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REVUE DE

PRESSE

9 février 20 22

PRESSE

JOURNAUX

Radio

télé

M É D I A S M édias sociaux

information

PRODUIT PAR

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ACTUALITÉS

Fin de l'urgence sanitaire en vue

MARIE-MICHÈLE Slow

CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE A QUÉBEC

LE DEVOIR

Québec a annoncé mardi un calendrier de déconfinement qui doit mener à une

« vie plus normale » et à la fin de l'état d'urgence sanitaire au mois de mars.

Le plan en cinq dates constitue « un risque calculé » de l'avis du premier ministre, François Legault. « Je pense qu'on franchit une étape importante », s est-il réjoui, en ajoutant qu'il faudra désormais « vivre avec le virus ».

Dès samedi, il n'y aura plus de li- mite légale pour les rassemblements dans les résidences privées. La re- commandation de la Santé publique demeure néanmoins fixée à dix per- sonnes ou à des invités de trois adresses différentes. La même jour- née, la limite de convives passera à dix par table dans les restaurants.

Des personnes de trois adresses dif- férentes pourront partager un repas.

Le 14 février, les matchs de sport de- viendront autorisés, et s000 personnes au maximum pourront assister à des spectacles extérieurs. Québec avait déjà annoncé que les adultes allaient pouvoir reprendre lé sport organisé à cette date.

Les salles d'entraînement et les

spas

rou- vriront aussi leurs portes cette journée-là.

Une semaine plus tard, le 21 février,

« tous les commerces pourront rouvrir à 100 % de. leur capacité », a affirmé M. Legault. La limite de 500 spectateurs imposée aux salles de spectacle et amphithéâtres sera aussi levée, mais ces espaces devront con- tinuer de fonctionner à la moitié de leur capacité.

Le 28 février, les compétitions sporti- ves pourront reprendre. Le télétra- vail sera recommandé, mais plus obligatoire. Les lieux de culte et les salles de spectacle pourront aussi ouvrir au maximum de leur capacité, sauf le Centre Bell et le Centre Vi- déotron. Les bars et casinos pour- ront aussi accueillir des clients, à 5o % de leur capacité. La danse et le karaoké demeureront interdits jus- qu'au 14 mars.

Une vie « plus normale »

Au milieu du mois de mars, donc,

« l'essentiel des mesures sanitaires va être levé » et « on va revenir à une vie plus normale », a souligné M. Legault.

Le moment sera tout indiqué pour déposer un projet de loi qui viendrait marquer la fin de l'état d urgence sa- nitaire et « encadrer [le] besoin d'avoir des règles exceptionnelles ».

Ces règles permettent 1 octroi de pri- mes aux infirmières et le recours aux masques ou au passeport vaccinal, a il- lustré le premier ministre. « Ce n'est pas notre objectif de continuer à gar- der indéfiniment l'urgence sanitaire », a-t-il assuré.

M. Legault a dit croire que l'appro- che, face à la COVID-i9, doit « chan- ger ». « Il va y avoir de moins en moins de confinement avec la vaccina- tion. Il va falloir que les Québécois et les citoyens en général partout [dans le monde] apprennent à vivre avec le virus en minimisant leurs risques et en acceptant d'aller chercher les doses au fur et, à mesure qu'elles sont nécessai-

res », a-t-il ajouté.

Il s'est, de son côté, engagé à tra- vailler pour augmenter la capacité hos- pitalière. « Le gros frein, c'est de trou- ver des infirmières », a-t-il rappelé.

Aux côtés du premier ministre, le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau, a averti la population qu'il était possible que le plan de déconfinement soit ralenti advenant un regain de la COVID-19.

« On pourrait peut-être devancer cer- taines dates, peut-être en reculer cer- taines, a aussi dit M. Legault. Mais là, pour l'instant, le scénario le plus pro- bable et qui est assez solide, c'est ce- lui jusqu'au 14 mars. »

D'ici là, la Santé publique ne compte pas relâcher ses recomman- dations sur le port du masque, y compris dans les écoles. Le passeport vaccinal n'est pas près de disparaître, a aussi affirme le ministre de la San- té, Christian Dubé.

Des « éclaircies » dans les prévisions

Le premier ministre Legault a refusé d'associer l'annonce d'un plan de dé- confinement aux récentes protesta- tions publiques contre les mesures sa- nitaires. « La manifestation comme telle n'a pas pesé. Ce qu'on voulait, c'est d'avoir une certaine assurance de

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Le Devoir, 9 février 2022, page A1-A8

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La mani- festation comme telle n'a pas pesé. Ce qu'on voulait, c'est d'avoir une certaine assurance de la Santé publique et [du

ministère]

de la Santé que le risque était calculé, que le risque était minime.

FRANÇOIS LEGAULT

la Santé publique et [du ministère] de la Santé que le risque était calculé, que le risque était minime », a expliqué M. Legault. « Ça aurait été facile, en janvier, pour nous autres, de dire :

"On lâche tout ça busse", mais ça n'aurait pas été responsable », a-t-il aussi dit plus tard.

Le 27 janvier, le DC Boileau décri- vait une situation fragile dans le ré- seau de la santé et ajoutait qu'il en- trevoyait une baisse modeste des hospitalisations dans les semaines à venir. Désormais, « nos calculs montrent qu'il y a un risque réel d'avoir une augmentation [des hos- pitalisations], mais qui ne nous invi- terait pas à reculer sur les mesures qui sont là », a déclaré mardi l'ex- pert en santé publique. « On a de meilleures éclaircies cette semai- ne », a-t-il aussi affirmé.

14 mars

C'est le jour à partir duquel

« l'essentiel des mesures sani- taires devraient être levées.

Les oppositions sceptiques

En réaction au point de presse du gouvernement, Québec solidaire a rappelé qu'il avait proposé en juin une loi transitoire pour mettre fin à l'état d'urgence sanitaire. « Moi, je pense que François Legault trouve ça pratique de pouvoir gouverner par décrets. Le problè- me, c'est que ça affaiblit notre dé- mocratie. [...] On peut lutter effi- cacement contre le virus, c'est possible, tout en sortant de l'état d'urgence sanitaire permanent », a lancé Gabriel Nadeau-Dubois.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, aurait souhaité que le calendrier de dé- confinement serve également « à déconfiner la démocratie ». « On sera satisfait uniquement lorsque ce sera fait, a-t-il dit au sujet de la levée de l'état d'urgence sanitaire.

On va s'assurer que le projet de loi ne sert pas à normaliser des mesures qui devaient être tempo- raires et exceptionnelles. »

Au Parti libéral, le député Mon- sef Derraji s'est dit inquiet de constater que « la population n'a aucune garantie de ne pas revenir en arrière ». « Ce gouvernement doit accepter de recourir à des pratiques qui ont fait leurs preuves et démontré leur utilité, telles que le suivi des eaux usées et bien d'autres encore », a-t-il ajouté, en reprochant à Québec de « navi- guer à l'aveugle ».

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Calendrier de déconfinement

12 février 2022 Aucune limite légale pour les rassemblements dans les résidences privées. Jusqu'à dix personnes de trois adresses différentes pourront partager un repas à une table de restaurant.

