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Rapport annuel au 31 Décembre 2019

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Academic year: 2022

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

Rapport annuel au 31 Décembre 2019

BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT FRANCE Société de gestion :

1, boulevard Haussmann 75009 Paris

Siège Social :

BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES Dépositaire :

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020 Sommaire

Rapport de gestion

Orientation des placements ... 3

Politique d'investissement... 8

Comptes annuels Bilan actif ... 21

Bilan passif... 22

Hors-bilan... 23

Compte de résultat... 24

Comptes annuels - Annexe Règles et méthodes comptables... 25

Evolution de l'actif net ... 28

Complément d'information 1 ... 29

Complément d'information 2 ... 30

Ventilation par nature des créances et dettes ... 31

Ventilation par nature juridique ou économique d'instrument ... 32

Ventilation par nature de taux des postes d´actif, de passif et de hors-bilan ... 33

Ventilation par maturité résiduelle des postes d´actif, de passif et de hors-bilan ... 34

Ventilation par devise de cotation des postes d´actif, de passif et de hors-bilan ... 35

Affectation des résultats... 36

Résultat et autres éléments ... 40

Inventaire ... 42

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020 ORIENTATION

IDENTIFICATION

CLASSIFICATION : Obligations et autres titres de créance internationaux.

GARANTIE : Oui.

OBJECTIF DE GESTION:

L'objectif de gestion du FCP est (i) de participer partiellement à des stratégies actives de taux (obligataires et monétaires) mises en oeuvre par BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT France afin d’offrir un rendement supérieur à celui de l’inflation

sur un horizon de 8 ans (ii) tout en garantissant, à l’échéance, la Valeur Liquidative de Référence majorée de l’inflation de la zone euro sur la période.

ANTICIPATIONS DU PORTEUR DU FCP:

Le FCP s’adresse à des investisseurs qui envisagent de bénéficier partiellement de la performance de stratégies d’allocation actives de taux (obligataires et monétaires) tout en bénéficiant de la garantie à l’échéance du FCP.

AVANTAGES – INCONVENIENTS DU FCP:

AVANTAGES INCONVENIENTS

• BNP Paribas garantit à l’échéance, le 10 juillet 2020, la Valeur Liquidative de Référence, pour tous les porteurs ayant souscrit pendant la période de commercialisation.

• BNP Paribas garantit également à l’échéance une performance minimale égale à l'inflation de la zone Euro1 sur la période, mesurée par l’indice IPCH hors tabac, tel que calculé par la Commission Européenne (Eurostat).

• Le FCP vise à tirer parti des différences d’évolution des taux d’intérêt, via ses actifs risqués, afin de générer une performance additionnelle sur la période.

• La société de gestion se réserve la possibilité d’interrompre la période de commercialisation avant le 29 juin 2012, si les conditions de marché ne permettent pas de recevoir de nouvelles souscriptions.

• Tout rachat effectué par un porteur avant le 10 juillet 2020 ne lui permettrait pas de bénéficier de la garantie de la Valeur Liquidative de Référence ajustée de l'inflation de la zone Euro.

• En cas de forte performance négative des stratégies d’allocation actives de taux (obligataires et monétaires), le FCP pourra être investi uniquement en actifs dits « non risqués ». Le FCP s’expose alors à un risque de monétarisation et ne peut dès lors bénéficier d’une éventuelle hausse ultérieure des actifs risqués.

• Le FCP subit la performance négative des stratégies d’allocation actives de taux (obligataires et monétaires).

Du fait de la garantie à l’échéance de la Valeur Liquidative de Référence, le porteur ne peut participer que partiellement à la hausse des actifs risqués. La garantie de rendement liée à l’inflation de la zone Euro sur la période est une limite additionnelle à cette participation.

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

INDICATEUR DE REFERENCE :

L’indicateur de référence est l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH) tabac exclu de la zone euro, tel que défini par la Commission Européenne (Eurostat).

Conformément au règlement (UE) 2016/1011 du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2016, l’administrateur de l’Indice a jusqu’au 1er janvier 2020 pour demander un agrément ou un enregistrement auprès de son autorité compétente afin d’exercer les fonctions d’administrateur d’indices de référence. A la date du présent prospectus, il n’est pas encore inscrit sur le registre des administrateurs et des indices de référence tenu par l’Autorité Européenne des Marchés Financiers.

Eurostat est l’administrateur de l’Indice.

Par ailleurs, en application de ce même règlement, la société de gestion dispose d’une procédure de suivi des indices de référence utilisés décrivant les mesures à mettre en oeuvre en cas de modifications substantielles apportées à un indice

ou de cessation de fourniture de cet indice.

Pour des informations complémentaires vous pouvez vous connecter sur le site de la Commission Européenne.

STRATEGIE D'INVESTISSEMENT :

1. STRATEGIE UTILISEE POUR ATTEINDRE L’OBJECTIF DE GESTION :

Afin de réaliser l’objectif de gestion, le FCP mettra en oeuvre des stratégies d'allocation actives de taux (obligataires et monétaires) alliées à des investissements dans des actifs dits « à faible risque ».

Les actifs dits « à faible risque » sont constitués via :

- des titres de créance ou obligations à revenu fixe ou variable, - des dépôts à terme et pensions

- des OPCVM monétaires et/ou monétaires court terme ou obligataires - des produits dérivés de taux (en ajustement de sensibilité)

- des produits dérivés liés à l'inflation: swaps et/ou options sur inflation (pour la couverture de la garantie) La fourchette de sensibilité de ces actifs à faible risque est comprise entre 0 et +8.

Par ailleurs, le FCP pourra avoir recours à l’utilisation de produits dérivés de change pour ajuster l’exposition au risque de change, lequel ne pourra représenter plus de 10% de l’actif net du FCP.

L'équipe de gestion met en oeuvre des stratégies de gestion actives de taux (obligataires et monétaires).

Ces stratégies comprennent notamment une allocation active entre différents émetteurs de dette souveraine, afin de générer des rendements absolus en tirant parti des différences de rendements obligataires entre ces pays.

A titre d’exemple les pays émetteurs de dette pourront être l’Australie, le Canada, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni, les Etats-Unis.

Ces stratégies sont exécutées via des futures de taux.

L’exposition de la stratégie d’allocation à l’évolution des Futures de taux variera pendant la durée de vie du FCP en fonction notamment :

- de la performance passée de ces stratégies d’allocation,

- des conditions de marchés, en particulier des marchés de taux d’intérêt.

La fourchette de sensibilité de ces stratégies est comprise entre -1,5 et +1,5.

La fourchette de sensibilité du FCP est comprise entre -1,5 et +9,5.

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

2. PRINCIPALES CATEGORIES D’ACTIFS UTILISES (HORS DERIVES INTEGRES) : Le portefeuille du FCP est constitué des catégories d’actifs et instruments financiers suivants :

Actions : Néant.

Titres de créance et instruments du marché monétaire

Le gestionnaire dispose de moyens internes d’évaluation des risques de crédit pour sélectionner les titres du FCP et ne

recourt pas exclusivement ou systématiquement aux notations émises par des agences de notation.

L’utilisation des notations mentionnées ci-après participe à l’évaluation globale de la qualité de crédit d’une émission ou d’un émetteur sur laquelle se fonde le gestionnaire pour définir ses propres convictions en matière de sélection des titres.

Le FCP peut investir jusqu’à 100% de l’actif net en titres de créances et / ou instruments du marché monétaire pouvant bénéficier d’une notation minimale AA- (ou équivalent) par S&P, Moody’s ou Fitch ou A1/P1/F1 (S&P, Moody’s, Fitch) lors de leur acquisition. Cette contrainte de rating minimum ne s’applique pas aux titres de créances ou obligations à revenus fixes ou variables émis par BNP Paribas S.A.

