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FCP de droit français FONDATION EUROPE. Rapport annuel au 31 décembre 2019

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Academic year: 2022

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FCP de droit français FONDATION EUROPE

Rapport annuel au 31 décembre 2019

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Sommaire

Informations concernant les placements et la gestion 3

Rapport d'activité 6

Informations réglementaires 19

Certification du Commissaire aux Comptes 21

Comptes annuels 26

Bilan Actif 27

Bilan Passif 28

Hors-Bilan 29

Comptes de Résultat 30

Annexes 31

Règles et méthode comptables 32

Evolution de l'actif net 36

Compléments d'information 37

Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices 44

Inventaire 45

Informations concernant les placements et la gestion (suite) 49 Pages

FCP FONDATION EUROPE

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FCP FONDATION EUROPE

Informations concernant les placements et la gestion

Société de gestion

HSBC Global Asset Management (France)

Dépositaire et Conservateur CACEIS Bank

Gestionnaire comptable par délégation CACEIS Fund Administration

Commissaire aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit

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Informations clés pour l’Investisseur

Ce document fournit des informations essentielles aux investisseurs de ce Fonds d’Investissement à Vocation Générale. Il ne s’agit pas d’un document promotionnel. Les informations qu’il contient vous sont fournies conformément à une obligation légale, afin de vous aider à comprendre en quoi consiste un investissement dans ce fonds et quels risques y sont associés. Il vous est conseillé de le lire pour décider en connaissance de cause d’investir ou non.

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Fondation Europe

Code ISIN: FR0011147131 - Part C

Fonds d’Investissement à Vocation Générale de droit français Société de Gestion : HSBC Global Asset Management (France)

Objectifs et politique d’investissement

Description des objectifs et de la politique d’investissement :

Le FCP, de classification « Actions des pays de l’Union Européenne», a pour objectif de gestion d’obtenir une performance supérieure ou égale à l’indice Dow Jones Euro Stoxx (dividendes nets réinvestis) sur la durée de placement recommandée (5 ans).

La politique d’investissement allie l’analyse du contexte macro- économique à une stratégie de stock-picking (sélection de titres) réalisée sur la base des critères suivants : actifs de qualité, rentabilité, cash-flows, visibilité de l’activité et décote boursière.

L’objectif est alors de construire un portefeuille diversifié, à la fois en ce qui concerne le nombre de valeurs détenues et la répartition sectorielle.

La sélection des valeurs s’effectue notamment en analysant la qualité du management de l’entreprise, la valeur des actifs qu’elle détient, sa santé financière et sa valorisation boursière.

Le gérant se focalise donc sur des entreprises générant des revenus, des flux de trésorerie, des bénéfices et des dividendes de manière relativement stable.

Caractéristiques essentielles du Fonds d’Investissement à Vocation Générale :

Le FCP est exposé à hauteur de 75% minimum de son actif en actions et autres titres assimilés des pays de la zone euro. Le FCP est investi dans des sociétés de toutes tailles de capitalisation et tous secteurs.

Le FCP peut être exposé jusqu’à 20% de son actif en actions de pays européens hors zone euro (tels que Danemark ou Royaume-Uni), dont 10% maximum en action de pays européens hors communauté européenne (tels que la Suisse ou la Norvège).

Le FCP peut également investir jusqu’à 25% de son actif, en produits de taux en direct (émis par des émetteurs privés ou publics offrant un rating minimal A2 pour les titres à court terme et BBB- pour les titres supérieurs à 1 an ou jugés équivalents par la Société de Gestion) ou par le biais d’OPCVM, si le gérant considère qu’il n’a pas d’opportunités d’investissement.

La Société de Gestion ne recourt pas exclusivement ou mécaniquement aux notations fournies par les agences de notation de crédit et privilégie sa propre analyse du risque de crédit pour évaluer la qualité de crédit des actifs et dans la sélection de titres à l’acquisition et à la vente.

Le FCP peut détenir, jusqu’à 10% de son actif, des parts ou actions d’OPCVM français et/ou européens dans le cadre de la gestion de sa trésorerie.

Le FCP peut intervenir sur des contrats financiers, sur des marchés réglementés, organisés ou de gré à gré (contrats de swaps, futures ou options) à des fins de couverture et/ou d’exposition du risque actions, et de couverture du risque de change.

Les sommes distribuables sont intégralement capitalisées..

Durée minimale de placement recommandée : 5 ans.

Les demandes de souscription et de rachat sont reçues à tout moment jusqu’à 10 heures, centralisées le vendredi et exécutées sur la base de la prochaine valeur liquidative (soit à cours inconnu).

Profil de risque et de rendement

A risque plus faible, A risque plus élevé,

Les risques suivants, non pris en compte dans l’indicateur, peuvent également avoir un impact sur la valeur liquidative du FCP.

Rendement potentiellement plus faible

Rendement potentiellement

plus élevé Risque de crédit : risque que la situation financière de l’émetteur d’une obligation ou d’un titre de créance se dégrade, le risque extrême étant le risque de défaut de l’émetteur

Les données historiques, telles que celles utilisées pour calculer l’indicateur synthétique, pourraient ne pas constituer une indication fiable du profil de risque futur du FCP.

La catégorie de risque associée à ce FCP n’est pas garantie et pourra évoluer dans le temps.

La catégorie la plus faible ne signifie pas « sans risque ».

Le FCP est classé dans la catégorie 5. Cette classification correspond à la volatilité du marché des actions des pays de l’Union Européenne.

Risque de liquidité: les marchés sur lesquels le FCP intervient peuvent être occasionnellement affectés par un manque de liquidité. Cela peut impacter les conditions de prix dans lesquelles le FCP valorise, initie, modifie ou liquide ses positions.

Risque associé aux contrats financiers : l’utilisation d’instruments financiers à terme peut amener à répliquer, augmenter ou réduire une exposition à des marchés, indices, actifs... La valeur liquidative du fonds peut ainsi, dans certains cas, évoluer d’une façon différente de celle des marchés sous- jacents auxquels le fonds est exposé.

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Frais ponctuels prélevés avant ou après investissement

Frais d’entrée 10%

Frais de sortie Néant

Le pourcentage indiqué est le maximum pouvant être prélevé sur votre capital avant que celui-ci ne soit investi. L’investisseur peut obtenir de son conseil ou de son distributeur le montant effectif des frais d’entrée et de sortie.

Frais prélevés par le FCP sur une année

Frais courants 0.50%

Frais prélevés par le FCP dans certaines circonstances Commission de

performance Néant

Frais

« Les frais et commissions acquittés servent à couvrir les coûts d’exploitation du Fonds d’Investissement à Vocation Générale, y compris les coûts de commercialisation et de distribution des parts. Ces frais réduisent la croissance potentielle des investissements. »

Les frais courants se fondent sur les frais de l’exercice

précédent, clos en décembre 2018 et peuvent varier d’un exercice à l’autre.

Pour plus d’information sur les frais, veuillez-vous référer à la section « frais » du prospectus de ce FCP, disponible sur le site internet : http://www.assetmanagement.hsbc.com/fr

Les frais courants ne comprennent pas : les commissions de surperformance et les frais d‘intermédiation excepté dans le cas de frais d’entrée et/ou de sortie payés par le FCP lorsqu’il achète ou vend des parts d’un autre véhicule de gestion collective.

Performances passées

Les performances passées ne sont pas un indicateur pour les performances futures. Les performances passées ont été calculées en euro.

Le calcul des performances passées tient compte de l’ensemble des frais sauf frais d’entrée et de sortie éventuels. Les performances sont calculées coupons nets réinvestis.