14 février 2022 Les adultes peuvent reprendre le sport organisé. Les salles d'entraînement et les spas rouvriront aussi leurs portes. Les matchs de sport deviendront autorisés. Un maximum de 5000 per- sonnes pourra assister à des spectacles à l'extérieur.

21 février 2022 Tous les commerces pourront rouvrir à 100 % de leur capacité. La limite de 500 per- sonnes imposée aux salles de spectacle et aux amphithéâtres sera levée, .mais çes,, établissements devront continuer de fonctionner à la moitié de leur capacité.

28 février 2022 Les tournois sportifs pourront reprendre. Le télétravail ne sera plus obligatoire, mais sera seulement une recommandation. Les lieux de culte et les salles de spectacle pourront ouvrir à 100 % de leur capacité, sauf le Centre Bell et le Centre Vidéotron. Les bars et les casinos pourront aussi accueillir des clients à 50 % de leur capacité, mais sans danse ni karaoké.

14 mars 2022 Les restaurants, les bars et les grandes salles de spectacle pourront ouvrir à 100 % de leur capacité. La danse et le karaoké seront autorisés. Levée de l'essentiel des mesures sanitaires.

Jean-Louis Bordeleau

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Plan de déconfinement: le 14 mars «on va revenir à une vie plus normale»

OLIVIER BOSSÉ LE SOLEIL

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autour du 14 mars, deux ans jour pour jour après sa mise en appl

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«Le 14 mars, l'essentiel des mesures sanitaires va être levé, donc on va revenir à une vie plus normale», a résumé le premier ministre Legault, lors de son point de presse en compagnie du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de santé publique par intérim, D' Luc Boileau.

La fin de l'urgence sanitaire ne signifie pas la fin de toutes les restrictions sanitaires. Le port du masque dans les lieux publics et l'utilisation obligatoire du passeport vaccinal pour accéder à certains endroits seront maintenus, par exemple.

Sauf que le gouvernement devra alors les enchâsser dans un projet de loi d'abord soumis aux débats parlementaires.

Masques et passeport resteront

«Dépendamment ce qu'on fait avec les masques, ce qu'on fait avec le passeport vaccinal, ce qu'on fait avec les primes aux infirmières, il va rester des raisons d'utiliser l'urgence sanitaire. Mais ce qu'on regarde, c'est pour déposer en mars un projet de loi qui viendrait encadrer justement ce besoin d'avoir des règles exceptionnelles. Ce n'est pas notre objectif de continuer à garder indéfiniment l'urgence sanitaire, a expliqué M. Legault

«Mais comme vous le voyez, ne serait-ce que toutes les mesures qu'on va enlever d'ici 14 mars, il y en a beaucoup où ça nécessite l'urgence sanitaire. Il va en rester quelques-unes après, mais peut-être que c'est possible de les encadrer dans un projet de loi. Puis Christian travaille à déposer, en mars donc, un projet de loi pour enlever l'urgence sanitaire.»

Selon le calendrier proposé, la dernière étape d'assouplissements surviendra le lundi 14 mars. Jour pour jour, deux ans après l'imposition de l'état d'urgence sanitaire par le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) et qu'il a depuis renouvelé par décret chaque semaine, donc bientôt une centaine de fois.

C'est cette gestion par décrets qui prendra fin.

M. Legault n'y voit qu'une simple coïncidence de dates et aucun symbole.

Les partis d'opposition réclamaient la fin de l'état d'urgence sanitaire depuis plusieurs mois. Le moment exact de sa levée dépendra ensuite d'eux et du temps qu'ils mettront à adopter le projet de loi transitoire que proposera la CAQ pour conserver certains pouvoirs.

Rappelons que l'un des critères fixés par le ministre Dubé était la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. En date de mardi, presque deux sur trois, 63 %, ont reçu une première dose et la moitié de ce groupe, 30 %, la deuxième.

Fini, les rassemblements limités

Reste qu'à compter de ce samedi, 12 février, les Québécois pourront se réunir en aussi grand nombre qu'ils le voudront à leur domicile. Même si la Santé publique et le Dr Boileau recommandent fortement de s'en tenir à un maximum de 10 personnes ou trois bulles familiales.

«Ça, c'est un gros changement qui est proposé, puis on a discuté beaucoup avec la Santé publique, a reconnu le premier ministre. Évidemment, on le dit de

Le Soleil (Numérique), 9 février 2022, page A2

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plus en plus : il va falloir apprendre à vivre avec le virus. Ça veut dire quoi? Ça veut dire qu'il va falloir soi- même, chaque personne, évaluer ses risques : je suis avec combien de personnes? Combien ont trois doses?

Combien ont plus de 60 ans? etc. Quels risques je suis prêt à prendre?

«Ça va être aux citoyens, dans leur résidence, de dire : moi, j'accepte 5, j'accepte 10, j'accepte 15 [invités]. Il n'y aura plus de limite légale, mais je le répète, la recommandation de la Santé publique, c'est d'y aller graduellement, puis de s'en tenir à 10 personnes ou trois adresses différentes.»

Les restaurants, eux, devront encore se limiter à des tables d'au plus 10 individus ou trois bulles.

Comme le hasard fait bien les choses, la grande finale du football américain, le Super Bowl, se tient le lendemain, le dimanche 13 février.

Ce samedi, tous les visiteurs munis d'un passeport vaccinal pourront aussi recommencer à visiter les personnes âgées dans les résidences.

Par la suite, la séquence de déconfinement se déploiera chaque lundi, ou presque.

Lundi 14 février

Réouverture des gyms et des spas à 50 %.

Reprise des sports pour les adultes.

Reprise des matchs sportifs.

Limite pour les spectacles et événements extérieurs haussée à 5000 personnes.

Lundi 21 février

Commerces peuvent rouvrir à 100 %.

Salles de spectacles et amphithéâtres restent à 50 de leur capacité, mais la limite de 500 personnes est levée.

Lieux de culte restent à 50 % de leur capacité, mais la limite passe de 250 à 500 personnes.

Lundi 28 février

Réouverture des bars et des casinos à 50 % de leur capacité, sans danse ni karaoké.

Reprise des tournois sportifs et compétitions réunissant plusieurs équipes ou groupes.

Fin du télétravail obligatoire, qui redevient une simple recommandation.

Salles de spectacles et lieux de culte peuvent rouvrir à 100 %, sauf le Centre Bell et le Centre Vidéotron.

Lundi 14 mars

Reprise de la danse et du karaoké dans les bars.

Bars, salles de spectacles, Centre Bell et Centre Vidéotron peuvent rouvrir à 100 % de leur capacité.

Légère hausse à prévoir

Alors qu'ils refusaient systématiquement jusque-là de présenter un calendrier de déconfinement avec des dates précises à cause de la trop grande incertitude induite par le très contagieux variant Omicron, MM.

Legault et Boileau parlent dorénavant d'un «risque calculé».

Depuis le retour en classe des élèves partout au Québec, les hospitalisations à cause ou avec la COVID-19 ont diminué de 1000 en trois semaines, passant 3381 au 17 janvier à 2380 au 8 février.

L'expression «marge de manoeuvre» est aussi sortie de la bouche des trois intervenants à plusieurs reprises.

Une capacité hospitalière redevenue capable d'absorber s'il le faut «un certain soubresaut», a dit le ministre Dubé.

