la Société cantonale des chanteurs fribourgeois ont attribué au chœur mixte de Romont l'orga¬

nisation de la prochaine cantonale, en 1984.

Au cours de ces mêmes assises qu'honorè¬

rent de leur présence MM. Hans Baechler, conseiller d'Etat, et Fritz Goetschi, préfet, les délégués entendirent le rapport d'activité de M. Joye, soulignant l'effort considérable fourni par les sociétés de chant en cette année du 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération. Quelques créations originales marquèrent l'événement, à l'exemple du festival «qui se termina en apothéose». Des propos chaleureux s'en allèrent en outre à l'adresse de M. Charles Jauquier, le ténor bien connu, qui reçut la médaille Be ne Merenti des mains de Mgr Mamie.

On retiendra encore de cette assemblée l'admission au sein de la Cantonale du chœur mixte de Farvagny et la démission de celui d'Ursy. A signaler aussi, le jour de l'Ascension 82, une grande rencontre des chorales enfantines à Bulle.

SOCIÉTÉ CANTONALE DES CHANTEURS FRIBOURGEOIS

Membres vétérans 25 ans d'activité Insigne or et diplôme

Union chorale «La Mutuelle» de Fribourg M. Marcel MOREL

M. Albert PASQUIER M. Conrad JUTZET

S té de chant de la Ville de Fribourg M. Robert BAUMEYER

S té de chant «L'Avenir» de Granges/ Veveyse M. Robert GABRIEL

Chœur mixte de Bulle Mme Olga PICHONNAZ

Amis fribourgeois de Montreux et environs Mme Irène DEY

Chœur mixte du Christ-Roi, Fribourg Mme Cécile FONTAINE

Chœur mixte de Ste-Thérèse, Fribourg Mme Marie-Louise MAJEUX M. Pierre DEVAUD

Chœur mixte de St-Jean, Fribourg M. Alphonse RAPPO

Chœur mixte d'Ependes M. Camille CLEMENT

Chœur mixte «La Cécilienne» de Romont M. Louis KOWALSKI

Chœur mixte «La Caecilia» de Morat Mme Marie-Claire GREMAUD Mme Irma LÜDI

Membres honoraires 40 ans d'activité Gobelet dédicacé

Union chorale «La Mutuelle» de Fribourg M. Marcel MOREL

Chœur mixte «St-Etienne» de Belfaux Mme Marthe BERTSCHY

Chœur mixte de Bulle Mlle Monique MORARD Chœur mixte de Grandvillard M. Noël RABOUD

Chœur mixte paroissial de Treyvaux M. Raymond QUARTENOUD

Les vétérans - 25 et 40 ans - de la Cantonale des chanteurs. (Photo FI)

Le nouveau disque «Les Armaillis de La Roche»

vient de sortir. Pensez-y pour vos cadeaux de fêtes.

Coupon à détacher Nom

Prénom Rue et No Domicile Quantité Dépositaire:

André BRODARD Ch. des Fontaines 23

1700 FRIBOURG

äß&lßSL. 15

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y ELLE ET LUI

V

Au service des personnes handicapées Pro Inflrmls, 35 ans d'histoire fribour-

geoise, et pourtant cette organisation reste méconnue de la plupart d'entre nous. Afin de mieux connaître son rôle, nous avons rencontré M. Jean-Marie Pérona, direc¬

teur. Certes, la place nous manque pour être exhaustif, mais nous souhaitons qu'à tra¬

vers cette conversation le lecteur découvre à son tour que Pro Inflrmls œuvre «avec» les personnes handicapées et non «pour» les personnes handicapées.

FI - Qu'est-ce que Pro Inflmis, M. Pérona?

J.-M. P. - L'association suisse est une organisation nationale au service des per¬

sonnes handicapées. Elle repose sur une base d'initiative privée reconnue et subvention¬

née en partie par l'Etat. Elle est politique¬

ment et confessionnellement neutre.

