• Aucun résultat trouvé

PRESSE REVUE DE. Radio. télé JOURNAUX. M édias. sociaux MÉDIAS PRESSE. 22 février information PRODUIT PAR

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "PRESSE REVUE DE. Radio. télé JOURNAUX. M édias. sociaux MÉDIAS PRESSE. 22 février information PRODUIT PAR"

Copied!
37
0
0

Texte intégral

(1)

REVUE DE

PRESSE

22 février 20 22

PRESSE

JOURNAUX

Radio

télé

M É D I A S M édias sociaux

information

PRODUIT PAR Afin de se conformer à la Loi sur le droit d’auteur,

la FCSSQ détient une licence autorisant une

redistribution électronique restreinte de ce document.

(2)

À LA UNE Éducation

C'est bientôt fini le port du

masque en classe au Québec

Les niveaux primaire et secondaire vont enfin souffler un peu mieux

A compter du 7 mars, les élèves des écoles primaires et secondaires n'auront plus à porter le masque en classe, a appris notre Bureau parlementaire.

MARC-ANDRÉ GAGNON Bureau parlementaire

Selon nos informations, le gouvernement Legault a obtenu cette recommandation de la Santé publique hier soir, lors de l'habi- tuelle réunion de la cellule de crise avec ses experts.

La date du 7 mars coïncidera avec le retour de la relâche dans la plupart des régions du Québec, incluant notamment Montréal, l'Outaouais, l'Abitibi, le Sague- nay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord.

Toutefois, à Laval, à Québec et en Chau- dière-Appalaches, jusque dans le Bas-du- Fleuve, puisque les élèves ont leur relâche une semaine plus tard, ils profiteront de l'allègement à compter du 14 mars.

Ce nouvel allègement sanitaire ne concer- nerait que les élèves du primaire et du secondaire, qui sont nombreux à avoir com- battu le virus pendant la cinquième vague, leur procurant une certaine immunité.

C'est aussi chez les 12 à 17 ans qu'on retrouve la plus forte couverture vacci- nale : 99 % d'entre eux ont reçu au moins une dose de vaccin.

Dans les aires communes, le port du masque demeurera obligatoire jusqu'à nouvel ordre.

Ainsi, pas de changement pour les étudiants des niveaux collé- gial et universitaire. Ces der- niers devront continuer à res- pecter les règles déjà en vigueur dans leurs établissements.

MOINS DE POINTS DE PRESSE

À moins d'un revirement cette bonne nouvelle pour les élèves du primaire et du secon- daire devrait être annoncée dans un simple communiqué.

Au moment d'écrire ces lignes, il n'était pas

prévu que François Legault ou Christian Dubé fassent le point sur la pandémie en conférence de presse, aujourd'hui, comme c'était redevenu l'ha- bitude depuis le retour des Fêtes.

Dans leur entourage, on explique que

« c'est la fin des points de presse COVID»

tenus de façon systématique, une à deux fois par semaine.

Déjà, la semaine dernière, le premier ministre avait laissé toute la place à son ministre de la Santé pour dévoiler les prochaines étapes de la séquence de déconfinement.

Le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, a aussi entre- pris de tenir des points de presse distincts de MM. Legault et Dubé, en plus de mul- tiplier les entrevues seul, avec différents médias.

Le week-end dernier, le Dr Boileau a notamment laissé entendre que la vaccination des enfants de moins de cinq ans n'était pas sur son radar.

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, le successeur du

Dr

Arruda a également laissé planer le doute sur la possibilité d'encourager la dose de rappel pour les 5 à 11 ans.

Ses commentaires sur- viennent alors que le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) ne s'est toujours pas prononcé

sur ces mêmes sujets. Le Dr Boileau devrait répondre aux questions des journalistes plus tard cette semaine.

VERS UN RETOUR A LA NORMALE

Comme prévu au calendrier de décon- finement, les commerces non essentiels ont rouvert au maximum de leur capacité, hier, mettant fin aux longues files d'attente.

Le tourisme d'affaires reprend vie aussi avec le retour des colloques et des congrès.

À compter du lundi 28 février, les Qué- bécois pourront de nouveau fréquenter les bars, les tavernes et les casinos. Leur capa- cité sera limitée dans un premier temps à 50 %, soit jusqu'au 14 mars, date à laquelle la majorité des mesures seront levées.

Les limites dans tous les lieux seront alors éliminées et la danse comme le karao- ké seront de nouveau autorisés.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Le Journal de Montréal, 22 février 2022, page 2

Le Journal de Québec, 22 février 2022, page 9

(3)

LA

PRESSE +

RECRUTEMENT DU QUÉBEC EN EUROPE

DES PROFESSEURS DÉPLORENT DE « FAUX ESPOIRS »

Le brevet d'enseignement accordé au compte-goutte aux candidats français et belges.

MARIE-EVE MORASSE LA PRESSE

Le gouvernement du Québec se prépare à un nouveau blitz de recrutement d'enseignants en France et en Belgique. Mais depuis cinq ans, un seul candidat de Belgique et à peine 89 enseignants qui ont étudié en France ont obtenu un brevet d'enseignement du ministère de l'Éducation. Qu'on ne « promette pas monts et merveilles » aux

Européens, conseille Stéphanie Verriest, dont la formation en Belgique n'est pas reconnue.

D'ici les cinq prochaines années, le gouvernement veut recruter 5700 enseignants pour pallier la pénurie. Au nombre des initiatives présentées pour y parvenir figure le recrutement en Europe,

principalement en France et en Belgique.

Le Québec y bénéficie « d'un immense capital de sympathie », a déclaré il y a quelques semaines Jean Boulet, ministre du Travail, en dévoilant qu'une nouvelle mission de recrutement s'y déroulerait dès la fin de mars.

Or, depuis 2016, c'est moins d'une centaine d'enseignants qui ont étudié en France et un seul candidat de la Belgique qui ont obtenu un brevet d'enseignement du ministère de l'Éducation.

En comparaison, ils sont 10 fois plus nombreux (1070) à avoir obtenu un

brevet d'enseignement du Québec au terme de leurs études en Ontario, selon les données fournies à La Presse par le ministère de l'Éducation.

Stéphanie Verriest travaille à temps plein comme enseignante d'arts plastiques dans une école secondaire de la Rive-Sud de Montréal. Elle ne peut accéder au brevet, car sa formation acquise en Belgique n'est pas reconnue.

« Pour avoir une reconnaissance légale d'enseigner, il faut que je retourne faire une maîtrise en enseignement, alors que j'ai déjà trois années de pédagogie et que j'ai enseigné au secondaire en Belgique. »

— Stéphanie Verriest, enseignante dont la formation n'est pas reconnue Dans ce contexte, elle espère que le gouvernement ne promette pas

« monts et merveilles » aux

enseignants qu'il courtise en Europe et se demande pourquoi il n'y a pas une meilleure reconnaissance des diplômes acquis ailleurs.

Elle a interpellé son député, le ministre de l'Éducation, Jean- François Roberge. À son bureau, dit- elle, on lui a répondu que chaque dossier était différent.

UNE FORMATION NON RECONNUE

En pleine pandémie, Emmanuel Laforge a traversé l'Atlantique avec sa femme et ses trois enfants pour enseigner à Montréal. Il avait en poche un contrat de trois ans avec le centre de services scolaire

Marguerite-Bourgeoys (CSSMB).

Il dit que le Ministère « fait tout » pour l'empêcher de « trouver une

stabilité ». D'abord en ne reconnaissant pas sa formation acquise en Belgique (plus brève que la formation québécoise) et ses 20 années d'expérience comme prof.

« Estime-t-on que la formation belge est vraiment médiocre ? », demande- t-il.

Malgré qu'il ait obtenu des évaluations positives depuis qu'il enseigne dans une école primaire et que son employeur l'ait représenté

« légalement » pour faire reconnaître ses études, le Ministère lui a confirmé le mois dernier qu'il ne peut accéder au brevet d'enseignement du

Québec. Dans la lettre de refus, on le renvoie au site gouvernemental quebec.ca/devenirenseignant.