La maturité de ces instruments est inférieure au 10 juillet 2020.

La fourchette de sensibilité est comprise entre 0 et 8

Parts ou actions d’OPCVM, de FIA ou d’OPC ou de fonds d’investissement

Le FCP peut investir jusqu'à 100 % de son actif net en parts ou actions d’OPCVM français ou européens, en parts ou actions de FIA (fonds d’investissement alternatifs) français à vocation générale, et de fonds d'investissement respectant les critères de l’article R.214-13 du code monétaire et financier de classifications AMF ou équivalentes suivantes : monétaires et/ou monétaires court terme ou obligataires internationaux.

Toutefois, le FCP ne peut investir que jusqu’à 30% maximum de son actif net, en parts ou actions de FIA de droit français ou de FIA établis dans d’autres états membres de l’Union européenne et de fonds d’investissement constitués sur le fondement d’un droit étranger respectant les 4 critères de l’article R214-13 du code monétaire et financier et relevant des classifications AMF ou équivalentes susvisées.

Les OPCVM, FIA et fonds d’investissement dans lesquels le FCP investit peuvent être gérés par BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT France et les sociétés qui lui sont liées.

3. INSTRUMENTS DERIVES :

Le FCP a vocation à intervenir sur les marchés à terme réglementés et de gré à gré.

Sur ces marchés, le FCP peut recourir aux produits suivants :

- futures de devises, sur taux d'intérêt, sur obligations d'Etat et sur indices (en couverture et/ou en exposition) - options de change, de taux et sur indices boursiers (en couverture et/ou en exposition)

- swaps de taux, de change, d’inflation, swaps à composante optionnelle (en couverture et/ou en exposition) - achat de devises à terme (en couverture et/ou en exposition)

- vente de devises à terme (en couverture et/ou en exposition)

- Caps, Floors, notamment d’inflation (en couverture et/ou en exposition).

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

L’ensemble de ces instruments sera utilisé, pour couvrir et/ou exposer le portefeuille aux risques de taux et/ou de crédit et/ou de risque de change.

Le FCP n’aura pas recours à des contrats d’échange sur rendement global (« Total Return Swap »).

Ces instruments financiers pourront être conclus avec des contreparties sélectionnées par la société de gestion.

Elles pourront être des sociétés liées au Groupe BNP Paribas.

4. INSTRUMENTS INTEGRANT DES DERIVES : Néant.

5. DEPOTS :

Pour réaliser son objectif de gestion, le FCP pourra effectuer des dépôts d’une durée maximum de 12 mois auprès d'un ou plusieurs établissements de crédit et dans la limite de 100% de l'actif net.

6. EMPRUNTS D’ESPECES :

Dans le cadre de son fonctionnement normal, le FCP peut se trouver ponctuellement en position débitrice et avoir recours dans ce cas à l’emprunt d’espèces, dans la limite de 10% de son actif net.

7. OPERATIONS D’ACQUISITION ET DE CESSION TEMPORAIRES DE TITRES :

Pour réaliser son objectif de gestion, le FCP peut recourir, dans la limite de 100% de son actif net, aux emprunts et prêts de titres et aux prises et mises en pension par référence au code monétaire et financier.

Ces opérations seront conclues avec des contreparties sélectionnées par la société de gestion parmi les établissements ayant leur siège social dans un pays membre de l’OCDE ou de l’Union européenne mentionnés au R.214-19 du code monétaire et financier. Elles pourront être effectuées avec des sociétés liées au Groupe BNP Paribas. Les contreparties devront être de bonne qualité de crédit (équivalent à Investment Grade).

Des informations complémentaires concernant les opérations d’acquisition et cession temporaire de titres figurent à la rubrique « Commissions et frais du prospectus ».

GARANTIE FINANCIERE :

La société de gestion constitue une garantie financière sur les actifs du FCP (titres financiers et espèces) au bénéfice du dépositaire au titre de ses obligations financières à l’égard de celui-ci.

RISQUE GLOBAL :

L’engagement de ce FCP est calculé selon la méthode du calcul de la valeur en risque : Value-at-Risk (VaR), mesurée à un intervalle de confiance de 99% pour une période de détention de 20 jours ouvrables. La limite de cet engagement est fixée à 20% de la valeur liquidative du FCP.

Le niveau de levier du FCP prévu, donné à titre indicatif, calculé comme la somme des nominaux des positions sur les instruments financiers dérivés utilisés, est de 400%. Il pourra toutefois atteindre un niveau supérieur.

PROFIL DE RISQUE :

La catégorie de risque du FCP est déterminée en utilisant la méthode de calcul « Total Return Fund» telle que définie par l’European Securities and Markets Authority.

Le FCP est classifié « Obligations et autres titres de créance internationaux ».

Il est exposé en permanence sur un ou plusieurs marchés de taux internationaux.

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

En conséquence, il présente :

- un risque de perte en capital avant l’échéance de la garantie: l’investisseur souscrivant et/ou rachetant ses parts sur des valeurs liquidatives autres que la valeur liquidative Garantie, est averti que la performance du FCP peut ne pas être conforme à ses objectifs et que son capital investi - hors fiscalité et commission de souscription - peut ne pas lui être totalement restitué.

- un risque de monétarisation du FCP : en cas de sous-performance des stratégies d’allocation actives de taux (obligataires et monétaires), il existe un risque que la valeur liquidative du FCP évolue en liaison avec les seuls actifs à faible risque.

- un risque lié à la gestion discrétionnaire : le style de gestion discrétionnaire repose sur l'anticipation de l'évolution des différents titres de l’univers d’investissement. Il existe un risque que le portefeuille du FCP ne soit pas composé à tout moment des titres les plus performants.

- un risque de taux : Il s’agit du risque de baisse des instruments de taux découlant des variations de taux d’intérêt. Il est mesuré par la sensibilité. En période de hausse (en cas de sensibilité positive) ou de baisse (en cas de sensibilité négative) des taux d’intérêt, la valeur liquidative pourra baisser de manière sensible.

- un risque de crédit : Il représente le risque éventuel de dégradation de la notation de l’émetteur et/ ou le risque que l’émetteur ne puisse pas faire face à ses engagements, ce qui induira une baisse du titre et donc de la valeur liquidative du FCP.

- un risque de contrepartie, ce risque est lié à la conclusion d’opérations de cession/acquisition temporaires de titres (cf. rubrique « Opérations d’acquisition et de cession temporaires de titres » ci-dessus) dans le cas où une contrepartie

avec laquelle un contrat a été conclu ne tiendrait pas ses engagements (par exemple : paiement, remboursement), ce qui peut entraîner une baisse de la valeur liquidative du FCP.

- un risque de conflits d’intérêts potentiels : ce risque est lié à la conclusion d’opérations de cession/acquisition

temporaires de titres au cours desquelles le FCP a pour contrepartie et/ou intermédiaires financiers une entité liée au groupe auquel appartient la société de gestion du FCP.

- des risques liés aux opérations de financement sur titres : le porteur peut être exposé à un risque juridique, en lien avec la documentation juridique, l’application des contrats et les limites de ceux-ci. En cas de circonstances

exceptionnelles de marché, le porteur pourra également être exposé à un risque de liquidité, entrainant par exemple des difficultés de négociation de certains titres.

Accessoirement, l’investisseur peut également être exposé au risque suivant :

- un risque de change : Il s’agit du risque de baisse des devises d’investissement par rapport à la devise de référence du

portefeuille, l´euro. En cas de baisse d’une devise par rapport à l’euro, la valeur liquidative du FCP pourra baisser.

Il peut représenter jusqu’à 10 % de l’actif net. Le risque de change pourra être couvert en tout ou partie par l’utilisation d’instruments financiers à terme.