FI - Quels sont vos buts?

J.-M. P. - Une précision importante d'abord:

nous travaillons avec et non pour les handi¬

capés, car ces personnes ne sont nullement des assistés, mais des personnes capables de prendre leur vie en main. Seulement, leur handicap ne leur permet pas toujours d'être totalement indépendantes.

Pro Inflrmis cherche avec les personnes des solutions pour alléger le poids physique, moral et financier de leur handicap. Il suscite des contacts entre elles et aménage un dialogue et une intégration sociale avec les bien-portants. Les multiples services propo¬

sés par Pro Infirmis doivent aboutir à la qualité de la vie et à l'épanouissement de ces personnes. Pour cela, il les invite à collabo¬

rer elles-mêmes à la réalisation de ses buts.

FI - Si je vous comprends bien, vous n'êtes pas des distributeurs d'argent?

J.-M. P. - Oh non! Cette formule ne peut apporter qu'une aide à court terme, mais ne résout pas les vrais problèmes. Si quelqu'un a réellement des difficultés financières, cer¬

tes nous essayons de trouver des solutions, car c'est un aspect de nos services, mais en rester là serait une voie de facilité et n'a rien à voir avec notre politique. Celle-ci vise à l'indépendance la plus grande possible de ces personnes et à leur participation à la vie sociale.

FI - Les personnes de la ville ou des centres ne sont-elles pas favorisées?

J.-M. P. - Si l'on pense qu'elles ont tout sur place, c'est possible. Mais il faut être cons¬

cient que souvent ces personnes ne peuvent se déplacer facilement, monter des étages, prendre un bus, etc. Elles viennent donc relativement peu au bureau central. C'est

donc notre personnel spécialisé qui se rend chez elles, et cela aussi bien en campagne qu'en ville. Comme vous pouvez le consta¬

ter, toutes les personnes qui ont recours à nos services ou qui nous sont signalées, bénéficient du même intérêt de la part de notre service.

FI - Que fait votre personnel?

J.-M. P. - Nos assistants sociaux sont responsables chacun d'un district. Le per¬

sonnel administratif assure la réception, le secrétariat et la comptabilité du service. Des personnes assurent la permanence d'accueil et d'information tous les jours. Bref, une équipe qui offre gratuitement et sans engage¬

ment des prestations à tous les habitants du canton touchés par un handicap. C'est un relais pour accomplir les démarches néces¬

saires auprès d'autres institutions. Des per¬

sonnes compétentes, toutes bilingues, qui aident à surmonter les obstacles de tous ordres. Renseignements, conseils, écoute, quelque soit leur besoin, les personnes handicapées peuvent avoir recours à nous.

FI - Qui répond de la bonne marche du service sur le plan administratif?

J.-M. P. - Un comité cantonal tient le rôle de conseil d'administration.

FI - Il vous a fallu plusieurs années pour remettre à jour ce service, l'adapter aux réalités d'aujourd'hui, mais vous n'avez pas pu résoudre tous les problèmes financiers, et pour cause!

J.-M. P. - Malheureusement, les problèmes financiers restent un grand souci. Nous sommes encore dans les chiffres rouges.

Nous avons recours à la bonne volonté des communes, des entreprises privées. Chaque année nous leur écrivons. Si seulement le

50% des entreprises auxquelles nous nous adressons répondaient favorablement, c'est-à-dire donnaient 50 fr., nous pourrions déjà réunir 12 000 fr. Quant aux ménages fribourgeois, si tous nous versaient 2 fr., nous arriverions à une situation saine. Vous trouverez peut-être bizarre que j'attache autant d'importance à l'argent, mais nous en avons réellement besoin. «Si vous voulez que nous puissions continuer notre rôle, donnez-nous de l'argent».

FI - D'aucun vous reproche de consacrer une part importante du budget pour les salaires, comment recevez-vous cette cri¬

tique?

