HAL Id: jpa-00236850
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Submitted on 1 Jan 1873
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Électrisation par frottement et figures de Lichtemberg
M.E. Douliot
To cite this version:
M.E. Douliot. Électrisation par frottement et figures de Lichtemberg. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2
(1), pp.260-261. �10.1051/jphystap:018730020026001�. �jpa-00236850�
260
cylindre,
par deux marques consécutives de lamembrane,
cor-respond
à douze oscillations.La distance de l’obstacle se calcule par la formule suivante :
L’approximation
est donc de 2 mètres : ledérangement
se trou-verait relevé au moyen d’une seule fouille.
ÉLECTRISATION PAR FROTTEMENT ET FIGURES DE LICHTEMBERG ;
PAR M. E. DOULIOT,
Principal du collége de Châtillon-sur-Seine.
Une
plaque
de caoutchoucdurci, quand
elle estsèche,
s’électrise par le moindrechoc,
par le frottement d’une feuille depapier,
par celui des
poils
d’unpinceau.
C’est cequ’on
peut montrer, mêmeà un nombreux
auditoire,
au moyen del’expérience
suivante : onprend
uneplaque
decaoutchouc,
on lasèche,
et on la fait passer au-dessus de la flamme d’unelampe
àalcool,
pour lui enlever toutetrace
d’électricité; puis,
avec unepointe métallique,
un morceaude
bois,
une estompe ou unpinceau,
on dessine ou l’on écrit.Tous les traits ainsi formés restent
invisibles, puisque
lcs divers instrumentsemployés n’attaquent
pas la surface ducaoutchouc,
etque,
lorsqu’on
s’est servi de lapointe métallique,
on a eu soin dela promener
très-légèrement.
Si l’on vient alors à lancer sur cetteplaque
lemélange
connu de soufre et deminium,
tous les contoursdu
dessin ,
toutes les lettres que l’on a tracées retiennent le mi- nium etapparaissent
en rouge. La netteté des traits esttelle,
que les différentes lettres de l’écriture laplus
fine se montrent avec laplus grande pureté,
etmême,
si laplume
n’a pas sa fente exactementfermée,
les deux traitsqu’elle
formealors, quoique très-rapprochés,
se
distinguent parfaitement.
Pour obtenir sur le verre un
phénomène semblable,
il faut frotterénergiquement
laplaque
de verre bien sèche avec unpetit
tampon delaine,
etalors,
comme on doits’y attendre,
c’est le soufrequi
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020026001
26I est retenu, et les traits sont
jaunes ;
mais voici une secondeexpé-
rience
qui
réussitégalcment
bien sur le verre et sur le caoutchouc : On frotte uneplaque
de caoutchouc avec une peau dechat, puis
avec une
pointe métallique
on écrit sur laplaque
ainsi électrisée.Si alors on
projette
encore lemélange
de soufre et deminium,
lescaractères
apparaissent
enjaune
sur fond rouge. Dans cette secondeexpérience,
les traits ne sont pas aussi nets que dans lapremière.
Des ramifications naissent de différents
points
de lafigure,
et si l’ona écrit un mot, les lettres sont
quelquefois
réunies par des traitsirréguliers.
Le verrepréalablement
électrisé avec un coussin demachine
électrique
donne des résultatsanalogues,
et les caractères tracésapparaissent
enjaune
sur fond rouge.RÉGULATEUR A GAZ;
PAR M. E. LEMOINE,
Ancien Élève de l’École Polytechnique.
MM.
Champion,
Pellet et Grenier ont eubesoin,
dans leurs recherches surl’analyse quantitative
de lasoude,
d’une flamme, constante; pourl’obtenir,
ils ontemprunté
à l’industrie le rheo- mètresGiroud (1);
nous pensons que, dans bien des cas, cet appa- reil peut servir auxphysiciens
et aux chimistes : aussi allons-nousen donner la
description.
L’appareil,
dont la forme extérieure est celle d’uncylindre,
de4 centimètres de diamètre sur
3e,8
dehaut,
estreprésenté
encoupe axiale
(fin. 1).
L’intérieur de cecylindre
estoccupé
par une cavitécylindro-annulaire,
danslaquelle
on verse unliquide.
Unecloche
métallique mince, percée
d’un trou o,sépare,
par le lutliquide employé,
l’intérieur del’appareil
en deuxparties : l’espace
sous la cloche et
l’espace
autour de la cloche et au-dessus. A lapartie supérieure
de celle-ci est unpetit
cônequi, lorsqu’elle
sesoulève,
vientboucher,
en tout ou enpartie,
undiaphragme
o’placé
dans le couvercle del’appareil.
Laglycérine,
ne secongelant
(1) Traité de la Pression, par H. Giroud (Gauthieir-Villars).