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ACTIVITES DE LA DIRECTION DES PECHES DE COTONOU/ ESSAI DE PERFORMANCE DE TROIS TYPES D’ALIMENTS IMPORTES SUR LA CROISSANCE DU POISSON-CHAT AFRICAIN Clarias gariepinus DANS LES BACS HORS SOL

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

**************

UNIVERSITE D’ABOMEY- CALAVI (UAC) **************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY- CALAVI (EPAC) **************

DEPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT ***************

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Rédigé par :

Soutenu le 05 Octobre 2014 devant le Jury composé de : Président : Prof.SOUMANOU Mohamed Examinateur : Prof. BONOU A. Clément Rapporteur : Ir. WONGLA. K.K. Serge

7ème promotion

Année- académique : 2013-2014

Sous la tutelle de : & Sous la Supervision de : Ir. Serge K.K. WONGLA Prof. Clément A. BONOU

ACTIVITES DE LA DIRECTION DES PECHES DE COTONOU/ ESSAI DE PERFORMANCE DE TROIS TYPES D’ALIMENTS IMPORTES SUR LA CROISSANCE DU POISSON-CHAT AFRICAIN Clarias gariepinus DANS LES BACS HORS SOL

Hydrobiologiste, Maître de Conférences des Universités/CAMES,

Enseignant Chercheur à l’EPAC /UAC Chef Division Formation

Documentation Scientifique de la Direction des Pêches

AROUNA N. B. ADAMON & DESMOS TOSSE

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page i

Je dédie ce travail à :

 mon père Bachirou ADAMON et à ma maman Chèrifatou KPADONOU, recevez ici le fruit de vos souffrances et sacrifices. Puisse l’Eternel Dieu Tout Puissant vous accorder une longue vie.

Arouna N. B. ADAMON

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page ii

En reconnaissance des efforts fournis et des peines endurées pour moi par chacun de vous, je dédie ce travail à :

 mon feu père Sébastien TOSSE, pour m’avoir donné le goût du travail bien fait ; que ce travail constitue un début de récompense à tout tes sacrifices ;

 Ma chère mère Bibiane Assiba KITI, pour tous les sacrifices consentis, ton amour et pour m’avoir assuré une bonne éducation

D. TOSSE

(4)

Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page viii

Le présent travail n’a pu se réaliser sans la franche collaboration et la disponibilité de certaines personnes à qui on demeure reconnaissants.

Nos vifs remerciements et nos profondes gratitudes s’adressent :

 Au Prof. Clément A. BONOU, hydrobiologiste, maître de conférences des universités /CAMES, enseignant-chercheur à l’EPAC/UAC. Son dévouement au travail, ses conseils et ses sacrifices nous ont aidés à l’achèvement de ce document. Qu’il trouve ici, l’expression de nos profondes et sincères gratitudes ;

 à Monsieur Jean-Baptiste DEGBEY, Directeur des Pêches, pour nous avoir permis d’effectuer notre stage dans sa structure ;

 Monsieur Serge WONGLA, notre maître de stage pour toute sa disponibilité et son amour fraternel ;

 à tout le personnel de la Direction des Pêches en particuliers messieurs Augustin COMMETE, Urbain BRITO, et Kevin KINKPE, pour les enseignements reçus ;

 à Madame Gisèle ALAPINI KAKPO, chef d’exploitation Port de Pêche Artisanale de Cotonou ;

 au Dr Arsène F. M. d’ALMEIDA, Ichtyologiste, Coordinateur du PROVAC ;

 aux camarades stagiaires avec qui nous avions partagé des expériences formidables tant sur le plan académique que social ;

 aux enseignants du Département Génie de l’Environnement (GEn) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)

 aux honorables jurys, l’honneur que vous nous faites en portant un regard critique sur ce mémoire qui, à coup sûr, permettra à ce dernier de tendre vers la perfection.

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page ix

SOMMAIRE

Liste des photos ... x

Liste des tableaux ... xi

Liste des figures ... xii

Listes des sigles et abréviations ... xiii

RESUME ... xiv

INTRODUCTION ... 1

1.. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ... 2

1.1. Localisation géographique ... 2

1.2. Historique de la Direction des Pêches ... 2

1.3. Missions ... 3

1.4. Organisation de la Direction des Pêches ... 3

1.5. Ressources ... 7

2. Activités menées au cours du stage ... 8

2.1. Activités des services ... 8

2.2. Description des activités menées au cours du stage………...16

3.1. Identification d’un problème ... 20

3.2. Méthodologie d’approche du problème ... 20

3.2.1. Revue de littérature ... 20

3.2.2. MATERIELS ET METHODES ... 24

3.2.3. Résultats et discussion ... 30

3.2.3.1. Résultats ... 30

3.2.3.2. Interprétation et discussion………...…39

CONCLUSION ET SUGGESTION ... 41

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page x

Liste des photos

Photographie 1: Instrument pour l'écaillage des poissons (cliché A.

