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REVUE DE

PRESSE

28 janvier 20 22

PRESSE

JOURNAUX

Radio

télé

M É D I A S M édias sociaux

information

PRODUIT PAR

Afin de se conformer à la Loi sur le droit d’auteur,

la FCSSQ détient une licence autorisant une redistribution électronique restreinte de ce document.

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28/01/2022 08:26 COVID-19: près de 50 000 élèves absents au Québec | JDM

https://www.journaldemontreal.com/2022/01/27/covid-19-le-nombre-deleves-absents-augmente 1/2

COVID-19: près de 50 000 élèves absents au Québec

Le nombre d'élèves absents en raison de la COVID-19 pourrait augmenter au Québec, selon des chiffres que publiera prochainement le ministère de l'Éducation, a appris Le Journal.

• À lire aussi: Trois écoles fermées à cause de la COVID-19

• À lire aussi: Assouplissements: le Dr Boileau veut y aller «une semaine à la fois»

Il y avait près de 50 000 élèves absents pour des raisons reliées à la COVID-19 en date de mardi, alors qu’il y en avait un peu plus de 30 000 dans le bilan de vendredi dernier. 

Cette hausse serait toutefois attribuable au fait qu'un plus grand nombre d'écoles ont répondu au sondage par rapport à la dernière fois plutôt qu'à une hausse de la transmission du virus, explique Florent Tanlet, attaché de presse au cabinet du ministre de l'Éducation. 

Le nouveau bilan révélera un taux d’absentéisme lié au virus de 3,64% chez les élèves, a indiqué le ministre Jean-François Roberge en entrevue avec Le Journal. Il s’agit donc d’une hausse puisque ce taux était de 2,28% lors de la dernière cueillette. 

En date de mardi, deux écoles étaient fermées dans l'ensemble de la province, soit une de moins que la semaine dernière.

Du côté du personnel, le nouveau bilan révélera un taux d'absentéisme se situant à 1,53% pour les enseignants et 1,9% pour le reste du personnel. 

Ces données sont «préliminaires» puisque ce deuxième coup de sonde n’est pas tout à fait complet : 90% des écoles publiques ont répondu et 84% des écoles privées, alors que moins de 80% des établissements avaient répondu au premier sondage, indique M. Tanlet. «On ne pourra statuer sur une hausse ou une augmentation que lorsqu'on aura 100% des réponses», précise-t-il.

Plus de détails à venir...

DOMINIQUE SCALI Jeudi, 27 janvier 2022 16:55

MISE À JOUR Jeudi, 27 janvier 2022 16:55

ACTUALITÉ ÉDUCATION

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LA

PRESSE +

PLACE AUX LECTEURS

« L'ÉCOLE NE NOUS DIT PLUS RIEN »

Plusieurs personnes ayant répondu à l'appel à témoignages de

La Presse

déplorent le manque de transparence quant aux cas de COVID-19 recensés

LOUISE LEDUC LA PRESSE

« Je croise les doigts. »

Mère de huit enfants, Diane Groulx dit n'avoir d'autre choix que de s'en remettre à la chance.

« L'école ne nous dit plus rien.

Comment savoir si un camarade de classe absent a développé des symptômes de la COVID ? » Aussi, avec une famille nombreuse, on s'y perd, relève-t-elle. « On s'isole quand ? On isole qui ? Pour combien de temps ? »

Avant les Fêtes, une classe basculait en enseignement virtuel si deux infections étaient signalées dans une classe. Depuis le 17 janvier, ce n'est le cas que si 60 % des élèves sont en isolement. Avant l'atteinte de ce seuil, les parents ne sont pas informés du nombre de cas dans la classe ou à l'école.

Toutes les personnes « ne prendront pas des décisions pour le bien-être de la collectivité, avance Diane Groulx. Chaque famille tiendra compte d'un nombre important de facteurs, par exemple, l'absentéisme au travail ».

Un appel à témoignages lancé par La Presse rend compte du quotidien des familles ces jours-ci.

L'inquiétude des uns est aussi palpable que la résignation des autres. « La question n'est plus de savoir si les enfants vont attraper la COVID, mais à quel moment. À la

maison, on est vaccinés pour protéger les gens vulnérables et éviter d'engorger les hôpitaux », résume Marie Eve Bouthillier.

Après avoir appris par son fils qu'il y avait quatre cas de COVID-19 dans sa classe, Edith Lemery Frenette a joué de prudence et fait un test rapide dès qu'elle a constaté que son nez coulait un peu. Le résultat a été positif. « S'il ne m'avait pas informée des cas dans sa classe, je n'en aurais pas fait de cas, tant son état général était bon mercredi. » Mère d'une adolescente de 13 ans, Anouk Charles se dit quant à elle incapable de prendre une décision éclairée sur la nécessité de retirer ou pas sa fille de la classe.

« Jusqu'à tout récemment, nous recevions un courriel de la direction chaque fois qu'il y avait un cas de COVID-19 à l'école. Mais plus maintenant. C'est très

opaque, disons. »

— Anouk Charles, mère d'une adolescente de 13 ans

Guillaume Baillargeon croit que c'est à dessein que cette information n'est plus divulguée. « C'est utile pour faire disparaître la pandémie et la

transmission dans les écoles pour que le gouvemement puisse se vanter de faire mieux qu'en Ontario. »

Cette ignorance touchant le nombre de cas est d'autant plus dommage, estime M. Baillargeon, que les tests rapides sont arrivés et qu'ils

pourraient permettre, quand il y a beaucoup de cas en circulation dans l'école, d'exercer à la maison une vigilance toute particulière afin que les écoles puissent rester ouvertes.

Plusieurs parents ont indiqué à La Presse ne plus avoir peur du tout. Advienne que pourra. Cela reflète bien ce que le sondage CROP publié la semaine dernière indiquait : 58 % des personnes interrogées disaient être peu ou pas inquiètes d'attraper personnellement la COVID- 19.

PARENTS À RISQUE ET INQUIETS Impossible pour Michèle Janick Sauvage d'adopter cette attitude.

« J'ai des problèmes de santé graves qui me rendent à risque de

développer des symptômes sévères de la COVID-19 », dit-elle, indiquant n'avoir pas le choix de garder ses deux adolescents à la maison, sans qu'ils puissent recevoir un

enseignement virtuel.

« Pourquoi cette année le gouvernement n'a-t-il pas mis en place des mesures pour protéger les parents qui ont des problèmes de santé ? En gardant ouvertes les écoles malgré le nombre extrême de contaminations, [François] Legault me donne l'impression qu'il cherche

La Presse Plus, 28 janvier 2022, page A16

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délibérément à contaminer le plus vite possible l'ensemble de la population pour atteindre l'immunité collective. »

Elle souligne qu'un membre du personnel de l'école de son fils lui a fait valoir que ce n'était pas grave si son fils attrapait la COVID-19 : « Il va se moucher quelques heures et il va être guéri le lendemain. Je lui ai dit que si mon fils ramenait la COVID-19 à la maison, je risquais d'en mourir. Il m'a dit que c'était ma responsabilité de me protéger contre le virus, pas celle de mon fils ».