Ses espoirs de « voir les choses évoluer » se sont évanouis. Au minimum, il devra étudier deux ans pour obtenir une maîtrise qualifiante en enseignement. Faute de quoi, il

La Presse Plus, 22 février 2022, page A6

(4)

sera appelé à changer d'école au gré des contrats.

Comme Stéphanie Verriest,

Emmanuel Laforge est prêt à suivre des cours d'appoint, mais il

s'explique mal qu'on le renvoie aussi longtemps sur les bancs d'école.

Dans ce contexte, courtiser des enseignants en Belgique, c'est leur donner de « faux espoirs », dit-il.

« FAIRE L'ANALYSE » DES CANDIDATS

Au centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, on a accueilli 65 enseignants européens depuis 2020, principalement des Français, nous dit-on, sans toutefois pouvoir nous dire combien ont obtenu leur brevet d'enseignement une fois arrivés au Québec.

En 2019, lors de la mission organisée en Europe à laquelle ont participé les trois commissions scolaires

francophones de Montréal, le

ministère de l'Éducation était présent pour « faire l'analyse » des diplômes des candidats, nous dit-on au CSSMB.

« Ça donne une base [aux candidats] : est-ce que je vais

pouvoir faire les démarches, qu'est- ce qui me manque ? », explique Nelly Admo, directrice du service des ressources humaines du CSSMB. On ne leur confirmait pas sur place qu'ils auraient accès au brevet, mais on leur donnait une « autorisation d'enseigner ».

La reconnaissance des études des enseignants venus de France est

« plus simple » que pour ceux venus d'autres pays, reconnaît-elle.

« Parfois, il manque certains cours pour finaliser le brevet. Ce n'est pas : on reprend le baccalauréat au complet. »

— Nelly Admo, directrice du service des ressources humaines du CSSMB Emmanuel Laforge n'a pourtant d'autre solution que de retourner à l'université pour trouver la stabilité qu'il souhaite au Québec, ou repartir en Belgique. Depuis qu'il est installé à Montréal, une vingtaine de Belges l'ont contacté pour savoir comment s'y prendre pour devenir enseignant au Québec.

« J'essaie chaque fois de ne pas trop les décourager, je donne la marche à suivre, mais je sais qu'ils

n'obtiendront probablement pas un permis d'enseigner », se désole-t-il.

MISSION EN FRANCE ET EN BELGIQUE

Les trois commissions scolaires francophones de l'île avaient envoyé des représentants lors de la mission tenue en France et en Belgique en 2019. La semaine dernière, le CSSMB ne savait pas s'il participerait au recrutement cette année. Au Centre de services scolaire de Montréal, on sera de ces journées tenues en virtuel « afin de recruter des enseignants en adaptation scolaire et des orthophonistes ». Le centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île a indiqué ne pas avoir eu de « précisions » sur la mission, mais ajoute qu'il mène depuis quatre ans ses propres missions. Celle de l'automne dernier lui a permis de recruter 25 candidats.

De 200 à 300

Nombre d'enseignants « à temps complet » qu'il manque dans les écoles du Québec à chaque rentrée scolaire

Source : ministère de l'Éducation

(5)

22/02/2022 08:27 Une école peut se donner une « couleur locale » | Actualité gouvernementale

https://lcp-lag.com/article/une-eacute-cole-peut-se-donner-une-couleur-locale-40654?key=5e0edd15cd29816f9b37d014eb32822a 1/2

ÉCOLES ALTERNATIVES EN FORÊT

UNE ÉCOLE PEUT SE DONNER UNE « COULEUR LOCALE »

(R.I.) Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, offre une réponse écrite à Québec solidaire qui juge que le processus encadrant le développement des écoles alternatives en forêt est complexe et qu’il devrait être plus simple :

 

« Je souhaite tout d’abord préciser que la Loi sur l’instruction publique confère aux conseils d’établissement une grande latitude en vue de l’enrichissement ou de l’adaptation par les enseignants des objectifs et des contenus indicatifs des programmes d’études.

 

Une école peut donc se donner une couleur locale, dans le cadre de son projet éducatif. Ce projet éducatif est à l’image des orientations qui sont propres à l’école, en fonction du milieu dans lequel elle évolue et des objectifs qu’elle retient pour améliorer la réussite éducative des élèves.

 

Par ailleurs, il appartient au personnel enseignant de diriger chaque groupe d’élèves ainsi que de choisir les modalités d’intervention pédagogique et les instruments d’évaluation qu’il juge appropriés, comme le prévoit l’article 19 de la Loi.

 

De ce fait, le contexte dans lequel se déroulent les apprentissages liés aux divers programmes d’études appartient au milieu. Le ministère de l’Éducation ne souhaite pas s’immiscer dans l’autonomie des enseignants à cet égard.

 

Cependant, le ministère encourage les intervenants scolaires à vivre des expériences à l’extérieur des murs de l’école, comme le propose la page Activités extérieures à l’école. Plusieurs références et ressources en lien avec l’enseignement extérieur se trouvent sur cette page.

 

Comme le mentionne le Plan de relance pour la réussite éducative 2021-2022, le ministère souhaite promouvoir les saines habitudes de vie et le plein air dans les milieux scolaires en augmentant les occasions de sortir, de bouger et de profiter du

l i i

(6)

22/02/2022 08:27 Une école peut se donner une « couleur locale » | Actualité gouvernementale

https://lcp-lag.com/article/une-eacute-cole-peut-se-donner-une-couleur-locale-40654?key=5e0edd15cd29816f9b37d014eb32822a 2/2

plein air.

 

De plus, il est prévu de mettre sur pied une chaire de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage à l’extérieur en contexte scolaire au cours de l’année 2021-2022.

 

Enfin, le ministère a offert un soutien financier pour élaborer le cadre de référence L’éducation par la nature en service de garde éducatif à l’intention du milieu de la petite enfance. »

(Extrait de la réponse écrite du ministre, février 2022)

-/-/-/-/-/-

(R.I.) : texte que nous avons repris intégralement.

(7)

FLAMBEE DE LA VIOLENCE

PLANTE ET LE SPVM TENDENT LA MAIN AUX JEUNES

HENRI OUELLETTE-VÉZINA LA PRESSE

Devant la flambée des évènements violents impliquant une arme à feu dans la métropole, Valérie Plante et la police montréalaise tendent la main aux jeunes, qu'ils veulent

« placer au centre » d'un grand forum sur la violence armée devant être lancé jeudi.

« On veut donner la parole aux jeunes, entendre ce qu'eux ont à dire sur leurs réalités, leur quotidien, leurs aspirations, leurs rêves. Ils ont une volonté de s'impliquer et participer pleinement à la vie en société. On va placer les jeunes au centre de la démarche », a martelé Mme Plante lundi, après avoir rencontré des jeunes du Forum jeunesse Saint- Michel, notamment.

Le forum devait avoir lieu à la fin de janvier, mais a été retardé par la pandémie. Sa tenue a été évoquée peu après que trois adolescents, Meriem Boundaoui, Jannai Dopwell- Bailey et Thomas Trudel, eurent été tués par arme blanche ou par arme à feu, créant une onde de choc à travers la métropole.

Tout commencera le jeudi 24 février avec une série de conférences et de colloques réunissant plusieurs organismes institutionnels et communautaires. Des

recommandations seront ensuite dégagées lors d'une séance

« finale » le 31 mars.

Entre-temps, un atelier d'une journée sera aussi tenu avec un groupe de

jeunes le 17 mars, de concert avec des équipes de l'Institut du Nouveau Monde (INM). « Comment ça se fait qu'il y a des jeunes qui ont des armes dans les mains ? », s'est interrogée Mme Plante, réitérant que l'enjeu passe aussi par la circulation des armes aux frontières. La

mairesse a d'ailleurs répété qu'Ottawa devra « avoir le courage de légiférer» sur l'interdiction des armes de poing.

