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Submitted on 1 Jan 1953
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Méthode de focalisation d’un monochromateur pour
l’ultraviolet lointain muni de fentes fixes et distantes
Simone Robin
To cite this version:
551
pondant
àl’impulsion
retardée. Nous obtenons ainsi dans le cas du 6°Ni état excitéI,3 3
MeV unepente
qui correspond
à une limitesupérieure
de lapériode
(demi-vie)
de 0,7. 10-9 s.[1] GORODETZKY S, GALLMANN A., KNIPPER A. et
ARM-BRUSTER R. - C. R. Acad.
Sc.,
[2] BELL R. E. et PETCH H. E. -
Phys.
Rev., I949, 76,I409.
[3]
BELL R. E., GRAHAM R. L. et PETCH H. E. - CanadianJ. Research, I952, 30, 35.
[4]
ENGELDER Th. C. 2014Phys. Rev., I953, 90, 259.
[5]
BLATT J. M. WEISSKOPF V. H. - Theoretical NuclearPhysics, p. 627.
[6]
NEWTON T. D. -Phys. Rev., I950, 78, 490.
Manuscrit reçu le 24
juin
I953.pondant
àl’impulsion
retardée. Nous obtenons ainsi dans le cas du 60Ni état excité1,33
MeV unepente
qui correspond
à une limitesupérieure
de lapériode
(demi-vie)
de 0,7. 10-9 s.[1] GORODETZKY S, GALLMANN A., KNIPPER A. et
ARM-BRUSTER R. - C. R. Acad.
Sc.,
[2] BELL R. E. et PETCH H. E. -
Phys.
Rev., 1949, 76,4og.
[3]
BELL R. E., GRAHAM R. L. et PETCH H. E. - CanadianJ. Research, 1952, 30, 35.
[41
ENGELDER Th. C. -Phys. Rev., 1953, 90, 259.
[5]
BLATT J. M. WEISSKOPF V. H. - Theoretical NuclearPhysics, p. 627.
[6]
NEWTON T. D. -Phys. Rev., 1950, 78, 49°.
MÉTHODE
DE FOCALISATION D’UN MONOCHROMATEUR POUR L’ULTRAVIOLET LOINTAINMUNI DE FENTES FIXES ET DISTANTES Par Mme Simone
ROBIN,
Laboratoire dePhysique-Enseignement
(Sorbonne).
. Divers
procédés
defocalisation
ont étéproposés
pour lesmonochromateurs; cependant
aucun, à notreconnaissance,
ne groupe lesavantages
suivants :10 fentes fixes et distantes facilitant la mise en
place
de la source et des
appareils
d,e
mesure; 20 rayonmonochromatique émergeant
de directionpratique-ment fixe
pour-
unelarge
étenduespectrale,
per-mettant deplacer
desappareils récepteurs
à unedistance
importante
de la fente de sortie(ceci
n’est pas réalisé pour une rotationdu
réseau
lelong
du cercle de Rowland[1];
30 absence de toute réflexion(autre
que la diffraction par leréseau)
évitant ainsi lapolarisation
de la lumière incidente et lespertes
d’intensité
dues aux faiblespouvoirs
réflecteurs dans cetterégion
spectrale (ceci
peut
difficilement être réalisé avec lemontage
dutype
Eagle
[2]);
40 foca-lisation aussirigoureuse
quepossible (ce qui
nepeut
être réalisé par une
simple
rotation du réseau autour d’un axe verticaltangent
à son sommet[3]).
Nous avons recherché un
procédé
de focalisationgroupant
ces diversavantages
etsusceptible
des’adapter
avec peu de modification au monochro-mateurdéjà
décrit[4].
Dans laposition
initiale duréseau,
le cercle de Rowland passe par le centre C du réseau la fente d’entréeFl,
la fente de sortieF 2;
Px est médiatrice deF 1 F 2
etF1 C
=F 2 CP;
la tache centralese forme sur la fente
F2 (fig. i).
Si nous tournons le réseau d’unangle
y en ledéplaçant
de CC’ . Ax suivantPx,
le cercle de Rowland ne passeplus
parFi
et
F2
mais coupeC’F,
en B etC’F2
en B’. PosonsD’après
la théorie fondamentale des réseaux(voir,
par
exemple,
Sawyer
[5]),
pour quel’image
deF,
se forme sur
Fa,
il faut :pour
R,
rayon decourbure
duréseau;
p
= oc -y,
angle
de diffraction[nous
nous trouvons ici dans des circonstances favorables pour quel’inégalité (2)
soit vérifiée dans delarges
limites];
d’autrepart,
De
(i)
et(3),
pour s C Rcos P,
on tire :ce
qui
faitapparaître
le fait que la distance del’image
au cercle de Rowland estégale
à la distance del’objet
à ce cercle.
D’autre
part,
on voit facilement que si àx « R cos a,Le mouvement de focalisation est donc
identique
à celui dumontage
autocollimateur pour les fentesobjet
etimage
confondues en P et les mêmes pro-cédés de focalisation que ceuxdéjà
proposés
pour-raient convenir[2], [6].