Mélanie Vermette est tout aussi inquiète. Elle dit que chaque matin, c'est la peur au ventre qu'elle envoie ses enfants à l'école, craignant qu'ils ne finissent par faire entrer la COVID- 19 à la maison, où leur grand-mère âgée vit aussi. « Nous marchons vraiment sur des oeufs. Actuellement, il y a un cas dans la classe de ma fille. Je ne peux pas la garder à la maison parce qu'il n'y a pas d'enseignement à distance si elle demeure à la maison. Je ne pense pas que mon enfant soit en sécurité, mais je ne peux pas la priver d'aller à l'école non plus. Pour mon fils, qui est au secondaire à l'école privée, je suis davantage rassurée parce qu'ils prennent beaucoup plus de mesures de protection. Le midi, ils mangent seulement avec leur groupe classe. » 60 %, UN SEUIL « POLITIQUE » Le D` Donald Vinh, infectiologue et microbiologiste au Centre

universitaire de santé McGill (CUSM),

dit n'avoir vu aucune étude indiquant qu'il était acceptable d'attendre que 60 % des enfants d'une classe soient atteints de la COVID-19 avant de la fermer.

Pour lui, ce seuil est purement

« politique », « sorti de nulle part ».

« À 60 %, le feu est pris solide. »

— Le Dr Donald Vinh, infectiologue et microbiologiste au CUSM

En réponse à notre demande d'explication sur les critères ayant mené à ce seuil de 60 %, Bryan St- Louis, responsable des

communications au ministère de l'Éducation, nous a répondu qu'il « a été établi à la suite du nombre d'élèves absents au-delà duquel l'enseignement à distance nous semble nécessaire ».

Lui-même parent, le Dr Vinh dit qu'au premier cas venu, il retirerait ses enfants de la classe, même si chacun a reçu deux doses.

Il se dit favorable à ce que l'école se fasse en personne, à condition que ce soit sûr, ce qui n'est pas le cas à son avis « en l'absence d'un plan » sérieux de contrôle des infections.

Il dénonce aussi le fait que trop de pédiatres, qui tiennent à l'école à tout prix, minimisent la gravité du virus.

Mais que penser de l'idée de plus en plus répandue voulant que, somme toute, il vaille mieux attraper Omicron, globalement moins dangereux, plutôt que de risquer d'attraper le prochain variant ? Le

Dr Vinh répond qu'on n'a aucune idée si Omicron donne une immunité durable. Attraper celui-ci ne garantit en rien qu'on sera protégé contre un éventuel autre variant.

La Dre Anne Gatignol, professeure en microbiologie, souligne qu'en tant que virologue, elle plaiderait

normalement pour la fermeture d'une classe dès l'apparition d'un cas. Mais

« après presque deux ans de

pandémie avec des retours hachurés en classe et compte tenu du besoin de socialisation et d'apprentissage des jeunes, ce n'est pas tenable. Par contre, ce serait bien que les parents aient de l'information » quant à l'absentéisme.

EN SAVOIR PLUS

1 sur 3, Proportion des personnes contagieuses après cinq jours, période après laquelle le Québec autorise une personne à sortir de confinement si elle n'a pas de fièvre et que son état s'est amélioré Source: SOURCE : CENTRES AMÉRICAINS POUR LE CONTRÔLE ET LA PRÉVENTION DES

MALADIES

12,8 %, Proportion des jeunes de 5 à 11 ans ayant reçu deux doses en date du 26 janvier

Source: SOURCE : INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC

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ÉDITORIAL

SOMMES-NOUS ASSEZ FOUS DE NOS PROFS ?

ALEXANDRE SIROIS LA PRESSE

Dans le film La grande séduction, les habitants d'un petit village de la Côte-Nord tentaient par tous les moyens de convaincre un médecin de s'y installer.

Si ce film était tourné aujourd'hui, sa vedette serait peut- être un... enseignant.

La pénurie d'enseignants n'en finit plus de ne pas finir et Québec doit déployer de nouveaux efforts pour en trouver, à court terme, des milliers de plus.

Le ministre de l'Éducation et celui du Travail, Jean- François Roberge et Jean Boulet, ont annoncé récemment de nouvelles mesures dans le cadre de l'« opération main-d'oeuvre ».

Les mesures visent à recruter 8000 personnes en cinq ans dans le réseau de l'éducation, dont plus de 5000 enseignants.

Elles sont toutes valables.

Bonifier les conditions de rémunération des enseignants retraités qui acceptent de revenir dans le réseau ou offrir des horaires plus stables aux suppléants sont par exemple des solutions simples qui, sans être magiques, sont utiles.

Mais elles ne peuvent pas masquer le problème de fond qui force leur adoption : la profession enseignante n'est pas encore assez valorisée.

Et pour changer ça, un travail plus complexe, de longue haleine, est nécessaire.

***

Pure coïncidence : les nouvelles mesures visant à atténuer la pénurie d'enseignants sont annoncées alors que Camil Bouchard revisite trente ans plus tard son célèbre rapport : Un Québec fou de ses enfants.

On diffuse ces jours-ci une série documentaire, Un Québec toujours fou de ses enfants ?, qui permet au psychologue de faire le point sur les défis qui n'ont pas encore été relevés.

Et l'un de ses constats, c'est que le Québec n'est pas assez « fou de ses profs ».

« On ne reconnaît pas leur importance, nous a-t-il expliqué en entrevue jeudi. Tout le développement du Québec repose sur eux. À partir de la très petite enfance jusqu'à très tard. Et il n'y a pas, au Québec, de conscience aiguë de ça. »

Il y a une responsabilité indéniable de l'État québécois dans le fait qu'on ne valorise pas suffisamment les enseignants. Mais c'est une responsabilité partagée.

C'est à la société québécoise au grand complet que revient la responsabilité de ce problème.

Camil Bouchard, qui est entré à l'école en 1951, rappelle que les enseignants étaient autrefois considérés comme des figures d'autorité.

« Les parents avaient une espèce d'anxiété ou de crainte qu'on déplaise à notre enseignante. Ils nous voulaient obéissants et polis auprès des profs », dit-il, faisant remarquer que ça allait de pair avec l'environnement religieux, « de soumission », qui existait à l'époque.

La religion a pris le bord.

Et on a jeté le bébé avec l'eau du bain.

On n'est plus assez fous de nos profs.

On devrait pourtant les « vénérer », pense Camil Bouchard.

***

On peut peut-être — prudemment — alléguer que le point de bascule a été atteint et que la situation est en train de changer.

À Québec, la CAQ dit faire de l'éducation une priorité et a reconnu l'importance de valoriser la profession.

La rémunération des enseignants vient d'ailleurs d'être bonifiée de façon substantielle.

La Presse Plus, 28 janvier 2022, page B2

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Mais au sein de la profession enseignante, les doléances demeurent nombreuses (sans même parler de celles qui sont liées à la pandémie).

Le salaire est une chose, les conditions de travail en sont une autre, ont toujours dit les enseignants.

Il est vrai que des progrès restent à faire.

Vrai que les enseignants n'ont jamais obtenu suffisamment de soutien pour faire face à l'explosion du nombre d'élèves qui présentent des difficultés d'apprentissage dans leurs classes.

Vrai aussi que le renforcement du système à trois vitesses (privé, public et programmes sélectifs au sein du public) n'a fait qu'accroître le problème.

Tout ça n'a fait que confirmer l'impression, chez les enseignants, qu'on ne tient pas compte de leur avis et qu'on les considère comme de simples exécutants.

La liste ne s'arrête pas là, mais ce résumé permet de comprendre ce qui structure le problème de la dévalorisation.

L'apport des retraités et des autres mesures d'urgence n'est pas négligeable alors que la pénurie d'enseignants demeure préoccupante. Mais le problème pourra uniquement se régler de façon définitive si on parvient à faire grimper la valeur qu'on attribue à cette profession.