« FAIRE TOMBER LES MURS » Le directeur adjoint du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Vincent Richer, dit vouloir

« faire tomber les murs » en matière de partage d'informations et de transparence entre la police et la société civile.

« Si quelqu'un va vers l'école [pour dénoncer un individu], comment cette école peut transmettre l'information au service de police ou à une autre personne ? C'est ça, l'objectif. »

— Vincent Richer, directeur adjoint du SPVM

M. Richer a estimé que le forum était une « occasion unique » de trouver des solutions.

« II faut lutter contre la culture de banalisation de la violence chez nos jeunes, qui est un phénomène extrêmement complexe », a-t-il ajouté, tout en restant prudent sur l'application des recommandations

qui se dégageront du forum. « Ça dépendra de ce qui est proposé.

C'est sûr qu'un changement législatif, on le comprend, ça prend du

temps », a noté M. Richer.

Dans les rangs de l'opposition officielle, le porte-parole en matière de sécurité publique, Abdelhaq Sari, n'a pas manqué de critiquer

l'approche de la Ville. « Ça fait plus d'un an qu'on parle de la violence à Montréal. Cinq jeunes en sont décédés, et ce n'est que maintenant que l'administration décide de réunir les partenaires ? C'est tout

simplement trop peu, trop tard. Cette annonce survient d'autant plus trop tard que l'administration convoque les partenaires institutionnels à trois jours de préavis, un non-sens », a-t-il fustigé.

PAS D'INTERVENTION SUR LA « THIN BLUE LINE » Valérie Plante n'entend par ailleurs pas intervenir auprès de la police pour faire cesser le port d'un symbole controversé, la « Thin Blue Line », sur l'uniforme de certains

patrouilleurs. « On va laisser le SPVM en arriver à ses propres conclusions », a soulevé Mme Plante lundi, lors d'une séance du conseil municipal. Elle affirme que « les Montréalais envoient un message très fort » au corps policier « que ce type de symbole n'est absolument pas acceptable ».

La Presse Plus, 22 février 2022, page A18

(8)

Ces derniers jours, des images de policiers montréalais portant des écussons ornés d'un unifolié barré d'une mince ligne bleue (la « Thin Blue Line ») ont émergé sur les réseaux sociaux. Ce symbole de soutien aux forces de l'ordre est interdit par certains corps de police canadiens, dont la GRC et la police ontarienne. Il est critiqué par des militants de gauche, notamment.

Le chef de l'opposition, Aref Salem, a rappelé que l'écusson est

controversé « en raison de son association à des groupes d'extrême droite et de sa récupération en opposition au mouvement Black Lives Matter ». Il déplore le

« mauvais message » que peut envoyer le symbole à la population,

« en particulier auprès des communautés culturelles et marginalisées ». « C'est

inconcevable que le SPVM accepte que ses agents le portent encore », a-t-il jugé.

Au SPVM, la chargée de

communication, Caroline Labelle, a indiqué que le processus de révision de l'uniforme se poursuit et

progresse. « Le SPVM souhaite s'assurer de rendre une décision réfléchie, éthique et objective, qui profitera à l'ensemble de la communauté policière », a-t-elle ajouté, confirmant toutefois

qu'aucune « date précise pour la fin

des travaux du comité éthique » n'est

encore connue.

(9)

ECOLE SAINT-LAURENT

LE CENTRE DE SERVICES SCOLAIRE ABANDONNE L'ENQUÊTE

LOUISE LEDUC LA PRESSE

Le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys revient sur ce qu'il avait annoncé et renonce à faire sa propre enquête sur l'école Saint- Laurent, a appris La Presse.

Au début de février, trois entraîneurs de basketball — dont l'un était gestionnaire de l'école et un autre, surveillant d'élèves — ont été arrêtés puis accusés d'agression sexuelle, d'exploitation sexuelle et d'incitation à des contacts sexuels.

Divers articles dans les médias ont ensuite mis en lumière « l'omerta » qui aurait sévi à l'école Saint-Laurent.

D'anciennes joueuses, des parents et des membres du personnel de l'école ont raconté avoir tenté en vain de sonner l'alarme au fil des ans sur le climat nocif dans le programme de basketball et sur l'intimidation vécue par des joueuses.

Devant ces allégations, le centre de services scolaire Marguerite- Bourgeoys a alors publié un communiqué pour dire qu'elle mandatait sur-le-champ une firme d'experts afin de faire la lumière « sur le climat de travail et ces évènements relatés » dans les médias.

Au même moment, Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation, a

annoncé que le gouvernement y allait de sa propre enquête.

Si une firme externe a bel et bien été mandatée par le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, il a finalement fait marche arrière, à un moment qui n'a pas été précisé.

« Considérant qu'il est devenu impossible de tenir deux enquêtes de manière simultanée sur la même situation, c'est le ministère de l'Éducation qui prendra en charge celle-ci. Le ministère peut compter sur notre entière collaboration », a répondu par courriel Annie Bourassa, coordonnatrice aux communications du centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys.

Au cabinet du ministre Jean-François Roberge, on n'a fait aucun

commentaire, sinon pour dire que ce n'est pas à sa demande que le centre de services scolaire a laissé tomber son intention de faire faire sa propre enquête par une firme externe.

Jean Bernatchez, professeur à l'Université du Québec à Rimouski et spécialiste en gestion et

gouvernance scolaire, avoue que d'une manière ou d'une autre, il ne fondait aucun espoir dans l'enquête de la firme d'experts. Elle aurait très bien pu faire un travail honnête,

« brosser un portrait très juste de la situation », mais le centre de services scolaire aurait pu garder secrètes ses conclusions, même si des demandes d'accès à l'information avaient été faites. Devant de telles demandes,

« les organismes publics ont

l'habitude d'envoyer des rapports tout à fait caviardés », observe

M. Bernatchez.

Dans le cas présent, le centre de services scolaire, qui avait lui-même retenu les services de la firme privée,

« aurait eu tout intérêt à ne pas divulguer toute la vérité ».

Cela étant dit, M. Bernatchez doute fortement que le gouvernement soit plus transparent dans sa propre enquête. À tout prendre, il estime qu'au moins, la décision qui a été prise évitera aux contribuables de payer pour une enquête de plus.

La justice suit son cours, par ailleurs, en ce qui concerne les accusations criminelles portées contre Daniel Lacasse, Robert Luu et Charles- Xavier Boislard.

Craignant qu'ils n'aient fait d'autres victimes, la police a publié un communiqué pour inviter toute personne qui aurait été victime ou témoin de gestes criminels depuis 2005 à joindre ses enquêteurs.

La Presse Plus, 22 février 2022, page A19

(10)

Le CSS du Pays des Bleuets prend le taureau par les cornes

Par dhudon

Le Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets a mis en place et actualisé un plan d'action en réaction à la pénurie de main-d'oeuvre chez le personnel. (Photo : courtoisie)

À l'instar de bien des entreprises et institutions, les Centres de services scolaires font face eux aussi aux nombreux défis liés aux besoins en main-d'oeuvre. Le CSS du Pays-des-Bleuets a décidé de prendre le taureau par les cornes et d'être proactif.

Avec ses quelque 1 500 employés et une multitude de corps de métiers au sein de son organisation, le CSS du Pays-des-Bleuets met les bouchées doubles et s'attaque au grand défi de recrutement de main- d' oeuvre.

« La situation s'aggrave et on observe ce phénomène un peu partout. C'est très préoccupant et tout le monde met l'épaule à la roue. Nous avons un plan d'action depuis quelques années, mais nous avons dû l'actualiser et accélérer les efforts, suite aux analyses qui démontrent que la pénurie va nous toucher plus vite que prévue et de manière plus importante. D'où la création d'un groupe de travail sur

l'attraction et la rétention de la main-d'oeuvre », explique Patrice Boivin, le directeur général du CSS

*Etoiledulac.com, 21 février 2022, page NA

(11)

du Pays-des-Bleuets.

Selon les projections du CSS, d'ici à 2025, environ 20 % du personnel partira à la retraite. Et jusqu'en 2030, ce sera de 30% à 40 % des départs à la retraite.

