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FAMILLE DES FABACEES/ LEGUMINEUSES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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CARFANTAN Alexane/ BOULCH Lola P2 21/03/22 - Mme Morel - Botanique

FAMILLE DES FABACEES/

LEGUMINEUSES

Dialypétales caliciflores (réceptacle floral en calice/creux) Cette famille appartient à l’ordre des Fabales.

On reste dans l’aspect alimentaire (à la suite des Rosacées) puisqu’ici ce sont des légumes.

A- Caractères généraux

● Régions tempérées de l’hémisphère nord (nos régions)

● Famille des légumes (un seul carpelle donne un fruit qui est une gousse) : petit pois, haricot, fève

● Famille très homogène, facile à reconnaître (surtout quand elle est en fleur)

● Fleur zygomorphe (la fleur prend l’aspect d’un papillon, très caractéristique, asymétrique), o Rappel zygomorphe : plan de symétrie antéro-postérieur qui disparaît, un des deux plans de symétrie disparaît.

(/!\ D.Delmail a une autre définition, pour les QCM répondre en fonction du prof

● Fruit = gousse

● 3 sous-familles : Mimosées (mimosas, acacias), Césalpiniées (Arbre de Judée), Papillionacées (fleur en aspect de papillon : espèces donnant lune grande partie des légumes que nous consommons)

B- Appareil végétatif

(assez variable)

● Herbacé (majoritaire) : annuelle ou vivace

● Arbustive (genêts, ajonc)

● Arborescent (exotique : cytise, acacia)

● Lianescent, grimpant (grimpante : glycine)

Arbustive Arborescent Lianescent

● Parfois épineux (ajoncs)

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● Feuilles subdivisées en folioles ( imparipennées) / la dernière feuille à l’extrémité se transforme en vrille, qui permet à l’appareil végétatif de s’enrouler sur un support ; présence de stipules à la base des feuilles (cf. les Rosacées).

Caractères d’évolution :

● Symbiose avec le rhizobium (Bactérie au niveau des racines qui va former une coopération avec la plante): nodulation des racines (nodules pleins de bactéries qui fournissent tout ce qui est substrat azoté à la plante. En échange, la plante leur fournit des sucres, provenant de la photosynthèse) : autotrophie vis-à-vis de l’azote. On utilise ces espèces pour enrichir les sols.

Cette coopération signifie que quand on veut déplanter une légumineuse, on doit prendre toute la motte pour aussi prendre les bactéries.

Attention, ne pas confondre : Dans le cas des légumineuses, c’est un rhizobium. Chez les orchidacées, c’est un rhizoctonia (et là c’est un champignon et non une bactérie) !

Rq : ne pas confondre avec le commensalisme plante épiphytes : relation unidirectionnelle

● Mutualisme possible avec des fourmis (plantes myrmécophytes). La plante utilise les fourmis pour se défendre, et les fourmis peuvent « s’abriter » dans la plante (l’échange se fait dans les deux sens :

bidirectionnel)

● Seismonastie : Acacia (mimosa)

Certains végétaux ont une capacité de mouvement = seismonastie ( = mouvement lié au choc/séisme).

Capacité de rétracter leurs folioles quand il y a un choc sur le végétal.

Quand on le secoue, on bouge la plante : les feuilles se regroupent sur elles-mêmes. Toute la famille n’a pas cette capacité, seulement certaines espèces.

c- Appareil reproducteur

● Fleur zygomorphe de type 5.

● Calice gamosépale : calice avec 5S soudés

● Corolle zygomorphe : 5P caractéristiques (forme de papillon )

Dans le cas des papilionacées : 1 étendard (pétale supérieur qui se soulève un peu), 2 ailes de chaque côté, 1 carène ( = 2P qui commencent à se souder ce qui annonce le groupe suivant des Gamopétales). Pollinisation entomophile : La carène permet l’accueil de l’insecte qui vient butiner,

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et l’étendard bascule et pousse les étamines sur le dos de l’insecte, qui va donc emmener le pollen à d’autres plantes : signe d’évolution/adaptation.

Androcée : 10 E (5+5), plusieurs possibilités : - Libres (rare)

- Soudées entre elles par leur filet : monadelphe (1 seul paquet, forme un tube)

- Soudées en 2 paquets (9E soudées + 1 E libre) : diadelphe

Ovaire : 1 Carpelle → une gousse

 Style en cor de chasse : le style de l’ovaire va venir s’enchâsser et prendre un aspect recourbé en cor de chasse. (visible sur photo ci dessus)

Plusieurs sous familles chez les fabacées (mimosées, césalpiniées, papilionacées). Concernant la préfloraison (= disposition des pétales dans le bouton floral) :

Cas des papilionacées → préfloraison papilionacées : Carène en bas en 2 pétales (c), ailes sur les côtés (a), étendard au-dessus (e) qui recouvre les autres pièces florales. (à gauche sur schéma)

Cas des césalpiniacées préfloraison carénale : l’étendard (e) est à l’intérieur des autres pièces florales. Les 2 ailes recouvrent l’étendard, la carène (2 pétales) recouvre les ailes. (à droite sur schéma). Représentant majeur : arbre de Judée.

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D-

La gousse des fabacées :

La gousse provient d’un seul carpelle.

Elle a 2 fentes de déhiscence : 1 ventrale, 1 dorsale, délimitant 2 valves, dont une des valves porte les graines, l’autre valve est stérile.

Il y a des variantes :

 Gousse roulée en spirale : luzerne

 Gousse qui se replie ( à intraflexion ) : astragale  Gousse réduite à 2 graines : lentille

 Gousse paucisséminée (pauvre en graine, pauci = pauvre), indéhiscente : arachide (cacahuète)

 Gousse uniséminée (1 graine) indéhiscente : sainfoin. On les assimile à des akènes.