J.-M. P. - Très bien! Elle correspond à la réalité. Si nous voulons travailler avec du personnel qualifié compétent, qui apporte vraiment une aide aux personnes handica¬

pées, nous devons leur verser le salaire qu'elles méritent, auxquels elles ont droit de par leurs capacités, celui dû à leur profes¬

sion.

FI - Le temps des «dames patronnesses» est donc révolu?

J.-M. P. - Oui. Aujourd'hui Pro Infirmis a besoin d'un personnel efficace.

FI - Que souhaitez-vous dire au lecteur plus particulièrement?

J.-M. P. - J'insiste pour qu'une information judicieuse soit apportée au public, qu'il comprenne notre but: un service aux person¬

nes handicapées. Pro Infirmis n'a rien à cacher, il est donc important que la popula¬

tion du canton connaisse notre rôle.

FI

Celle année, PRO INFIRMIS se présente avec un nouveau symbole qui concrétise les options prises: la personne handicapée au centre de ses activités. La personne debout, la personne considérée devant laquelle on ne baisse ni ne détourne le regard.

16 JälädüääL.

(17)

LE SKI DE FOND/ L'origine du ski Collection VIDI/CChancerel 1976

dzsr AU-DELA PU

CERCLE POLAÎRE, . ~ 4 SWB COUTE AUX PIEDS Z DES TERRIBLES VIKINGÔ que NAQUiOBNT L£S

Pi ißEMlEQÖ SMS, PUIS DE QOOO ANS VIVANT JESUSOißiSV.

IL NE S'AGÎSëAiT AlOgS ODE D'UN QUTlU TPÊS ßüDlMENTAlQE. PERMETTANT DE SE DÉPLACER SUR-

LES IMMENSITÉS

&LACJÉ.ES.

LE SKI DE FOND/ Première scission

•jusqu'À LA FIN DU m 9\EOB,LE SKI RESTA UN MOYEU DE UDCOMOVON POUR LBS SCANDINAVES. IL FALLUT ATTENDRE nqoô POUR VOIR. LT PGEMiER CONCOURS* PE SKi ALP/'N, AVANT POUR CADRE ...

DES X\S>ES.

-— CE CONCOUtZS , AVAIT ÉTÉ OR&ASilSE EU AUTRICHE T L'INTENTION DES . MCRVE&ENS. MAIS ceux-ci N 'OSèBEHT PAS PGENPQE. LE DEPART... JCAUSE H, DE LA DéCÛViTë OU "TERRAIN.

LE SKI DE FOND/ Ski de fond, ski alpin

ÄÄSU 17

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LE MONDE LITTÉRAIRE

Portrait des Fribourgeois par J.-F. Rouiller

Les Fribourgeois vous con¬

naissez, leurs coutumes vous en avez entendu parler, certai¬

nes d'ailleurs vous sont encore familières. Si le canton reste riche en traditions, toutes n'ont pas survécu, beaucoup se sont perdues au fil du temps.

Jean-François Rouiller a eu l'idée de réunir tout ce passé dans un ouvrage intitulé:

«Portrait des Fribourgeois au gré du temps et des tradi¬

tions». 180 pages au cours desquelles le lecteur retrouvera ces coutumes enracinées qui faisaient la vie de tous les jours, liées qu'elles étaient aux grandes circonstances de la vie, de la naissance à la mort.

14 illustrations figurent dans cet ouvrage. Pour vous donner l'eau à la bouche, voici quel¬

ques titres que vous trouverez dans ce livre: les traditions qui entouraient les nouveau-nés, d'où venait la petite sœur, le mariage avec ses traditions amusantes ou grinçantes.

- Le jeu des Rois, en ville et en campagne: des coutumes surprenantes

- Comment on s'amusait à Nouvel An, aux Brandons, aux Fêtes de mai

- Les chansons et les tradi¬

tions de la Bénichon - Les rites des «Abbayes» et

des «Voisinages»

- La recette de la liqueur d'oeillets

- Les croyances populaires:

la «Chausse-vieille», les

«Péchâdres». le «Bonnet Rouge», le «Poutâ». les

«Tsandelètè», les «Boin- nous», le«Dari», la «Schpi- gre», etc.