DUREE MINIMUM DE PLACEMENT RECOMMANDEE : 8 ans.

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020 RAPPORT DE GESTION

COMMISSAIRE AUX COMPTES

PRICEWATERHOUSECOOPERS

POLITIQUE D’INVESTISSEMENT

Politique de gestion 2019

L'objectif de gestion de l’OPCVM est (i) de participer partiellement à des stratégies obligataires actives mises en œuvre par BNP Paribas Asset Management afin d’offrir un rendement supérieur à celui de l’inflation sur un horizon de 8 ans (ii) tout en garantissant, à l’échéance, le capital initialement investi majoré de l’inflation de la zone euro sur la période.

Le fonds a été créé le 13 avril 2012 et commercialisé jusqu’au 9 mai 2012. Au vu de la baisse historiquement forte des taux réels, la société de gestion a décidé, comme prévu par le prospectus du fonds, d’abréger la période de commercialisation afin de protéger l’objectif de rendement à maturité pour les porteurs ayant déjà souscrits. Pendant cette période, les investissements se sont limités à des OPCVM monétaires ou obligataires courts, des dépôts à terme et des pensions à taux révisable.

Afin de réaliser l’objectif de gestion, le fonds met en oeuvre une stratégie d'allocation obligataire active alliée à des investissements dans des actifs dits de « portage ». Ces derniers sont constitués à environ 95% par des dépôts à terme et des pensions à taux variable, renouvelables jusqu’à maturité du fonds, contractés auprès de BNP Paribas SA à la fin de la

période commercialisation. Le reste des actifs de portage comprend des parts d’OPCVM monétaires ou obligataires du groupe BNP Paribas. Afin de couvrir le risque de taux, un swap échangeant le taux variable du dépôt et des pensions

contre un taux fixe (à maturité du fonds) a été initié le même jour. Pour couvrir la garantie de l’inflation, le fonds est entré dans un swap receveur de l’inflation européenne et payeur d’un taux fixe à maturité.

La stratégie obligataire active vise à profiter des différentiels de taux longs entre les principaux Etats émetteurs de dette (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Australie) par une allocation dynamique, revue chaque semaine.

Elle emploie de manière spéculative des contrats à terme sur obligations 10 ans, à l’achat comme à la vente.

2019 T1

Dès janvier, la Réserve fédérale américaine a radicalement changé son approche de la politique monétaire, laissant entendre qu’elle allait faire une pause dans son cycle de relèvement des taux directeurs, après 4 hausses de 25 pb en 2018.

Par ailleurs, l’autre aspect de la normalisation de la politique monétaire a également pris un tour moins restrictif. Alors que les opérations de réduction de la taille du bilan avaient débuté en octobre 2017 et semblaient se dérouler sans problème particulier, la Fed a tout d’abord évoqué de possibles ajustements de ce processus pour finir par indiquer qu’il pourrait s’achever plus tôt que prévu. Ce ton beaucoup plus accommodant a été adopté dès le début de l’année et confirmé par la suite, les membres du FOMC ne cherchant à aucun moment à nuancer leurs propos. Jerome Powell justifie la pause par les risques extérieurs sur la croissance américaine et une inflation toujours basse mais a indiqué en sus que la Fed souhaitait que l’inflation dépasse son objectif pendant un certain temps pour compenser les années où elle s’est inscrite nettement en dessous malgré l’expansion économique et ainsi mieux ancrer les anticipations. Cette démarche pourrait aboutir une

nouvelle fonction de réaction de la Fed, qui adopterait par exemple une stratégie de ciblage de l’inflation moyenne.

A l’occasion de la réunion de politique monétaire des 19 et 20 mars, quelques précisions ont été apportées. Le niveau de taux directeurs jugé « approprié » par les membres du FOMC ne reflète plus aucune hausse en 2019 (contre deux indiquées

en décembre) et seulement une en 2020. Les opérations de réduction de la taille du bilan seront ralenties en mai et stoppées en septembre. A partir de cette date, les titres adossés à des crédits hypothécaires (MBS) arrivés à échéance

seront en partie réinvestis en titres du Trésor. Cette annonce montre que la Fed envisage de revenir à un actif de bilan

majoritairement composé de T-notes. Même si le diagnostic de Jerome Powell sur la conjoncture est resté positif (« l’économie américaine se porte bien »), les prévisions de croissance et d’inflation ont été revues à la baisse pour 2019 et

2020 par rapport aux chiffres communiqués en décembre. Au 4e trimestre, la croissance du PIB est ressortie à 2,2 % en

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

rythme annualisé mais les estimations conduites sur la base des indicateurs disponibles font craindre un léger ralentissement au 1er trimestre. Les données économiques ont été mitigées sur la demande intérieure mais, pour l’économie américaine, les risques sont essentiellement exogènes (croissance en Chine et en Europe, Brexit, négociations commerciales).

Les taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) n’ont pas été modifiés. Depuis mars 2016, ils s’établissent à 0 % pour le taux des opérations principales de refinancement, 0,25 % pour la facilité de prêt marginal et -0,40 % pour la facilité de dépôt. En début d’année, Mario Draghi a indiqué que les débats avaient été consacrés à l’évaluation de la conjoncture et que les risques étaient jugés baissiers avec une croissance évoluant sous son potentiel pendant plusieurs trimestres. Au 4e trimestre 2018, le PIB a progressé de 0,2 % (après 0,1 % au 3e trimestre), ce qui, en l’absence d’amélioration des indicateurs au 1er trimestre, a entraîné une révision à la baisse des perspectives de croissance pour 2019.

Dans ce contexte, à l’issue du Conseil des gouverneurs de la BCE du 7 mars, la politique monétaire a pris un tour plus accommodant, les annonces dépassant même les attentes. Tout d’abord, les indications sur l’orientation future de la politique monétaire (forward guidance) prévoient désormais que les taux directeurs « resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à la fin de 2019 ». La BCE, qui mentionnait auparavant des taux stables « au moins jusqu’à l’été 2019 », rejoint

ainsi les prévisions des économistes. Les anticipations qui ressortent des contrats à terme n’intègrent presque plus de hausse en 2020. Sans surprise, les réinvestissements en totalité des titres arrivés à échéance se poursuivent, stabilisant

la taille du bilan de la BCE au niveau atteint fin 2018 (4 700 milliards d’euros). Enfin, une troisième série de refinancement à long terme des banques (Targeted Longer-Term Refinancing Operations ou TLTRO–III) a été annoncée. Des opérations trimestrielles d’une maturité de 2 ans seront conduites entre septembre 2019 et mars 2021. Le diagnostic sur la croissance et l’inflation s’est révélé très prudent, Mario Draghi précisant que les risques sur la croissance restent orientés à la baisse et n’hésitant pas à déclarer fin mars que la BCE peut repousser la première hausse des taux si nécessaire. Une inflation toujours très modérée (1,5 % en glissement annuel pour l’inflation totale et 1,0 % pour l’inflation sous-jacente en février) facilite cette approche prudente mais l’engagement de la BCE n’a peut-être pas entièrement convaincu les observateurs.

D’une part, les taux directeurs négatifs peuvent affaiblir le système bancaire européen et la marge de manœuvre pour les maintenir très longtemps à leurs niveaux actuels, voire les baisser davantage, paraît limitée. D’autre part, le renouvellement de la moitié du directoire de la BCE d’ici la fin de l’année (avec notamment le départ de Mario Draghi en octobre) affaiblit la crédibilité de la forward guidance au-delà.

La Banque du Canada n’a pas modifié son taux directeur, qui est resté à 1.75%. La récente baisse du baril, les craintes sur la croissance globale, une inflation et une croissance des salaires faibles malgré la bonne dynamique du marché de l’emploi, continuent de justifier un taux directeur en deçà des niveaux considérés comme neutres.