Le Dr Boileau indique d'ailleurs qu'avec le retour des contacts, un certain plateau et même une légère augmentation des hospitalisations dues à la COVID est à prévoir dans les prochains jours, prochaines semaines.

Le directeur national de santé publique ajoute que ces dates ne sont pas coulées dans le béton et qu'il pourrait recommander de devancer certaines mesures et d'en retarder d'autres.

«On n'est pas à l'abri d'un nouvel astéroïde qui pourrait nous tomber dessus avec un autre nom grec. Mais ça, c'est toute la planète et on ne le sait pas. Tous les radars suivent ça. Est-ce qu'il y en a un? Pour l'instant, non», a aussi déclaré le scientifique, précisant que le sous-variant BA.2 est présent au Québec et déjà comptabilisé dans les calculs de projections des experts.

Pas à cause des manifestants

Au fond, le premier ministre aura-t-il cédé devant les pressions des manifestants anti-mesures sanitaires venus à Québec cette fin de semaine et qui ont promis de revenir en force dans deux semaines?

«La manifestation comme telle n'a pas pesé, a-t-il répondu. Ce qu'on voulait, c'est d'avoir une certaine assurance de la Santé publique et [du ministère] de la Santé, que le risque était calculé, que le risque était minime. Maintenant, s'ils veulent s'approprier ça, puis

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qu'ils ne reviennent pas dans deux semaines, je ne m'opposerai pas à ça!»

M. Legault assure néanmoins avoir été à l'écoute de ses députés, qui reçoivent les commentaires directement des citoyens.

«J'ai bien vu, dans les dernières semaines, que la grogne... Les gens qui étaient tannés, le pourcentage

qui mettait en question les contraintes augmentait. On l'a tolérée pendant tout le mois de janvier, la pression.

Ça aurait été facile, en janvier, pour nous autres, de dire : on lâche tout ça tousse. Mais ça n'aurait pas été responsable. On attendait d'avoir le go de la Santé publique pour être capable d'avoir un plan de déconfinement sur une période d'un mois», a affirmé M. Legault.

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Le déconfinement en bref

JUDITH DESMEULES LE SOLEIL

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lever l'urgence sanitaire au printemps. Voici ce qu'il faut savoir, en quelques dates.

12 février: aucune limite pour les rassemblements intérieurs

Le calcul des bulles familiales ne sera plus nécessaire, juste à temps pour le Super Bowl, qui rassemble beaucoup de familles amatrices de sports. La santé publique recommande toutefois un maximum de 10 personnes de trois bulles familiales, mais aucune obligation légale.

Cette recommandation demeure une règle pour les réservations dans les restaurants. Un maximum de 10 personnes de trois bulles familiales par table.

Pour les visites dans les résidences privés pour aînés (RPA) : deux personnes à la fois, pour un maximum de 4 personnes par jour.

Dans les CHSLD : une seule personne à la fois, pour un maximum de deux personnes par jour.

14 février: retour du sport

Les matchs sportifs seront de nouveau autorisés, tout comme la présentation de spectacles extérieurs avec une limite de 5000 spectateurs.

Pour les compétitions sportives extérieurs, ce sera aussi la fin du protocole sanitaire.

Rappelons que les salles d'entraînement et les établissements de spas auront l'autorisation d'ouvrir à cette date.

21 février: pleine capacité pour les commerces Terminée, cette limite de capacité pour tous les commerces.

Les salles de spectacles et les lieux de culte devront par contre maintenir la consigne de 50 % de leur capacité, même chose pour les centres récréatifs comme les arcades.

Pour l'expression des condoléances aux proches lors de funérailles, un maximum de 50 personnes à la fois sera toléré.

Reprise des congrès, des assemblées et des réunions, avec une capacité d'accueil fixée à 50 % ou un maximum de 500 personnes, avec le passeport vaccinal.

28 février: réouverture des bars

Les établissements de bars et les casinos pourront rouvrir leurs portes, en respectant 50 % de la capacité d'accueil. Ces lieux fermeront à 1 h, soit une heure après la fin du service d'alcool. Pas de danse, toutefois, les personnes doivent demeurer assises.

Le karaoké demeure interdit jusqu'au 14 mars.

Il faudra prévoir un retour au boulot pour plusieurs employés, puisque le télétravail ne sera officiellement plus obligatoire. La santé publique recommande toutefois un mode hybride.

Les tournois sportifs seront de nouveau autorisés, pour tous, avec aucune limite de participants.

Les lieux de culte et salles de spectacles pourront ouvrir leurs portes au maximum de leur capacité, à l'exception du Centre Bell et du Centre Vidéotron.

Les restaurants pourront fermer à 1 h, avec la fin de la vente d'aliments ou de boissons fixée à minuit

14 mars: la vie normale?

Le karaoké et la danse redeviendront des activités permises et les salles à manger n'auront plus de restriction concernant la capacité ou le nombre de personnes autorisées par table.

Le Soleil (Numérique), 9 février 2022, page A3

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Tous les lieux publics n'auront plus de limite de capacité. Le passeport vaccinal ne sera pas obligatoire pour les lieux de culte (funérailles, cérémonies, mariages), mais un maximum de 50 personnes est demandé dans ces cas-ci.

Le gouvernement ouvre la porte au retrait du port du masque sur les bancs d'école, cette décision sera prise

en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique.

Seul le passeport vaccinal restera en vigueur, il est «là pour rester», a insisté le ministre de la Santé, Christian Dubé.

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autrement sur le terrain.

L'APPF reconnaît que des bonifications ont été faites dans la formation continue, de même que dans le financement ratta- ché à l'embauche de professionnels et à l'achat de livres.

Mais ce n'est pas suffisant, indique sa présidente.

« C'est le début d'un processus, ça ne va pas tout régler », affirme Katya Pelletier.

PÉNURIE DE MAIN-D'ŒUVRE

La formation continue est maintenant obligatoire, mais les enseignants n'ont aucune obligation de se perfectionner en français.

Des sommes supplémentaires sont disponibles pour embau-

cher davantage d'orthopéda- gogues ou d'orthophonistes dans le réseau scolaire, mais plusieurs postes sont vacants en raison de la pénurie de main-d'oeuvre.

Les profs ont accès à plus de livres, mais encore faut-il qu'ils soient mieux formés pour bien les utiliser en classe.

Pour y arriver, l'AQPF réclame d'abord un état des lieux afin de bien cerner les difficultés des élèves et les besoins des enseignants, ce qui permettra de mieux intervenir grâce à des orientations claires.

La pénurie de professionnels dans le réseau scolaire, qui existe depuis plu- sieurs années, est un autre défi important.

« Il n'y en a pas, de personnel, présente- ment. On a besoin d'orthopédagogues et d'orthophonistes. C'est criant », affirme

Mme Pelletier.

N:lOaéas:9va+aPassa.

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Le « coup de barre » n'a pas été donné

Des profs de français contredisent le ministre Roberge

Contrairement à ce qu'affirme le gouvernement Legault, l'Associa- tion québécoise des professeur.e.s de français considère qu'il reste plusieurs gestes à poser pour améliorer la maîtrise du français sur les bancs d'école, puisque « le coup de barre » n'a pas été donné.

DAPHNÉE DION-VIENS Le Journal de Québec

« Le coup de barre, les enseignants l'ont plutôt reçu dans le front à plusieurs reprises depuis les dernières années, en raison de plusieurs manques à gagner dans leurs conditions de travail », lance sa présidente, Katya Pelletier.