Plusieurs mesures sont déjà en vigueur afin de pallier au manque de main-d'oeuvre.

« Les difficultés de recrutement sont amplifiées pour un Centre comme le nôtre où nous ne disposons pas d'un bassin de population aussi important que les autres CSS de la région. La liste de

remplacements est vide, mais certaines mesures, comme le dépannage obligatoire ou volontaire de professeurs, suite à des ententes négociées avec les syndicats, viennent en support ».

Des stratégies à la hauteur du défi

Le manque de main-d'oeuvre touche beaucoup les enseignants, mais Patrice Boivin rappelle que le défi concerne tous les corps de métiers.

Un autre outil à la disposition des CSS est le recours à du personnel enseignant non légalement qualifié.

Pour les enseignants, la majorité des personnes ont un baccalauréat, mais pas en enseignement. C'est pourquoi ils ne sont pas légalement qualifiés. Pour les techniciennes en éducation spécialisée, ce sont des personnes qui ont une autre formation collégiale ou une formation en service de garde.

Pour l'année scolaire 2015-2016, ils représentaient 1% des employés, environ une quinzaine, alors que cette année ils représentent 10%, environ 150 employés.

Il faut dire que les services de garde sont eux aussi très sollicités en besoin de main-d'oeuvre.

Le CSS du Pays-des-Bleuets a aussi ajouté une ressource professionnelle pour travailler avec les partenaires dans un objectif commun de répondre à la rareté de la main-d'oeuvre.

« Les défis sont immenses, mais avec les efforts de toute notre organisation et la mobilisation de toute

la communauté, c'est possible de les relever », conclut Patrice Boivin.

(12)

Début du chantier du Lab-école en mars

PASCAL FAUCHER LA VOIX DE L'EST

Après quelques accrocs, les chantiers du Lah-école et du centre multifonctionnel de Sli--_fformd s'ouvricoint bientôt en bordure de la route 112.

La municipalité doit octroyer le contrat du centre, un projet de 6 400 000 $, à sa prochaine assemblée publique en mars, indique le maire Éric Chagnon.

Un règlement d'emprunt devra également être adopté pour financer cet investissement, bien qu'une partie de la facture sera payée comptant.

« Ça augure plus que bien ! », souligne le maire de Shefford au sujet du bâtiment qui jouxtera l'établissement scolaire dans la nouvelle rue Laurette Bellefleur.

Le soumissionnaire choisi entre les quatre propositions reçues est Construction Richelieu, de Saint-Jean-sur- Richelieu, qui se chargera d'ériger ce qui deviendra un lieu de rendez-vous incontournable pour la communauté.

Le centre multifonctionnel, qui n'a pas encore de nom officiel, doit en effet accueillir une pléthore d'activités que Shefford ne pouvait offrir ou qui étaient à l'étroit dans les locaux de l'hôtel de ville.

Musique, art, cinéma, improvisation, camps de jour, spectacles et conférences font partie des loisirs qui seront proposés, dit M. Chagnon.

Œuvre de l'architecte granbyenne Caroline Denommée, les plans n'ont pas changé, hormis la corniche dont le matériau est passé de l'aluminium au bois de façon à rendre le tout « plus joli et plus naturel », dit le maire.

Un corridor chauffé permettant de relier le centre vitré au Lab-école, duquel il s'inspire, est toujours dans les plans.

Soubresauts

L'ouverture des deux constructions est toujours fixée à la rentrée 2023 ; les soubresauts ayant marqué

l'attribution du contrat pour l'établissement scolaire semblent être chose du passé.

Après avoir d'abord visé une ouverture en 2022, le centre de services scolaire du Val-des-Cerfs a dû réviser ses plans après avoir constaté que la seule soumission reçue excédait de beaucoup le budget alloué.

La publication d'un deuxième appel d'offres, en novembre, a permis de réduire la facture de quatre millions de dollars.

Le Lac-école sera donc construit par Les constructions Binet, une entreprise beauceronne, pour 27,7 M$, et le chantier doit démarrer en mars.

« Nous sommes dans les procédures administratives actuellement et mettons en place tous les préparatifs nécessaires pour le démarrage prochain du chantier », indique Audrey Leboeuf, coordonnatrice intérimaire aux communications à Val-des-Cerfs.

Quelques matériaux seront modifiés quant aux plans initiaux, notamment le type de revêtement de toiture et la finition des planchers, mais le design reste le même.

Formé de cinq pavillons interreliés et disposés en fer à cheval, le Lab-école de Shefford sera doté de nombreux espaces différents comme des gradins et des lieux collaboratifs.

« L'entièreté de l'école a été pensée pour diversifier les espaces d'enseignement », dit Mario Beauvais, directeur du Service des ressources matérielles, volet projets, à Val-des-Cerfs.

Selon l'architecte Pierre Thibault, qui a participé à l'élaboration du concept, l'école aura « des allures de colonie de vacances ». Son design est l'ceuvre des firmes Pelletier de Fontenay et Leclerc architectes, de Montréal.

La Voix de l'Est (Numérique), 22 février 2022, page CS3

(13)

Comme les autres Lab-écoles en construction au Québec (à Gatineau, Maskinongé, Montréal, Québec, Rimouski et Saguenay) ces établissements visent à repenser l'école québécoise au niveau de l'architecture, de l'alimentation et de l'activité physique.

Celui de Shefford sera « à l'image du territoire et ancré

dans la nature pour permettre aux élèves d'apprendre

dans un environnement stimulant », dit le centre de

services scolaire.

(14)

= leDroit

Des locaux modulaires dès août pour deux écoles du CSSCV

DANIEL LEBLANC Le Droit

Le Centre de services scolaire au Coeur-des-Vallées (CSSCV), confronté à des refus du ministère pour des agrandissements et à une croissance de sa clientèle qui est appelée à se poursuivre aussi loin que peuvent l'anticiper les prévisions, est passé de la parole aux actes en lançant des appels d'offres pour installer une quinzaine de locaux modulaires sur le terrain de deux de ses écoles.

L'organisation est en quête de soumissions pour la construction et l'aménagement de dix classes modulaires à l'école secondaire Hormisdas-Gamelin, qui est en situation de surpopulation. Cet ajout temporaire comprendrait également un bloc sanitaire, une salle du personnel, une cafétéria, un escalier de même qu'un lien menant au bâtiment existant.

L'établissement accueille cette année 1558 élèves et ce nombre est appelé à continuer de croître ces prochaines années, raison pour laquelle le CSSCV avait déposé l'an dernier une demande d'ajout d'espace — laquelle a pour l'instant été refusée — pour accueillir 300 élèves additionnels. Devant cette situation, il a décidé de se tourner vers l'option des locaux modulaires. Ceux-ci feront l'objet d'un contrat de cinq ans mais on se réserve la possibilité de lever des options de renouvellement par tranche de 12 mois jusqu'à concurrence de 36 mois.

Alors que le ministère considère qu'une école secondaire a atteint sa capacité d'accueil lorsqu'elle est occupée à plus de 85%, Hormisdas-Gamelin est confrontée à un problème de débordement depuis quelques années. À tel point que depuis cette année, l'institution a été «agrandie de l'intérieur» puisque des locaux plus grands ont été divisés en deux pour pouvoir aménager six nouvelles classes. En début d'année, l'échéancier n'ayant pu être respecté pour ce projet de réaménagement, la cafétéria avait même servi de local de cours d'arts plastiques.

Les locaux temporaires pourraient bien y être nécessaires pour quelques années car le CSSCV évalue

que son projet d'agrandissement, évalué au départ à 65 millions $, devrait s'effectuer par phases et s'étaler sur une période allant jusqu'à sept ans en raison de la configuration du bâtiment.

Pour les mêmes raisons, le CSSCV souhaite aussi louer et installer quatre classes temporaires sur le terrain de l'école du Sacré-Coeur, dans le secteur Masson-Angers.