Le FCP a été créé le 5 décembre 2011

La part C a été créée le 5 décembre 2011.

Informations pratiques

Dépositaire : CACEIS Bank.

Les documents d’information du FCP (prospectus/ rapport annuel/ document semestriel) sont disponibles en français sur simple demande gratuitement auprès du service clients de la Société de Gestion par mail : hsbc.client.services-am@hsbc.fr

La valeur liquidative est disponible auprès de la Société de Gestion.

Fiscalité : part de capitalisation.

La législation fiscale dans le pays de résidence du FCP pourrait avoir un impact sur les investisseurs.

La responsabilité de HSBC Global Asset Management (France) ne peut être engagée que sur la base de déclarations contenues dans le présent document qui seraient trompeuses, inexactes ou non cohérentes avec les parties correspondantes du prospectus du FCP.

Les documents d’information relatifs aux autres catégories de parts (prospectus/ rapport annuel/ document semestriel) sont disponibles en français sur simple demande gratuitement auprès du service clients de la Société de Gestion par mail : hsbc.client.services-am@hsbc.fr. - Fondation Europe (part D: Code ISIN : FR0011147123)

Le présent FCP n’est pas ouvert aux résidents des Etats-Unis d’Amérique / « US Persons ».

(la définition est disponible dans le prospectus)

Ce Fonds d’Investissement à Vocation Générale est agréé par la France et réglementé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).

HSBC Global Asset Management (France) est agréée par la France et réglementée par l’AMF.

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FCP FONDATION EUROPE

Rapport d’activité

Panorama macroéconomique

Au cours du premier trimestre 2019, les indicateurs avancés, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, en Chine et en Asie ont suggéré un fléchissement de l’activité économique, confirmé ensuite par une détérioration des exportations et de la production industrielle, notamment en zone euro. Le repli du secteur manufacturier a été marqué en Allemagne, exposée aux nouvelles exigences environnementales du secteur automobile, et au ralentissement du commerce mondial et de la demande en provenance de Chine et du Royaume-Uni, mais aussi aux récessions en Italie et en Turquie. L’OCDE réduisait encore ses prévisions de croissance mondiale (à 3.3% en 2019 contre 3.6% en 2018), et gardait son signal de risques baissiers sur ses perspectives : en effet, la prolongation des incertitudes liées au Brexit et à la politique commerciale américaine, enfin le dérapage fiscal en Italie pèse sur les enquêtes de confiance et sur l’investissement, avec à terme un risque sur l’emploi et la consommation. Ainsi pour ses prévisions 2019, l’OCDE a dégradé fortement la zone euro (+1.0% contre +1.8% en novembre dernier), freinée par l’Allemagne (+0.7%

contre +1.6% initialement), et la récession en Italie (-0.2% contre +0.9% attendu initialement). Au Royaume-Uni, la contraction des investissements au 4ième trimestre liée au Brexit contribuait à une détérioration des perspectives de croissance en 2019 (0.8% contre 1.4% initialement). Enfin, les autorités chinoises révisaient à la baisse l’objectif de croissance en 2019 « entre 6% et 6.5% » au lieu de « autour de 6.5% », et annonçait un renforcement du stimulus fiscal (2% du PIB en 2019) avec une réduction de la TVA payée par les secteurs manufacturiers, de la construction et des transports, et un soutien aux investissements d’infrastructure. Face à l’affaiblissement de son économie, Pékin commençait à faire des concessions en vue d’un accord commercial avec les Etats-Unis, notamment sur les six demandes américaines (transferts de technologie, protection de la propriété intellectuelle, accès de marché, politique sur le renminbi, agriculture et levée des barrières tarifaires). Dans un contexte de ralentissement du cycle économique, les grandes banques centrales réagissaient par une inflexion accommodante de leur politique monétaire. Dès le 4 janvier 2019, le président de la Réserve Fédérale, M. Powell, déclarait que la politique monétaire était ajustable si nécessaire, et que cette flexibilité s’appliquait aux taux directeurs comme à l’évolution du bilan de la Fed. Le 15 janvier, c’était au tour de la Banque Centrale Européenne (BCE) de marquer un tournant : son président, M. Draghi signalait une augmentation des risques baissiers sur les perspectives économiques, et insistait sur les diverses mesures de relance toujours à disposition, si nécessaire. Le 23 janvier, la Banque du Japon revoyait à la baisse ses prévisions d’inflation, et réaffirmé son engagement à acheter des obligations d’Etat afin que le rendement à dix ans reste conforme à l’objectif. Enfin, la Banque centrale de Chine baissait de nouveau les ratios de réserves obligatoires pour les banques, confirmant une politique de soutien au crédit bancaire, notamment aux PME et au secteur privé. En mars, cette inflexion de prudence était suivie d’actions plus accommodantes que prévu : la BCE modifiait sa « forward guidance » pour indiquer des taux directeurs inchangés en 2019. La BCE annonçait aussi la mise en place de plusieurs facilités de liquidité pour les banques, dont une nouvelle série d’opérations de refinancement « Targeted Long Term Operations III » (TLTRO III) conditionnées à des objectifs de prêts bancaires. Enfin, le 20 mars, la Réserve Fédérale révisait sa perspective de croissance du PIB à 2.1% pour 2019 (contre 2.3%), signalait une pause dans son cycle de relèvement des taux Fed Funds, et déclarait que le processus de réduction de son bilan arriverait à son terme fin septembre.

Au deuxième trimestre (T2) de 2019, l’économie mondiale a montré des signes d’affaiblissement dans le sillage de la montée du protectionnisme sino-américain. En effet, l’accord très attendu

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subventions à l’industrie et la protection de la propriété intellectuelle). Début mai, les Etats-Unis ont augmenté de 10% à 25% les droits de douane sur 200 milliards US$ d’importations de produits chinois, sans pour autant fermer définitivement la porte à un accord commercial. Puis la Chine a rapidement riposté avec de nouvelles taxes de 5% à 25% sur 60 milliards US$ de produits américains. Si les tensions s’inscrivaient dans la durée, l’impact serait sensible sur la croissance mondiale, via le canal du commerce, mais aussi de la confiance. La croissance économique risquerait alors d’être trop faible dans les pays développés pour permettre une poursuite de la baisse du chômage, et à terme, un redressement de l’inflation. Les indicateurs économiques au cours du trimestre ont d’ailleurs confirmé qu’un tel scénario devenait de plus en plus plausible.

Ainsi, l’inflation américaine telle que mesurée par l’indice préféré de la Fed (déflateur sous-jacent de la consommation privée ou PCE) a reculé depuis janvier (de +2% a/a à +1,6% a/a en mai), et les créations nettes d’emplois ont ralenti (149.5k en moyenne en avril-mai, contre 153k au 1er trimestre, et 223.2k en moyenne en 2018). En Chine, et dans les pays émergents, les indicateurs économiques ont été défavorables dans l’ensemble : les indices des directeurs d’achat (PMI) se sont détériorés en Chine, et en Asie (notamment Corée du sud, Singapour), ainsi que les données d’exportations et d’importations. En Chine, les statistiques de mai (investissements, production industrielle et importations) se sont révélées décevantes, malgré des ventes au détail et des exportations en hausse (probablement liées au « front loading » avant la hausse des tarifs).

Particulièrement exposé à la Chine, le secteur manufacturier en Europe est déjà fragilisé, d’autant que sur le Brexit, la situation est paralysée. La décision prise par l’Union Européenne et le Royaume-Uni de repousser la date du Brexit au 31 octobre 2019 (30 mars 2019 initialement), puis la démission de la Première Ministre, suivie d’un processus de votes au sein du parti conservateur pour lui succéder, ont alimenté les incertitudes autour de l’aboutissement d’un accord commercial.