- Recettes et médecines d'au¬

trefois

- L'attrait des jeux de hasard ...et leurs suites

- L'ordonnance de 1731 con¬

cernant «L'Impureté et les Dançes»

- Des citations savoureuses de nos aïeux.

Aux éditions «Le Cassctin». l'ribourg.

Malgré les défenses réitérées, on se

18 Jiili&lläSL»

(19)

/ N LA GRUYÈRE

v )

Nouvelle oblitération pour la ville de Gruyères

Depuis le 26 novembre 81, le bureau postal de Gruyères utilise un nouveau sceau pour oblitérer le courrier. Le dessin de cette nouvelle oblitération nous montre le Châ¬

teau de Gruyères et le Moléson avec la légende: Visitez son château.

Une aubaine pour les philatélistes, car ce n'est que le 2e sceau pour le district de la Gruyère, le premier étant utilisé aux Scier- nes-d'Albeuve depuis le 4 décembre 1978.

Les amateurs peuvent se procurer une carte en couleur au prix de 5 fr.

Renseignements: 029/2 93 73.

26.11.81—9

I M —^»1 plUilil

Photo Gapany

A l'enseigne de

«LA VAISSELIÈRE»

Depuis trois semaines, une boutique-ca- deaux, à l'enseigne de «La Vaisselière», est ouverte à la rue de Gruyères 8, à Bulle.

Dans les locaux aménagés avec goût et raffinement, vous pourrez choisir des arti¬

cles de marque tels que: orfèvrerie et cou¬

verts de table de CHRISTOFLE et JEAN COUZON, cristal de BACCARAT et SWAROVSKI, porcelaine danoise DANSK DESIGN, étain du POTIER, etc. Vous y trouverez également des petits cadeaux per¬

sonnalisés à des prix modestes, ainsi que des abonnements argenterie, verrerie et tradi¬

tionnelle «liste de mariage».

Anciennement magasin Gapany-Morand, puis tenu par la famille Risse-Barras durant plus de 20 ans, «La Vaisselière» est exploitée par la société SODICO SA, dont le siège est à Bulle (administrateur: M. Gérald Morand).

La gérance a été confiée à Mlle Rose-Michèle Risse qui œuvre depuis plus de 10 ans dans ces locaux.

Le temps des cadeaux approche, «La Vaisse¬

lière» vous propose mille idées pour les (êtes!

JAG

Une chaleur qui nous vient du froid

A la route de Riaz 2, à Bulle, M. Herbert Wohlfarter a ouvert récemment un centre de fitness, s'assurant la collaboration de deux personnes diplômées.

Ce centre, sous l'appellation de «Body-Fit», vous propose, par son grand choix d'appa¬

reils (Hometrainer, extension ext., sauna, bain turc, solarium, massages), une détente complète pour supporter les rigueurs de l'hiver et le stress quotidien.

Le sauna, dont la chaleur sèche atteint 90°, nous vient de Finlande et recrute de plus en plus d'adeptes. Le bain turc, moins connu, avec une humidité de 50° s'unit au sauna pour une mise en forme et une relaxation parfaite, bref, pour redonner à l'organisme tout son tonique.

Horaires: 08 h. 30 - 12 h. Individuel 12 h. - 16 h. Libre 16 h. - 21 h. 30 en groupe

JAG

Mi&ütfSL. 19

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r \ LA GLÂNE

Tetra Pak Romont:

cinq milliards d'emballages Pour cette entreprise glânoise dont le déve¬

loppement est plus que réjouissant, l'année 81 aura été marquée par un exploit sur le plan de la production. C'est en effet au mois de juillet dernier que le 10 000e camion- remorque a été chargé de «briques». Depuis le 1er décembre 1975, Tetra Pak Romont a fabriqué cinq milliards d'emballages qui ont été livrés en Suisse, mais aussi dans d'autres pays tels que la Hongrie, la Turquie, la Malaisie et la Chine.