La Reserve Bank of Australia a maintenu inchangé son taux directeur comme attendu. Cependant, sa posture a été largement modifiée, cette dernière cessant d’ indiquer que des taux directeurs plus haut seront probablement justifiés à un certain moment, et évoquant ses craintes d’une part sur la croissance et les échanges commerciaux au niveau global, et d’

autre part sur l’ environnement domestique déflationiste caractérisé par la chute de l’ immobilier et la faible croissance des salaires.

Sur le trimestre, le fonds affiche une performance positive, la stratégie taux bénéficiant principalement de sa position long Australie.

2019 T2

Le tournant de la politique de la Réserve fédérale américaine annoncé en janvier a été confirmé à la fin du trimestre alors, qu’auparavant, Jerome Powell n’avait pas paru légitimer une détente supplémentaire. Le 1er mai, la Fed avait ajusté techniquement à la baisse le taux d’intérêt versé sur les réserves excédentaires (taux IOER) à 2,35 %. A l’issue du comité de

politique monétaire (FOMC) des 18 et 19 juin, l’objectif des fonds fédéraux a été maintenu dans la fourchette 2,25 % - 2,50 %, en vigueur depuis décembre 2018, mais le comité a indiqué qu’il « agira pour soutenir l’expansion » face à

l’aggravation des incertitudes (tensions commerciales et croissance mondiale). La révision à la baisse des prévisions d’inflation pour 2019 (de 1,8 % à 1,5 % pour le déflateur des dépenses privées - PCE) a convaincu les observateurs qu’une baisse des taux directeurs devrait intervenir rapidement. La Fed rappelle que l’inflation évolue sous 2 % et que les anticipations inflationnistes contenues dans les marchés ont baissé. Cette analyse recoupe les données récemment publiées : les ventes au détail ont progressé au cours des derniers mois et les dépenses privées ont augmenté de 0,4 % en mai après 0,6 % en avril, ce qui laisse espérer un rebond de la consommation au 2e trimestre (après 0,9 % en rythme

annualisé au 1er). Les enquêtes dans le secteur manufacturier et la production renvoient une image moins dynamique.

Les déceptions sur les créations d’emploi (seulement 75 000 en mai) ne remettent pas en cause la solidité du marché du travail (taux de chômage bas, embauches au plus haut). L’inflation est restée modérée en mai, le glissement annuel du déflateur des PCE hors alimentaire et énergie s’inscrivant à 1,6 %. Les prévisions de la Fed sur la croissance et l’emploi

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

jusqu’en 2021 restent assez optimistes. En ce qui concerne le niveau jugé approprié pour le taux des fonds fédéraux, l’interprétation est délicate : le point médian pour fin 2019 est inchangé à 2,375 % mais huit membres du FOMC jugent que les taux devraient être plus bas, ce qui ouvre la porte à des baisses dans les prochains mois.

Les taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) n’ont pas été modifiés au cours du trimestre, ce qui n’a pas

empêché la BCE d’infléchir nettement son discours et d’adopter un ton plus accommodant qui a conduit les intervenants à anticiper de nouvelles mesures d’assouplissement. Leurs attentes ont été satisfaites en juin, tout d’abord à l’issue de la

réunion de politique monétaire du 6 puis, encore plus nettement, le 18 à l’occasion du colloque organisé comme chaque année par la BCE à Sintra. Le Conseil des gouverneurs a en effet assoupli sa forward guidance (indication sur l’orientation future de la politique monétaire) en début de mois en annonçant que ses taux directeurs (0 % pour le taux des opérations principales de refinancement, 0,25 % pour la facilité de prêt marginal et -0,40 % pour la facilité de dépôt) « resteront à leurs

niveaux actuels jusqu’à la mi-2020 au moins ». Les modalités des nouvelles opérations de refinancement à long terme des banques commerciales (TLTRO) annoncées en mars ont été précisées. Une partie du discours de Mario Draghi a

davantage retenu l’attention. Le président de la BCE, tout en indiquant qu’il n’y a pas de probabilité de récession et en revoyant en légère hausse les prévisions de croissance, a en effet mentionné que plusieurs options avaient été discutées par le Conseil des gouverneurs en cas d’évolution défavorable des perspectives de croissance et d’inflation : baisser les taux, redémarrer le programme d'achats d'actifs, ou rallonger à nouveau l'horizon de la forward guidance.

La Reserve Bank of Australia a annoncé une baisse the son taux directeur de 0.25%. Ce taux s’établit désormais à 1.25%, un nouveau plus bas historique. L’escalade des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis a continuellement stimulé les craintes sur la croissance globale. L’inflation au premier trimestre, en baisse de 1.8% à 1.3%, a été notoirement

plus faible qu’anticipé. Cette baisse s’explique en partie en raison de la chute récente du baril. La croissance du PIB au premier trimestre a également marqué un ralentissement de 2.3% à 1.8%. Malgré des bons chiffres de créations d’emplois, le taux de chômage a été relevé de 5.0% à 5.2%, en raison d’un taux de participation accru.

La Banque du Canada a maintenu son taux directeur inchangé, réitérant elle aussi ses craintes sur les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, mais indiquant toutefois par l’intermédiaire de son gouverneur S. Poloz que les taux seraient susceptibles d’être relevés plutôt qu’abaissés si la croissance se reprend comme prévu au second semestre. L’inflation est passée de 1.5% à 2.4% au cours du trimestre. De même, le marché du travail a montré une bonne

dynamique avec la poursuite de la bonne trajectoire des salaires dont la croissance en rythme annuel a atteint 2.6%.

De même, le taux de chômage s’est établi à un niveau historiquement bas de 5.4%.

Au Royaume-Uni, l’extension de la date du Brexit et les commentaires d’un membre de la Bank of England indiquant qu’une hausse de taux par an serait une bonne anticipation, ont soutenu les taux des Gilts à 10 ans. Cependant, plus tard durant la période, devant les échecs répétés pour obtenir le soutien du Parlement à son accord de sortie de l’Union Européenne, Theresa May a annoncé sa démission avec effet au 7 Juin. L’émergence de Boris Johnson comme principal successeur potentiel a redonné de l’importance au scenario d’une sortie sans accord, ou Hard Brexit.

Sur le trimestre, le fonds affiche une performance positive. La stratégie taux a contribué positivement principalement grâce à son positionnement long Australie. La stratégie change a contribué négativement, principalement en raison de son positionnement long NZD qui a été pénalisé par le regain des tensions commerciales.

2019 T3

La Réserve fédérale américaine (Fed) a abaissé ses taux directeurs à deux reprises au cours du trimestre, en juillet et en septembre, tout en soulignant que l’économie américaine restait en « bonne santé ». Ces décisions étaient anticipées dans la mesure où le vrai tournant de la politique monétaire était survenu en juin lorsque le comité avait indiqué qu’il agirait pour soutenir l’expansion face à l’aggravation des incertitudes (tensions commerciales et croissance mondiale). L’économie américaine « continue de croître à un rythme modéré », le marché du travail « reste solide » et les nombreuses incertitudes liées à la demande mondiale justifient la baisse. La Fed indique qu’elle va continuer à agir de « manière appropriée », reprenant l’expression utilisée pour pré-annoncer la baisse de juillet.

La politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) a été modifiée en septembre, ce qui est apparu comme

l’aboutissement logique du changement de ton survenu début 2019 et du tournant plus accommodant amorcé en juin.

La réunion de juillet avait été marquée par la réintroduction d’un biais baissier et un diagnostic très sombre sur l’économie, Mario Draghi évoquant des perspectives qui deviennent « de pire en pire dans le secteur manufacturier » en particulier en Allemagne. Après ses déclarations fin juin (à Sintra) et en juillet (Conseil des gouverneurs du 25), les attentes d’un assouplissement de la politique monétaire étaient fortes. A l’issue du Conseil des gouverneurs du 12 septembre, c’est bien

la « large combinaison d’instruments » annoncée dans le compte rendu de la réunion précédente qui a été présentée.