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Virage à 180 degrés sur les purificateurs d'air

Un groupe d'experts change d'avis à leur sujet

Un groupe d'experts québécois bien connus fait volte-face sur l'efficacité des purificateurs d'air en concluant maintenant que ces appareils peuvent aider à réduire la transmission de la COVID-19, y compris en classe.

DAMNÉE DION-VIENS

Le Journal de Québec

Le Réseau québécois COVID-pandémie regroupe plusieurs chercheurs reconnus, dont l'experte en bioaérosols Caroline Duchaine, la microbiologiste et infectio- logue Cécile Tremblay de même que la spé- cialiste en virologie Nathalie Grandvaux.

En février 2021, dans une note d'infor- mation, ce groupe d'experts avait conclu qu'aucune étude scientifique n'avait démontré l'efficacité des purificateurs d'air à réduire la transmission du virus.

Or, ces chercheurs affirment maintenant le contraire, peut-on lire dans une mise à jour publiée récemment, qui a d'abord été rapportée par le média indépendant Pivot.

« L'ensemble des études disponibles pré- sentent de fortes évidences que les purifi- cateurs d'air mobiles aident à réduire les concentrations d'aérosols dans les espaces fermés où la ventilation est déficiente », peut-on lire dans le document.

Les scientifiques s'appuient sur plu-

sieurs études récentes pour justifier ce virage à 180 degrés, dont deux réalisées dans des classes, en contexte scolaire.

LECTEURS DE CO2

En se basant sur les recommandations d'un groupe d'experts mis en place par le ministère de la Santé, Québec a décidé au début 2021 de ne pas aller de l'avant avec l'installation de purificateurs d'air.

Québec a plutôt opté pour l'achat de lecteurs de CO2 pour toutes les classes du Québec alors que l'ouverture des fenêtres demeure la solution privilégiée.

Au ministère de l'Éducation, on considère que cette nouvelle position

« confirme » la position du groupe d'ex- perts mandatés par Québec concernant l'utilisation de ces appareils en classe.

« Il est notamment précisé dans la note que pour être efficace, le purificateur d'air doit être proche de la source, c'est-à-dire près de la ou des personnes infectées », ce qui est impossible en classe, indique son porte-parole, Bryan St-Louis.

La note d'information fait toutefois aussi référence aux résultats d'une étude réali- sée dans une classe occupée par 27 élèves qui démontrent que l'installation de quatre appareils portatifs avait permis de faire baisser de 90 % la concentration des aéro- sols en suspension dans l'air de ce local.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Le Journal de Montréal, 28 janvier 2022, page 23

Le Journal de Québec, 28 janvier 2022, page 9

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Le ministère de l'Éducation assure que tous les masques distribués dans les écoles sont conformes

ÉLISABETH FLEURY LE SOLEIL

Devant les doutes soulevés par des membres du personnel scolaire sur les réseaux

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Sur Twitter, cette semaine, un employé du réseau a demandé des explications au gouvernement Legault après s'être rendu compte que les masques MC9501 qu'il avait à son école avaient été retirés en décembre 2020 parce qu'ils ne rencontraient pas les standards de sécurité. Au moins un autre enseignant a dit avoir les mêmes masques dans sa classe.

Le Soleil a questionné à ce sujet le ministère de l'Éducation, qui nous a répondu jeudi matin qu'un seul lot de masques MC9501 était non conforme et que celui-ci avait été récupéré au début de l'année 2021

«afin d'empêcher son utilisation».

Il nous a aussi expliqué, comme l'avait fait la veille le ministre Jean-François Roberge sur Twitter, que l'Institut de recherche en santé et sécurité au travail (IRSST) avait procédé à des analyses sur d'autres lots, et que ceux-ci étaient conformes.

«Nous avons la confirmation qu'il s'agissait d'un cas unique. Seuls les lots ayant fait l'objet d'analyses supplémentaires ont été remis en circulation», écrit le porte-parole Bryan St-Louis dans un échange de courriels.

À l'IRSST, on nous confirme que ces lots (20200327, 200423, 20200501, 20200512, 20200801 et 20200826) ont «bel et bien été remis en circulation à la suite de tests positifs».

«Cette décision a été prise en collaboration avec la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST). Bref, les masques

MC9501 distribués dans le réseau scolaire sont conformes», assure le porte-parole du ministère de l'Éducation.

Quant à la date d'expiration figurant sur ces masques, le ministre Roberge a indiqué sur Twitter que «bien que ces dates indiquent une durée de vie d'un an, le manufacturier a confirmé que la durée de vie de tous les masques médicaux jetables, incluant ceux portant le code de produit MC9501, est de 2 ans à partir de la date de fabrication (lorsqu'ils sont entreposés adéquatement)».

Le ministre Roberge répondait ainsi à d'autres inquiétudes soulevées par des membres du personnel scolaire qui ont en leur possession des lots de masques expirés.

Le ministère de l'Éducation a par ailleurs assuré au Soleil que les masques chirurgicaux distribués par le gouvernement respectent minimalement la norme ASTM F2100 de niveau 1 (ce qui est difficile à vérifier pour les parents et les enseignants puisque les inscriptions sur les boîtes de masques remises aux élèves sont en mandarin).

Le ministère affirme également que des masques chirurgicaux qui respectent la norme ASTM F2100 de niveau 2 et 3 (qui filtrent mieux les particules) ont également commencé à être distribués dans le réseau scolaire.

Le Soleil (Numérique), 28 janvier 2022, page A21

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LA

PRESSE +

PASSEPORTS VACCINAUX FRAUDULEUX

LE PROCESSUS DE RÉVOCATION EST AMORCÉ

Quant aux assouplissements, ils viendront « une semaine à la fois TOMMY CHOUINARD, HENRI OUELLETTE-VÉZINA

LA PRESSE

Québec entreprend de révoquer les passeports vaccinaux frauduleux.

Une dizaine de fausses preuves de vaccination ont été invalidées au cours des derniers jours, selon des informations confirmées par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé. Si le lancement de l'opération paraît modeste, il assure que « ce n'est qu'un début » et qu'il sera

« intransigeant » envers les fraudeurs.

», dit le Dr Boileau

Il y a une semaine, La Presse révélait que des employés du réseau de la santé d'un peu partout au Québec avaient participé, contre de l'argent, à la production de milliers de

passeports vaccinaux frauduleux.

Ces personnes, épinglées par les autorités, ont inscrit à la tonne des vaccins en fait jamais administrés dans le registre de vaccination, et ce, avec une facilité déconcertante.

Christian Dubé promettait en

conférence de presse que « dans les prochains jours », « des passeports [allaient] être révoqués ».

Une dizaine de passeports l'ont été jusqu'à maintenant. L'opération démarre doucement, puisque le ministre a dû adopter un règlement afin de pouvoir agir sur la base d'indices solides de malversations.

Selon un arrêté ministériel signé vendredi dernier, un passeport vaccinal est « révoqué sans délai lorsque le ministre de la Santé et

des Services sociaux ou un directeur de santé publique a des motifs sérieux de croire que cette preuve a été obtenue sans droit, notamment au moyen de

déclarations fausses ou trompeuses ».

On ajoute que le ministre ou le directeur de santé publique concerné est « tenu aussitôt que possible de communiquer par écrit à la personne dont le code QR a été révoqué [...]

les motifs au soutien de cette révocation, de lui donner l'occasion de présenter ses observations et, s'il y a lieu, de produire des

documents ».