Un calcul
numérique simple
montre que pour R = I00 cm,FIF2
= 14 cm et un réseau de570
traitsau
millimètre, lorsqu’on
passe de o à 3000 Á dans lepremier
ordre,
dxvarie
de 4 mm, le centre de la tache sedéplace
deo, 3
mm sur le réseau et le rayonmonochromatique émergent
conserve une directionpratiquement
fixe(le déplacement
du centre de la tache est inférieur à0,15
mm dans unplan
perpen-4iculaire
aurayon
situé à 5o cm de la fente desortie).
552
On sait que l’un de ces
procédés [2]
pour réaliserla focalisation selon une relation du
type
PC = R cos yn’est pas facilement réalisable pour les courtes lon-gueurs
d’onde;
onpeut
ici songer à cette focalisation par leprocédé
de Rowland(fig. 2) (bras rigide
C’Dde
longueur
Rglissant
surPy
etPx),
mais il semblepréférable d’adopter
deux bras articulés enE,
PE et EC’ delongueur R,
dont l’un C’E est lié au réseau2
dont il commande la
rotation,
le mouvement de E étantassuré,
parexemple,
par uneglissière
GG’ sedéplaçant parallèlement
à elle-même suivant Px.[1]
TOUSEY R., JOHNSON F. S., RICHARDSON J. et TORAN N.- J.
Opt. Soc. Amer., I95I, 41, 696. [2] ROBIN Mme S. 2014 J.
Physique Rad., I950, 11, 247.
[3]
WILLIAMS F. E. et PARKINSON W. W. - J. Opt. Soc.Amer., I949, 39, 705.
[4]
ROBIN Mme S. et VODAR B. - J.Physique Rad., I95I,
12, 634.
[5] SAWYER R. A. -
Experimental spectroscopy,
New-York, I946. [6] VODAR B. - Rev.
Opt., I942, 21, 97.
Manuscrit reçu le 24 juin 1953.
PHOTOLUMINESCENCE.
SUR LE
DÉPLACEMENT
DU NIVEAU DE FERMI PAR EFFET DETEMPÉRATURE
DANS LES SULFURES PHOSPHORESCENTS A CENTRES POISONS
Par N.
ARPIARIAN,
Laboratoire de Luminescence,
Faculté des Sciences de Paris.
L’étude à la
température
ordinaire de l’actiondes
poisons
Fe,
Ni,
Co sur le sulfure de zinc activé aucuivre
[1]
ou àl’argent
et excité aux rayons ultra-violets révèle uncomportement
très différent pources substances. Les
phénomènes évoqués
ici ont été établis sur une gamme trèscomplète
deproduits
de concentrations différentes enpoison.
La montée de la luminescence est très
rapide
pour les sulfures au fer et aunickel, comparable
à celle desproduits
sanspoison.
Elle est très lente pour les sulfures au cobalt.La
présence
de Fe ou de Ni abaissedavantage
le rendement de laphosphorescence
que celui de la fluorescence. PourCo,
c’est le contraire.Ces faits
s’expliquent,
dans le schéma deRiehl-Schôn-Klasens,
par l’introduction d’un niveau de Fermi[2]
situé entre les centres Ni et les centres Co(voir
fig.).
Dans l’état nonexcité,
les centres Fe et Ni sontpleins,
les centres Co sont vides.Pour les
premiers,
les transitions sans émission(IV)
de la bande de conductibilité dans les centrespoisons
ne
peuvent
se fairequ’après
que le transfert d’acti-vation parmigration
des trous(III)
ait vidé cescentres : d’où montée
rapide
etdéclin
rapide.
Pour les
seconds,
les transitions sans émission(IV)
ont lieu tout desuite,
puisque
les centres Co sont tous vides audépart; pendant
ledéclin,
le nombre des centres Co vides va en décroissant : donc montéelente et déclin lent.
En
s’inspirant
d’uneanalogie
avec la théorieélectronique
dessemi-conducteurs, -
on est amené à penser que si l’on abaisse latempérature,
le niveau de Fermi doit nettement s’élever.L’expérience
confirmeremarquablement
cettepré-Fig. - Schéma des niveaux
électroniques et du mécanisme
de l’extinction dans les sulfures phosphorescents à centres
poisons.
I,
Excitation;
II, Transition avec émission de lumière;III, Migration d’un trou; IV, Transition sans émission
de lumière; 9’, Niveau de Fermi.
Les divers niveaux ont été
marqués
sur la même figure, maisen réalité il
n’y
a qu’un activateur etqu’un
poison par produit.vision. A la
température
de l’azoteliquide,
le niveau de Fermi s’est élevé à telpoint
qu’il
se trouve au-dessus des centres Co. Cecicorrespond
à une élévation de l’ordrede
l’électron-volt. Les troispoisons
ont alorsun
comportement analogue,
celui de Fe et de Ni à latempérature
ordinaire.[1]
ARPIARIAN N. et SADDY J. - C. R. Acad.Sc., I950, 230, I948.
ARPIARIAN N. - C. R. Acad.
Sc., I95I, 233, 387.
[2]
ARPIARIAN N. et CURIE D. - C. R. Acad.Sc., I952, 234, 75.