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

Le taux de dépôt a été baissé de 10 pb à -0,50 %, les deux autres taux directeurs restant inchangés (0 % pour le taux des opérations principales de refinancement, 0,25 % pour la facilité de prêt marginal). Le programme d’achats d’actifs (APP pour Asset Purchase Programme) sera relancé à partir du 1er novembre à un rythme modeste (20 milliards d’euros par mois) pour « aussi longtemps que nécessaire ». Les réinvestissements du remboursement du principal des titres au bilan arrivés à échéance se poursuivront. Les modalités des opérations de prêts à long terme aux banques (TLTRO III) sont modifiées (taux plus bas ; durée plus longue) pour que leurs conditions restent favorables. Enfin, un système de rémunération des réserves à deux paliers (taux modulé ou tiering) a été introduit. Pour faciliter la transmission de la politique monétaire par le système bancaire, il exempte une partie des réserves excédentaires (jusqu’à 6 fois le montant des réserves obligatoires) du taux pénalisant de -0,50 %. Cette batterie de mesures ressemble au feu d’artifice (presque) final du mandat de Mario Draghi qui quittera ses fonctions le 31 octobre. Certaines informations laissent entendre que le Conseil des gouverneurs

s’est divisé sur la question de la reprise de l’APP. L’annonce surprise de la démission de Sabine Lautenschläger du directoire de la BCE a été interprétée comme un signe de désaccord. Le diagnostic sur la situation économique est

apparu prudent. Le président de la BCE a reconnu le ralentissement de la croissance lié à l’atonie des échanges commerciaux et aux incertitudes mondiales prolongées.

La Banque du Canada n’ a pas modifié son taux directeur après son meeting du mois de Septembre, et n’ a pas indiqué de

baisse imminente dans sa communication, malgré la montée de l’inquiétude liée au conflit commercial qui oppose les Etats-Unis et la Chine et son impact sur la croissance économique globale. Les chiffres du marché de l’ emploi continuent d’ indiquer une progression des salaires soutenue et la croissance du PIB au second trimestre a dépassé les prévisions.

L’inflation annualisée est restée stable à un niveau proche de 2.0% sur la période.

La Reserve Bank of Australia a baissé son taux directeur de 0.25% en Juillet, qui s’ établi à 1.0%, comme anticipé par les marchés, afin de soutenir un marché de l’emploi qui progresse lentement et de permettre plus facilement à l’inflation de se rapprocher de sa cible à moyen terme.

Au Royaume-Uni, Boris Johnson a succédé à Theresa May au poste de Premier Ministre affichant la volonté ferme que le Brexit soit effectif au 31 Octobre avec ou sans traité. La Bank of England n’ a pas modifié son taux directeur qui demeurre à 0.75%. Cette dernière se tient prête à le remonter si nécessaire en cas de Brexit ordonné, notant toutefois que les pressions inflationistes domestiques seraient réduite dans un scenario de prolongement des incertitudes sur la nature des futures relations avec l’ Union Européenne, et la transition vers celles-ci.

Sur le trimestre, le fonds affiche une performance légèrement positive, la stratégie taux bénéficiant de ses positions long Australie et Etats-Unis contre short Canada, et la stratégie FX étant pénalisée principalement par sa position long NZD qui a souffert de l’ annonce d’ une baisse de taux de 0.50% début Août surprenant les marchés par son ampleur.

2019 T4

Au cours du trimestre, la Réserve fédérale américaine a commencé par poursuivre l’ajustement de sa politique monétaire en

abaissant, le 30 octobre, le taux objectif des fonds fédéraux de 25 pb pour la troisième fois consécutive depuis juillet.

Sous l’effet des commentaires officiels de la Fed, les anticipations de baisse supplémentaire, qui restaient présentes dans

les contrats à terme, ont ensuite rapidement reflué. Le conseil de politique monétaire (FOMC) des 10 et 11 décembre s’est conclu, comme attendu, par un statu quo décidé à l’unanimité. La Fed considère que le niveau actuel des taux

directeurs est neutre ou légèrement accommodant et elle devrait faire une longue pause. Le diagnostic sur la situation économique est un peu plus favorable qu’auparavant, reflétant l’amélioration des indicateurs en fin d’année, mais la faiblesse de l’inflation permet à la Fed de ne pas resserrer sa politique monétaire dans l’immédiat. Jerome Powell a précisé

qu’il faudrait une accélération significative et durable de l’inflation pour justifier une hausse des taux directeurs.

L’inflation sous-jacente (mesurée par le déflateur de la consommation privée hors alimentaire et énergie) s’est établie à 1,6 % en novembre contre 1,8 % en août. Les membres du FOMC prévoient le retour progressif de l’inflation à 2 % en 2021 malgré un taux de chômage très bas qui pourrait provoquer une accélération plus marquée des salaires. Les créations d’emploi sont restées très solides au 4e trimestre et le taux de chômage est retombé à 3,5 % en novembre, un point bas de 50 ans déjà touché en septembre. La croissance du PIB au 3e trimestre est ressortie à 2,1 % (rythme annualisé) après 2,0 % au 2e trimestre. Les données disponibles permettent d’envisager 2,3 % au 4e trimestre. La consommation reste l’élément moteur de l’expansion tandis que l’investissement productif est en retrait (-1,0 % puis -2,3 % aux 2e et 3e

trimestres). Une très légère amélioration des indicateurs avancés de l’investissement s’est dessinée en fin d’année.

Les enquêtes auprès des directeurs d’achats montrent que les incertitudes liées aux négociations commerciales ont pesé sur les décisions d’investissement. A ce titre, la remontée en fin de période des indices ISM et PMI du secteur manufacturier apparaît comme un élément encourageant. Depuis septembre, la Fed est contrainte d’intervenir pour limiter les tensions sur le marché interbancaire. Elle a indiqué que ces opérations de repo se poursuivront au moins jusqu’au 2e trimestre 2020 et

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

qu’elles ne correspondent pas à une reprise de l’assouplissement quantitatif. Ces interventions se sont traduites par une augmentation de la taille du bilan de la Fed à 4 166 milliards de dollars fin 2019 (contre 3 760 fin août).

Après les décisions importantes annoncées en septembre, la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) n’a pas été modifiée au 4e trimestre. Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement ainsi que ceux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt se situent à, respectivement, 0,00 %, 0,25 % et -0,50 %. Comme prévu, les achats nets de titres dans le cadre de l’APP (Asset Purchase Programme) ont repris le 1er novembre. Ils se sont élevés à 24 milliards d’euros en novembre (dont 14,5 d’obligations gouvernementales). Un rythme un peu supérieur aux 20 milliards mensuels prévus parce que les opérations ont été interrompues entre le 19 et le 31 décembre du fait de la faible liquidité.

Le trimestre a surtout été marqué par le passage de témoin à la tête de la BCE. La fin du mandat de Mario Draghi a été assombrie par quelques contestations suscitées précisément par la décision de reprendre l’APP. Les débuts de Christine Lagarde se sont plutôt bien passés. La Présidente en poste depuis le 1er novembre s’est inscrite dans les pas de son prédécesseur, notamment pour réclamer des mesures de soutien budgétaire aux gouvernements qui disposent de marges de manœuvre. Elle a aussi prévenu que chaque Président avait son style de communication. Les prévisions de la BCE témoignent d’une certaine prudence sur la croissance (1,1 % en 2020 puis 1,4 % en 2021 et 2022) et surtout sur l’inflation.