Christian Dubé prévient qu'il sera

« intransigeant pour conserver toute la crédibilité [du] système » de passeport vaccinal. « Les citoyens qui contoument les règles, comme les employés qui seraient tentés de le faire, sont bien avertis : ils commettent des actes criminels et seront jugés en conséquence », a-t-il ajouté dans une déclaration écrite.

L'UPAC et la Sûreté du Québec poursuivent leurs enquêtes. Quelque 150 dossiers sont ouverts, dont une trentaine pour corruption ou tentative de corruption.

VERS DES ASSOUPLISSEMENTS LE 14 FÉVRIER

« Une semaine à la fois ». C'est à ce rythme que le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, entend annoncer de

nouveaux allégements aux règles sanitaires. D'autres

assouplissements pourraient donc survenir dès le 14 février.

« Je sais que tout le monde voudrait avoir plus de prévisibilité sur les assouplissements. On travaille solidement et le plus scientifiquement possible sur la séquence », a assuré M. Boileau lors d'une conférence de presse jeudi, sa première sans François Legault et Christian Dubé.

Selon lui, ces points de presse séparés « permettront d'avoir un dialogue plus direct avec la population ».

Se disant « sensible à ce que les Québécois vivent », M. Boileau a précisé qu'il restait « difficile » de donner un calendrier précis du déconfinement pour l'instant,

« puisqu'il faut suivre l'évolution de la situation et les taux de vaccination », deux éléments qui seront cruciaux pour « rouvrir encore plus

rapidement ».

« Notre objectif, ça serait de faire progresser ça une semaine à la fois. On espère une cadence comme ça. »

— Le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique par intérim Le gouvernement est « très ouvert » à cette formule, a poursuivi

M. Boileau. « On ne crie pas victoire, mais les choses s'améliorent, et c'est important de le dire », a-t-il dit, rappelant que la baisse constante

La Presse Plus, 28 janvier 2022, page A7

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des hospitalisations est très encourageante.

Jusqu'ici, les allégements annoncés mardi par Québec doivent se

dérouler en deux temps. Les salles à manger des restaurants pourront d'abord rouvrir à certaines conditions dès le 31 janvier, et les Québécois pourront se rassembler à quatre personnes ou deux bulles. Les sports civils et parascolaires réservés aux jeunes reprendront aussi lundi, tandis que les salles de spectacle et les cinémas, eux, redémarreront une semaine après, le 7 février. Les prochains assouplissements pourraient donc être annoncés pour le 14 février. La Santé publique envisage d'ailleurs de commencer à étudier l'absentéisme en milieu scolaire comme indicateur de la progression de la COVID-19.

« On ne peut pas aller très vite. Il faut continuer d'avoir une approche de gestion des risques », a encore souligné M. Boileau, évoquant une progression « vers une vie

normale », voire l'atteinte éventuelle d'un stade « endémique ». Malgré tout, les autorités n'entendent toujours pas imposer la vaccination obligatoire. « On sait que ce n'est pas le moment de proposer ça. Ce n'est pas dans les cartons », a résumé le directeur national. Celui-ci

« ne croit pas », à ce stade, que la nouvelle souche BA.2 du variant Omicron, dont on aurait relevé 51 cas au Canada pour le moment, « va faire basculer les plans de déconfinement ».

UN OPTIMISME PRUDENT

L'optimisme du Dr Boileau se basait entre autres sur les nouvelles modélisations, parues jeudi, de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS), qui a confirmé jeudi s'attendre à « une diminution du

nombre de lits [ordinaires] occupés par des patients COVID, pour atteindre environ 2500 » dans les deux prochaines semaines.

Ainsi, la baisse quotidienne des hospitalisations devrait se chiffrer à environ 170 au cours des prochains jours, selon l'organisme

gouvernemental. Ce dernier s'attend à « une légère diminution du nombre de lits aux soins intensifs occupés par des patients COVID, pour atteindre environ 250 » sur la même période.

« On projette une diminution du nombre de lits occupés par des patients COVID, mais c'est une diminution qui est quand même modeste. On reste malgré tout au- dessus du niveau 4 déterminé par le ministère de la Santé », a prévenu la PDG par intérim de l'INESSS, Michèle de Guise.

Questionnée sur la pertinence du couvre-feu, la conseillère médicale stratégique du ministère de la Santé et des Services sociaux, Marie- France Raynault, a de son côté reconnu que son implantation, fin décembre, avait été faite avec « très peu de données ». « On avait quand même une étude de Santé publique France, qui comparait les régions avec le couvre-feu ou pas, et aussi la dose de ce couvre-feu, donc

10 heures, 8 heures ou 6 heures. Et cette première étude montrait une efficacité », a-t-elle affirmé.

« On sait que c'est très difficile d'importer les études faites dans d'autres contextes, mais ça nous donnait quand même un indice que le couvre-feu pouvait avoir un effet », a ajouté Mme Raynault. À son côté, le Dr Boileau a laissé entendre que le retour du couvre-feu n'était pas du tout envisagé. « Avant de remettre un couvre-feu, il va falloir que ça aille mal pas à peu près. Mais quand il a

été mis de l'avant, il y a quelques semaines, ça allait mal, et pas à peu près », a-t-il résumé.

BILAN QUOTIDIEN AU QUÉBEC Les 56 nouveaux décès en lien avec le virus qui ont été rapportés jeudi portent la moyenne quotidienne sur une semaine à 61. La tendance est ainsi en baisse de 17 %, montrant clairement un ralentissement du taux de mortalité depuis quelques jours déjà. En ce moment, 3153 patients infectés par le virus sont hospitalisés au Québec, 117 hospitalisations de moins que la veille. De ce nombre, 235 personnes se trouvent aux soins intensifs, une baisse de 17 cas en 24 heures. Ces 3153 personnes hospitalisées représentent une baisse de 8 % sur une semaine. Aux soins intensifs, la baisse est de 18 %.

Au chapitre de la vaccination, tout près de 78 790 doses ont été administrées mardi, dont plus de 63 000 troisièmes doses.

NOUVELLE FRAUDE PRÉOCCUPANTE

Québec a appelé à la prudence en lien avec une nouvelle tentative d'hameçonnage liée à la vaccination contre la COVID-19. Cette fois, ce sont des messages textes frauduleux qui circulent, voulant qu'il soit possible d'obtenir

une récompense de 100 $ « pour avoir pris toutes vos doses contre la COVID-19 ». Le ministère de la Santé a assuré jeudi qu'il n'offrait

« aucune compensation financière à la suite de la vaccination et n'envoie aucun courriel aux citoyens à ce sujet ». « L'objectif derrière ça, c'est probablement un vol d'identité », a précisé le ministre de la

Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, à Radio-Canada.

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Parents using social media to discuss COVID-19 cases

Health officials no longer tracking school exposures or notifying close contacts

KATHERINE WILTON

Miffed that Quebec is no longer informing parents of COVID-19 cases in classrooms, some English school boards and teachers in the French system have taken it upon themselves to get the word out.

Some parents and teachers are communicating through social media to discuss absenteeism among students who have tested positive for COVID-19 during the pandemic's fifth wave.

Since students returned to in-person learning following the Christmas holidays, public health departments are no longer track- ing COVID-19 cases in schools or informing parents about close contacts.

"Pare is are asking about ab- sences through unofficial chan- nels," said Olivier Drouin, a Mon- treal father who started Covid Écoles Québec, a website where he compiles data about COVID -19 cases in 'the province.