Cette dernière tenait à réa- gir aux propos du ministre de l'Éducation, Jean-Fran- çois Roberge, qui estime avoir donné « le coup de barre nécessaire » pour permettre aux

élèves d'améliorer leurs compétences en français, avec la mise en place de diverses mesures d'aide dont les impacts se feront sentir dans les prochaines années.

PLUSIEURS RÉACTIONS

Le ministre a tenu ces propos à la suite d'un dossier publié par Le Journal qui présentait des solutions pour améliorer le français sur les bancs d'école, alors que 40 % des élèves québécois échouent en orthographe à la fin du secondaire.

Or, les déclarations du ministre Roberge ont suscité de vives réactions dans les rangs des enseignants membres de l'AQPF, qui voient les choses tout

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Le Journal de Montréal, 9 février 2022, page 16

Le Journal de Québec, 9 février 2022, page 14

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Un des coachs accusés tente d'être libéré

L'entraîneur de basketball était de retour en cour hier

Un des entraîneurs de basketball accusés d'avoir abusé de joueuses mineures était de retour en cour hier, pour demander à une juge de le libérer en attendant son procès.

MICHAÊL NGUYEN

Le Journal de Montréal

Robert Luu, 31 ans, est accu- sé d'incitation à des contacts sexuels, de contacts sexuels ainsi que d'agression sexuelle contre une mineure. Les gestes qu'on lui reproche auraient été commis entre 2014 et 2017, alors qu'il coachait une des équipes féminines de l'école secondaire Saint-Laurent, dans l'arrondis- sement du même nom.

Or, après qu'il eut été arrêté la semaine dernière avec deux autres entraîneurs, la Couronne s'était fermement opposée

à sa libération sous caution. Et encore hier, Me Bruno Ménard, de la poursuite, a répété qu'il demandait le maintien de l'incarcération.

Durant la matinée, le juge a donc écouté la preuve contre Luu. Une ordonnance de non-publication a toutefois été émise, si bien que rien de ce qui a été dit dans la salle d'audience ne peut être rapporté publiquement.

Un proche de Luu a également témoigné.

En général, à ce stade-ci des procédures, les proches viennent offrir des garanties afin d'assurer le tribunal que l'accusé res- pectera ses conditions de libération sous caution. Ce peut être le dépôt d'une somme d'argent ou encore la garantie qu'une cer- taine surveillance sera effectuée.

PLAIDOIRIES

L'audience se poursuivra ce matin avec les plaidoiries de la Couronne et celle de W Sharon Sandiford, de la défense. Le juge Yves Paradis rendra ensuite sa décision.

Charles-Xavier Boislard, 43 ans, qui avait, lui aussi, été arrêté et accusé d'abus sexuel pour des gestes commis entre 2008 et 2010, a pour sa part déjà été libéré sous caution.

Le troisième accusé, Daniel Lacasse, 43 ans, sera de retour en cour jeudi pour son enquête sur cautionnement, puisque la poursuite s'est également oppo- sée à sa remise en liberté.

Lors de son arrestation, du matériel informatique a été saisi. Il n'est pas exclu que d'autres accusations soient déposées, une fois l'analyse complétée, puisqu'il pourrait exister des images de certaines agressions.

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Le Journal de Montréal, 9 février 2022, page 20

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Un des coachs accusés Ponte d'être libéré

Tnulcau:unchell i.n chef /lowunchi

BASKETBALL QUEBEC

Le gouvernement Legault déclenche une enquête

AGENCE QMI I Une autre enquête a été déclenchée dans la foulée de l'arrestation de trois entraîneurs de basketball d'une école secondaire de Montréal, cette fois pour éclaircir le rôle qu'a joué Basketball Québec dans ce triste épisode.

Selon des propos tenus par le directeur général de l'organisation, Daniel Grimard, à QUB Radio, hier, Basketball Québec aurait déjà reçu par le passé des plaintes de parents concernant le style de coa- ching négatif de l'un des trois agresseurs présumés, Danielle Lacasse.

« On a eu des signalements, on a rencontré l'entraîneur, on lui a parlé de la situation. On a fait les premiers gestes

en fonction des informations qu'on avait.

Après, quand ça a continué dans les gym- nases [...] personne ne nous est revenu en disant que ça ne s'était pas amélioré », a déclaré l'homme, entre autres. Des propos préoccupants, selon la ministre responsable des Sports, Isabelle Charest, qui a demandé que la lumière soit faite sur le rôle de l'organisation dans cette affaire. « Évidemment, ça m'a grande- ment préoccupée, donc j'ai enclenché le processus d'enquête, je veux savoir ce qui s'est passé, si effectivement ils étaient au courant et quels gestes ont été posés », a-t-elle déclaré lors d'un impromptu de presse à l'Assemblée nationale, hier.

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Le Journal de Montréal, 9 février 2022, page 20

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Un adolescent de 18 ams amt dams un état critique après avoirété poignardé n1andi idi devant yécole smcondainy anglophone Saint-Thomas, à Pointe-Claire, dana |'ouesd de K8nntvëai La commission noo|aino Lester B. Pearson a annnnoé man1i soirqu'ououn cuurs n'y aura lieu mmrnrmdi an raison de |'enquêtm po|icièna. Vans 14h40 mon1i, unm dispute auruü ëcJaté æntna dmuxgnmupmo d'individuo à |a fin des duunas. Lajmunm victimm ooxoit a|ons été poiynon1éa au hautdu corps. UnoutnmnUi|inte. qui nunoütvnuw§ |'udn|eune/d Neuné. |'aunoit æmbonqué

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—Alice Girard-Boos6. LaRremmoe

La Presse Plus, 9 février 2022, page A18

(14)

LA

PRESSE +

SAINT-LAURENT

UNE PIÉTONNE HAPPÉE PAR UN AUTOBUS SCOLAIRE

Une femme de 29 ans happée par la conductrice d'un autobus scolaire et traînée sur une dizaine de mètres dans le secteur de Saint-Laurent, à Montréal, se trouve dans un état critique. L'accident est survenu mardi matin à l'intersection des boulevards de la Côte-Vertu et Jules-Poitras. L'autobus scolaire roulait en direction ouest, puis a entrepris un virage vers le nord. C'est à ce moment que le véhicule a heurté la piétonne. La femme de 29 ans a été traînée sur plusieurs mètres, selon le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Raphaël Bergeron. « L'autobus scolaire était vide au moment de l'accident. Il n'y avait aucun occupant à bord à l'exception de la conductrice », a précisé l'agent Bergeron. Selon les premières informations disponibles, le bus faisait face à un feu vert sur le boulevard de la Côte-Vertu.

En effectuant un virage à droite en direction du boulevard Jules-Poitras, la chauffeuse, âgée de 55 ans, n'aurait pas vu la piétonne qui traversait la chaussée au même moment.