L’accélération attendue est modeste (1,1 % en 2020, 1,4 % en 2021 et 1,6 % en 2022). Christine Lagarde a précisé que l’inflation au 4e trimestre 2022 était attendue à 1,7% et que les chiffres allaient donc « dans le bon sens » mais que l’objectif ne peut pas être considéré comme atteint. En novembre, l’inflation totale est ressortie à 1,0 % en glissement annuel tandis que l’inflation sous-jacente s’est inscrite à 1,3 % (après 1,1 % en octobre et 1,0 % en septembre), essentiellement pour des raisons techniques qui ne présagent pas d’une tendance haussière. En ce qui concerne la croissance, une timide amélioration a commencé à se dessiner. L’emploi reste solide avec un taux de chômage au plus bas depuis juillet 2008.

Les enquêtes d’activité (IFO allemand, sentiment économique de la Commission européenne, PMI) se sont légèrement redressées en fin d’année. Ce mouvement doit encore être confirmé et reste modeste. D’après l’estimation préliminaire, l’indice PMI (enquête auprès des directeurs d’achats), qui s’établissait à 50,1 en septembre, s’est inscrit en décembre à 50,6 pour le 3e mois d’affilée. Ce niveau est historiquement associé à une croissance modeste du PIB (0,1 % après 0,2 % aux 2e et 3e trimestres) mais les enquêtes ont eu tendance à sous-estimer l’activité ces derniers temps. C’est aussi le cas des prévisionnistes, ce qui explique de nombreuses « surprises économiques » positives en décembre.

La Banque du Canada a maintenu son taux directeur inchangé à 1.75%. Le gouverneur S.Poloz, qui indiquait en Octobre que le Conseil avait discuté la possibilité d’ une baisse de taux préventive, a rassuré par la suite en affirmant que les conditions monétaires en vigueur étaient assez bonnes. De plus, une inflation à la cible accompagnée d’une forte croissance des salaires, la bonne tenue de l’ économie et le début d’ apaisement dans les relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine en fin de période, ont maintenu éloignées les anticipations d’ un éventuel assouplissement monétaire.

La Reserve Bank of Australia a baissé son taux directeur de 0.25%, ce dernier s’ établissant désormais à 0.75%, un niveau historiquement bas, indiquant qu’ une période prolongée de taux d’ intérêts bas serait nécessaire pour atteindre le « plein » emploi.

La Bank of England maintenu son taux directeur inchangé, comme attendu par les marchés. Celle-ci indique se tenir prête à

agir si la croissance globale ne se stabilise pas ou si les incertitudes liées au Brexit restent ancrées. Dans le cas où l’économie se reprendrait conformément aux prévisions, un resserrement s’avèrerait nécessaire pour maintenir l’inflation au

niveau cible. L’élection générale a débouché sur une victoire de 80 sièges pour le parti Conservateur, renforçant la position de Boris Johnson et le scenario d’une sortie effective de l’Union Européenne au 31 Janvier 2020.

Le fonds affiche une performance négative au dernier trimestre. La stratégie taux a une contribution légèrement négative, les gains réalisés sur son positionnement short Canada étant compensés par les pertes réalisées sur son positionnement long

Australie. La stratégie change contribue négativement, pénalisée par son positionnement long NOK qui a souffert du contexte de déglobulisation défavorable aux petites économies ouvertes.

L’épidémie de coronavirus (covid-19), qui s’est déclarée en Chine en fin d’année, touche désormais tous les continents, entraînant une crise sanitaire et économique sans précédent. Il est impossible pour l’heure d’évaluer avec précision l’impact de cette crise sur les sociétés en portefeuille, mais l’inquiétude s’accroît quant à ses répercussions sur l'économie mondiale.

La société de gestion reste à l’écoute des mesures prises par les gouvernements pour endiguer l’épidémie et continue d’évaluer son impact économique éventuel sur les entreprises présentes dans les portefeuilles des fonds.

La situation actuelle n’a aucune incidence sur les états financiers du fonds dans la mesure où la valeur nette d’inventaire utilisée est établie au 31 décembre 2019.

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

Performance annuelle

- Part Classic : La performance annuelle s’élève à 0.98%

- Part I : La performance annuelle s’élève à 0.98%.

La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l'O.P.C.V.M.

Informations sur les techniques de gestion efficace de portefeuille (TGEP)

Exposition obtenue au travers des TGEP

Type d'opération Montant en Dev ptf

Prise en pension de titres * Mise en pension de titres Prêt de titres

Emprunt de titres 10 309 893.27

* Les titres reçus en garantie ne sont pas réutilisés

Identité des contreparties, type et montant des garanties financières reçues afin de réduire le risque de contrepartie Nom de la contrepartie Type de garantie reçue Valorisation en Dev ptf

Revenus découlant des TGEP perçus durant l'exercice ainsi que les coûts et frais opérationnels directs et indirects Type d'opération Revenus de l'exercice en Dev ptf Coûts et/ou frais opérationnels en Dev ptf

Informations sur les instruments financiers dérivés (IFD)

Exposition sous-jacente atteinte au travers des IFD

Type d'opération Contrepartie Montant en Dev ptf

Swap ROYAL BANK OF SCOTLAND 29 600 000,00

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

Identité des contreparties, type et montant des garanties financières reçues

Nom de la contrepartie Type de garantie financière Valorisation en Dev ptf

ROYAL BANK OF SCOTLAND Collateral Especes -1 300 000,00

Changements intervenus au cours de l’exercice Néant.

Mentions légales

Conformément aux dispositions de l'article 314-99 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers, nous vous informons que :

-

Nous avons effectué une opération de dépôt long terme auprès du Groupe BNP Paribas.

-

Dans le cadre de la gestion courante du solde de trésorerie, des OPCVM du groupe BNP Paribas ont été utilisés.

Conformément aux dispositions de l’article 314-75-1 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers,

« l’information sur la politique de sélection et d’évaluation des services d’aide à la décision d’investissement et d’exécution d’ordres » de BNP Paribas Asset Management est disponible sur le site www.bnpparibas-am.fr.

Conformément aux dispositions de l’article 314-82 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers, le dernier

« compte rendu relatif aux frais d’intermédiation » est disponible sur le site www.bnpparibas-am.fr.

Méthode de calcul du risque global de l’OPCVM

L’engagement de ce FCP est calculé selon la méthode du calcul de la valeur en risque : Value-at-Risk (VaR), mesurée à un intervalle de confiance de 99% pour une période de détention de 20 jours ouvrables. La limite de cet engagement est fixée à 20% de la valeur liquidative du FCP.

Le niveau de levier du FCP prévu, donné à titre indicatif, calculé comme la somme des nominaux des

positions sur les instruments financiers dérivés utilisés, est de 400%. Il pourra toutefois atteindre un niveau supérieur.

- Modèle de VaR : VaR Historique et VaR Monte-Carlo (les deux calculs sont effectués) - Intervalle de confiance : 99%

- Période d'observation : 1 mois (20 jours ouvrés)

- Taille de l'échantillon de données : 3 ans d’historique (rendements quotidiens, soit 756 jours)), à noter que la méthode MC prend en compte un decay factor de 0.97 surpondérant les rendements les plus récents.

- Niveau min / moyen / max pour l'année 2019 Histo : 0.70% / 0.83% / 0.91%

- Niveau min / moyen / max pour l'année 2019 MC : 0.54% / 0.68% / 0.81%.

VAR

FUND MIN AVERAGE MAX

HISTO MC HISTO MC HISTO MC

BNP PARIBAS DOUBLE

GARANTIE JUILLET 2020 0,70% 0,83% 0,91%

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

Opérations de financement sur titres en application du Règlement SFTR Informations générales

Nom du fonds BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE

JUILLET 2020 Tout actif donné par ce fonds à une autre partie est considéré comme engagé et repris dans cette partie.