Des corridors, un escalier et une passerelle devront aussi y être aménagés. L'établissement accueille cette année 506 élèves et tous les locaux y sont occupés. Ces deux dernières années, Québec n'a pas retenu la demande d'agrandissement de dix classes pour cette école, si bien que les locaux modulaires étaient plus qu'une nécessité.

« On calcule que même si on avait une réponse positive pour notre demande demain matin, on parle d'à peu près quatre années entre le début du processus et la fin des travaux. Et avec la hausse qu'on voit pour les prochaines années, il n'est pas impossible qu'on ait encore besoin de modulaires même en ayant un agrandissement. »

— Jasmin Bellavance, directeur du secrétariat générai et des communications du CSSCV

Dans les deux cas, l'appel d'offres spécifie qu'il est prévu que le début des travaux ait lieu dès l'octroi du contrat et que l'installation des locaux modulaires doive

Le Droit (Numérique), 22 février 2022, page A17

(15)

s'échelonner entre le 27 juin et au plus tard le 12 août, durant les vacances estivales.

Hausse de 17%

Selon les plus récentes prévisions d'effectif du CSSCV projetées par le ministère de l'Éducation, la clientèle totale (préscolaire, primaire et secondaire) de l'organisation haussera de 17% sur une période de 15

ans, passant de 6600 en 2021-2022 à 7750 élèves en

2036-2037. Il s'agirait de la quatrième croissance la plus

forte parmi les CSS de la province. C'est au secondaire

(+29%) qu'on anticipe l'augmentation la plus marquée,

car l'effectif est appelé à passer de 2400 à près de 3100

écoliers durant cette période.

(16)

Nouvellist e

'Nu...-RFC2VC

La Radio Marmotte est en ondes!

GENEVIÈVE BEAULIEU-VEILLEUX Initiative de journalisme local - Le Nouvelliste

Environnement, mode, pêche sur glace, LGBTQ+: les sujets seront variés à la nouvelle radio jeunesse de l'école Le Tremplin à Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Ce sont huit jeunes élèves de secondaire 2 à 4 qui seront au micro de Radio Marmotte afin de goûter à l'expérience d'animation, mais aussi de recherche et de réalisation d'entrevues avec des invités. Pour lancer la radio étudiante, les animatrices en herbe ont reçu le chansonnier Éric Masson, ainsi que la députée et ministre Sonia LeBel en studio.

Radio Marmotte est une initiative dirigée par Radio Jeunesse, un service de station de radio «pour et par les jeunes». Il s'agit d'un premier projet en région, alors que 15 autres écoles ou Maisons de jeunes du Québec en accueillent également dans leur ville respective. Le présent projet est basé sur un plan de trois ans et la coordination locale sera assurée par Jessica Côté, enseignante d'histoire à l'école Le Tremplin.

«On va parler de tout ce qui anime notre région, de ce qu'on aime. Ce sera assez divers: la pêche sur la glace, la mode, l'environnement, les créatures fantastiques. Il y aura pas mal de tout», résume DoriAnne Morasse, l'une des animatrices.

Pourquoi le nom de «Radio Marmotte»? «On était en réflexion sur le nom de la radio, puis on voulait quelque chose qui fasse jeune, dynamique. On s'est retourné ensemble vers la fenêtre et une marmotte traversait le champ On dit même qu'elle avait un micro dans sa patte...», raconte l'élève, un sourire en coin.

Pour leur émission inaugurale, le groupe a reçu au micro un ancien de l'école Le Tremplin, soit le chansonnier Éric Masson, qui en a profité pour interpréter une pièce en direct.

De son propre aveu, il dit qu'il aurait apprécié avoir pareille opportunité au moment de ses études. «J'en aurais probablement profité pour faire jouer en masse de musique!», lance l'artiste. De même, la députée et ministre de Champlain Sonia LeBel était présente pour discuter de son rôle et de son attachement à la MRC des Chenaux.

«Je trouve ça rafraîchissant et rassurant de voir que la relève qui a été élevée avec les médias sociaux, les médias parallèles s'intéresse à un média traditionnel comme la radio. Dans un contexte où on s'inquiète parfois sur l'avenir avec les médias sociaux qui sont comme une chambre à échos, de voir des jeunes comme cela qui vont travailler et faire leurs recherches pour produire du contenu: je me dis qu'on va peut-être ramener un peu le pendule et s'en sortir», a soutenu Sonia LeBel, avant de quitter pour son entrevue en studio.

Des animatrices en herbe «intelligentes et motivées»

Pour Jessica Côté, l'enseignante qui accompagne le groupe de jeunes animatrices, il est clair que les élèves prennent ce projet bien au sérieux. «Ce sont des filles volontaires, intelligentes et impliquées. Elles travaillent fort pour produire leur émission. On va se réunir un bloc de trois heures chaque semaine après l'école pour préparer le contenu de leur émission», explique la professeure.

À travers leurs cours, leurs examens et leurs loisirs, les demoiselles devront se familiariser avec les rudiments de la radio tant dans la livraison que dans sa portion plus technique.

«Ça reste des ados, je suis donc avec elles pour voir l'aspect de la recherche, de la diction ou encore cibler des intervenants du milieu qui viendront les soutenir dans leur projet. On va bientôt recevoir un animateur radio d'ailleurs!», mentionne madame Côté.

Présent lors de l'inauguration de la radio étudiante, le directeur général de l'établissement, Pierre Goulet, était visiblement fier de l'initiative. «Nous sommes une petite école, parfois oubliée dans le réseau. Avec ce genre d'initiative, je constate le dynamisme de la relève et je sais qu'on fera de ce projet une réussite. Bravo aux participantes!»

Radio Jeunesse permet aux jeunes de 15 à 29 ans d'avoir une tribune d'expression, mais aussi d'obtenir une initiation unique et ludique en communication. L'organisation fournit également l'équipement comme la console, les micros ou encore les ordinateurs et la banque de musique qui sera utilisée par les élèves lors de leurs émissions.

Pour écouter Radio

Marmotte: www.radiojeunesse.ca/radiomarmotte.

Le Nouvelliste (Numérique), 22 février 2022, page A15

(17)

ETSB On the Road! launches new programming

BCN Staff

T ie Eastern Townships School Board recently participated n School Perseverance Week in Quebec, a time to encourage learners of all ages to persevere in their studies. For adults who want to return to continue their education, perseverance often begins long before they enter a classroom. The Eastern Townships School Board's "ETSB on the Road Again " project aims to reach English-speaking adults (16 years plus) in Brome-Missisquoi & Haute Yamaska and support them on their chosen learning path.

The partnership between the Yamaska Literacy Council and the Eastern Townships Adult General Education (ETAGE) addresses the challenges many adults face in returning to school, and provides practical solutions to support people to reach their goals.

Says Maude Danis Coulombe, ETSB's Coordinator in Adult Education, "There are many paths to lifelong learning. Adults have everyday life and responsibilities to deal with; sometimes this makes it difficult to return to school.

Starting in March, we will offer a series of workshops, short courses and events to reach out to potential learners and help them explore options. Additionally, we can offer wrap-around services that include academic and guidance counselling,

access to free tutoring, tours of the Brome-Missisquoi Campus, free transportation and other support".

"Some adults feel more comfortable to learn outside of a formal school setting. There are many reasons: lack of (or cost of) transportation, financial barriers, learning preferences, anxiety, etc.

We reach out to people who may be struggling with low literacy skills, and offer services and support to help them reach their goals," says Wendy Seys, Executive Director of the Yamaska Literacy Council (YLC), a community-based adult literacy organization servicing Brome- Missisquoi and Haute-Yamaska since 1981.

Choose the Learning Path that is right for you? Not sure? We can help.

If you know someone who wants to go back to school, tell them about these opportunities.

For more information about the ETSB on the Road Again Project, contact Maude Danis Coulombe, coordinator in Adult Education of the Eastern Townships School Board 450-577-1090, daniscoulombem@

etsb.qc.ca or visit the website at http://www.etsb.gc.ca/adult- education-road!