Face au retournement du cycle dans l’industrie, le secteur des services, mais aussi la consommation privée ont cependant été bien orientées en Europe, avec la poursuite d’une baisse du chômage en zone euro (7.5% en mai, son plus bas niveau depuis juillet 2008), et une remontée des salaires (+2.2% a/a au T1, au plus haut depuis 2012). Pourtant l’inflation de la zone euro est restée contenue, notamment l’inflation sous-jacente (entre 0.8% et 1.3% ce trimestre). Dans cet environnement de croissance et d’inflation modérées, mais aussi de forts risques baissiers sur les perspectives, les banques centrales ont, en majorité, marqué un virage nettement plus accommodant au T2, tant dans les pays développés (notamment US, zone euro, Australie, Nouvelle-Zélande), que dans les économies émergentes (Inde, Philippines, Malaisie, Russie, Chili). La Réserve fédérale américaine (Fed) a signalé son inflexion accommodante à plusieurs reprises, notamment lors d’une conférence à Chicago portant sur la revue du cadre de politique monétaire. Le président de la Fed, J. Powell, a en effet déclaré (le 4 juin) que la Fed agirait « de façon appropriée pour assurer le maintien de l’expansion économique aux Etats-Unis, avec un marché du travail solide et une inflation proche de l’objectif symétrique de 2% », ce qui a suggéré une plus grande ouverture à des baisses de taux préemptives (de façon comparable aux épisodes de 1995/96 et en 1998). Puis la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC du 18-19 juin) a révélé que 7 des 18 membres du FOMC prévoient une baisse des taux Fed Funds de 50pdb en 2019 (un huitième tablant sur -25pdb). Les nouvelles prévisions médianes des taux Fed Funds ont été abaissées de -50pdb à 2.125% à fin 2020 (au lieu de 2.625%), et 2.375% à fin 2021 (au lieu de 2.625%). Enfin, la prévision médiane du taux Fed Funds de long terme est désormais estimée à 2.5% (contre 2.8% précédemment), ce qui montre que le virage accommodant de la Fed répond à une considération structurelle de l’économie américaine. La Banque centrale européenne (BCE) a aussi délivré un communiqué explicitement accommodant lors de la réunion du 6 juin. Au- delà de taux directeurs inchangés jusque juin 2020 (contre fin 2019 précédemment), et de conditions relativement avantageuses pour les « Targeted Long Term Operations III » (TLTRO III), la BCE s’est notamment déclarée « déterminée à agir en cas d'évolutions défavorables ». Lors de la conférence de presse qui a suivi, le président de la BCE, Mario Draghi, a précisé les options en discussion au sein du Conseil : nouvelles baisses des taux, reprise du Quantitative Easing, ou encore interprétation plus symétrique de la cible d’inflation (actuellement « inférieure mais proche

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18 juin) en faveur d’un « stimulus additionnel » si les perspectives en zone euro ne s’amélioraient pas, et si le retour attendu de l’inflation vers la cible de la BCE était menacé.

Durant le troisième trimestre 2019 (T3), les espoirs de redressement de l’économie mondiale se sont réduits, avec l’évidence d’une détérioration du secteur manufacturier, dans le sillage de l’escalade des tensions commerciales, et des incertitudes politiques au Royaume-Uni. Dans ce contexte, l’OCDE a continué de revoir à la baisse ses perspectives de croissance mondiale, qui passerait de 3.6% en 2018 à 2.9% en 2019, et 3% en 2020. L’escalade des tensions commerciales sino-américaines à partir du 1er août et jusque début septembre a fortement réduit la probabilité d’un accord durable qui puisse rétablir la confiance, puis relancer les échanges et les investissements transfrontières. Les tensions sino-américaines se sont traduites par une succession de hausses de droits de douane affectant progressivement la totalité des biens échangés entre les deux pays. Le Trésor américain a également qualifié officiellement la Chine de

« manipulateur de devises », comme la Chine avait permis une dépréciation du renminbi avec la fixation d’un nouveau taux de change pivot. Puis à partir du 5 septembre, les deux pays ont montré des signes d’apaisement, avec notamment l’achat de produits agricoles américains par la Chine, et une rencontre prévue entre les deux leaders début octobre. Le Japon et les Etats-Unis ont bien signé un accord commercial, mais limité, incluant notamment une baisse des droits de douane sur les produits agricoles américains. Le Japon n’a pu obtenir des concessions sur l’automobile (droits de douane inchangés jusqu’en avril 2020, avec une exemption temporaire de nouvelles taxes de 25%). Entre les Etats-Unis et l’Union Européenne (UE), les négociations ont semblé peu encourageantes à l’approche du 14 novembre prochain, date d’une décision américaine sur les droits de douane sur l’automobile européenne. Enfin, au Royaume-Uni, les incertitudes sont allées croissantes, entre une sortie de l’UE sans accord au 31 octobre, de nouvelles élections, ou encore une extension des négociations sous l’article 50 jusqu’au 31 janvier 2020 si un accord avec l’UE n’était pas trouvé. La persistance des incertitudes politiques a fortement freiné les échanges mondiaux de biens et services qui, selon l’OCDE, sont en train de se contracter. Les tensions commerciales ont continué de fragiliser la confiance des entreprises : les indicateurs des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier se sont détériorés ce trimestre, non seulement en Europe, mais aussi en Asie et aux Etats-Unis. La persistance de ces tensions a aussi pesé sur la perception des risques sur les marchés financiers, et exacerbé la vulnérabilité de certaines économies, notamment l’Argentine qui a demandé un rééchelonnement de sa dette. Face à ces défis, l’économie mondiale doit compter sur la dynamique de la consommation privée, portée par un marché de l’emploi toujours résilient, des hausses de salaire, une inflation modérée, et des taux bancaires très bas. De nombreuses banques centrales ont ainsi assoupli leurs conditions monétaires ce trimestre, à la fois dans les pays développés et les pays émergents. La Réserve Fédérale américaine (Fed) a réduit deux fois ses taux Fed Funds, et la Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé un ensemble de mesures, incluant notamment une baisse du taux de dépôt (-10pb à -0.50%), une reprise des achats nets de titres (20 milliards/mois sans limite de temps), et l’introduction d’un système à paliers (tiering) sur les réserves des banques. En Chine, la banque centrale a pris des mesures de renforcement de la liquidité, avec entre autres, plusieurs réductions des taux de réserves obligatoires, et une réforme de son taux directeur favorisant un alignement à la baisse des taux de prêts bancaires. En dehors de la politique monétaire qui offre déjà des taux très bas, voire négatifs en zone euro ou au Japon, des mesures de soutien fiscal ont également été déployées ce trimestre, notamment dans les pays émergents, en Chine, Corée du sud, et Inde. En zone euro, les budgets 2020 en discussion courant septembre, ont permis d’envisager un léger assouplissement par rapport à la règle fiscale en France et en Italie, et la mise en place de fonds publics d’investissement, notamment au Pays-Bas et en Allemagne.