— Mayssa Ferah, La Presse

La Presse Plus, 9 février 2022, page A18

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ÉCOLE SECONDAIRE SAINT-LAURENT A

ENQUÊTE SUR REMISE EN LIBERTÉ POUR L'UN DES ENTRAÎNEURS ACCUSÉS

L'enquête sur remise en liberté de Robert Luu, l'un des trois entraîneurs de basketball de l'école secondaire Saint-Laurent accusés de crimes de nature sexuelle sur des élèves mineures, a commencé mardi matin au palais de justice de Montréal. Des détails au sujet des agressions sexuelles qu'il aurait fait subir à une jeune joueuse de basketball ont été révélés, mais une ordonnance de non-publication empêche les médias de les rapporter à cette étape du processus judiciaire. Le frère de l'accusé a notamment témoigné devant le juge Yves Paradis. Trois chefs d'accusation ont été portés contre Robert Luu la semaine dernière, dont celui d'agression sexuelle sur une personne de moins de 16 ans, pour des évènements qui se seraient produits entre 2014 et 2017. Son enquête sur remise en liberté se poursuivra mercredi matin.

Isabelle Ducas, La Presse

La Presse Plus, 9 février 2022, page A18

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Work climate at St-Laurent high school

under microscope after coaches arrested

In the wake of the arrests of three sports coaches at École secon- daire St-Laurent, the Margue- rite-Bourgeoys school service cen- tre (CSSMB) announced Monday night that it has hired an outside firm of experts to examine the school's "work climate and relat- ed events."

Quebec's Education Ministry has launched its own investigation into the high school.

"Over the past few days, allega- tions concerning the climate at the École secondaire St-Laurent have been reported by different sourc- es," the province's second-larg- est school service centre said in a statement. As the allegations contradict information it said it has at its disposal, "the CSSMB is very concerned by the situation."

Multiple witnesses, including school employees, told La Pres- se they had tried in vain to re- port abuses alleged to have been committed by the coaches. A "hy- per-harmful" climate including verbal assaults and intimidation

reigned in the girls' basketball program, according to the sources.

Last Wednesday, Montreal po- lice arrested Daniel Lacasse, 43, who faces charges of sexual ex- ploitation, as well as Charles-Xavi- er Boislard, 43, and Robert Luu, 31, who face charges of sexual assault, sexual contact and inciting sexual contact.

Luu's bail hearing began at the Montreal courthouse on Tuesday.

Evidence heard during the hearing was placed under a standard publi- cation ban by Quebec Court Judge Yves Paradis. The bail hearing will resume on Wednesday. Lac- asse's bail hearing is scheduled for Thursday, and Boislard was grant- ed a conditional release last week.

The external firm will be asked to establish a "fair portrait" of the situation. The CSSMB says it will take action based on the study's recommendations and in its state- ment affirmed that "the safety of students and staff remains its pri- ority."

Psycho-social workers have been

deployed at the school over the last few days and a help line has been set up, the CSSMB said.

On Monday evening, Quebec Education Minister Jean-François Roberge posted on his Twitter ac- count that an investigation has been launched in the wake of reve- lations regarding the work climate at the school.

Roberge wrote that "students and school personnel must feel confident and safe in our schools."

Earlier in the day, Quebec Liber- al education critic Marwah Rizqy wrote to Roberge calling for an independent inquiry.

"Recent events at École sec- ondaire St-Laurent have creat- ed a shock wave that has gone past the walls of the school," she wrote. "The article by (La Presse journalist) Alice Girard-Bossé, L'omerta de la direction dénon- cée (The silence of the administra- tion criticized), reveals a culture of silence that is troubling, even outrageous."

Postmedia News

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The Gazette, 9 février 2022, page A7

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SEX CHARGES

INQUIRIES ORDERED AT SCHOOL AFTER COACHES ARRESTED

Two investigations have been ordered into the allegedly toxic climate at a Montreal high school where three coaches were arrested on sex charges last week In a statement, the Marguerite-Bourgeoys school board said late Monday that after seeing reports about the allegedly abusive situation at École secon- daire Saint-Laurent, the board ordered an independent probe. On Tuesday, Education Minister Jean-François Roberge, pictured, confirmed he had ordered an administrative investigation at the school, in the city's St-Lau- rent borough, under a provision of the Educa- tion Act. "The allegations brought to the De- partment's attention in this case are worrying and that is why I was quick to mandate the de- partment's teams to investigate;' Roberge said in a statement. The Canadian Press

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The National Post, 9 février 2022, page A3

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4'Est

Des messages de persévérance scolaire sur grand écran

MARIE-FRANCE LÉTOURNEAU La Voix de l'Est

Les tableaux d'affichage numériques de la Ville de Granby se feront à nouveau porteurs de messages d'encouragement auprès des jeunes, dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire du 14 au 18 février prochains.

Pour la deuxième année consécutive, les Granbyens sont invités à rédiger un mot d'encouragement pour un ou des jeunes de leur entourage. Ces messages seront diffusés la semaine prochaine sur les babillards électroniques de la Ville, disposés aux quatre coins du territoire.

Les messages peuvent être acheminés jusqu'au 15 février au granby.calperseverance-scolaire, a souligné mardi la Ville par voie de communiqué.

«Chaque jeune, qui prend conscience à quel point sa réussite scolaire peut avoir un impact positif sur lui et son entourage, est en mesure d'avoir une meilleure perception de lui», a déclaré la conseillère municipale responsable de la qualité de vie et du développement social, Geneviève Rheault.

«Il sera plus motivé et aura de meilleures chances de persévérer et de terminer son parcours, ajoute-t-elle. C'est à nous en tant que parents, enseignantes ou enseignants ou encore, en tant que dirigeantes ou dirigeants des entreprises qui les accueilleront un jour, de servir de modèles pour les aider à atteindre leur but.»

En ces temps de pandémie, alors que les jeunes doivent fournir davantage d'efforts et faire preuve de détermination, ces journées représentent une belle occasion de les féliciter et surtout de les encourager dans la poursuite et la réussite de leur parcours scolaire, estime pour sa part la mairesse de Granby, Julie Bourdon.

La Voix de l'Est (Numérique), 9 février 2022, page A9

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1 Droit

Nlim-iciQI.IE

L'Ontario devient la première province à dévoiler le nom d'éducateurs prédateurs sexuels

ÉMILIE PELLETIER

INITIATIVE DE JOURNALISME LOCAL — LE DROIT La province de l'Ontario deviendra la première au Canada à publier publiquement le nom des enseignants et des travailleurs en garderies qui ont été impliqués dans des histoires d'abus sexuels ou de pornographie juvénile et à en informer les parents.

Le ministre de l'Éducation Stephen Lecce et la ministre associée déléguée au dossier de l'Enfance et à la Condition féminine Jane McKenna en ont fait l'annonce, mardi.

La province a conféré à l'Ordre des enseignantes et des enseignants de L'Ontario et à l'Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance le pouvoir de divulguer, dans les registres publics, les renseignements sur les procédures criminelles impliquant Leurs membres.

«Les parents ont te droit de savoir»

Ainsi, les parents pourront savoir quels éducateurs ont été impliqués dans des procédures Liées à leur pratique, lorsque ces renseignements sont connus des ordres.

«Les parents ont le droit de savoir si un éducateur est accusé ou reconnu coupable d'un crime grave parce que nous n'avons aucune tolérance pour cela», a lancé Stephen Lecce.

C PAC

L'Ontario deviendra aussi la première province à obliger tous les éducateurs agréés de suivre un programme complet de prévention de La violence sexuelle.