For more information about literacy services available, contact the Yamaska Literacy Council, 450-263-7503/866-337-7503, info@

yamaskaliteracy.ca or www.

yamaskaliteracy.ca.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

The Record, 22 février 2022, page BCN6

(18)

Décrochage scolaire: un jeune sur cinq est à risque

Banque de photos Canva

Par Salle des nouvelles

L'organisme PRÉCA (Partenaires pour la réussite éducative en Chaudière-Appalaches) vient de rendre public son Portrait de la persévérance scolaire et de la réussite éducative en Chaudière- Appalaches.

Ce dernier présente les données les plus récentes sur les déterminants de la persévérance scolaire et de la réussite éducative (facteurs familiaux, personnels, scolaires et sociaux) des jeunes de la région.

Le document révèle plusieurs éléments critiques. Il met en lumière que le risque de décrochage est statistiquement plus élevé dans Chaudière-Appalaches que dans l'ensemble du Québec : plus d'un jeune sur cinq (21,9 %,) est à risque de décrocher dans la région contre 17,9 % au Québec.

Notons par ailleurs que les garçons demeurent plus susceptibles d'abandonner leur parcours scolaire que les filles. Ce document explicite aussi les liens qui existent entre persévérance scolaire et adoption de saine habitude de vies par les jeunes.

Un des points importants à surveiller quand on parle de risques de décrochage est le travail pendant l'année scolaire. En Chaudière-Appalaches 70,9 % des jeunes travaillent pendant cette période contre 52,6 % dans l'ensemble du Québec. Ce travail peut aboutir à de la fatigue, de la démotivation qui peut engendrer le décrochage. À côté de cette donnée, il est préoccupant de noter que 18,5 % des jeunes utilisent la cigarette électronique contre 10,9 % pour l'ensemble du Québec.

« Durant la dernière décennie, ici en Chaudière-Appalaches et partout au Québec, il est positif de noter que le taux de diplomation a augmenté. Toutefois, il importe de continuer à lutter contre le décrochage scolaire, puisque les répercussions de la pandémie ne sont pas encore pleinement mesurables. Il est donc primordial de documenter dès maintenant les déterminants de

*EnBeauce.com, 21 février 2022

(19)

la persévérance scolaire afin d'agir collectivement pour favoriser la réussite éducative de nos jeunes », a souligné Ariane Cyr, directrice générale de PRÉCA.

Rappelons que les conditions sociales et éducatives imposées depuis près de deux ans par la pandémie sont peu propices à la persévérance scolaire et pourraient exacerber certains enjeux, comme le

décrochage scolaire. Par le biais d'enquêtes réalisées depuis le début de la pandémie, on sait

notamment que la motivation des jeunes et leur sentiment d'appartenance à l'égard de leur école sont grandement ébranlés par les effets de la pandémie.

De plus, les familles sont largement exposées aux commentaires négatifs qui circulent sur l'école ou l'éducation, ce qui pourrait avoir un impact considérable sur leur sentiment de confiance envers le milieu scolaire.

Des parents engagés pour la réussite éducative

Un sondage mené par PRÉCA à l'hiver 2020, auprès des parents de la région, révèle de bonnes nouvelles.

Tout d'abord, on y perçoit que 92 % des parents en Chaudière-Appalaches considèrent que

l'apprentissage de nouvelles connaissances est très important pour le bien-être de leurs enfants, en plus d'apprendre que, le taux de satisfaction à l'égard de la communication école-parents est de plus de 90%.

Enfin, il est important de noter que les parents accordent une priorité à l'éducation pendant

l'année scolaire. En effet, 83 % des parents ne valorisent pas le travail pendant l'année scolaire alors

que pour la période estivale 72 % valorisent l'initiative.

(20)

Des parents demandent le retrait du port du masque dans les écoles à Sherbrooke

Des manifestants ont déposé des toutous au siège administratif du CSSRS. PHOTO : RADIO-CANADA / MARION BÉRUBÉ

Radio-Canada

De plus en plus de voix s'élèvent en Estrie pour demander de relâcher la pression sur le port du masque en classe. Dimanche soir, une vingtaine de parents ont placé des affiches et des toutous devant le bâtiment administratif du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) réclamant le retrait de cette mesures.

Une dizaine de toutous ont été accrochés sur la clôture de métal du CSSRS. Sur certaines affiches, on peut lire les slogans Liberté pour les enfants et Laissez nos enfants respirer.

Ce n'est pas évident de faire du sport avec un masque. Le COVID est là, mais il faut apprendre à vivre avec, explique Cindy Ouellet, une mère de famille qui était présente dimanche soir. Elle soutient que sa fille, qui va à l'école anglaise, a des difficultés d'apprentissage depuis la maternelle car elle a de la difficulté à bien comprendre ce que ses enseignants lui disent.

« Ma fille est en échec parce que les élèves apprennent à parler beaucoup sur les lèvres [..] Je suis obligée de l'envoyer à l'école française parce qu'elle est en train d'échouer à l'école anglaise. »

—Cindy Ouellet, mère de famille Une mesure à venir sous peu?

Québec étudie la possibilité de devancer encore davantage les assouplissements aux mesures sanitaires, puisque la situation s'améliore dans la province. La cellule de crise du gouvernement se penche

notamment sur le port du masque.

*ici.radio-canada.ca, 21 février 2022

(21)

Le directeur de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, admet que la fatigue se fait sentir par rapport à cette mesure.

On a bon espoir que la route qu'on a prescrite est la meilleure, mais si on peut la devancer, en particulier, le masque dans les écoles, nous le ferons, affirme-t-il.

L'obligation devrait toutefois être maintenue au moins jusqu'au 14 mars, mais pourrait par la suite

devenir une simple recommandation.

(22)

NOUVELLE BANQUE DE DÉPANNAGE

LES CENTRES DE SERVICES SCOLAIRES

À LA RECHERCHE D'ENSEIGNANTS

Morie-CatherineGoudreau - Unenouvelle les disponibilités ainsi que le poste qu'on plateforme en ligne, «Présent pour toi! », a souhaite occuper. « Ensuite, la fiche est vu le jour dans le but de créer une banque transmise aux départements des ressour- de dépannage scolaire pour les centres de ces humaines des CSS qui entrent en services scolaires des Laurentides. relation avec les candidats », souligne Mme Grand-Mourcel. Depuis sa mise en Les centres de services scolaires (CSS) des ligne, plus d'une quinzaine de candidatu- Laurentides, de Rivière-du-Nord et des res avaient déjà été soumises en date du Hautes-Laurentides se sont associés avec 9 février,

les Partenaires pour la réussite éducative

des Laurentides (PREL) pour créer cette ■ L'AFFAIRE DE TOUS

plateforme, en ligne depuis le 31 janvier, « Le personnel scolaire, les parents et toute la communauté peuventsesefferles coudes Celle-ci vise à recruter des candidats pour pour soutenir les élèves dans leur parcours assumer des remplacements de courte ou scolaire qui a été un peu chaotique à cause moyenne durée dans le milieu de l'édu- de ta pandémie. La continuité des services, cation. Cette banque permettra de faire la stabilité de leur routine et l'implication face aux défis engendrés par la pandémie de personnes positives, significatives et dans le milieu de l'enseignement. connues des élèves sont des facteurs de succès importants », explique Sébastien

ÉVITER UNE RUPTURE Tardif, directeur général du CSSL et Au retour des fêtes, le ministère de président du PREL.

l'Éducation a demandé aux établissements

scolaires de mettre en place un plan de « On invite la communauté à partager la contingence pour éviter une rupture de plateforme. C'est une initiative de la région services. « En prévision de cette rupture, on pour répondre à des besoins de chez nous veut solliciter la communauté pour qu'elle et nous en sommes bien fiers. Allons voir si vienne donner un coup de main, soit pour ça va perdurer dans le temps 1 », soutient être surveillant de classes, suppléant ou Mme Grand-Mourcel.

encore technicien en service de garde »,

explique Annie Grand-Mourcel, directrice Pour René Brisson, directeur général du générale du PREL, CSSRDN, l'élaboration de cette plateforme leur «permettra de faire face à la pénurie de Pour s'inscrire, il faut se rendre sur le site et main-d'oeuvre pour atteindre davantage remplir le formulaire d'inscription dans de candidats de qualité».

lequel on demande le niveau de scolarité,

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Accès, 16 février 2022, page 7

(23)

L'ÉCOLE CHANTE-AU-VENT À SA1NTE-ADÈLE SERA RECONSTRUITE

Rédaction - Un investissement de 18 M$

pour remplacer l'école primaire Chante-au- Vent à Sainte-Adèle a été annoncé le 9 février dernier par la députée de Bertrand, Nadine Girault.