Au cours du dernier trimestre 2019 (T4), la perspective d’un accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis, ainsi que des publications économiques plus résilientes que prévu, ont permis d’effacer les craintes de récession. Pékin et Washington ont plusieurs fois signalé la préparation d’un accord préliminaire, dit « phase one ». Courant décembre, l’administration américaine a

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confirmé viser une signature en janvier 2020. Par cet accord, la Chine augmenterait ses importations en provenance des Etats-Unis, et s’engagerait à ne pas faire de dévaluation compétitive. De leur côté, les Etats-Unis ont réduit certains droits de douane appliqués depuis septembre, et suspendu la mise en place de nouvelles taxes initialement prévues à partir de mi- décembre. Pour autant, cet accord préliminaire ne réduirait pas significativement le taux de taxation moyen sur les importations chinoises vers les Etats-Unis (à 19.3% en février 2020, contre 21.0% actuellement, selon les estimations du Peterson Institute). En Europe, la progression sur le front du Brexit s’est révélée chaotique ce trimestre, pour aboutir sur de nouvelles élections au Royaume Uni le 12 décembre, et résulter sur une majorité confortable du parti conservateur au parlement. Les négociations avec l’Union Européenne (UE) seraient cependant limitées dans le temps, avec une date butoir à fin décembre 2020, ce qui n’annule pas complètement le risque d’une sortie sans accord commercial. Au niveau mondial, le consensus des économistes reste prudent, en raison des politiques jugées imprévisibles, mais aussi en raison de facteurs structurels.

Les menaces de restrictions commerciales se basent sur des considérations de sécurité nationale, préservation des données nationales, développement ou préservation de technologies fondamentales, présence ou non de subventions publiques, enfin sur des contraintes environnementales. L’administration américaine a certes épargné le secteur automobile européen de droits de douane pour l’instant, mais continue de maintenir une pression protectionniste. Les sujets de frictions avec les pays de l’UE sont nombreux, avec entre autres, la taxation des grandes entreprises numériques, ou les subventions publiques au secteur aéronautique, ajoutant ainsi à l’absence de visibilité. Les incertitudes liées à l’action publique ont pesé sur la demande en compromettant les échanges mondiaux et les incitations à investir dans l’outil de production, avec, au mieux des réaménagements de chaînes d’approvisionnement et un redéploiement des activités entre les pays. Toutefois, en Europe, un consensus semble émerger en faveur de politiques de transition, sur fond de transformation numérique et de défis environnementaux, ce qui pourrait enclencher une accélération de l’investissement. Cette évolution serait favorisée par les politiques de taux bas des banques centrales. En zone euro, la nouvelle présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), Christine Lagarde, a lancé une revue de la stratégie de la BCE, avec consultation des autorités publiques, ce qui suggère une pause en 2020. La présidente de la BCE a aussi signalé sa vigilance quant aux risques liés à une politique prolongée de taux négatifs, et a appelé les gouvernements à utiliser le levier budgétaire dans la mesure du possible. Aux Etats- Unis, la Réserve Fédérale (Fed) a réduit une 3ième fois ses taux Fed Funds cette année (-25pb le 30 octobre), et signalé une pause prolongée jusqu’en 2021, le temps que les anticipations d’inflation remontent significativement, y compris en tolérant un niveau d’inflation supérieur à sa cible de 2%.

A ce stade, le consensus des économistes1 n’envisage pas un rebond marqué de la croissance mondiale, mais plutôt une stabilisation à 3.1% en 2020 et 3.2% en 2021 (contre 3% en 2019).

Sans accélération notable de la production manufacturière, la croissance mondiale continuerait de reposer sur la consommation privée, la vigueur du secteur des services, mais aussi le redressement de certaines économies émergentes. Cela supposerait que le marché de l’emploi reste relativement favorable (en 2019, le taux de chômage de l’OCDE est estimé au plus bas depuis 40 ans), et que les politiques monétaires continuent sur un mode très accommodant (du fait d’une inflation toujours modérée), et enfin que certains pays engagent des plans de soutien budgétaire. La croissance du PIB devrait décélérer aux Etats-Unis, de 2.3% en 2019 à 1.8% en 2020 et 2021, et en zone euro de 1.2% en 2019 à 1.1% en 2020 et 1.2% en 2021. Les plans de relance budgétaires devraient amortir le ralentissement économique au Japon (évolution du PIB de 0.9% en 2019 à 0.3% en 2020, puis 0.8% en 2021), et au Royaume Uni (de 1.3% en 2019 à 1.0%

en 2020, puis 1.5% en 2021).

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Du côté des économies émergentes, l’Asie est la région qui a été la plus affectée par le ralentissement des échanges mondiaux. Ainsi en Chine, la croissance du PIB est estimée s’affaiblir de 6.6% en 2018 à 6.1% en 2019, puis 5.9% en 2020. Dans un contexte d’endettement élevé, les autorités chinoises continueraient de mener une politique de soutien mesurée et sélective. De nombreuses économies émergentes devraient bénéficier des impacts positifs des assouplissements de leurs banques centrales, comme observés en Thaïlande, au Brésil, Mexique, en Turquie et Russie. En 2020, la tendance de désinflation devrait également favoriser le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, et donner encore quelques marges de manœuvre aux banques centrales émergentes, bien que les baisses de taux attendues seraient plus limitées, en raison de l’approche attentiste de la Fed.

Panorama financier

Au cours du 1er trimestre 2019, le tournant plus accommodant que prévu des grandes banques centrales, les signes de progrès sur les négociations commerciales sino-américaines, et le stimulus fiscal supplémentaire en Chine se traduisaient sur les marchés financiers par un retour de flux acheteurs sur toutes les classes d’actifs, avec un rattrapage des pertes accusées en décembre. Fin 2018, les marchés financiers avaient été fortement perturbés par la faiblesse relative de la liquidité liée, en partie, aux déclarations réglementaires ponctuelles (d’où un besoin de transactions de fin de période), ce qui les rend vulnérables à des événements imprévus. Ainsi au 1er trimestre 2019 (T1), l’indice MSCI2 (devise locale) grimpait de 12.8% pour les bourses des pays développés, suivi par celui des marchés émergents (+9.9%). Les meilleures performances boursières se situaient en Chine (MSCI +18%), puis aux Etats-Unis (+13.9%) et en zone euro (+12%). Les incertitudes liées au Brexit, et le ralentissement du commerce mondial pesaient sur les performances relatives des actions du Royaume-Uni (9.4%) et du Japon (+7.8%). Les marchés émergents bénéficiaient de flux acheteurs, mais avec au final une performance inférieure à celle des marchés développés. Malgré le virage plus accommodant de la Fed, et des marges de manœuvre supplémentaires pour certaines banques centrales (Inde, Mexique, Brésil notamment), les investisseurs privilégiaient un biais sélectif, avec des hausses prudentes : Brésil (+8.7%), Inde (+6.3%), Afrique du Sud (+4.8%), Mexique (+4%) et Turquie (+3%). La reprise des actions russes (+12.2%) et du rouble (+6.2% contre USD) répondait au redressement des cours du pétrole (Brent +27.1% à 68.4 USD/baril) après la forte chute au trimestre précédent. L’or noir bénéficiait de la confirmation de coupes de production par l’Arabie Saoudite, et de l’annonce d’une probable extension de l’accord de l’OPEP et ses alliés au-delà de juin, jusqu’à fin 2019. Sur les marchés des devises, le dollar US se raffermissait (+1.2% au T1) ; le yuan chinois gagnait 2.5% face au dollar US, ainsi que la livre sterling (+2.2% au T1). A contre-tendance, l’euro se dépréciait de -2.2% face au dollar US, ainsi que le franc suisse (-1.4%) et le yen (-1.4%). La lire turque restait sous pression (-5% contre USD), ainsi que le won coréen (-2.1%), le real brésilien (-1.0%) et le rand sud-africain (-1.1%). La reprise des bourses mondiales s’est accompagnée d’un rallye des marchés obligataires, avec une forte baisse des rendements et des écarts de taux. Pour la première fois depuis le début 2018, les fonds obligataires enregistraient une collecte substantielle, motivée par la recherche de rendement. Les écarts de taux sur les obligations d’entreprise se réduisaient, notamment sur le segment à haut rendement aux Etats-Unis et en zone euro. Sur la dette souveraine, le taux 10 ans allemand redevenait négatif à -0.07% fin mars 2019 (-57pbs au T1), se rapprochant de son point bas historique de 2016, et rejoignant ainsi le clan des pays à taux 10 ans négatifs (-0.43% en Suisse et -0.10% au Japon). Sur les marchés périphériques de la zone euro, les indicateurs de risque souverain baissaient hormis en Italie, où les écarts de rendement des obligations d’Etat italiennes par rapport aux Bunds allemands fluctuaient entre