Les éducateurs devront avoir complété leur formation d'ici La mi-septembre 2022.

Interdiction à vie

Le ministre Lecce a tenu à rappeler mardi que son gouvernement a imposé une interdiction à vie du milieu de l'éducation, appliquée de façon rétroactive, à ceux qui ont eu «des relations sexuelles physiques avec un élève ou sont impliqués de quelque manière que ce soit dans la pornographie juvénile».

Les deux ordres responsables des réglementations liées aux professions de l'éducation doivent fournir des fonds pour la thérapie et les conseils aux élèves et aux enfants victimes d'abus sexuels, a noté le ministre de l'Éducation.

Les renseignements sur les décisions disciplinaires devront être rendus disponibles de façon permanente sur les registres et Les sites web des deux ordres.

Le Droit (Numérique), 9 février 2022, page A11

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- leDroit

NUMÉRIQUE

Un service de télémédecine pour le personnel du CSS des Draveurs

DANIEL LEBLANC LE DROIT

En pleine pénurie de main-d'oeuvre qui force chaque employeur à user d'attractivité et alors qu'une personne sur cinq n'a pas accès à un médecin de famille en Outaouais, le Centre de services scolaire des Draveurs (CSSD) se lance dans une première: ses 2600 employés ainsi que leur famille immédiate ont accès en tout temps et en un clic à de la télémédecine.

Depuis le début du mois, le personnel admissible de l'organisation et ses proches peuvent, 24 heures par jour, sept jours par semaine et dans un délai aussi court que quelques minutes, obtenir une consultation avec un médecin généraliste pour toute problématique de santé non urgente. Ce dernier peut remettre et renouveler une ordonnance, sans compter qu'il peut orienter vers un spécialiste, le cas échéant.

Certains autres services peuvent être offerts par le biais de ce projet qui sera en place minimalement jusqu'à la fin janvier 2023.

Il y a trois semaines, au terme d'un appel d'offres, le CSSD a conclu un contrat d'un an d'une valeur de 80 000 dollars avec la société Solutions Mieux- être LifeWorks, une entreprise qui se décrit comme un chef de file mondial dans le domaine du mieux-être global des employés et avec qui 24 000 organisations sont associées. L'entente pourra être prolongée sur une base annuelle et de gré à gré jusqu'à l'hiver 2025, si bien que sur une période potentielle de trois ans, l'entente pour ces services avoisinerait donc le quart de million de dollars.

La directrice générale du CSSD, Manon Dufour, parle d'un projet gagnant-gagnant et affirme qu'on avait en tête plusieurs objectifs avec cette nouvelle offre pour le personnel.

«Quand on veut recruter des gens de l'extérieur, ils peuvent être réticents à venir ici, car ils peuvent perdre leur médecin de famille. Ça peut aider. Mais notre objectif premier, c'est d'offrir un soutien à

nos employés actuels dans le contexte de la conciliation travail-famille. Si notre enfant a une infection aux oreilles, par exemple, et qu'on ne veut pas se rendre à la clinique ou à l'urgence, on peut rejoindre rapidement un médecin, au moment choisi, 24 heures par jour, sept jours par semaine. Ça vient faciliter grandement les choses.

De notre côté, dans un contexte de pénurie, ça permet aussi de ne pas avoir à remplacer rapidement un employé parce qu'il doit aller chercher une prescription chez son médecin. C'est un gain important», explique-t-elle.

Selon les plus récentes données, 81% de la population admissible est inscrite auprès d'un médecin de famille en Outaouais. La proportion varie toutefois passablement d'un secteur à l'autre, puisqu'elle est de 77,6% dans le noyau urbain de Gatineau alors qu'elle atteint 90,8% dans la Petite-Nation et la Vallée-de-La-Lièvre. Dans les Collines-de-l'Outaouais, on parle de 85,6%.

« Ça répond aux besoins de nos employés, ça désengorge le système (de santé) et de notre côté ça permet aussi de stabiliser nos effectifs dans les écoles. »

— Manon Dufour

Alors que les deux dernières années n'ont pas été de tout repos en éducation, la plateforme est, de l'avis de Mme Dufour, «un moyen supplémentaire de démontrer qu'on a à coeur la santé et le bien- être du personnel».

«Ça donne accès aux ordonnances et il peut aussi y avoir des demandes d'analyses de laboratoire. Ça répond aux besoins de nos employés, ça désengorge le système (de santé) et de notre côté ça permet aussi de stabiliser nos effectifs dans les écoles. Il peut y avoir une consultation par téléphone, par vidéoconférence, par texto. Les

Le Droit (Numérique), 9 février 2022, page A14

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gens n'ont qu'à télécharger l'application sur leur téléphone ou leur tablette. Ils peuvent aussi appeler. On peut aussi avoir accès à des spécialistes, qu'il s'agisse d'aide en santé mentale, de conseils prénataux, de gestion de stress. Nos employés et leur noyau familial auront accès en quelques clics à une offre professionnelle assez large. Il peut s'écouler seulement 30 minutes entre le premier clic et le dépôt d'une ordonnance en pharmacie», indique la gestionnaire.

Si pour l'instant la rétroaction est très positive, Manon Dufour affirme cependant qu'il est

«beaucoup trop tôt pour conclure à un succès».

Cette dernière estime que cette stratégie peut certes «ne pas freiner la venue de gens d'ailleurs en province» mais n'est pas prête à dire que cette stratégie pourrait accentuer la «concurrence»

entre centres de services scolaires dans la région et convaincre des gens du milieu de se joindre aux rangs du CSSD.

«Sincèrement, je ne crois pas, car l'information a été partagée avec les collègues et les directions des ressources humaines. Ç'a déjà été diffusé afin qu'ils puissent voir s'ils souhaitent aussi le mettre en place. On va leur faciliter l'accès aux démarches. L'idée, c'est de se soutenir comme région. On travaille dans cet esprit-là, en collaboration étroite. Quand quelqu'un fait un bon coup, c'est rapidement partagé», dit-elle.

Les syndicats assez satisfaits

Les syndicats de l'éducation dans la région accueillent généralement bien l'implantation de ce service, malgré certains bémols.

«C'est une belle initiative du CSSD. Ce service sera probablement apprécié par plusieurs qui ont difficilement accès à leur médecin de famille ou qui n'ont tout simplement pas de médecin de famille. C'est un investissement important dans la santé du personnel du CSSD qui peut venir amoindrir les effets négatifs liés à la pénurie de personnel actuelle en favorisant l'attraction et la rétention de celui-ci. Mais au-delà de l'argent investi, le CSSD devrait aussi prendre soin de son personnel au quotidien sur le terrain en appliquant des solutions simples et à coût nul, soit en ayant plus particulièrement une réelle écoute de son personnel, en respectant leur expertise et surtout en incluant ceux-ci dans les prises des décisions», mentionne la présidente du Syndicat de l'enseignement de l'Outaouais, Suzanne Tremblay.

Au Syndicat du soutien scolaire de l'Outaouais, la vice-présidente Kim Lafleur-Lauriault applaudit elle aussi le projet mais souhaite patienter avant de poser un diagnostic précis.