Le projet s'inscrit dans la vision gouver- nementale pour une « nouvelle génération d'écoles », dévoilée à l'hiver 2020 par le premier ministre et le ministre de l'Éduca- tion, Jean-François Roberge.

L'objectif est d'établir des établissements adaptés aux méthodes d'enseignement modernes, à travers notamment des espaces communs qui favorisent la socialisation et le sentiment d'appartenance des élèves.

Les nouvelles écoles arborent également une toute nouv le 'di ,:ite architecturale met.nt on rien wcents de Weil et

des matériaux du Québec, principalement le bois et l'aluminium.

Ce projet pour l'école Chante-au-Vent a été retenu et priorisé, notamment parce que le letiment est tellement vétuste qu'il doit être reconstruit. « Cette annonce est une très bonne nouvelle. Les élèves de l'école primaire Chante-au-Vent auront la chance d'avoir une nouvelle école qui leur offrira un milieu de vie sain, sécuritaire et sti- mulant. Notre objectif est de leur offrir un enseignement de qualité dans un environ- nement propice à leurs apprentissages et à leur épanouissement. Nous sommes persuadés que ce projet de reconstruction répondra adéquatement aux besoins des élèves et améliorera leur quotidien », a affirmé Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides.

Marc-Antoine Brissette, directeur du service des ressources matérielles du CSSL„ Julie Degrasse, directrice de l'école primaire Chante-au-Vent, Sébastien Tardif, directeur général du CSSL, Martin Barbeau, président du conseil d'administration du CSSL, Nadine Girault, députée de Bertrand.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Accès, 16 février 2022, page 8

(24)

La persévérance scolaire plus importante que jamais

TOUS EN VERT POUR LA CAUSE Les Partenaires pour la réussite scolaire des Laurentides (PREL) vous invitent à poser un geste simple pendant le « Jeudi PerséVERT» qui aura lieu le 17 février. Annie Grand-Mourcel, directrice générale du PREL rappelle à quel point les couleurs marquent l'imaginaire: « La cause du cancer du sein est associée au rose par exemple, nous voulions aussi être associés à une couleur pour ancrer notre cause dans l'imaginaire des gens ». Le vert est la couleur de la jeunesse et de l'espoir.

C'est notamment, avec le blanc qui symbolise la solidarité sociale, la couleur du ruban qui a été choisie comme symbole de la cause de la persévérance scolaire. En portant le ruban, un accessoire, un vêtement, ou même en décorant et en illuminant son bureau ou sa maison en vert pendant la journée du 17 février, l'idée est de faire front commun pour faire de la persévérance scolaire une valeur qui anime toute la société.

MARTIN DUMONT mdumont@inmedias.ca C'est du 14 au 18 février que se déroulent les activités entourant les Journées de la persévérance scolaire (JPS) dans les écoles des Laurentides. Lancées par les Partenaires pour la réussite éducative des Laurentides (PREL), ces initiatives visent à souligner les efforts des élèves et des intervenants qui ont contribué à

la réussite scolaire.

Annie Grand-Mourcel directrice générale du PREL mentionne: « suite à la remise du premier bulletin, les premiers défis académiques apparaissent et on a envie d'insuffler une dose de positivé aux jeunes pour les inciter à persévérer dans leurs efforts.»

C'est sous le thème de Merci d'être porteur de sens que s'orchestrent une panoplie d'activités qui visent à reconnaître les efforts des jeunes et à offrir gratitude aux acteurs qui oeuvrent à la réussite des élèves malgré les difficultés.

Sébastien Tardif, directeur du Centre de services scolaire des Laurentides et président du CA du PREL explique quant à lui: « Nous voyons tous les jours les effets de la pandémie sur les jeunes.

Les JPS rappellent à tous qu'il est encore plus important actuellement que tous les adultes de la société donnent du sens quotidiennement aux parcours scolaires des élèves et des étudiants par leurs gestes et leurs conseils. »

PORTE-PAROLE RENOMMÉ

Afin de reconnaître les jeunes qui persévèrent et les adultes qui les accompagnent, les JPS, dont le porte-parole pour une 4' année consécutive est Laurent Duvernay-Tardif, visent à réunir la société québécoise sous un même objectif: se donner un élan avec des messages positifs qui se projettent dans toutes les familles.

« Quel merveilleux moment pour dire à nos enfants combien nous les aimons, combien nous sommes fiers d'eux et avons confiance en eux, » affirme Annie Grand-Mourcel.

ACTIVITÉS AU PROGRAMME

En plus des programmes d'encouragement, des activités pédagogiques clé en main et des outils téléchargeables qui permettent de mettre en valeur la persévérance des élèves, deux événements web seront organisés pour les élèves avec le porte-

parole de l'événement Laurent Duvernay-Tardif le 16 février pour parler de l'importance d'équilibrer ses passions. Pour obtenir plus de détails sur les activités, il suffit de consulter le site : www.

jpslaurentides.ca

MOUVEMENT NATIONAL

Les JPS sont lancées et portées par l'ensemble des Instances régionales de concertation (IRC) dont le PREL depuis 2005. Celles-ci mobilisent des centaines d'organisations dans toutes les régions du Québec autour de l'importance d'agir pour faire une réelle différence dans la réussite des jeunes à une période de l'année scolaire ou la motivation est plus difficile.

f

il

- <

-.

.::

...._. ,1..-1

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Info du Nord Tremblant, 16 février 2022, page 3

(25)

La persévérance des enseignants aussi reconnue

MARTIN DUMONT mdumont@inmedias.ca

Le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) a souligné la 28e édition de la Semaine des enseignantes et des enseignants qui se déroulait du 6 au 12 février sous le thème Entièrement engagés. Une thématique significative en cette

période remplie de défis.

« À notre sens, les enseignants du CSSL sont tout un chacun des personnes sincèrement engagées envers leur profession, mais surtout envers leurs élèves. Chaque jour, ils donnent le meilleur d'eux- mêmes pour leur transmettre le goût d'apprendre et de se dépasser », mentionne Sébastien Tardif, directeur général du CSSL.

Annie Grand-Mourcel, directrice des Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL) souligne que les appuis offerts aux enseignants sont importants : « Que ce soit par le biais d'initiative comme À GO, on lit !, l'offre de service de webinaires avec des spécialistes ou la mise en ligne d'activités pédagogiques, tout ce qui contribue à faciliter la tâche des enseignants a des conséquences positives sur la réussite des élèves.

Nous avons d'ailleurs une très belle collaboration

avec les enseignants ».

L'équipe du CSSL Laurentides tient à souligner le dévouement dont le corps enseignant a fait preuve tout en rappelant à ses membres qu'ils ne sont pas seuls: « Il y a toute une équipe autour d'eux, tant dans leur établissement que dans les services du centre administratif, qui est là pour les soutenir

», précise Julie Lamonde, directrice générale adjointe du CSSL.

PRÉSENT POUR TOI!

Par ailleurs, toute la communauté est appelée à appuyer les enseignants dans leur mandat pour la réussite des enfants des Laurentides. Depuis sa création, le PREL multiplie les initiatives pour sensibiliser, mobiliser et engager les jeunes, leurs familles et les différents acteurs communautaires autour de la persévérance de la réussite scolaire.

C'est de concert avec les centres de services scolaires (CSS) des Hautes-Laurentides et de la Rivière-du-Nord et des Laurentides que le programme Présent pour toi !, a été créé.