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250-290bps, niveau malgré tout en nette baisse par rapport à l’automne dernier, lors de la publication du projet de budget du gouvernement italien. Le taux 10 ans des obligations du trésor américain chutait de -23pbs à 2.41% fin mars, avec une légère inversion de la courbe de taux 3 mois/10 ans (pour la première fois depuis 2007). Cette baisse de la prime de terme semble refléter en fin de trimestre un renforcement de la demande pour les actifs les plus sûrs, dû à une certaine prudence face à l’efficacité des inflexions de politiques monétaires et fiscales sur la dynamique de croissance et d’inflation.

Au deuxième trimestre (T2) 2019, le virage nettement plus accommodant des banques centrales a fortement soutenu l’ensemble des classes d’actifs. Sur les marchés d’actions, l’indice MSCI world (en monnaie locale) a gagné 3.4% au T2, avec une surperformance des marchés développés, notamment aux Etats-Unis (MSCI +4.3%) et en zone euro (MSCI +4.7%), en particulier l’Allemagne (indice DAX +8.5%) et la France (indice CAC40 +4.6%), et cela malgré un recul au Japon (MSCI -1.6%). Sur les marchés des actions émergentes, les tensions commerciales ont alimenté l’aversion pour le risque en Asie. Le repli des actions chinoises (MSCI -4.2%) n’a été que partiellement compensé par les forts rebonds en Russie (MSCI +17.3%), au Brésil (MSCI +7.2%) et en Afrique du sud (indices MSCI +6.8%). Sur les marchés obligataires, les rendements et les spreads se sont repliés, tant sur la dette souveraine que sur le crédit dans le sillage des baisses des anticipations des taux directeurs. Aux Etats-Unis, les prix des contrats futures sur les taux Fed Funds ont intégré quatre baisses de taux de la Fed d’ici fin 2020, dont presque trois d’ici fin 2019.

En zone euro, les contrats futures ont aussi intégré une baisse des taux de dépôt d’ici la fin de l’année, mais avec une probabilité moins forte qu’aux Etats-Unis. Malgré le biais très accommodant de la Fed et de la BCE, les anticipations d’inflation à cinq ans dans cinq ans ont franchi de nouveaux records en zone euro (1.14% le 17 juin, pour finir à 1.21% le 30 juin, contre 1.35% fin mars), et ont continué de baisser aux Etats-Unis (-18pdb à 2.04%). Ces développements ont signalé un risque de « désancrage » des anticipations d’inflation, et un affaiblissement de la crédibilité des politiques monétaires à pouvoir relancer durablement l’inflation. Les rendements des obligations souveraines à 10 ans ont chuté aux Etats-Unis (-40pdb à 2.01%), et ont atteint des planchers historiques en Allemagne (-26pdb à -0.33%), et en France (-32pdb à -0.1%), mais aussi en périphérie de la zone euro (forts reculs des rendements 10 ans de l’Espagne et du Portugal, respectivement -70pdb à 0.40% et -77pdb à 0.48%). La baisse des anticipations de taux courts a soutenu la recherche de rendement, favorisant notamment la mise en place de « carry trades 3» sur les titres de dette périphérique en zone euro, mais aussi sur les marchés émergents, et sur le crédit à haut rendement. Les courbes de taux en zone euro se sont généralement aplaties (via un recul plus marqué sur les parties longues), et les spreads des titres périphériques vis-à-vis du Bund se sont sensiblement repliés. Seul le rendement du BTP italien 10 ans a enregistré un repli plus limité (-39pdb à 2.10%), de même que son spread vis-à-vis du Bund (-13pdb à 243pdb), pénalisé par les risques de dérapage fiscal. Sur les marchés des devises et des matières premières, le manque de visibilité sur le front des accords commerciaux a pénalisé le renminbi (-2.5% contre USD au T2), mais aussi la livre sterling (-2.6% contre USD, et -3.9% contre euro), tout en renforçant l’appétit pour l’or (+9.1%), le yen (+2.7%), et le franc suisse (+2.0%). Enfin, le prix du baril de pétrole WTI (-1.4% à USD 58.5 fin juin) a subi de fortes fluctuations (entre USD 51.1 et USD 66.3 ce trimestre) dans le sillage des incertitudes géopolitiques (escalade des tensions entre les Etats-Unis et l’Iran), et des risques sur la dynamique de la demande mondiale.

Le troisième trimestre (T3) 2019 s’est caractérisé par des turbulences de marché, avec une sous- performance des bourses émergentes (indice MSCI EM -2%, dont notamment Chine -4.7%, Afrique du sud -4.5% et Inde -2.5%), comparée aux pays développés (indice MSCI DM +1.4%, en

3 « Carry trade » ou stratégie de placement consistant à prendre avantage des écarts de rendement, par exemple emprunter dans une monnaie à faible taux d’intérêt, puis placer les fonds correspondant dans un actif à taux d’intérêt

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particulier les indices MSCI zone euro +2.1% et MSCI Japon +4.7%). L’aversion pour le risque ce trimestre s’est traduite par une hausse du prix de l’once d’or (+6.2% au T3), ainsi qu’une appréciation du dollar US (indice DXY +3.1% au T3), et des reculs contre dollar US de l’euro (-3.8%), de la livre sterling (-3.2%), du renminbi (-3.7%), du real brésilien (-8.2%), et du rand sud- africain (-6.9%). Le prix du pétrole Brent a chuté de -7% au T3 (à 61.9 USD/baril fin septembre), dans de fortes fluctuations liées aux risques géopolitiques persistants au Moyen-Orient, et l’attaque sur la production saoudienne le 14 septembre. L’accommodation monétaire de nombreuses banques centrales a évité une envolée de l’aversion pour le risque, sans pour autant rassurer les investisseurs, toujours inquiets de l’efficacité de ce soutien dans un environnement international incertain. Les mesures d’assouplissement de la Fed, avec deux baisses consécutives de 25pbs des taux Fed Funds ce trimestre (à 1.75%-2.00%) n’ont pas vraiment convaincu qu’elles puissent apporter un soutien adéquat ou suffisant, dans un contexte de tensions commerciales et d’endettement déjà élevé. Les prévisions médianes des 17 membres de la Fed prévoient des taux stables d’ici à fin 2020, avec deux voix d’écart pour que la Fed réduise à nouveau ses taux directeurs de 25pbs d’ici fin 2019. En zone euro, malgré des mesures plus accommodantes que prévu (notamment un système à paliers des réserves bancaires, et la reprise des achats de titres), le président de la BCE, Mario Draghi, a souligné que la politique monétaire ne pouvait pas tout régler, et a donc appelé les gouvernements de la zone euro à relancer leur économie, si leur levier fiscal le permet. Ces développements ont entraîné des performances contrastées sur les marchés obligataires. Sur les marchés de crédit en Europe et aux Etats-Unis, la recherche de qualité a dominé : les segments à haut rendement (high yield HY)4 ont nettement sous-performé avec des écartements de spreads au T3, tandis que les spreads des catégories moins risquées (investment grade, IG)5 ont relativement bien résisté. L’assouplissement monétaire des banques centrales a en revanche nettement favorisé les obligations souveraines ce trimestre, à la fois dans les pays émergents (notamment en Turquie avec un recul du rendement 10 ans de 356pbs à 13.4%) et dans les pays développés. Les rendements 10 ans des obligations souveraines ont ainsi reculé aux Etats-Unis (-32pdb à 1.68%), et en Allemagne (-25pdb à -0.57% après un plus bas historique à -0.72% le 28 août), dans des mouvements d’aplatissements des courbes 2-10 ans. Ces mouvements d’aplatissement (avec une baisse plus marquée sur la partie longue que sur la partie courte) continuent de refléter les inquiétudes des investisseurs face à un risque de récession américaine. En zone euro, en plus des mesures de la BCE, ce sont surtout les changements de gouvernements en Italie et en Grèce qui ont permis leur nette surperformance par rapport aux autres marchés de la zone euro. Ainsi le rendement 10 ans du BTP italien a reculé de -128pbs à 0.82% fin septembre, et celui de l’obligation grecque de -112pbs à 1.33%.