«C'est une bonne nouvelle, ça peut être quelque chose d'effectivement merveilleux, plusieurs n'ayant pas de médecin. Ça peut pallier à bien des choses. Mais comme il y a deux côtés à une médaille, le temps saura nous le dire, est-ce gagnant pour quelqu'un de ne voir un médecin uniquement que virtuellement? C'est là-dessus où je suis un peu mitigée, même si on l'accueille de belle façon (le projet). On se demande aussi qui seront les médecins, d'où viennent-ils? On va laisser la chance au coureur, car enfin on peut trouver des moyens d'attirer des gens, avec cette pénurie de main-d'oeuvre presque catastrophique.

On approche les bris de services, il va falloir trouver d'autres moyens d'être attractifs», dit-elle.

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COMMUNAUTAIRE ÉDUCATION

Place à la

14e

édition des Journées de la persévérance scolaire

DU 7 AU 18 FÉVRIER

Le Comité régional pour la valorisa- tion de l'éducation (CREVALE) invite la population à participer à la 14e édi- tion des Journées de la persévé- rance scolaire (JPS), qui se déroulera du 7 au 18 février dans Lanaudière.

Plus que jamais, les élèves et les étudiants ont besoin d'appui et d'encouragement afin de rester motivés face à leur parcours scolaire. D'ailleurs, le CREVALE remercie toutes les personnes qui, de près ou de loin, donnent un sens au cheminement des ap- prenants.

Par cette campagne, le CREVALE souhaite mobiliser la population autour des jeunes et des adultes en formation à un moment dif- ficile de l'année. Ainsi, la première semaine (du 7 au 11 février) proposera des outils vi- sant à soutenir les personnes aux études âgées de 16 ans et plus. La semaine sui- vante (du 14 au 18 février) sera consacrée à la thématique nationale des JPS — « Merci d'être porteurs de sens» — une initiative du Réseau québécois pour la réussite éduca- tive. Au programme: un sondage sur les aspirations scolaires des 16 à 22 ans, deux événements virtuels avec le porte-parole Laurent Duvernay-Tardif, et bien plus en- core.

À ce jour, plus de 450 organisations la- naudoises se sont engagées en s'ins- crivant aux JPS. Les activités prévues pour les élèves et les étudiants s'an-

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noncent amusantes: plusieurs proposent la création d'un mur de la persévérance ou encore la distribution de cartes d'en- couragement, alors que d'autres récom- penseront les apprenants avec une acti- vité spéciale.

Voici quelques exemples d'événements qui seront tenus dans les MRC de Joliette et de Matawinie.

MRC de Joliette

• Maison des jeunes de Crabtree — Jeu-questionnaire sur le thème des métiers.

• Ville de Joliette — Distribution de cartes d'encouragement aux employés étu- diants de la Ville.

MRC de Matawinie

• Carrefour jeunesse-emploi de Matawinie

— Conférence portant sur des jeunes ayant vécu des difficultés durant leur parcours scolaire, mais qui ont persévé- ré et atteint leurs objectifs.

• Municipalité de Chertsey — Distribution de chocolat chaud aux élèves de l'école Saint-Théodore-de-Chertsey.

Le CREVALE souhaite rappeler que chaque geste, chaque encouragement et chaque conseil influence les apprenants de façon positive. Les personnes souhaitant parti- ciper à cette vague d'encouragement sont invitées à consulter le site crevale.org. Le CREVALE remercie l'ensemble de ses parte- naires pour leur soutien au déploiement des JPS 2022. (EB)

L'Action du Mercredi, 9 février 2022, page 14

(23)

Rouville, Brome-Missisquoi et Haut-Richelieu

Desjardins distribue 280 000 $ en bourses pour motiver les élèves

CLAUDE HÉBERT

chebert@laveniretdesrivieres.com

ÉDUCATION. La Fondation Desjardins et les caisses du territoire des MRC de Rouville, de Brome-Missisquoi, du Haut-Richelieu et de la Haute-Yamaska annoncent la remise de 111 bourses totalisant 280 000 $ aux enseignants, directions d'école et intervenants du milieu éducatif pour la réalisation de projets visant à motiver les élèves.

Les projets sélectionnés font partie de six catégories distinctes: sports, santé et mieux- être, entrepreneuriat, entraide et mentorat, amélioration du milieu scolaire, sciences et technologie, environnement, développement

durable et agriculture, arts, langues et cultures.

« La pandémie de coronavirus affecte le moral de tous, petits et grands. Nos jeunes, qui sont dans une période très importante de leur vie, ont grandement besoin de lumière afin de les aider à persévérer dans leur parcours sco- laire. Nos enseignants et intervenants dévoués arrivent à donner, par le biais de projets moti- vants, des étoiles dans les yeux de nos citoyens de demain. Ce programme, qui existe depuis plusieurs années, prend une importance parti- culière dans le contexte actuel en contribuant à réduire les impacts collatéraux de la pandé- mie à laquelle nous sommes confrontés depuis 22 mois », indique Nancy Lee, directrice de la Fondation Desiardins.

GALA RECONNAISSANCE

Cette année, les caisses Desjardins du terri- toire ont par ailleurs tenu à souligner les efforts déployés par les enseignants et les autres inter- venants du milieu éducatif, le 27janvier, dans le cadre d'un gala virtuel.

Cette soirée, présentée en présence d'une centaine d'enseignants, d'intervenants et de représentants Desjardins, a été animée par Pierre-Yves Lord, un animateur de radio et de télévision reconnu pour son implication dans la

persévérance scolaire.

En plus de leur bourse en argent, les lauréats ont notamment eu droit à un chèque-cadeau d'une valeur de 100 $ de Buropro Citation, par- tenaire de l'événement.

Une 2e° édition pour le Défi OSEntreprendre!

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L'Avenir & Des Rivières, 9 février 2022, page 4

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LES JOURNÉES DE LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE

MERCI D'ÊTRE

PORTEURS DE

S

« Quand on a un objectif et qu'on sait pourquoi on travaille, ça aide grandement à la motivation » - Audrey Fournier

DANIEL BIRRU

dbirru@lechodemaskinonge.ca

PERSÉVÉRANCE. Dans le cadre desJournées de la persévérance scolaire, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de Maskinongé continue son travail acharné pour pousser les jeunes de la communauté vers la persévérance scolaire, qui s'avère être particulièrement nécessaire en temps de pandémie, et qui réussit régulière- ment à pousser plusieurs jeunes à se sortir de situations difficiles pour les aider à mieux avan- cer dans la vie.

Audrey Fournier, intervenante à la persévé- rance scolaire, travaille avec des jeunes entre 15 et 19 ans pour aider les décrocheurs à raccrocher. Elle explique que si les jeunes veulent pouvoir retour- ner ou demeurer à l'école, le désir doit d'abord venir d'eux-mêmes. «Principalement, ce qu'on fait, c'est vraiment de sortir un objectif avec le jeune, qu'est- ce qu'il désire, et pourquoi il vient nous voir. Et nous, ce qu'on fait, c'est qu'on met des actions par la suite pour arriver à atteindre les objectifs en respectant le rythme du jeune,» dit-elle, en mentionnant que l'idée principale revient essentiellement autour de la thématique de la motivation.

C'est vraiment la clé du succès que veulent valori- ser les intervenantes du CJE. «Quand on a un objectif et qu'on sait pourquoi on travaille, ça aide grandement

à la motivation scolaire», mentionne Mme Fournier, en ajoutant que des suivis sont faits de manière régulière pour assurer le cheminement des jeunes.