"Public health is no longer in- volved in schools. There's no contact tracing. We used to know about every case in every school."

Education Minister Jean- François Roberge says children will not be kept home if a fellow

student has COVID-19. For a class to close, 60 per cent of students would have to test positive for the novel coronavirus, according to new guidelines sent to school boards. With public health officials no longer informing parents about outbreaks, several English school boards are making it easier for par- ents to find out how many students have COVID -19 or are in isolation.

At the Lester B. Pearson School Board, a daily summary of ab- sences in each grade will be made available at 4 p.m. each day, via an internal school portal.

Parents will be informed of how many students have tested posi- tive, have symptoms of COVID-19 or are absent because they're in home isolation.

"In the spirit of transparency, our school board felt that parents and staff would appreciate receiv- ing daily updates," said Darren Becker, a spokesperson for the Pearson board.

The English Montreal School Board plans to release an app next week that will allow parents to re- port their child's absence due to COVID-19.

At the Eastern Townships School Board, chairperson Michael Mur- ray said his board lacks the admin-

istrative staff to tally all COVID-19 related absences daily.

Earlier this week, Roberge in- structed schools to report absenc- es on a centralized platform that the education ministry plans to publish twice a week.

"The schools have the data, but are being told not to share it with the parents," Drouin said. "They're submitting it to the government, so everyone has the data except the parents."

A lack of information from the schools and public health officials means parents are trying to get in- formation on Facebook and other social media platforms, Drouin said. Since parents have been complaining to the government and the media, some off-island school boards and private schools have begun notifying parents of COVID -19 cases over the past two days, Drouin said.

About 11,000 students were absent from school last week be- cause they had tested positive for COVID-19, Radio-Canada report- ed. Another 20,000 students were absent for other COVID -related reasons.

kwilton@postmedia.com

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

The Gazette, 28 janvier 2022, page A2

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Moins de 10 % des élèves du Saguenay- Lac-Saint-Jean absents de l'école

CAROLYNE LABRIE Le Quotidien

Un peu plus d'une semaine après la reprise des cours dans les écoles primaires et secondaires de la région, 2568 élèves sont absents en raison de la COVID-19. Ces données compilées le 25 janvier comprennent les cas positifs et les enfants en isolement préventif.

En somme, c'est moins de 10 % de la clientèle qui est absente.

Dans le détail, c'est 10,9 % des élèves pour le Centre de services scolaire De La Jonquière, 5,6 % des personnes fréquentant le CSS Lac-Saint-Jean et 7,4 % au CSS Pays-des- Bleuets. Au CSS des Rives-du-Saguenay, 10 % de la clientèle est présentement à la maison, mais ce pourcentage inclut les 784 absences liées à la COVID-19 ainsi que les 349 autres absences motivées.

Les écoles du CSS des Rives-du-Saguenay doivent se passer des services de 54 employés, dont 19 enseignants. Pour le secteur de Jonquière, 48 employés sont absents, dont 26 enseignants. Dans le secteur Lac-Saint-Jean, 24 enseignants sont à la maison ainsi que 17 employés de soutien.

Finalement, 25 enseignants sont en isolement au CSS du Pays- des-Bleuets, pour un total de 47 employés. La présidente du Syndicat de l'enseignement de Louis-Hémon, France Lapierre, admet que ça peut sembler beaucoup, mais qu'il y a tout de même 600 enseignants dans les établissements du haut du Lac-Saint-Jean, le secteur le plus touché par la pénurie de personnel. « C'est encore correct, même si les directions ne libèrent par exemple plus personne pour de la formation. »

Comparer des pommes avec des oranges

Il est difficile de comparer ces chiffres avec ceux de janvier 2021, puisque les règles ont changé concernant la gestion des cas. «L'année dernière, si on avait deux cas dans une classe, tous les élèves basculaient en enseignement à distance », rappelle Daniel Migneault, le conseiller en communication du CSS Lac-Saint-Jean.

Depuis le retour des Fêtes, un groupe peut être fermé lorsque 60 % des jeunes sont en isolement. « C'est plus difficile pour les enseignants parce qu'il y a un roulement continu chez les élèves. Le professeur doit donc préparer du travail à faire à la maison pour chacun qui part et qui revient », indique France Lapierre, qui remarque qu'il y a plus d'absences qu'à l'habitude.

C'est également impossible de savoir quel était le taux d'absentéisme dans les écoles du Québec en janvier avant la pandémie puisque ces données étaient notées à la main, contrairement à aujourd'hui, où elles sont inscrites dans le portail Mozaik.

Vaccination

Par ailleurs, la vaccination scolaire reprendra en mars pour les 5 à 11 ans. La direction du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint- Jean a choisi de se concentrer en février sur la vaccination de masse dans les grands centres.

Les parents qui souhaitent que leur enfant reçoive sa deuxième dose plus rapidement peuvent prendre rendez-vous sur le Clic S ante .

Le Quotidien (Numérique), 28 janvier 2022, page A3

(13)

Nouvelliste

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Port du legging: l'école Chavigny maintient sa décision

MATTHIEU MAX-GESSLER Le Nouvelliste

La direction de l'école secondaire Chavigny, à Trois- Rivières, a annoncé jeudi qu'elle maintient sa décision de permettre aux élèves le port du legging seulement s'il est porté sous la jupe ou la tunique de leur uniforme.

«À la lumière des échanges et des discussions réalisés aujourd'hui, nous constatons que le droit de porter le legging à titre de pantalon n'est pas une préoccupation pour la majorité des 1 750 élèves de l'école. Le sujet de la collection de vêtements a été grandement discuté, mais les commentaires émis relevaient plutôt du choix des couleurs des vêtements, de la coupe des jupes et des pantalons ou du choix des tissus pour un meilleur confort», a déclaré par voie de communiqué la directrice de l'école, Chantal Couturier.

Celle-ci ajoute que «les échanges avec les élèves se poursuivront» et que les résultats de ces discussions seront acheminés au conseil d'établissement.

Le Nouvelliste a tenté jeudi de contacter par téléphone Mme Couture. Comme la veille, mercredi, celle-ci n'a pas donné suite à cet appel.

Rappelons que cette semaine, quelque 200 élèves se sont rassemblés sur la place d'accueil de l'école pour manifester contre cette décision de l'établissement. En effet, depuis le début de l'année, il était permis aux filles de porter le legging, tant que leurs fesses étaient cachées par un autre vêtement, comme un coton ouaté. Estimant que cette condition n'était pas suffisamment respectée par les élèves, la direction a décidé de revenir sur sa décision, autorisant le legging uniquement s'il est porté sous l'uniforme.

Les deux instigatrices de la manifestation ont été suspendues pendant deux jours, la direction critiquant le fait que le rassemblement allait à l'encontre des mesures sanitaires.

L'une d'elles, Abigaelle Bacon, a rencontré jeudi la direction de l'école, accompagnée de sa mère. Selon cette dernière, il n'y avait toutefois pas de place à la discussion.

«La direction est insultée que les médias aient été utilisés et dit avoir été noircie de tout bord tout côté à travers le Québec,

allant jusqu'à dire qu'Abigaelle avait menti, selon eux», résume Sandy Levasseur.

Celle-ci indique par ailleurs qu'elle «ne laissera plus sa fille émettre aucun commentaire aux médias, et ce, pour le bien- être personnel et académique de sa fille».

Mme Levasseur réitère qu'elle juge la punition infligée à sa fille injuste, surtout compte tenu du nombre de journées de classe en présentiel que les élèves du Québec ont perdues depuis le début de la pandémie.