Devise du fonds EUR Tous les montants ci-dessous sont exprimés en

devises du portefeuille.

Type de transaction Repurchase transactions

Réglement et compensation Bilatéral Le dénouement des SFT et TRS est toujours bilatéral.

Informations sur la transaction Montant des actifs engagés en valeur

absolue 10 300 000,00

Montant des actifs engagés en prop. des

actifs sous gestion 64,75%

Titres prêtés en prop. des actifs prêtables Pas de prêt de titres sur la période 0,00%

Matières premières prêtées en prop. des

actifs prêtables Pas de prêt de matières premières sur la

période 0,00%

Transaction - ventilation de l'information Informations additionnelles Value

Contrepartie

BNP PARIBAS France 8 800 000,00

BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES France 1 500 000,00 Maturité

Une semaine à un mois 10 300 000,00 Garanties reçues - ventilation de

l'information Informations additionnelles Value

type d'instrument

Obligations 11 309 441,24

devise (valorisée en devise de référence)

EUR 11 309 441,24

notation

Aa3 Moody's 11 309 441,24

Maturité

Une semaine à un mois 11 309 441,24 Contrepartie

BNP PARIBAS 9 698 951,53

BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES 1 610 489,71 Emetteur

BNP PARIBAS SA 11 309 441,24

total 11 309 441,24

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

Garanties reçues -Informations sur la

conservation Nom Valeur absolue

Dépositaire BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES 11 309 441,24

Garanties octroyées - informations sur la

conservation Valeur absolue des garanties

octroyées Informations additionnelles

Comptes séparés 0,00

Comptes groupés 0,00

Autres comptes 0,00

Performance économique de ce type

d'opération Valeur absolue En pourcentage des revenus globaux générés par

ce type d'opération

Organisme de placement collectif

Revenus 0,00 0,00%

Coûts 0,00 0,00%

Gestionnaire

Revenus 0,00 0,00%

Coûts 0,00 0,00%

Tiers

Revenus 0,00 0,00%

Coûts 0,00 0,00%

Les revenus sur l'activité de prise et mise en pension sont le résultat de la différence entre les valeurs marché des "deux jambes" de ce type de transaction.

Garanties reçues - Réutilisation des

garanties Value Informations additionnelles

Montant des garanties titres réutilisées 0,00 Ce fonds n'a pas réutilisé ses garanties en titre reçues sur la période.

Revenus sur les garanties espèces 0,00

* * *

Instruments financiers du Groupe détenus dans l’OPC

Cette information figure dans l’annexe du rapport annuel – Complément d’information.

Les principaux mouvements du portefeuille sont disponibles sur demande auprès de la société de gestion.

BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT France – Servie Client – TSA 47000 – 75318 Paris Cedex 09

* * *

Dans le cadre de la gestion des Placements Collectifs, des frais de transaction sont facturés à l'occasion des opérations portant sur les instruments financiers (achats et ventes de titres, pensions, futures, swaps).

* * *

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

PRISE EN COMPTE DES CRITERES ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX ET DE GOUVERNANCE (ESG) Démarche générale

La démarche générale de prise en compte des critères sociaux, environnementaux et de gouvernance (ESG) de BNP Paribas Asset Management est indiqué dans le reporting 173 sur notre site web : https://docfinder.bnpparibas- am.com/api/files/9B8A91FD-D198-45D4-8B78-D375AC8B82DA.

L’ensemble de nos fonds applique notre stratégie d’investissement durable qui repose sur quatre piliers : Intégration ESG :

Nos analystes et gérants prennent en compte de manière systématique les facteurs ESG les plus pertinents et ce quel que soit le processus d’investissement. Nos directives et notre politique d’intégration ESG s’appliquent à tous nos processus d’investissement (et donc aux fonds, mandats et fonds thématiques). Cependant, elles ne sont pas applicables aux fonds indiciels et aux fonds négociés en bourse (ETF). Conformément aux convictions de BNPP AM, cette démarche leur permet d’identifier des risques et les opportunités dont les autres acteurs du marché n’ont pas nécessairement connaissance, ce qui leur apporte donc un avantage comparatif. Le processus d'intégration des facteurs ESG est guidé par des principes communs formels et supervisé par un comité de validation ESG. Notre objectif est que d'ici fin 2020, chaque processus d'investissement - et par définition, toute stratégie d'investissement ait été examiné et approuvé par ce comité.

En cas de controverse, les analystes ESG peuvent déclencher une procédure de surveillance particulière (mise en place d’une liste spécifique). Les gérants sont donc alertés et tout nouvel achat ou augmentation des positions sur ce titre placé

sous surveillance est interdit jusqu’à ce qu’une nouvelle recommandation ESG soit fournie par les analystes ESG.

Ce procédé nous permet de maintenir un niveau d’alerte maximum lors de l’apparition d’une controverse. Plus une entreprise est confrontée à un nombre important de controverses, plus le risque de réputation pour nos fonds est important.

Toutes les controverses sont classées de niveau 1 (la moins grave) au niveau 5 (la plus importante). La classification prend en compte l’impact de l’incident (gravité et nombre), le niveau de récurrence, la responsabilité et le caractère exceptionnel, la réponse et la gestion par l’entreprise. Une entreprise est automatiquement pénalisée si elle fait face à une ou plusieurs controverses de niveau 3 ou supérieur. Si la controverse était extrêmement sérieuse ou avait des conséquences particulièrement négatives, la société pourrait alors être exclue de notre univers d’investissement.

En cas de d’exclusion, le gérant procèdera au désinvestissement dans les meilleurs délais et dans l’intérêt des investisseurs.

Vote, dialogue et engagement

Nous investissons de manière réfléchie et nous avons établi des directives détaillées en matière de vote sur un certain nombre d’enjeux ESG. De plus, nous pensons qu'un dialogue renforcé avec les émetteurs peut améliorer nos processus d'investissement et nous permettre de mieux maîtriser les risques sur le long terme. Nos gérants ainsi que nos experts du Sustainability Centre de BNPP AM dialoguent avec les entreprises dans lesquelles nous investissons, avec pour objectif de les inciter à adopter des pratiques responsables et respectueuses de l’environnement. De plus, nous avons pour objectif de rencontrer fréquemment les pouvoirs publics afin de discuter des moyens mis en œuvre dans la lutte contre le réchauffement climatique. Notre politique de vote est disponible à l’adresse suivante : https://docfinder.bnpparibas- am.com/api/files/E5F49195-9D9E-41A0-B553-89EED19FBB11.

Conduite responsable des entreprises et exclusions sectorielles :

BNPP AM applique ainsi, pour tous ses investissements, des exclusions ESG fondées sur les 10 principes du Pacte Mondial des Nations Unies. Cadre de référence universel d’évaluation des entreprises et applicable à l’ensemble des secteurs industriels, le Pacte Mondial s’appuie sur des conventions internationales portant sur les domaines du respect des droits de l’Homme, des droits du travail, de l’environnement et sur la lutte contre la corruption.

En complément des principes du Pacte mondial des Nations Unies, BNPP AM applique des standards ESG spécifiques que doivent respecter les entreprises opérant dans certains secteurs sensibles en matière d’impacts sociaux et environnementaux. Ils sont définis au sein de politiques sectorielles qui concernent, à ce jour, l’huile de palme, la pâte à papier, le charbon, l’énergie nucléaire, les mines, l’amiante, l’agriculture et le tabac. Le non-respect des standards ESG définis par BNPP AM conduit à l’exclusion des sociétés du périmètre d’investissement. Enfin, conformément à la réglementation, certains domaines comme celui des armes controversées (mines anti personnelles et armes à fragmentation) sont proscrits de tout investissement.