Le transport de la marchandise chez la clientèle est assuré par le consortium «Trans- pak», qui groupe huit transporteurs fribour- geois et dispose de seize camions effectuant plus d'un million de kilomètres chaque année.

Tetra Pak a été créé en Suède voici trente ans.

L'entreprise de Romont occupe aujourd'hui quelque septante personnes. Son activité représente annuellement plus de dix millions de francs dans l'économie glânoise. Et l'an prochain, une nouvelle unité de production sera mise en service, alors qu'un nouvel agrandissement est déjà à l'étude.

Deux des dirigeants de cette entreprise fort bien accompagnés.

Un quart de siècle au service de la commune de Berlens

Au cours d'une cérémonie empreinte de simplicité, suivie d'un succulent repas, les autorités communales de Berlens ont fêté les 25 ans de fonction de son secrétaire et forestier, M. Victor Borcard. Cette marque de reconnaissance a été précédée dans la journée d'une sortie «en famille» sur les bords du lac Léman, à laquelle les épouses

Presse à imprimer: à la vitesse de 600 ml minute, cette machine imprime en quatre couleurs les textes, dessins et motifs des futurs emballages.

avaient été invitées ainsi que le boursier communal, M. Michel Levrat.

Ce dévoué secrétaire a été félicité par le syndic, M. Joseph Rochat. Celui-ci a rendu hommage à la fidélité exemplaire, à la discrétion, à la serviabilité et à la conscience professionnelle de ce fonctionnaire, non sans oublier son épouse. Les autres membres du conseil, MM. Gérard Droux, Georges Chof- flon, Jean-Marie Uldry, ainsi que le boursier communal, se sont associés aux paroles de leur syndic.

Très ému, M. Victor Borcard a remercié les autorités communales pour la confiance qu'elles lui ont témoignée; il a également évoqué quelques souvenirs de ce quart de siècle au service de l'administration commu¬

nale, sous l'autorité de 4 syndics.

A notre tour nous félicitons M. Victor Borcard et formulons le vœu de le voir encore longtemps au service d'une commu¬

nauté qui l'apprécie et l'aime bien.

L. M.

Le Conseil communal de Berlens entourant son secrétaire, M. Victor Borcard.

20

(21)

r a LA VEVEYSE

À ATTA LENS: la peinture rustique sur meubles anciens

C'est dans un décor intime que Mme Hildy Chatelain a installé son petit atelier de peinture, au 1 er étage de l'Hôtel de l'Ange, à Attalens.

A d'anciens meubles retrouvés dans des galetas ou achetés chez des antiquaires, Hildy Chatelain redonne un éclat et une vie nouvelle.

D'origine allemande, elle a hérité de ses ancêtres le don d'embellir les meubles et les objets usuels en bois par des tons pastel surannés, où viennent éclore de magnifiques bouquets de fleurs des champs, d'iris, de violettes, ou des scènes campagnardes illus¬

trant les 4 saisons de la nature en harmonie avec les saisons de la vie humaine.

Les fêtes de fin d'année approchent: c'est le moment de songer à offrir de ces petits cadeaux qui entretiennent l'amitié ou la bonne humeur. Hildy Chatelain, en plus des grandes et majestueuses armoires à 2 ou 4 portes, des petits bahuts avec tiroir ou d'anciennes tables de toilette qui sont expo¬

sés dans son atelier, présente tout un choix d'objets en bois merveilleusement peints, comme des moulins à café, des plateaux, des bougeoirs avec bougie assortie, des coffrets, des ceintres ou des miroirs... Voilà l'occa¬

sion de se procurer un objet authentique et très décoratif. L'atelier d'Hildy Chatelain est ouvert de 14 h. à 18 h. (tél. 021/56 45 20 ou 56 45 64).