Au dernier trimestre 2019 (T4), les incertitudes liées aux politiques commerciales entre la Chine et les États-Unis, mais aussi entre l’Union Européenne (UE) et le Royaume-Uni (Brexit), conjuguées aux anticipations des décisions des banques centrales, ont entraîné un mouvement d’appétit pour le risque. Les indices boursiers ont terminé l’année sur des plus hauts historiques. Ainsi l’indice MSCI* world (en monnaie locale) a bondi de 7.8% au T4 (+26.9% sur un an). Les indices MSCI (monnaies locales) des bourses émergentes ont connu un certain rattrapage au T4 (MSCI émergent +9.6%), tirés par les marchés d’actions en Chine (+14%), Russie (12.7%) et Brésil (10.4%). Sur l’année 2019, les bourses des pays développés ont surperformé (MSCI +28.1%), avec en tête les Etats-Unis (MSCI +31.6%), et des gains plus limités au Royaume-Uni (MSCI +16.5%), et au Japon (MSCI +18.9%).

4 High Yield (HY) fait référence à des obligations à haut rendement de qualité de notation inférieure à BBB-

5 Investment Grade (IG) fait référence à des obligations de dette privée bénéficiant d’une bonne qualité de crédit et présentant peu de risque de défaut. Cela correspond généralement à des obligations dont la qualité de notations est supérieure ou égale à BBB.

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Les marchés de crédit ont globalement bénéficié du mouvement d’appétit pour le risque, et notamment les segments à haut rendement (high yield HY) qui ont surperformé par rapport aux catégories moins risquées (investment grade, IG). En zone euro, la BCE a repris son programme d’achat d’obligations début novembre (total net de 20 milliards/mois sans limite de temps), ce qui a pu soutenir le segment IG au cours du trimestre.

Après une phase d’assouplissements monétaires de la part de la Fed (3 coupes de taux en 2019 dont la dernière en octobre), et de la BCE (ensemble de mesures, dont une réduction du taux de dépôt en septembre), les marchés des contrats futurs ont progressivement changé leurs anticipations de taux, avec moins de 25pb de baisse à 12 mois aux Etats-Unis, et un statu quo en zone euro. Avec la dissipation des risques de récession, les rendements des obligations souveraines sont donc remontés au T4, sans pour autant effacer les replis constatés entre janvier et août 2019. Ainsi au T4 sur la dette souveraine, les rendements 10 ans ont progressé partout : +25pb pour les treasuries US à 1.92% (-76pb sur un an), mais aussi +39pb pour les Bunds allemands à -0.19% (-43pb sur un an), et +39pb à 0.12% pour les OAT français (-59pb sur un an), avec des pentifications des courbes de taux 2-10 ans. A noter qu’aux Etats-Unis, les interventions de la Fed sur le marché interbancaire américain ont aussi participé au mouvement de pentification.

En effet, afin d’éviter une forte volatilité des taux interbancaires, la Fed a introduit des injections massives de liquidité à la disposition des établissements financiers, via des achats de treasuries de court terme depuis mi-octobre (60 milliards $/mois), mais aussi des opérations répétées de refinancement à court terme. En zone euro, les spreads des obligations souveraines (écarts de taux 10 ans contre l’Allemagne) se sont réduits, sauf en Italie en raison de tensions au sein de la coalition gouvernementale. A l’inverse sur les marchés obligataires émergents, les assouplissements marqués des banques centrales, et cela jusqu’en décembre, ont entraîné de fortes baisses des rendements souverains 10 ans, notamment en Russie, Turquie et au Brésil.

Sur les devises, la livre sterling a bondi de 7.9% à 1.33 face au dollar US au T4 (+3.9% sur un an), suite à l’annonce de nouvelles élections le 12 décembre, puis l’établissement d’une majorité confortable du parti conservateur au parlement britannique. Certaines devises considérées comme des valeurs refuges ont été pénalisées au T4, avec -3% l’indice DXY USD (+0.2% sur un an), et -0.9% pour le Yen/$ à 108.6 (+0.9% sur un an), tandis que le franc suisse est resté soutenu, avec +3.1% au T4, à 0.97 CHF/$ (+1.4% sur un an). Enfin, parmi les devises émergentes, le renminbi a progressé de 2.2% face au dollar US au T4, à 7.0 (mais -1.7% sur un an). Les devises liées aux pays producteurs de matières premières se sont distinguées face au dollar US au T4, notamment le rand sud-africain (+8.1%), le rouble (+4.6%), et le réal brésilien (+3.1%).

Enfin les marchés de matières premières (indice CRB +3.6% au T4) ont plutôt bien réagi à une demande mondiale plus résiliente que prévu. L’or s’est renforcé de 3.0% au T4 à 1517.3$/once (+18.3% sur un an), et le prix du cuivre a bondi de 7.8% au T4 (+3.5% sur un an). Le prix du baril de pétrole (WTI) a gagné 12.9% au T4, à 61.1$ (+34.5% sur un an). Début décembre, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) ont confirmé rester en soutien des prix du baril, en s’accordant sur des coupes de production additionnelles de janvier à mars 2020.

Source : données Bloomberg au 31/12/2019.

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Politique de gestion

Les marchés actions finissent l’année en forte hausse, portés par une diminution des incertitudes politiques et surtout par les politiques monétaires très accommodantes des grandes Banques Centrales. Les craintes apparues à la fin de 2018, d’une récession aux Etats-Unis ne sont pas réalisées. La croissance mondiale a certes ralenti progressivement au cours de l’année mais a finalement relativement bien résisté. Les inquiétudes autour de la thématique de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ont alimenté la volatilité des marchés au cours de l’année et ont aussi pesé sur l’environnement économique.

Au final, le marché aura plus que récupéré ce qu’il avait perdu l’année précédente.

Dans ce contexte de baisse des taux, les investisseurs ont privilégié les secteurs offrant les meilleures visibilités sur les résultats futurs au détriment des secteurs défensifs ou sensibles à la thématique de la guerre commerciale comme l’automobile ou impacté négativement par la baisse des taux d’intérêt comme le secteur bancaire. Les secteurs en hausse sensible sont la technologie, la construction, l’industrie et les produits de consommation courante alors que les secteurs plus défensifs comme les services de télécommunication, les média ou le pétrole affichent de faibles progressions.