Une vision prospective :

Nous pensons que trois points clés sous-tendent un système économique plus durable et plus inclusif : la transition énergétique, la protection de l’environnement et l’égalité. Nous avons défini un ensemble d’objectifs et mis au point des

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

indicateurs de performance pour mesurer comment nous alignerons notre recherche, nos portefeuilles et notre engagement auprès des entreprises et des pouvoirs publics sur ces trois enjeux, les « 3E ».

Notre approche détaillée est décrite dans notre « Politique de conduite responsable de l’entreprise » : https://docfinder.bnpparibas-am.com/api/files/D8E2B165-C94F-413E-BE2E-154B83BD4E9B.

Nos pratiques de vote en Assemblées générales et d’engagement avec les émetteurs sont mentionnées dans le reporting 173 de notre société : https://docfinder.bnpparibas-am.com/api/files/9B8A91FD-D198-45D4-8B78-D375AC8B82DA.

Moyens utilisés pour informer les clients

Nous mettons à la disposition des investisseurs de nombreuses informations relatives à nos engagements et réalisations en tant qu’investisseur responsable sur le site de BNP Paribas Asset Management http://www.bnpparibas-am.com/fr.

Plusieurs publications sont aussi disponibles depuis notre site web : https://www.bnpparibas-am.com/fr/sustainability/en-tant- quinvestisseur/ , et sont indiqués dans le reporting 173 de la BNP Paribas Asset Management : https://docfinder.bnpparibas- am.com/api/files/9B8A91FD-D198-45D4-8B78-D375AC8B82DA.

Des documents sont disponibles sur notre site internet sur la page du fonds avec notamment des documents réglementaires (DICI, prospectus) et des rapports mensuels et annuels.

Pourcentage d’encours prenant en compte les critères ESG

Nous avons pour objectif que 100% des encours de nos fonds prennent en compte les critères ESG.

Adhésion à des chartes, codes, initiatives ou labels

Nos adhésions à des chartes, codes ou initiatives sont indiquées dans le reporting 173 sur notre site web : https://docfinder.bnpparibas-am.com/api/files/9B8A91FD-D198-45D4-8B78-D375AC8B82DA.

Procédures internes pour identifier les risques associés aux critères ESG et l’exposition de ses activités à ces risques.

Les principaux risques ESG sont adressés via les standards minimum ESG requis avant chaque investissement tel que définis par notre politique d’investissement responsable. Les entreprises ne répondant pas à nos critères d’exigence ESG

sont considérées comme à risques ESG fort et sont exclues de notre périmètre d’investissement sauf exception (fonds indiciels qui répliquent l’indice). Dans le cadre de l’adoption de notre stratégie climat, une réflexion a été initiée en

interne sur la prise en compte des scénarios 2°C dans notre politique d’investissement ainsi que la prise en compte des différents risques liés au changement climatique. Les risques carbones que nous avons identifiés sont de trois ordres :

- risques de transition : risques engendrés par un processus d'ajustement vers une économie bas carbone.

Les changements de politique, les risques technologiques et physiques pourraient entrainer une réévaluation de la valeur d’un grand nombre d’actifs, au fur et à mesure que les coûts et/ou opportunités se matérialiseront.

- risques physiques : conséquences engendrées par des événements climatiques et/ou météorologiques comme les inondations et les tempêtes qui provoquent des dégâts matériels ou perturbent le commerce.

- risques en responsabilité : conséquences qui pourraient se produire si des parties ayant souffert de pertes ou de dégâts dus aux effets du changement climatique entreprenaient des démarches auprès des entreprises

qu’elles estiment responsables afin d’obtenir une indemnisation. De telles actions pourraient survenir contre les entreprises qui extraient et émettent du carbone et, si celles-ci bénéficient d’assurance en responsabilité, leurs assureurs.

Dans la mesure où il n’existe pas encore à ce jour de méthode de place permettant d’évaluer l’impact des risques physiques du changement climatique, BNPP AM se trouve dans l’incapacité d’évaluer de manière exhaustive son exposition à ce type

de risques. C’est pour cette raison que nous sommes co-financeurs du développement d’une méthodologie innovante et d’un outil, Climate Risk & Impact Screening (CRIS), lancés à l’initiative de Carbone 4. Cette méthode d’évaluation nous

permettra d’évaluer à terme notre exposition aux risques physiques du changement climatique de manière objective.

* * *

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BNP PARIBAS DOUBLE GARANTIE JUILLET 2020

INFORMATIONS SUR LA POLITIQUE DE REMUNERATION EN VIGUEUR AU SEIN DE LA SOCIETE DE GESTION Eléments qualitatifs de rémunération

L’information sur la politique de rémunération, applicable durant l’exercice comptable 2018, est disponible sur demande formulée auprès de la société de gestion : BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT France - TSA 47000 -75318 Paris cedex 09. Des informations descriptives de la politique de rémunération de la société de gestion sont également disponibles sur le site internet http://www.bnpparibas-am.com/fr/politique-de-remuneration/ .

Eléments quantitatifs de rémunération

Ci-dessous, les informations quantitatives sur les rémunérations, telles qu’elles sont requises par l’article 22 de la directive AIFM (Directive 2011/61/UE du 8 juin 2011) et par l’article 69-3 de la directive OPCVM V (Directive 2014/91/UE du 23 juillet 2014), dans un format conforme aux préconisations de l’association de Place AFG (Association Française de Gestion)1.

Rémunérations agrégées des collaborateurs de BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT France (« BNPP AM France ») (art 22-2-e de la directive AIFM et art 69-3 (a) de la directive OPCVM V):

Nombre de

collaborateurs Rémunération Totale (k EUR)

(fixe + variable)

Dont rémunération variable totale

(k EUR) Ensemble des collaborateurs

de BNPP AM France2 772 86 447 29 076

Rémunérations agrégées des collaborateurs de BNPP AM France dont l’activité a un impact significatif sur le profil de risque et sont donc « Collaborateurs Régulés »3 (art 22-2-f de la directive AIFM et art 69-3 (b) de la directive OPCVM V):

Secteur d’Activité Nombre de

collaborateurs

Rémunération Totale (k EUR)

Collaborateurs Régulés employés de BNPP AM France : dont gérants de Fonds d’Investissement Alternatifs / d’OPCVM / gérants de mandats européens

152 128

29 351 23 876

1 NB 1: Les montants de rémunération ci-dessus ne sont pas directement réconciliables avec les données comptables de l’année, car ils reflètent des montants attribués à la clôture, en mai 2018, de la campagne annuelle de rémunération variable, sur la base du périmètre des effectifs arrêtés au 31 octobre 2017. Ainsi, par exemple, ces montants incluent toutes les rémunérations variables attribuées lors de cette campagne, qu’ils soient différés ou non, et que les collaborateurs soient finalement restés dans l’entreprise ou non.

NB 2 : Pour mémoire, le niveau 3 de la réglementation OPCVM V (fixant notamment les montants minimums de différés etc ...) a été publié en mars 2016 et a été appliqué pour la première fois à l’année de performance 2017, c'est-à-dire aux rémunérations variables qui ont été attribuées en mars 2018.

2 Outre ces effectifs et les montants correspondants, il faut noter les

- 7 collaborateurs de la succursale autrichienne, dont aucun n’a le statut d’« Identified Staff », et dont la rémunération totale et la rémunération variable totale s’élèvent respectivement en 2017 à 1,243 K EUR et 432 K EUR;

- 59 collaborateurs de la succursale italienne, dont 7 ont le statut d’« Identified Staff », et dont la rémunération totale et la rémunération variable totale s’élèvent respectivement en 2017 à 6,256 K EUR et 1,831 K EUR.

3 La liste des collaborateurs régulés est déterminée au vu de la revue conduite en fin d’année.

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