Des petits objets très décoratifs pour embellir la maison.

C'est en Allemagne, puis en Autriche et en Suisse orientale que la peinture rustique est apparue à la fin du XVIIe siècle. Dès cette

époque, tout se peignait dans la maison; les meubles peints faisaient alors partie de la dot des fiancées et, le jour du mariage, les meubles étaient sortis dans la rue afin que tout le monde puisse en admirer la richesse des décorations.

Traversant les siècles, les modes, grâce à des artistes souvent anonymes, la peinture rus¬

tique demeure encore aujourd'hui le reflet d'un art naïf se voulant surtout très coloré, plein de fraîcheur, de gaieté, apportant jusque dans nos appartements structurés et classiques un léger souffle de perpétuelle jeunesse et de candeur.

MPA

Une superbe commode, entièrement peinte par Mme Chatelain.

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LA SARINE

Cathédrale Saint-Nicolas:

un édifice monumental La première église Saint-Nicolas, construite sur l'ordre de son fondateur, a été consacrée en 1182. La construction de l'édifice actuel a commencé en 1283 et a été achevée, après diverses interruptions, en 1490. Il a donc fallu attendre 207 ans pour que la cathédrale soit terminée.

Cet édifice de style gothique rayonnant, de type basilical à piliers, est doté d'une massive tour frontale possédant un riche décor archi¬

tectural et de précieux témoins de différentes époques.

La pompe à bras de Ferpicloz

Petite commune blottie dans un paradis de verdure, Ferpicloz se trouve sur la rive droite de la Sarine, à dix kilomètres de Fribourg. Essentiellement agricole, elle comptait 76 habitants en 1811,132 en 1900 et 141 en 1980. Sa population augmente depuis quelques années avec la construction de maisons familiales. Une commune aux finances saines, qui a inauguré il y a deux ans un bâtiment dont la conception donne en¬

tière satisfaction. On y découvre l'adminis¬

tration, une salle destinée aux assemblées communales et autres réunions, des locaux de service et de protection civile.

Dans un local du sous-sol, on peut admirer la pompe à bras qui date de 1909 et qui a été au service de la commune jusqu'en 1975, année au cours de laquelle elle a encore été utilisée pour lutter contre un incendie.

Ayant constaté lors de ce sinistre qu'elle ne répondait plus aux exigences actuelles, le Conseil communal décida d'équiper le corps des sapeurs-pompiers d'une pompe à mo¬

teur.

Bien entretenue et bichonnée, cette pompe à bras est devenue une antiquité que la com¬

mune de Ferpicloz conserve jalousement.

(Texte et photo G. Bd)

La pompe à bras qui date de 1909.

D'abord propriété du seigneur régnant, puis de la bourgeoisie à partir de 1308 ou 1309, cet édifice appartient aujourd'hui à l'Etat de Fribourg.

Eglise collégiale depuis 1912, elle est deve¬

nue en 1924 cathédrale de l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, bien que l'évêque se soit déjà établi à Fribourg dès

1614.

La tour est la création la plus originale du genre pour l'époque du gothique tardif en Suisse. Haute de 74 mètres, elle comporte un escalier en vis de 365 marches. Elle est ouverte au public du 15 juin à la fin septembre.

Les treize cloches suspendues dans cette tour et dans le clocheton du chœur sont parmi les plus anciennes de notre pays et offrent une remarquable sonnerie. La plus grosse d'en¬

tre elles pèse environ 17 000 kilos.

Chaque année, des dizaines et des dizaines de milliers de touristes découvrent la richesse architecturale de la Cathédrale Saint-Nico- las, qui est l'un des plus beaux édifices de Fribourg.

Ces renseignements ont été tirés du guide touristique

«Fribourg, arts et monuments», édité par la Société de développement de la ville de Fribourg et environs.

Ein Oldimer - Klub in Freiburg

In Freiburg und Umgebung wollen sich die Freunde von alten Autos zu einem Verein zusammenschliessen.