« L'expulsion ne véhiculait pas le sentiment d'avoir le droit de parole. »

Sandy Levasseur, mère dibigaelle

Un autre parent d'une autre élève de l'école Chavigny a contacté Le Nouvelliste pour critiquer la décision de l'école d'interdire le legging comme vêtement à part entière.

«Ma belle-fille m'a rapporté que la directrice a dit aux élèves, en novembre: "si vous vous montrez le cul, on va vous retirer ce privilège"», relate Stéphane Gendron.

Selon lui, ce n'est pas le vêtement, mais plutôt l'attitude de la direction de l'école Chavigny qui contribue à

l'hypersexualisation des jeunes filles.

«Ils les mettent comme objets, en disant qu'elles risquent d'exciter les hormones des garçons», accuse-t-il.

Par ailleurs, il estime que le polo que doivent porter les élèves est plus problématique que le legging.

«Il est tellement serré que ce sont plus les seins qui ressortent, beaucoup plus que les fesses», affirme-t-il.

Enfin, concernant les mesures sanitaires, il juge aussi ridicule que la direction fasse tout un plat avec la manifestation, alors qu'en bien d'autres circonstances, les mesures sanitaires ne sont pas appliquées, selon lui.

«J'ai vu des vidéos de quand ils rentrent le matin, dans le vestiaire. Ils ont le masque, mais ils le portent sous le nez

Le Nouvelliste (Numérique), 28 janvier 2022, page A4

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parce qu'ils ont de la buée dans les lunettes. Ils sont tous collés en troupe. Et s'ils veulent jouer sur les mesures sanitaires, elles ne sont pas respectées dans les classes, il n'y a pas deux

mètres entre les bureaux. Et c'est sans parler de la cafétéria», énumère-t-il.

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Suspension d'une élève de l'école Chavigny après une manifestation sur le port du legging

L'école secondaire Chavigny de Trois-Rivières. PHOTO : RADIO- CANADA / JEAN-FRANÇOIS FORTIER

Radio-Canada

Un coup d'éclat qui a rassemblé 200 élèves sur la place d'accueil de l'école secondaire Chavigny au sujet du port du legging s'est conclu avec la suspension de la présidente du conseil des élèves pour une période de deux jours.

La direction de l'école a pris cette décision après avoir constaté un non-respect des mesures sanitaires.

Abigaelle Bacon plaide quant à elle que tout le monde avait son masque.

Cette manifestation fait suite au retrait du droit des filles à porter des leggings. La direction avait consenti à ce que les filles puissent en porter, mais a changé d'avis dans les derniers jours.

Pour dénoncer cette volte-face, des membres du conseil des élèves ont grimpé sur un banc à la place d'accueil pour faire entendre leur message.

« On voulait juste montrer à la direction que, pour une fois, elle était obligée de nous écouter. Qu'elle était obligée d'entendre ce qu'on avait à dire. »

—Abigaelle Bacon, présidente du conseil des élèves de l'école Chavigny

C'est le fait qu'une fille va entrer dans un cours avec un legging va se faire revirer de bord pour [aller]

se changer, mais un gars qui a un jogging qui va aller en cours, il ne va jamais se faire avertir. [...] La fille, on voit ses fesses et il y a un problème.

Elle dénonce le fait que l'école sexualise ce vêtement. Pour moi, un legging, c'est un legging. Pour mes amies, un legging, c'est un legging. Mais pour l'école, c'est quelque chose qui dérange les garçons, poursuit-elle.

Une rencontre est prévue jeudi entre des représentants de classes et la direction.

*ici.radio-canada.ca, 27 janvier 2022

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Par Andréanne Lebel, journaliste

Développement d'une radio web à l'école secondaire de la Vallée-des-Lacs

Un peu plus d'une douzaine d'élèves de l'école secondaire de la Vallée-des-Lacs de Saint-Michel- du-Squatec s'impliquent présentement afin de lancer leur projet de radio web. Le 22 janvier, la toute première émission commune de l'année dirigée par Radio Jeunesse à Gatineau «La culture en tête d'affiche» a uni les forces de sept radios web de plusieurs régions du Québec lors d'une diffusion en direct.

Marion Landry et Azalée Lafontaine, deux élèves de l'école secondaire de la Vallée-des-Lacs, y ont participé. Félix Pilon et les chroniqueurs des radios web de Montréal, Saint-Gabriel-de-Valcartier, Saint-Michel-de-Squatec, Québec, Sainte-Geneviève-de-la-Batiscan et Rimouski ont pu s'entretenir avec Julie Snyder, Simon-Olivier Fecteau, Ariane Moffatt, Sam-Éloi Girard et Alex Boyer. Le premier ministre du Québec François Legault et France Bélisle ont aussi fait des allocutions préenregistrées spécialement pour l'émission. Elle est d'ailleurs disponible au radiojeunesse.ca.

Radio Jeunesse, basée à Gatineau, a reçu un financement de 344 000 $ du Secrétariat à la jeunesse pour mettre sur pied une quinzaine de radios web à travers le Québec, dans un horizon de trois ans.

Le coordonnateur du projet, Félix Pilon, indique que la radio permet aux jeunes d'apprendre à bien communiquer et à développer leur aisance à s'exprimer en public, des compétences qui leur seront utiles toute leur vie.

*Infodimanche.com, 27 janvier 2022, page NA

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«Elle permet aux participants de s'initier à plusieurs rôles et métiers de la radio, comme la mise en ondes, la recherche, l'animation, la technique, le montage. Ils ont la chance de pouvoir toucher à tout», complète-t-il.

L'intention des responsables du projet à Saint-Michel-du-Squatec ont manifesté leur désir de voir une radio web s'implanter à leur école. Un studio complet a donc été installée et les élèves ont suivi une formation afin d'apprendre à se servir des équipements.

«C'est encore embryonnaire puisque nous en sommes à une première année. Nous apprivoisons encore le matériel et la première émission préenregistrée devrait être diffusée au cours des prochaines

semaines. Nous sommes à l'étape du montage», explique l'enseignant Jérôme Thériault. Le lancement

officiel de la radio web de l'école secondaire de la Vallée-des-Lacs de Saint-Michel-du-Squatec est

prévu au mois de février.

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Éric Beaupré

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Autobus Auger se lance dans l'électrification avec Autobus Girardin

De gauche à droite : François Gauthier, représentant (Girardin); Sylvain Dubois, directeur général-adjoint (Autobus Auger); Sylvain Auger, président (Autobus Auger); Michel Daneault, vice-président Ventes et Service — Est du Canada (Girardin); Robert Forest, directeur général (Autobus Auger)

Girardin, une entreprise familiale québécoise et leader en électrification du transport scolaire au Québec, est fier d'annoncer la conclusion d'une entente avec Autobus Auger pour l'acquisition de 50 autobus scolaires électriques Blue Bird Vision.

Cette importante commande d'autobus scolaires électriques s'échelonnera sur une période de cinq ans et débutera par l'acquisition de dix autobus de 72 passagers pour l'année scolaire 2022/2023.