L'initiative consiste en une banque de dépannage pour combler les besoins les plus urgents du réseau scolaire afin de prévenir des ruptures de services si la pandémie devait de nouveau faire sentir ses effets.

MAINTENIR LA QUALITÉ DE SERVICES

Sébastien Tardif explique: « La continuité des services, la stabilité de leur routine et l'implication

de personnes positives, significatives et connues des élèves sont des facteurs de succès importants ».

Si l'on se réfère aux informations recueillies auprès du PREL, tout le monde peut offrir une forme de soutien au réseau de l'éducation par le biais de l'initiative Présent pour toi!.

Les volontaires qui sont qualifiés peuvent montrer leur soutien en classe en faisant de la suppléance, en travaillant en services de garde, en faisant de la surveillance ou même en travaillant à l'entretien ménager dans les écoles. Il est aussi possible de proposer son soutien sous forme de bénévolat pour l'aide au devoir ou pour appuyer le service de garde.

Toute personne qui dispose d'un peu de temps et qui est en mesure de contribuer sera considérée. Il suffit de poser sa candidature sur la plateforme web https://www.presentpourtoi.ca et les intervenants des services scolaires entreront en contact avec les volontaires pour fixer les modalités de la collaboration.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Info du Nord Tremblant, 16 février 2022, page 4

(26)

«

Présent pour toi

»

Une nouvelle plateforme pour éviter les bris de service en enseignement

MAXIM OUELLETTE-LEGAULT mouellette@inmedias.ca

Une nouvelle plateforme Internet a été créée dans le but de dépanner le réseau enseignant et éviter des bris de

services.

Ce projet a été initié par le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL). L'organisme Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL) et les centres de services scolaires de la Rivière-du-Nord (CSSRDN) et des Hautes-Laurentides (CSSHL), ont rejoint le projet.

Ils ont donc créé une banque de dépannage qui sera utilisée par ces centres de services scolaires.

Au retour des Fêtes, le ministère de l'Éducation a demandé un plan de contingence aux centres de services scolaires. Le CSSL, le CSSRDN, le CSSHL et le PREL ont créé cette plateforme afin que la collectivité vienne en renfort aux établissements d'enseignement et éviter d'éventuelles ruptures de services, de courte ou de longue durée.

Le PREL est l'organisme unificateur qui a permis de regrouper ces centres de services scolaires dans ce projet. « Sans le PREL, nous aurions fait nos démarches chacun de notre côté », affirme Julie Bellavance, directrice générale du CSSHL.

Même si ces centres de services scolaires se sont associés, « il était important pour nous de délimiter les trois territoires », explique Julie Bellavance.

Sur le site, les lieux où l'on recherche des renforts sont très bien notés. C'est aussi pour éviter que

quelqu'un de Saint-Jérôme accepte par mégarde un remplacement à Mont-Laurier, par exemple.

« COMBLER LES BESOINS DE COURTE DURÉE »

Annie Grand-Moucel, directrice générale du PREL, affirme que « Nous ne voulons pas faire compétition aux sites de recherche d'emplois. Nous voulons simplement éviter des bris de service et accueillir les volontaires à venir donner des coups de main nécessaires ». Julie Bellavance, fais savoir que

« Nous cherchons à combler des besoins de courte durée, mais aussi d'approcher de nouvelles personnes pour faire du recrutement ».

Au CSSHL, le plan de contingence prévoit plusieurs cas d'urgence avant d'arriver à une fermeture complète d'une classe. Si l'enseignant ne peut être présent, la classe sera prise en charge par un autre professeur ou un remplaçant. Jusqu'à maintenant, aucune classe n'a dû être fermée, mais cela demeure un scénario envisageable.

En janvier, le CSSHL était plus particulièrement à la recherche de personnel pour pourvoir aux besoins des classes spécialisés: « Il est plus difficile de se tourner vers des enseignants ou des remplaçants qui répondent aux besoins spécifiques de ces classes », affirme Julie Bellavance.

Julie Bellavance note que « Ce n'est pas parce qu'un individu s'inscrit rapidement sur ce site qu'il sera choisi. Il y a un processus de sélection qui vérifie les compétences de l'intéressé ».

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

L'Argenteuil, 16 février 2022, page 4

(27)

Le SPEHR revendique de

meilleures conditions de travail pour les enseignants

MAXIM OUELLETTE-LEGAULT

mouellette@inmédias.ca

Lors de la 28e semaine des enseignantes et enseignants, qui eut lieu du 6 au 12 février 2022, le Syndicat du personnel de l'enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR) a réclamé de meilleures conditions de travail pour les

enseignants.

Le ministère de l'Éducation a choisi le thème

« Entièrement engagés » pour souligner le professionnalisme des enseignants. Le SPEHR tient quant à lui à rappeler que le dévouement des enseignants mérite une reconnaissance à juste titre.

Daniel Boisjoli, représentant du comité syndical SPEHR, qui regroupe les centres de services scolaires des Hautes-Laurentides (CSSHL) et des Hauts-Bois-de-l'Outaouais (CSSHBO), aimerait

d'abord que « le personnel enseignant soit reconnu et souligné ». Il ajoute que « l'ampleur de la tâche des enseignants était un problème avant la pandémie. Depuis la pandémie, la tâche s'est extrêmement complexifiée ».

Il rappelle les conditions d'exercice actuellement difficiles des enseignants, notamment avec la pénurie de personnel: « L'un des problèmes les plus pressants est le manque de relève. Pour trouver la relève, il faut de meilleures conditions, de meilleurs salaires et une plus grande valorisation du personnel enseignant ». Il poursuit en expliquant que: « La pénurie de personnel se fait encore plus sentir au CSSHBO que dans les Hautes-Laurentides », même si le manque de relève demeure préoccupant dans les Hautes- Laurentides. Le manque de relève s'accentue alors que « plusieurs abandonnent la carrière très jeune. Il y a un haut taux de décrochage de la profession », explique Daniel Boisjoli.

Le SPEHR revendique aussi une meilleure équité salariale. « Le domaine de l'enseignement a une

prédominance féminine. Le dossier de l'équité salariale traîne depuis 2010. Depuis 2010, le gouvernement doit des sommes astronomiques au personnel enseignant », selon Daniel Boisjoli.

Alors que la dernière négociation des enseignants dans le domaine public avec le ministère de l'Éducation s'est terminée il y a peu, une prochaine négociation est à venir prochainement:

« La prochaine négociation arrive à grands pas, les professeurs seront consultés pour exprimer davantage leurs besoins », explique Daniel Boisjoli.

,

I;11!

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

L'Argenteuil, 16 février 2022, page 5

Références

Documents relatifs

«Je leur dis aux élèves en début d'année scolaire que je m'attends d'eux qu'ils donnent ce qu'ils sont capables de faire, que ça se peut qu'une journée, que ça ne fonctionne pas

«Je sais qu'on peut appeler pour parler à des profs, mais moi comme je suis à l'école, je l'utilise plus en français, donc n'importe quelle question par rapport à la notion que je

Un sous-comité, lui, s'est penché sur l'avenir du hockey féminin. Comment initier plus de jeunes Québécoises au hockey ? À travers l'école ? Comment les convaincre de

« L’objectif du Ministère est que les lecteurs soient installés dans toutes les classes du réseau, le plus vite possible, d’ici la n décembre 2021 », indique la porte-parole

Comme nous regroupons différents programmes de l'école, le projet a un très gros apport social, notamment pour les élèves de classe d'accueil.» Il indique que l'équipe de

Le passeport vaccinal ne sera pas obligatoire pour les lieux de culte (funérailles, cérémonies, mariages), mais un maximum de 50 personnes est demandé dans ces cas-ci..

Dans ce même courriel, le père déplore la mise en place d’un « système à deux vitesses » pour l’épreuve unique de français, sachant que le dictionnaire Usito pourrait

Considérez ce qui suit : Google traite, estime-t-on, des dizaines de milliers (j'ai lu 7o 000) de deman- des de recherche à la seconde. Je vous laisse calculer ce que cela fait