Wer noch gerne mitmachen möchte melde sich an:

Hans Ackermann «Café des Sports» Fri¬

bourg.

Zwei Initianten zeigen hier ihre Modelle:

Austin Limusine, Typ 10, Jahrgang 1934 und

Morris Limusine, Typ 10 T, Jahrgang 1947.

Die beiden Initianten mit ihren Lieblingen.

22 iHB&Jää-.

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TOURISME ET LOISIRS V )

Ski, neige et soleil au Pays de Fribourg

En Suisse, pays alpin par excellence, le ski jouit d'une popularité énorme. Elle tient d'une part aux résultats remarquables enre¬

gistrés par les meilleurs Suisses sur le plan international et d'autre part aux innombra¬

bles possibilités qui sont offertes à la population de pratiquer ce sport dans les meilleures conditions et pratiquement à tous les âges de la vie.

Que ce soit dans les Alpes, les Préalpes ou au Pays de Fribourg, les possibilités d'en- trainement et de compétition sont immen¬

ses. Dans notre canton, tout spécialement, des stations ont été équipées, des pistes aménagées et des installations de remontées mécaniques posées. Des pistes de ski de fond ont été tracées et on y trouve un nombre croissant de pratiquants, parce que la pro¬

menade à ski, quel qu'en soit le rythme, est un facteur de bien-être et d'indispensable oxygénation.

Les succès des champions de ski exercent également un effet bénéfique. Tous les jeunes skieurs rêvent de devenir un jour l'égal de Bernhard Russi, Roland Collom- bin, Marie-Thérèse Nadig ou Jacques Lu- thy. Et il est symptomatique de relever que les résultats remarquables des coureurs de fond tels que Haas, Kaelin, Geeser, Giger, Hauser ou Haymoz, lors des jeux olym¬

piques, ont coïncidé avec la vogue croissante de cette discipline dans tout le pays. Le phénomène de la télévision a aussi joué un rôle dans le développement du ski en géné¬

ral, parce que toutes les grandes épreuves internationales sont retransmises, ce qui a pour effet de relancer l'intérêt et de susciter des vocations.

Désireux d'en savoir plus sur l'évolution des sports d'hiver et sur l'avenir des stations de notre canton, je suis allé poser quelques questions à M. Germain Maillard qui, le 30 novembre dernier, a quitté la direction de l'Union fribourgeoise du tourisme, après avoir œuvré durant sept ans avec dynamisme et intelligence au développement du tou¬

risme fribourgeois et tout particulièrement au destin des stations de sports d'hiver dont la renommée dépasse aujourd'hui les fron¬

tières de notre pays. Qu'il en soit vivement remercié et que nos vaux l'accompagnent dans sa nouvelle activité.

G. Bd

Interview

de M. Germain Maillard, ancien directeur de l'Union fribourgeoise du tourisme.

FI - L'année 81 a-t-elle été favorable au tourisme dans notre canton?

G. M. - On peut, à l'instar de la plupart des régions touristiques suisses, se réjouir d'une évolution de notre tourisme 1981. En effet, l'augmentation attendue des nuitées sera de l'ordre de 8 à 10%. De plus, en cette année du 500e anniversaire, Fribourg et tout le canton d'ailleurs, ont bénéficié d'un impor¬

tant mouvement d'excursion de la part de nos amis confédérés. On peut d'ailleurs raisonnablement estimer que les effets de l'intense publicité découlant de ces fêtes se feront sentir durant plusieurs années encore.

Et c'est très important au moment où les monnaies européennes s'affaiblissent à nou¬

veau fortement par rapport au franc suisse.

FI - L'an passé, l'objectif principal de l'UFT était de chercher par tous les moyens l'amélioration de l'accueil et du service.

Avez-vous constaté des progrès?

G. M. - Il est vrai que tout progrès du

tourisme s'accompagne d'une amélioration

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Références

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