Dans ce contexte le Fonds a réalisé une performance inférieure à celle de son indice de référence (EuroStoxx).

Il a souffert d’être globalement sous-exposé à la technologie au sens large et d’avoir conservé un biais plutôt défensif dans l’allocation sectorielle.

La sélection de titre a eu une contribution positive à la performance relative du Fonds notamment dans le secteur des services aux entreprises (Teleperformance), dans l’énergie (Neste et OMV), les produits de base (DSM), le transport (Deutsche Post) et les services aux collectivités (Enel, Iberdrola et Véolia environnement).

A contrario, relevons les contributions négatives de Orange et Telefonica dans les services de télécommunication, de Publicis dans les Média, de Pernod Ricard dans la boisson mais aussi de Henkel, Elior ou encore Renault.

Nous avons, durant cette période, acquis ou renforcé des valeurs dont les valorisations nous paraissaient attractives comme Neste, Cap Gemini, Kering, Fresenius SE, Peugeot, Munich Re ou encore Vonovia. Nous avons aussi acquis des valeurs cycliques comme Siemens, Schneider ou CRH.

Nous avons cédé ou allégé nos positions dans des valeurs qui avaient bien progressé comme DSM, Merlin Properties, Adidas, Ebro Foods, Teleperformance ou Casino. Nous avons aussi cédé nos positions en Essilor Luxottica, Heidelberg Cement et Scor.

Performances

A la clôture de l’exercice, le Fonds affiche une performance de 24.73%.

A titre de comparaison, l’indice de référence du Fonds a progressé de 26.81%.

La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs du Fonds.

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Informations sur les critères relatifs au respect d'objectifs sociaux, environnementaux et de qualité de gouvernance (ESG)

Conformément à l’article L533-22-1 du Code Monétaire et Financier, les informations sur les critères relatifs au respect d’objectifs sociaux, environnementaux et de qualité gouvernance (critères ESG) dans la politique d’investissement sont disponibles sur le site internet de la société de gestion www.assetmanagement.hsbc.fr/fr.

Evénements intervenus sur le Fonds pendant l’exercice ou à venir Le 11 février 2019 – Actualisation réglementaire

Nous vous informons de l’implémentation des nouvelles obligations réglementaires conformément aux différentes Instructions AMF successives :

 Ajout à la rubrique « Forme des parts », sans modifier le process actuel, une précision concernant les souscriptions de parts en nominatif pur.

 Actualisation dans la rubrique « Indicateur de référence » des informations concernant la mise à disposition d’informations sur l’indice de référence du Fonds.

 Ajout dans le tableau « Modalités de souscription et de rachat » des adaptations rédactionnelles précisant notamment les dates de règlement des souscriptions et des rachats.

 Ajout à l’article 3 du règlement de la mention relative à la cessation provisoire ou définitive de l’émission de part.

Information sur les actifs non liquides et les dispositions pour gérer la liquidité du FIA Gestion du risque de liquidité :

La Société de gestion assure le suivi du risque de liquidité par FIA afin d’assurer un niveau approprié de liquidité à chaque FIA au regard notamment du profil de risque, des stratégies d'investissement et politiques de remboursement en vigueur des OPC.

Une analyse du risque de liquidité des FIA visant à s’assurer que les investissements et les OPC présentent une liquidité suffisante pour honorer le rachat des porteurs de parts dans des conditions normales et extrêmes de marché est effectuée au moins une fois par mois par la société de gestion.

Une dégradation observée de la liquidité des marchés et des mouvements de passif significatifs auraient pour conséquence, en fonction du profil de risque de chaque FIA, le renforcement du dispositif matérialisé par l’augmentation significative de la fréquence de contrôle de la liquidité des OPC.

La société de gestion a mis en place un dispositif approprié et des outils de gestion de la liquidité des FIA gérés permettant le traitement équitable des investisseurs.

Actifs qui font l'objet d'un traitement spécial du fait de leur nature non liquide : néant.

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Information sur le profil de risque actuel du FIA et les systèmes de gestion du risque utilisés par la société de gestion

Le profil de risque et de rendement du FIA est indiqué dans le DICI qui est rattaché au rapport annuel.

La société de gestion met en œuvre et maintient opérationnelle une politique et des procédures de gestion des risques efficaces, appropriées et documentés qui permettent d'identifier les risques liés à son activité. En particulier la société de gestion a mis en œuvre les dispositions et les mesures permettant d'évaluer le risque global des OPC et d'identifier notamment les risques principaux auxquels les OPC sont exposés ou susceptibles d'être exposés.

Information sur le montant total du levier calculé selon la méthode brute et la méthode de l'engagement utilisées par le FIA

- Montant total du levier calculé selon la méthode brute : 96.5%

- Montant total du levier calculé selon la méthode de l'engagement : 100.1%

Ces méthodes sont décrites dans le règlement délégué (UE) n°231/2013 de la Commission du 19 décembre 2012.

Information relative aux éléments de rémunération

HSBC Global Asset Management (France) a choisi conformément à la réglementation en vigueur de communiquer les informations relatives à la rémunération de son personnel pour la totalité des FIA et OPCVM de droit français qu'elle gère.

La rémunération versée par HSBC Global Asset Management (France) est composée d'une rémunération fixe et peut comprendre une composante variable sous forme de bonus discrétionnaire si les conditions économiques le permettent. Ces rémunérations variables ne sont pas liées à la performance des véhicules gérés. Il n'existe en outre pas d'intéressement aux plus- values.

HSBC Global Asset Management (France) applique la politique de rémunération du Groupe HSBC.

Cette politique Groupe intègre un grand nombre des principes énoncés dans la réglementation AIFM ainsi que dans la réglementation OPCVM.

HSBC Global Asset Management (France) a procédé à partir de 2014 à des aménagements de cette politique de rémunération afin de se conformer avec les règles spécifiques de la réglementation AIFM puis à la réglementation UCITS concernant la gestion de Fonds conformes à ces réglementations respectives.

HSBC Global Asset Management (France) a notamment mis en place un mécanisme d'indexation en instruments sur la base d'un indice indexé sur un panier représentatif de tous les OPC dont la société de gestion est HSBC Global Asset Management (France) à l'exception des FCPE dits d'actionnariat salarié pour l'ensemble des collaborateurs qui bénéficient d'une rémunération différée dans le cadre à la fois de la réglementation AIFM et de la réglementation OPCVM.

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La politique de rémunération de HSBC Global Asset Management (France) n'a pas d'incidence sur le profil de risque des FIA et des OPCVM.

La politique de rémunération complète de HSBC Global Asset Management (France) est disponible sur son site internet à l'adresse suivante : http:// www.assetmanagement.hsbc.fr/fr.

Ventilation des rémunérations fixes et variables de la société pour l’exercice 2019

L'information relative au montant total des rémunérations versées par la société de gestion à son personnel et le montant agrégé entre les cadres supérieurs et les membres du personnel qui ont une incidence sur le profil de risque figure dans le tableau ci-dessous.

Les bénéficiaires des rémunérations au titre de l’année fiscale 2019 représentent une population de 339,8 personnes en moyenne sur l’année et de 336 personnes équivalent temps plein à fin 2019 avec 36 personnes identifiées comme « Preneurs de risques » au titre de la directive AIFM et tels que définis dans la politique de rémunération d’HSBC Global Asset Management (France) dont le temps est réparti sur l’ensemble des portefeuilles gérés.

Le détail des rémunérations du personnel ayant une incidence sur le profil de risque concerne : - Les membres du comité exécutif,

- Les responsables des pôles de gestion et du trading - Les responsables des ventes, produits et du marketing,

- Les responsables des fonctions de contrôle et de fonctions de support.