Le retour aux études dans la

--

tren- taine, ce n'est pas évident.»

-Amélie Bellemare

Et les difficultés peuvent varier grandement: ça peut être le manque de mode de vie et de situation familiale stable, les techniques d'études, le manque de confiance en soi, la conciliation travail-étude, ou un manque de concentration, des besoins qui reviennent grandement chez les jeunes. Les intervenantes doivent continuerà aider les jeunes à surmonterces étapes,tout en gardant leur objectif sur les besoins des jeunes en question.

UN TÉMOIGNAGE MOTIVANT

Pour survenir à des épreuves difficiles, notam- ment en lien avec le décrochage scolaire, Amélie Bellemare a su faire preuve de beaucoup de persévé- rance pour arriver où elle en est aujourd'hui. À la suite de nombreux bouleversements personnels dans sa vie, Amélie a dû abandonner son emploi pour ensuite réorienter sa carrière, elle qui avait aupara- vant fait des études dans le domaine des arts plas- tiques. Elle soutient qu'il s'agissait d'un défi majeur pour elle, alors qu'elle était âgée de 29 ans. Elle s'est

par la suite tournée vers une autre de ses passions, soit le secrétariat, et est retournée aux études.

«Avec le CJE, on m'a vraiment réorientée, et j'avais besoin de trouver ma voie dans la vie, et à mon âge, c'était vraiment un besoin de me retrouver dans ma carrière. Il y a eu un moment dans ma vie où j'étais un peu perdue, et finalement j'ai réussi à retrouver l'envie d'avoir une belle carrière établie, et j'ai décidé de retour- ner aux études, ce qui était une décision assez difficile, parce que c'est beaucoup de changements,» explique Amélie, qui est aujourd'hui âgée de 30 ans.

En jetant un regard sur le parcours qu'elle a pu accomplir au cours de la dernière année, Amélie se dit certainement fière d'elle aujourd'hui. Celle qui souffrait beaucoup de manque de confiance en soi est satisfaite d'avoir pu surmonter des épreuves d ifFciles, et a encore

«de la misère à croire» où ce chemin la mène mainte- nant. «J'ai juste persévéré, c'est vraiment ça. Je pense que c'est le côté personnel qui est le plus dur à remon- ter» affirme-t-elle.

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L'Écho de Maskinongé, 9 février 2022, page 6

(25)

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DANIEL BIRRU

dbirru@icimedias.ca

PERSÉVÉRANCE. Dans le cadre desJournées de la persévérance scolaire, de nombreuses voix s'élèvent pour témoigner d'expériences personnelles en lien avec cette thématique. Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de Shawinigan contribue grandement à pousser les personnes dans le besoin vers la persévérance, pour les aider à accomplir leur rêve.

Jessyca Althot est un bel exemple d'une personne qui a su se reprendre en main après une épreuve difficile. Sortie de théra-

pie en décembre dernier pour des enjeux liés à la consommation, dans un centre où elle a passé cinq mois, la jeune femme de 23 ans a pu reprendre ses études secondaires et envi- sage maintenant entrer au collège Laflèche à l'automne. Elle souhaite faire une technique d'éducation spécialisée pour devenir interve- nante en toxicomanie, un programme qui la

rejoint personnellement.

«Pour aider les personnes qui ont un pro- blème de consommation, je trouve que les meil- leures personnes sont celles qui sont déjà passé par là,» explique Jessyca. Elle considère que son expérience va contribuer à éviter à des jeunes comme elle de traverser les mêmes épreuves difficiles. Et elle apprend déjà à savoir quoi dire aux jeunes dans cette situation.

«Après six ans, si moi je suis capable de retour- nerà l'école, tout le monde peut le faire,» dit celle qui soutient s'être vraiment «botté le derrière» à 23 ans pour retourner finir son secondaire. Elle explique qu'elle voyait plusieurs personnes de son entourage être allés au cégep et à l'univer- sité pour compléter des études supérieures et commencer une carrière, alors qu'elle travaillait toujours au salaire minimum après avoir lâché l'école à un trop jeune âge, ce qui l'a parla suite entraîné vers la consommation. Initialement, c'est vraiment ce qui l'a poussé à se trouver un choix de carrière et à le poursuivre. Elle est aujourd'hui impatiente d'entamer son parcours

collégial, l'automne prochain.

Aujourd'hui, Jessyca croit que la passion peut devenir un rêve. Elle continue d'encourager les jeunes à travailler vers leur passion, s'ils veulent un jour y arriver. «Moi, clairement, ma passion c'est d'aider les autres, à passer à travers ce à quoi j'ai passé,» dit Jessyca.

«Je dis toujours de prendre une chose à la fois, à la place de voir les choses comme un montagne.

C'est ce qui va permettre d'avancer plus vite, et d'aller plus loin,» conclutJessyca Althoten guise de message. Une pensée qu'elletientà cceuret qui lui a permis d'avancer, au cours de son parcours.

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L'Hebdo du St-Maurice, 9 février 2022, page 11

(26)

Un projet de 110 000 $ pour une super cour

extérieure à l'École secondaire du Transcontinental

i Par Mario Pelletier, Journaliste

L'entrée des élèves et un aménagement réalisé à l'automne 2021.

Plus qu'une simple cour extérieure, le projet d'aménagement de l'École secondaire du

Transcontinental offrira aux élèves un espace plaisant et motivant. Classe-verte avec un pavillon, coin culturel et zone multisports feront partie de cette nouvelle aire qui sera réalisée en 2022.

Isabelle Soucy, enseignante, est au coeur de ce projet qui a reçu d'importants appuis. «Moi, je participe comme ça à des concours», a-t-elle mentionné. Tout juste avant Noël, Mme Soucy a reçu un beau cadeau pour son école, un don de 15 000 $ dans le cadre du concours Prix Fondation Desjardins.

Plus récemment, la Fondation Monique -Fitz-Back a annoncé que 91 projets scolaires seront soutenus dans le cadre de l'édition 2021-2022 de son programme d'aide financière. L'École secondaire du Transcontinental à Pohénégamook fait partie du groupe. Pour son projet «La nature nous inspire», elle a reçu un montant de 500 $. «La MRC, les Municipalités, le ministère de l'Éducation et l'École participent au projet, on est rendu à solliciter les commerces», a précisé Isabelle Soucy.

«On veut que les élèves sortent dans la cour. D'ailleurs avec la COVID-19, beaucoup de jeunes aiment manger dehors. Ça prend des projets comme ça pour aider nos élèves et ils participent à leur

réalisation», a souligné l'enseignante.

Plutôt qu'une grande cour asphaltée, les élèves pourront bénéficier d'un aménagement inspiré et de verdure. Les différentes zones seront propices aux apprentissages. Il y aura une classe-verte avec un pavillon extérieur pour que les élèves soient à l'abri des intempéries, des tables et un tableau. Une zone culturelle offrira la possibilité de réaliser plusieurs activités, des ateliers de création dont une murale

*Infodimanche.com, 8 février 2022, page NA

(27)

sur un mur extérieur et du temps de repos. La zone multisports sera aussi fort appréciée des élèves du Transcontinental.

La réalisation des différents éléments du projet débutera au printemps. L'ouverture officielle est prévue

à l'automne.

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