 Gousse lomentacée, indéhiscente : sophora. Ces gousses se divisent au niveau des rétrécissements de part et d’autres des graines → individualisation des graines qui forment des articles akénoïdes. Elles ne s’ouvrent plus par déhiscence mais libèrent les éléments akénoïdes qui contiennent chacun une graine : indéhiscente.

Elles peuvent s’articuler au niveau de ces séparations (gousse articulée).

(Pas retenir dans le détail ! surtout possibilité de gousses indéhiscentes, réduites et lomentacées, sur le même principe que les siliques des Brassicacées/Crucifères qui, elles, proviennent de 2C)

Graines riches en amidon (pois, fève, haricot), en huile (arachide) ou en protéines (soja) : Intérêt alimentaire

E-

Plantes d’intérêt :

Ornemental : cytise (fleur jaune toxique), acacia/mimosa (sous famille des Mimosées), arbre de Judée : (sous famille des Césalpiniées) sur photo → espèces arborescentes.

Alimentaire :  Pois, lentille, haricot (amidon) , soja (protéines)  Fourrage des animaux : trèfle, luzerne (aliments pour le bétail)  Engrais vert à rôle d’amendement (enrichissement des champs) : nodulation de bactéries qui donnent de l’azote : vesce

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Intérêt médical :  Spartéine (alcaloïde du genêt à balais) : ocytocique (utilisé en décoction pour des avortements auparavant, peut provoquer des fausses couches)

 Esérine (fève de Calabar) : cholinergique

 Baume de tolu et du pérou : constituants de préparations en cosmétologie et dermatologie, propriétés désinfectantes, antiparasitaires, bronchique. Utilisé pour préparer des pommades, crèmes, onguents mais de moins en moins car risque allergisant.

 Glycyrrhizine (réglisse) racine de réglisse : protège l’estomac, facilite digestion. Mais il y a eu des cas d’intoxication avec défaillance cardiaque résultant d’une consommation excessive de bâtons de réglisse.

 Gommes : sève mucilagineuse : exsudat visqueux des arbres  astragale → gomme adragante  acacia → gomme arabique.

 Utilisées dans préparations magistrales pharmaceutiques.

 Plantes à tanins (cachou) : propriétés digestives

Schéma récapitulatif :

Sur le diagramme floral (en haut, à droite) : le calice est gamosépale (pièces soudées), la corolle présente un étendard qui recouvre les 2 ailes, et la carène en bas (comme la carène d’un bateau). Androcée diadelphe : deux paquets d’étamines, et le gynécée est à un seul carpelle

Appareil végétatif assez particulier avec les folioles, vrilles aux extrémités et les nodules au niveau des racines en communication avec le Rhizobium (bactérie).

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FAMILLE DES LABIEES OU LABIACEES

Ordre des Lamiales

gamopétales tétracycliques superovariées

Gamopétales (fleurs à pétales soudés) : on différencie les superovariées des inférovariées et le nombre de cycles (ou verticilles). Pour ces superovariées tétracycliques, l’ovaire est en position supère et on trouve 4 verticilles de pièces florales. Quand le nombre de verticilles diminue, la fleur va diminuer en taille (ceci est dû à une diminution de la place disponible pour l’insertion des pièces florales).

Le fait que les pétales soient soudés est un signe d’évolution car cela augmente la protection de l’appareil reproducteur.

A-Généralités

 Plantes de régions tempérées et chaudes de l’hémisphère Nord, adaptées aux régions sèches comme les garrigues : ce sont des plantes dites xérophytiques

 Famille des plantes aromatiques ( et de nos condiments de cuisine) : Poches à essence à la surface des poils tecteurs épidermiques sur les tiges, les feuilles : quand on effleure ces poils, ils libèrent l’essence de leurs poches → odeur de la plante.

 Fleur zygomorphe simulant 2 lèvres (bilabiées), il peut y avoir des variations.

B-

Appareil végétatif

 Plantes de petites tailles

 Herbacées, annuelles ou vivaces (comme la menthe, espèce vite envahissante)

 Arbrisseaux xérophytiques (adaptés à la sécheresse)

 Caractéristiques liées à l’adaptation à la sécheresse reposent sur la tige et les feuilles

 Tige quadrangulaires (à section carré), renflements aux angles = poches à essence

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 Feuilles opposées (face à face), décussées (angle de 90° entre celles du dessus et du dessous, elles ne sont pas dans le même plan) angustifoliées : étroites, simulant des épines (comme le romarin) cela permet d’éviter la déperdition d’eau sous la chaleur et ampléxicaules (pas de pétiole, le limbe s’insère et enrobe directement la tige)

C-

Appareil reproducteur

 Petites fleurs, regroupées en cyme contractée ou en épis (lavande)

 Disposition des fleurs en spicastre (verticillastre) : disposées en cercle autour de la tige

- Fleur complète de type 5 (pentamère) : 5S 5P 4E 2C (tétracyclique donc 4 cycles de pièces florales) - Zygomorphe

Périanthe :

• Calice gamosépale, bilabié, souvent persistant (accrescent) retrouvé sec autour du fruit.

- Calice 3/2 : on a 5 sépales, qui vont se mettre par paquet de 3 et de 2, simulant 2 lèvres ( 3 correspond à la position dorsale, 2 à la position ventrale) : 3/2 (ce qui correspond à l’inverse de la corolle qui est souvent 2/3)

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• Corolle gamopétale bilabiée : 2/3 (2P dorsaux, 3P ventraux)

• Variantes de corolles (unilabiée, 0/3, 4/1, 0/5)

Références

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