(*) Prend en compte les actions différées définitivement acquises en 2019 ainsi que le cash différé indexé payé en 2019.

(**) Prend en compte 3 personnes mises à disposition au prorata du temps de présence.

La rémunération variable n’intègre pas la participation et l’intéressement perçus en 2019 par les collaborateurs.

Risque global

La méthode retenue pour le calcul du risque global sur les instruments financiers à terme est la méthode du calcul de l’engagement.

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Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice

Mouvements ("Devise de comptabilité") Titres

Acquisitions Cessions

CRH PLC 1 157 914,67 32 026,51

MUENCHENER RUECKVERSICHERUNG AG 1 063 887,37 43 244,82

KBC GROUPE 1 033 534,73 38 716,29

ADIDAS NOM. 0,00 1 014 383,90

MERLIN PROPERTIES SOCIMI SA 0,00 972 164,87

VONOVIA SE 915 556,43 30 414,50

GRIFOLS SA PREF 881 309,67 32 773,10

ROYAL DUTCH SHELL - A 0,00 897 294,22

PEUGEOT 753 470,62 18 903,01

CASINO GUICHARD PERRACHON 151 784,92 595 143,20

Transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation des instruments financiers – règlement SFTR – en devise de comptabilité de l’OPC (EUR)

Au cours de l’exercice, l’OPC n’a pas fait l’objet d’opération relevant de la réglementation SFTR.

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Informations réglementaires

Rapport sur le suivi des risques

Observation générale :

Sur la période sous revue, les modalités d’évaluation et de suivi des risques mises en place pour la gestion du fonds n’ont pas conduit à l’identification d’anomalie significative relative à son exposition au risque de marché, risque de crédit, risque de contrepartie et risque de liquidité.

Par ailleurs, aucune anomalie ayant un impact significatif en termes de risque de valorisation n'a été identifiée sur ladite période.

Anomalie(s) significatives identifiée(s)

relative(s) à la clôture du Fonds Observations

1 Risque de Marché Néant

2 Risque de Crédit Néant

3 Risque de Contrepartie Néant

4 Risque de Liquidité Néant

5 Risque de Valorisation Néant

Procédure de sélection et d’évaluation des intermédiaires financiers

La société de gestion sélectionne les courtiers ou contreparties selon une procédure conforme à la réglementation qui lui est applicable et en particulier les dispositions de l’article L533-18 et suivants du Code Monétaire et Financier (« COMOFI »). Dans le cadre de cette sélection, la société de gestion respecte à tout moment son obligation de « best execution ».

Les critères objectifs de sélection utilisés par la société de gestion sont notamment la qualité de l'exécution des ordres, les tarifs pratiqués, ainsi que la solidité financière de chaque courtier ou contrepartie.

Le choix des contreparties et des entreprises d’investissement, prestataires de services d’HSBC Global Asset Management (France) s’effectue selon un processus d’évaluation précis destiné à assurer à la société un service de qualité. Il s’agit d’un élément clé du processus de décision général qui intègre l’impact de la qualité du service du broker auprès de l’ensemble de nos départements : Gestion, Analyse financière et crédit, Négociation et Middle-Office, Juridique.

Le choix des contreparties peut se porter sur une entité liée au Groupe HSBC ou au dépositaire du Fonds.

La "Politique de meilleure exécution et de sélection des intermédiaires" est détaillée sur le site

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Rapport des frais d’intermédiation

Conformément à l'article 319-14 du Règlement Général de l'AMF et si les modalités prévues par ce même article sont remplies, le compte rendu relatif aux frais d'intermédiation pour l'exercice précédent est disponible sur le site Internet de la société de gestion : https://www.assetmanagement.hsbc.fr/fr.

Exercice des droits de vote

La politique de vote de la société de gestion, ainsi que le rapport rendant compte des conditions dans lesquelles les droits de vote ont été exercés peuvent être consultés sur le site Internet : https://www.assetmanagement.hsbc.fr/fr.

Utilisation d’instruments financiers gérés par la société de gestion ou une société liée Le tableau des instruments financiers gérés par la société de gestion ou une société liée se trouve dans les annexes des comptes annuels du Fonds.

Politique relative aux conflits d’intérêt

Le Groupe HSBC, ou ses sociétés affiliées (ci-après dénommées HSBC), de par son envergure mondiale et le large éventail de services financiers proposés, est susceptible de temps à autre d’avoir des intérêts divergents de ceux de ses clients ou entrant en conflit avec les devoirs qu’il a à l’égard de ses clients. Il peut s’agir de conflits entre les intérêts d’HSBC, de ses sociétés affiliées ou de ses collaborateurs d’une part, et les intérêts de ses clients d’autre part, ou encore de conflits entre les clients eux-mêmes.

HSBC a défini des procédures dont l’objectif est d’identifier et de gérer de tels conflits, notamment des dispositions organisationnelles et administratives ayant vocation à protéger les intérêts des clients. Cette politique s’appuie sur un principe simple : les personnes prenant part à différentes activités induisant un conflit d’intérêts sont tenues d’exécuter lesdites activités indépendamment les unes des autres.

Le cas échéant, HSBC met en œuvre des mesures qui permettent de restreindre la transmission d’informations à certains collaborateurs, afin de protéger les intérêts des clients et de prévenir tout accès indu aux informations concernant les clients.

HSBC peut également agir pour compte propre et avoir comme contrepartie un client ou encore

« matcher » les ordres de ses clients. Des procédures sont prévues pour protéger les intérêts des clients dans ce cas de figure.

Dans certains cas, les procédures et les contrôles de HSBC peuvent ne pas être suffisants afin de garantir qu’un conflit potentiel ne puisse porter atteinte aux intérêts d’un client. Dans ces circonstances, HSBC informe le client du conflit d’intérêts potentiel afin d’obtenir son accord exprès pour poursuivre l’activité. En tout état de cause, HSBC pourra refuser d’intervenir dans des circonstances où il existerait in fine un risque résiduel d’atteinte aux intérêts d’un client.

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Certification du Commissaire aux comptes sur les

comptes annuels

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PricewaterhouseCoopers Audit, 63, rue de Villiers, 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex T: +33 (0) 1 56 57 58 59, F: +33 (0) 1 56 57 58 60, www.pwc.fr

RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS

Exercice clos le 31 décembre 2019 FONDATION EUROPE

FONDS D'INVESTISSEMENT A VOCATION GENERALE Régi par le Code monétaire et financier

Société de gestion

HSBC GLOBAL ASSET MANAGEMENT (FRANCE) Immeuble Coeur Défense - Tour A

110 Esplanade du Général de Gaulle 92400 La Défense 4 - Courbevoie

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par la société de gestion, nous avons effectué l’audit des comptes annuels du fonds d'investissement à vocation générale FONDATION EUROPE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine du fonds d'investissement à vocation générale à la fin de cet exercice.

Fondement de l’opinion Référentiel d’audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie

« Responsabilités du commissaire aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 01/01/2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.

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FONDATION EUROPE

PricewaterhouseCoopers Audit, 63, rue de Villiers, 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex T: +33 (0) 1 56 57 58 59, F: +33 (0) 1 56 57 58 60, www.pwc.fr

Justification des appréciations

En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous informons que les appréciations les plus importantes auxquelles nous avons procédé, selon notre jugement professionnel, ont porté sur le caractère approprié des principes comptables appliqués ainsi que sur le caractère raisonnable des estimations significatives retenues et sur la présentation d’ensemble des comptes.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.

Vérifications spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion établi par la société de gestion.

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