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Fonctions d'excitation à 174° pour la diffusion élastique de particules alpha de 18 à 22 MeV par les noyaux 23Na, 24-25-26 Mg, 27Al, 28Si et 40Ca

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00207087

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207087

Submitted on 1 Jan 1971

HAL

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Fonctions d’excitation à 174° pour la diffusion élastique de particules alpha de 18 à 22 MeV par les noyaux 23Na,

24-25-26 Mg, 27Al, 28Si et 40Ca

J. Lega, P.C. Macq

To cite this version:

J. Lega, P.C. Macq. Fonctions d’excitation à 174° pour la diffusion élastique de particules alpha de

18 à 22 MeV par les noyaux 23Na, 24-25-26 Mg, 27Al, 28Si et 40Ca. Journal de Physique, 1971, 32

(5-6), pp.369-372. �10.1051/jphys:01971003205-6036900�. �jpa-00207087�

(2)

FONCTIONS D’EXCITATION A 174° POUR LA DIFFUSION ÉLASTIQUE

DE PARTICULES ALPHA DE 18 A 22 MeV PAR LES NOYAUX

23Na, 24-25-26Mg, 27Al, 28Si ET 40Ca (*)

par J. LEGA et P. C.

MACQ

Centre de

Physique

Nucléaire

Université de

Louvain, Héverlé, Belgique (Reçu

le 16

janvier 1971)

Résumé. 2014 Les sections efficaces de diffusion élastique de particules alpha de 18 à 22 MeV par les noyaux 23Na, 24-25-26Mg, 27Al, 28Si et 40Ca ont été mesurées à un angle laboratoire de 174°. Elles sont beaucoup moins importantes pour les noyaux avec excès de neutrons que pour les noyaux à 4 n nucléons où elles peuvent atteindre 10 fois la section efficace Rutherford à certaines

énergies incidentes.

Abstract. 2014 Elastic scattering cross sections of 18 to 22 MeV alpha particles by 23Na, 24-25-26Mg, 27Al, 28Si and 40Ca were measured at 174° laboratory angle.

They are quite weaker for the nuclei with neutrons excess that for the 4 n nucléons nuclei where

they can reach 10 times the Rutherford cross section for several incident energies.

Classification Physics Abstracts

12.37

1. Introduction. - Tant que les travaux de diffusion

élastique

de

particules alpha

se limitèrent à des

régions angulaires dépassant

rarement

1000,

tout laissait

prévoir

que ce

phénomène

n’était sensible

qu’à

la

surface de la matière nucléaire diffusante

[1].

C’est à Purdue que les

premières

distributions angu- laires

jusqu’à

1800 furent

prises [2]

laissant

apparaître d’importantes

remontées de la section efficace aux

grands angles

pour les noyaux

12C, 160

et

2°Ne.

Ces travaux furent

complétés

à Louvain

[3]

d’im- portantes résonances furent mises en évidence dans les fonctions d’excitation de diffusion

élastique

aux

grands angles

pour les noyaux 12C et

160.

Des effets similaires furent observés dans la

région

du calcium

un effort

expérimental [4]

et

théorique [5]

très

important prit

naissance en vue de

comprendre

le comportement anormal de la section efficace à l’arrière.

Les

approches phénoménologiques

en termes

i)

de

modèle

optique

avec terme de résonance

ii)

de domi-

nance d’un

pôle

de

Regge

ou

iii)

de modèle

optique

avec terme

imaginaire dépendant

du moment

angulaire

donnent des accords excellents avec les données

expé- rimentales ;

elles souffrent

cependant

d’un manque de

compréhension

de la

dynamique

du

phénomène.

Un

point

commun semble

cependant

se détacher de ces

divers modèles : pour des

énergies particulières

dans

la voie

d’entrée,

la diffusion

élastique

aux

grands angles

semble manifester une fermeture très forte des voies de réaction. Des travaux récents

[6]

tendent

d’ailleurs

d’expliquer

cette diminution de

l’absorption,

en l’attribuant à un faible recouvrement en moment

angulaire

entre certaines

particules

incidentes et les différentes voies de réaction

possibles.

En vue de ne pas

particulariser

excessivement les modèles utilisés à la

description

de ce

phénomène

à

l’arrière,

nous nous sommes efforcés de

compléter

les données

expérimentales

existantes en partant du fait

que la résonance mesurée pour

4°Ca

est

beaucoup plus

faible que celles observées

pour 12C et 160.

Nous

avons donc mesuré :

i)

La courbe d’excitation pour la diffusion

élastique

de

particules alpha

par

4°Ca

entre 18 et 22 MeV afin

d’y

détecter la

présence

éventuelle d’une seconde résonance

plus importante

comme c’était

le cas pour 12C et

160.

ii)

Cette même courbe d’excitation pour une série de noyaux de masses intermédiaires entre celles de

l’oxygène

et du calcium. La

présence

d’une

résonance dans

24Mg

à

20,6

MeV

[7]

nous a

poussé

à étendre ces mesures à des noyaux voi-

sins allant du 23Na au

28Si.

2. Méthode

expérimentale.

- Le faisceau de par- ticules

alpha

du

cyclotron

de l’Université de Louvain est

analysé

en

énergie

et focalisé ensuite sur la cible

après

passage dans un

jeu

de collimateurs définissant

une tache de 3 mm x 4 mm.

L’énergie

incidente est

d’environ 22 ±

0,15

MeV et est variée par pas d’en- viron 500 keV au moyen d’absorbeurs en aluminium de

2,7 Mg/CM2

situés avant les collimateurs d’entrée de la chambre à diffusion.