« Nous sommes fiers de procéder à l'achat de 10 nouveaux véhicules électriques cette année et d'un total de 50 véhicules au cours des 5 prochaines années. Ce premier déploiement sera destiné au service de transport affecté au Centre de services scolaire des Navigateurs. Autobus Girardin a toujours été un partenaire de choix pour la qualité de leurs autobus, c'est donc un plaisir de renouveler notre confiance envers eux. Nous souhaitons prioritairement faire notre part pour l'environnement en offrant à notre clientèle des véhicules écoresponsables, correspondant aux meilleures normes de l'industrie du transport et visant à réduire notre empreinte écologique» — Sylvain Auger, président d'Autobus Auger

*Vingt55.ca, 27 janvier 2022, page NA

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« Girardin est un contributeur dans ce projet, en offrant à Autobus Auger un accompagnement et un soutien de premier plan autant dans l'acquisition des autobus électriques que des infrastructures. Nous saluons Monsieur Auger et son équipe pour cette décision de joindre le grand mouvement

d'électrification du transport scolaire au Québec. L'attitude avant-gardiste de Monsieur Auger est un exemple pour les autres transporteurs.» — Michel Daneault, vice-président Ventes et Service pour l'Est du Canada chez Girardin à Drummondville

Une fois les 50 autobus livrés, ce déploiement contribuera à une réduction de près de 1150 tonnes de gaz à effet de serre par année.

Autobus Auger entend débuter son déploiement avec le Centre de services scolaire des Navigateurs.

Autobus Auger assure présentement le transport scolaire dans le territoire de la Ville de Lévis (secteurs Desjardins et Saint-Romuald), et les MRC de Lotbinière et de la Nouvelle-Beauce, plus précisément dans les municipalités de Saint-Apollinaire, Saint-Lambert-de-Lauzon, Saint-Henri et le secteur des Chutes-de-la-Chaudière. Des autobus électriques seront déployés dans d'autres centres de services scolaire dans les années subséquentes.

Girardin et ses partenaires Blue Bird (Cummins Power DriveMc) et Micro Bird (EcotunedMc) proposent la gamme complète d'autobus scolaire électrique de type A, C et D, 100 % électrique incluant le

chauffage pour une réduction additionnelle de GES.

L'ensemble de la gamme est soutenu par une équipe hors pair de service après-vente.

Girardin, par l'entremise de sa division Girardin Énergie, offre un service complet d'accompagnement

pour l'implantation des infrastructures électriques, ce qui aura pour effet de faciliter la transition

électrique multisites d'Autobus Auger.

(20)

Le CFP Pozer offrira la formation en soutien informatique

Par Salle des nouvelles

7,11

't et Photo: Jessy Pouliot/EnBeauce.com

Le centre de formation professionnelle Pozer (CFP Pozer) ajoute à son offre de formation le diplôme d'études professionnelles (DEP) en Soutien informatique, vient d'annoncer le CSSBE.

Des demandes d'admission pourront être reçues pour la rentrée de l'automne 2022.

Ce programme d'études professionnelles de 1 800 heures forme les élèves sur les interventions de première ligne en cas de problèmes informatiques et sur l'assistance à la clientèle. Les participantes et participants verront aussi les différents types de matériel informatique, de la préparation à

l'installation, en passant par l'entretien, la mise à jour et la réparation.

Celui-ci sera offert en formule Duplex (concomitance), laquelle mène à la double diplomation : tout en réalisant le programme de formation professionnelle, les élèves complètent simultanément leurs études secondaires. À terme, ils obtiendront à la fois un diplôme d'études secondaires (DES) et un diplôme d'études professionnelles (DEP).

Une fois leur diplôme obtenu, les finissantes et finissants pourront exercer les métiers tels que administrateur de réseau, agent de soutien aux administrateurs, installateur de matériel informatique, répartiteur de matériel informatique et quelques autres.

Leur profession pourra être exercée dans des milieux de travail variés comme les entreprises de télécommunication, les fournisseurs de service informatique, les établissements d'enseignement,

*EnBeauce.com, 27 janvier 2022

(21)

l'administration publique ou toute entreprise ayant un département d'informatique ou de technologie de l'information.

« Les perspectives d'emploi dans notre région pour cette catégorie de professions sont excellentes pour les années à venir. Il y a une croissance des besoins, surtout avec les différents enjeux informatiques que la pandémie amène, et nous sommes fiers de pouvoir offrir cette nouvelle formation à notre population en Beauce-Etchemins », souligne Marie-Josée Fecteau, directrice du Service de la

formation professionnelle, de l'éducation des adultes et aux entreprises du Centre de services scolaires de la Beauce-Etchemin.

Quant à Louis-Maurice Chabot, directeur du CFP Pozer, il souligne également sa fierté d'accueillir un premier groupe dans son centre à compter de l'automne 2022 : « Nos élèves bénéficieront d'une formation de qualité pour développer leur autonomie, leur débrouillardise, leur minutie et leur esprit d'analyse afin, ultimement, d'être bien préparés aux réalités du marché du travail. »

Il sera possible de faire une demande d'admission dans ce programme à compter du 15 février 2022 sur

le site de l'InforouteFPT.

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Par Diane Lapointe

CSSP: Plus de la moitié des écoles ont des lecteurs de CO2

16 IE

écoles du CSSP.

Plus de 2000 lecteurs de CO2 seront installés dans les

Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) prévoit installer un peu plus de 2 000 capteurs de CO2 dans ses 69 établissements scolaires. Le déploiement a commencé en novembre dernier et se poursuit au rythme de la réception des appareils. À ce jour, des lecteurs ont été livrés dans plus de la moitié de ses écoles.

Tous les locaux de classe, les locaux de spécialité, les laboratoires et les bibliothèques seront dotés de ces engins qui mesurent la concentration du dioxyde de carbone dans l'air. Cette surveillance permet d'évaluer si la ventilation d'un lieu est suffisante pour le nombre de gens qui occupent l'endroit.

Les installations ont commencé en novembre dans un établissement, puis en décembre dans un autre.

Depuis le 5 janvier, elles se sont poursuivies dans 36 autres bâtiments scolaires.

À Boucherville, des capteurs de CO2 ont été installés à l'école secondaire De Mortagne, et dans les écoles primaires Louis-H.-Lafontaine, Pierre-Boucher, Antoine-Girouard, De La Broquerie, et Père- Marquette. Les écoles L'Arpège et du Grand-Chêne, à Sainte-Julie, et les écoles J.-P. Labarre et La Roseraie, à Varennes, sont aussi maintenant équipées de capteurs. Ces détecteurs sont fournis par Assek technologie.

*LaRelève.qc.ca, 27 janvier 2022

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Des échangeurs d'air pas de sitôt

Rappelons que quatre fournisseurs se partagent la commande de 90 000 capteurs à installer à l'échelle du Québec pour un coût total de 76 M$.

Pour le moment, il n'est pas question pour le gouvernement du Québec que les écoles aient également recours à des purificateurs d'air. Un rapport de l'INSPQ conclut, explique-t-il, que « ces appareils peuvent faire plus de tort que de bien puisqu'il serait ardu de bien les positionner dans une classe quand on ignore quels élèves sont infectés. »

Par ailleurs, Québec affirme que les échangeurs d'air, qui remplacent l'air vicié par de l'air frais, sont préférables à ceux qui le purifient. La Presse rapporte que seulement 435 échangeurs d'air ont été installés dans les classes depuis le début de la pandémie. C'est moins de 0,5 % des 90 000 locaux d'enseignement au Québec.

Toujours selon le quotidien, le ministère de l'Éducation souligne que s'il y a peu d'échangeurs d'air distribués, c'est parce que les centres de services scolaires en demandent peu.

Le Centre de services scolaire des Patriotes précise de son côté que l'installation des lecteurs de CO2 qui est en cours dans l'ensemble de ses établissements permettra de tracer, dans un deuxième temps, un portrait des besoins en ce qui a trait aux échangeurs d'air.

Avec les capteurs de CO2, les enseignants doivent ouvrir les fenêtres chaque fois que le fameux lecteur

montre un problème. Cette solution ne semble pas tous les satisfaire.

(24)

Le Lab -École devient l'école Stadacona

- Photo: Esquisse gracieuseté

Le Centre de services scolaire de la Capitale (CSSC) a adopté, lors de la séance du conseil d'administration de janvier dernier, le nom de la nouvelle école primaire de Limoilou. Celle-ci portera le nom d'école Stadacona, un nom qui fait honneur à l'ancienne école du même nom qui occupait auparavant le même terrain.

En novembre dernier, la population et les membres du personnel du Centre de services scolaire de la Capitale ont été invités à proposer un nom pour la nouvelle école. Une banque de plusieurs noms a été soumise à un comité formé d'un parent du conseil d'établissement de l'école de la Grande-Hermine, d'une enseignante de l'école de la Grande-Hermine, d'une architecte du Centre de services scolaires, d'un représentant du Lab-École, de deux élus des paliers municipal et provincial et de la direction de cette nouvelle école.

Symboliquement, ce choix fait honneur à l'ancienne école du même nom fermée en 2008 et qui occupait auparavant ce terrain. Il fait de plus référence à l'histoire du développement de ce quartier et de notre ville. Le nom est simple et favorable au développement d'un sentiment d'appartenance significatif, en plus d'évoquer aisément sa situation géographique. Toute la communauté éducative et avoisinante pourra se rallier à cette nouvelle école.

Située dans le Vieux-Limoilou, l'école Stadacona sera constituée de quatre classes de niveau

préscolaire et de 16 classes de niveau primaire. Dès la rentrée 2022, elle accueillera environ 400 élèves.

Ce tout nouveau milieu de vie novateur a été conçu en collaboration avec le Lab-École et les architectes d'ABCP architecture. Il suit la vision des trois chantiers du Lab-École, c'est-à-dire

l'environnement physique, le mode de vie sain et actif et l'alimentation. L'école Stadacona deviendra le 68e établissement et la 47e école primaire sur le territoire du CSSC, qui compte plus de 31 000 élèves.

*QuébecHebdo.com, 27 janvier 2022

(25)

Notons que la période d'inscription dans les établissements pour l'année scolaire 2022-2023 se

déroulera entre le 7 et le 11 février 2022. La procédure d'admission et d'inscription ainsi que le bassin

du territoire de Limoilou sont disponibles sur notre site Web.

(26)

Communiqué (s)

(27)

28/01/2022 08:25 Centre de services scolaire des Affluents - L'école du Coteau remporte un (autre) prix Essor

https://ameqenligne.com/article/education/niveau/primaire-secondaire/3/940640/b-l-ecole-du-coteau-remporte-un-autre-prix-essor.html 1/2 CENTRE DE SERVICES SCOLAIRE DES AFFLUENTS

L'école du Coteau remporte un (autre) prix Essor

28 janvier 2022

L'option « Exploration culturelle » de l'école secondaire du Coteau poursuit sur sa lancée avec le vernissage de l'exposition Mémoire vivante au Centre d'art Diane-Dufresne de Repentigny, le 1er décembre dernier et la remise du prix Essor remporté le 7 décembre dernier pour l'œuvre Fragments de réalité - L'art de cultiver son âme.

Plus précisément, les élèves de l'option « Exploration culturelle » ont remporté le prix « Passeur culturel », accompagné d'une bourse de 3000$, qui est attribué aux projets qui se distinguent par « la nature de l'engagement des pédagogues au regard d'une intégration riche de la dimension culturelle tout au long de la réalisation du projet ».

Fragments de réalité a été réalisé par un groupe d'élèves de 5e secondaire supervisé par l'enseignant Christophe Surget, avec l'aide de sa collègue Catherine Jamieson. Le documentaire vise à faire réfléchir sur l'importance de la culture et sur ce qu'elle peut apporter à l'être intérieur des jeunes.

Avec une approche interdisciplinaire, les élèves se sont exprimés sur leurs sentiments et leurs valeurs autour de différents thèmes en temps de pandémie. Animés par la démarche artistique du Québécois Denis Laramée, ils ont intégré des éléments visuels issus de pièces de théâtre et de photographies personnelles, sous la forme d'un collage numérique imprimé.

Félicitations aux nombreux partenaires impliqués dans le projet, aux élèves participants ainsi qu'à Christophe Surget et Catherine Jamieson pour leur implication dans ce projet qui fait rayonner l'école du Coteau et le CSSDA à travers tout le Québec.

Pour en savoir plus sur la démarche et les œuvres réalisées par les élèves de l'option « Exploration culturelle », rendez-vous sur la chaîne Youtube « Explo du Coteau ».

Pour plus d'information

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28/01/2022 08:25 Institut Fraser - 91 % des parents québécois d'enfants de la maternelle à la première année du cégep accordent leur appui aux e…

https://ameqenligne.com/article/education/niveau/primaire-secondaire/3/941658/b-91-des-parents-quebecois-d-enfants-de-la-maternelle-a-la-premiere… 1/1 INSTITUT FRASER

91 % des parents québécois d'enfants de la maternelle à la première année du cégep accordent leur appui aux examens normalisés

28 janvier 2022

Neuf parents sur 10 d'enfants d'âge scolaire au Québec accordent leur appui aux examens normalisés pour connaître le rendement de leur enfant et leur école en lecture, en écriture et en mathématiques, selon un nouveau sondage Léger commandé pour l'Institut Fraser, un groupe canadien non partisan de réflexion sur les politiques publiques.

« Les parents du Québec accordent un appui solide aux examens normalisés comme moyen de mesurer équitablement et objectivement les progrès scolaires de leur enfant et l'éducation qu'il reçoit, malgré les efforts continus déployés par certains groupes pour réduire ou même éliminer les examens », a déclaré Paige MacPherson, directrice adjointe de la politique en matière d'éducation, à l'Institut Fraser et auteure de l'étude Strong Parental Support for Standardized Testing across Canada (Les parents à l'échelle du Canada accordent un solide appui aux examens normalisés).

Le sondage a été effectué auprès de 1 204 parents d'enfants d'âge scolaire (de 5 à 17 ans) inscrits dans des écoles publiques et indépendantes partout au Canada. Il a révélé qu'au Québec, l'appui global accordé par les parents aux examens normalisés s'établissait à 91 %, 46 % des parents accordant un appui solide aux examens normalisés et aucun ne s'y opposant fortement.

À l'échelle nationale, 84 % des parents interrogés appuient les examens normalisés, l'appui étant le plus élevé chez les parents nouvellement arrivés au Canada, 92 % des parents immigrants étant favorables à ces examens.

« La lutte contre les examens normalisés date de bien avant la pandémie de COVID- 19, en particulier dans les provinces comme le Québec

», a déclaré Mme MacPherson.

« Il est important pour les décideurs gouvernementaux et les éducateurs de comprendre à quel point les parents apprécient et appuient les examens normalisés pour leurs enfants et les écoles qu'ils fréquentent, afin que les examens provinciaux soient priorisés et améliorés à l'avenir. »

Lire le rapport complet (en anglais)

Pour plus d'information

Institut Fraser 1770 Burrard Street

Vancouver Colombie-Britannique Canada V6J 3G7

www.fraserinstitute.org/fr

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