(*) Travail réalisé et subsidié dans le cadre du programme

Physique Nucléaire des Basses Energies, I. I. S. N., Bruxelles.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003205-6036900

(3)

370

La mesure de

l’énergie

s’obtient

grâce

à la

position cinématique

du

pic

de diffusion à 400 sur une feuille d’or attenante à la cible.

L’intégration

de ce

pic

permet de normaliser les mesures les unes par rapport

aux autres, la normalisation absolue s’obtenant sans

absorbeur

grâce

à la mesure du courant dans une cage

de

Faraday protégée

des électrons secondaires. Le détecteur est une

jonction

au silicium de 300

Um

située à 1740 dans le laboratoire. Un

jeu

de collima-

teurs lui définit un

angle

solide de

0,2

mstér et une

ouverture

angulaire

variant de

1,50

à 20

d’après

la

dimension de la tache du faisceau sur la cible en fonc- tion du nombre d’absorbeurs.

L’électronique

utilisée

est de type conventionnel et sa résolution totale est d’environ 30 keV.

Les cibles de calcium et de sodium sont obtenues par

évaporation

sous vide sur un support d’or.

L’épais-

seur de la cible de sodium est évaluée par la mesure de la perte

d’énergie

des

particules alpha

émises par une

source de

241Am.

Les cibles de

magnésium

sont

pré- parées

par

laminage

à froid à l’« Atomic

Energy

Research Establishment » d’Harwell et celle de sili- cium est

produite

à

partir

d’une

pellicule

de quartz soufflée. Le tableau 1 réunit les différentes caracté-

ristiques

des cibles.

3. Résultats

expérimentaux.

- Les résultats obtenus

sur le calcium 40 sont

présentés

dans le tableau II.

La

figure

1 réunit nos mesures aux données de Cra-

FIG. 1. - Section efficace élastique 40Ca(oc, OC) 40Ca à 174,6° C. M. de 12,5 MeV à 28,92 MeV. Les erreurs indiquées

sont statistiques pour les points de 17,9 MeV à 28,92 MeV. Pour les autres mesures, une erreur de 10 % a été attribuée. La

courbe continue donne la section efficace Rutherford.

covie entre 23 et 29 MeV

[4]

et à celles obtenues par Robinson et autres

[8]

entre 12 et 18 MeV. Ces der-

nières ont été

moyennées

par des

gaussiennes

de

TABLEAU 1

TABLEAU II i

Section efficace

élastique "Ca(oc, a) 4°Ca

à

174,6°

C. M.

Erreur absolue : 10

%

(4)

TABLEAU III

Section efficace

élastique 23Na(oc, a) 23 Na

à 175- C. M. Section efficace

élastique 24Mg(a, a) 24Mg

à 175° C. M.

Erreur absolue :

12 %

Erreur absolue :

8 %

Section efficace

élastique 25Mg(a, a) 2 SMg

à 175° C. M. Section efficace

élastique 26Mg(a, a) 26Mg à 174,9°

C. M.

Erreur absolue : 8

%

Erreur absolue : 8

%

Section efficace

élastique 2’Al(a, a)

2’Al à 174,90 C. M. Section efficace

élastique 28Si(a, a)

28Si à

174,9°

C. M.

Erreur absolue : 8

%

Erreur absolue : 12

%

(5)

372

FIG. 2. - Sections efficaces élastiques alpha à 175° C. M. pour

les noyaux 23Na, 24Mg, 25Mg, 26Mg, 27AI et 28Si. Les erreurs

verticales sont statistiques et les barres horizontales indiquent

la largeur en énergie du faisceau incident. Les courbes continues donnent les sections efficaces Rutherford correspondantes.

250 keV de

large

à mi-hauteur afin de rendre les réso- lutions

comparables.

La normalisation de nos mesures est faite sur la valeur ainsi obtenue à

17,9

MeV. Une

erreur absolue de 10

%

doit donc être

ajoutée

aux

erreurs

statistiques

mentionnées dans le tableau II.

Le tableau III et la

figure

2

présentent

les mesures

effectuées entre le sodium et le silicium. Les barres horizontales

indiquent

la résolution en

énergie

du

faisceau incident et les barres verticales les erreurs

statistiques.

L’erreur absolue

indiquée

dans le

tableau III tient compte des erreurs sur

l’épaisseur

de

la cible

(Tableau I),

l’évaluation de

l’angle

solide

(4 %)

et

l’intégration

du courant

(5 %).

4. Conclusions. - L’allure de la section efficace

aux

grands angles

pour 40Ca montre que, bien

qu’elle

soit presque

toujours supérieure

à la section efficace

Rutherford,

il ne se

présente

aucune résonance de

l’importance

de celles mesurées dans les noyaux

12C

et

160.

La

comparaison

des fonctions d’excitation à 175° C. M. entre les noyaux allant du sodium au

silicium montre une nouvelle fois

[3], [4]

la différence marquante entre les noyaux à nombre entier

d’alpha

et

les autres. Ces derniers

présentent

des allures

légèrement

oscillantes se situant très

près

de la section efficace Rutherford. Pour les noyaux

24Mg

et

28Si,

l’ordre de

grandeur

des sections efficaces est de 5 à 10 fois

plus important

que les valeurs

correspondant

à la diffusion

Rutherford.

La résonance

déjà

observée

[7]

pour

24Mg

est

confirmée par le

présent travail ;

une résonance

plus importante apparaît

dans 28Si pour une

énergie

inci-

dente à peu

près

semblable.

Remerciements. - Les auteurs

expriment

leur recon-

naissance à Monsieur E. Stiers pour avoir assuré la bonne marche du

cyclotron

ainsi

qu’à

tous les techni- ciens du C. P. N. L.

qui

ont

apporté

leur concours

dans la réalisation

expérimentale

de ce travail.

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