ADAMON)…………...10 Photographie 2: poisson salé seché (cliché A.

ADAMON)……….12 Photographie 3: un specimen de clarias gariepinus ... 22 Photographie 4: epuisette pour pecher les poissons (cliché D. TOSSE) ... 25 Photographie 5: balance graduée pour la pesée des poissons (cliché A.

ADAMON) ... 26 Photographie 6: dispositif experimental en forme rectangulaire (cliché D.

TOSSE 2014) ... 27 Photographie7: dispositif experimental en forme circulaire (cliché D. TOSSE) 27

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page xi

Liste des tableaux

Tableau I: evaluation de la fraicheur du poisson………09 Tableau II: Position systematique de C. gariepinus ... 21 Tableau III: valeur nutritionnelle des aliments utilisés pour l'essai ... 28 Tableau IV :valeurs du gain moyen quotidien dans les bacs rectangulaires…….30 Tableau V: valeurs du gain moyen quotidien dans les bacs circulaires…………..31 Tableau VI: quantité d’aliments consommés en kg dans les bacs

rectangulaires………..32 Tableau VII: quantité d’aliments consommés en kg dans les bacs

circulaires………...33 Tableau VIII : valeurs des taux de croissance spécifique en %/j dans les bacs rectangulaires………34 Tableau IX : valeurs des taux de croissance spécifique en %/j dans les bacs

circulaires………35 Tableau X: valeurs des gains de poids en g dans les bacs rectangulaires………..36 Tableau XI : valeurs des gains de poids en g dans les bacs circulaires………...37

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page xii

Liste des figures

Figure 1: Organigramme de la Direction des Pêches ... 5 Figure 2: Diagramme de transformation du poisson frais en poisson salé séché ... .11 Figure 3: Variation du grain moyen quotidien chez les juvéniles en fonction du temps (bacs rectangulaires) ... 31 Figure 4: Variation du grain moyen quotidien chez les juvéniles en fonction du temps (bacs circulaires) ... 32 Figure 5: Quantité d'aliments consommés en kg par les juvéniles en fonction du temps (bacs rectangulaires) ... 33 Figure 6: Quantité d'aliments en kg consommés par les juvéniles en fonction du temps (bacs circulaires) ... 34 Figure 7: Variation du taux de croissance spécifique chez les juvéniles en fonction du temps (bacs rectangulaires) ... 35 Figure 8: Variation du taux de croissance spécifique chez les juvéniles en fonction du temps (bacs circulaires)... 36 Figure 9: Variation du gain de poids en g chez les juvéniles en fonction du temps (bacs rectangulaires) ... 37 Figure 10: Variation du gain de poids en g chez les juveniles en fonction du temps (bacs circulaires) ... 38

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page xiii

Listes des sigles et abréviations

BAD : Banque Africaine de Développement BHS : Bac Hors Sol

CAT : Centre d’Alevinage de Tohounou

IROHB : Institut de Recherche Océanographique et Halieutique du Bénin EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

FAO : Fond des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation FIDA : Fond International de Développement Agricole

GEn : Génie de l’Environnement

INRAB : Institut National des Recherches Agricoles du Bénin JICA: Agence Japonaise de Coopération Internationale

MAEP: Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche PADA: Programme d’Appui à la Diversification Agricole

PADPPA: Projet d’Appui au Développement Participatif de la Pêche Artisanale

POPAC: Port de Pêche Artisanale de Cotonou

PROVAC: Projet de Vulgarisation de l’Aquaculture Continentale

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page xiv

RESUME

Au cours de notre stage de fin de formation à la Direction des Pêches, nous avons participé à trois types d’activités :l’analyse physique de l’état des poissons; une sortie sur le lac Nokoué et enfin l’essai de performance de croissance de trois types d’aliments importés sur les juvéniles de C. gariepinus dans les bacs hors sol. Le Coppens, le Skretting et le Raanan ont été testés et comparés sur les juvéniles de C. gariepinus. Le Coppens a donné les meilleurs résultats de croissance soit en moyenne 83,43g et 3,39%/j respectivement pour le gain de poids et le taux de croissance spécifique dans les bacs rectangulaires puis 84,84g et 3,31%/j pour les bacs circulaires. Les présentes études ont également montré que la forme circulaire ou rectangulaire des bacs d’élevage n’ont pas influencé la croissance des juvéniles de C. gariepinus

Mots clés: Activités, Aliments, Croissance, Juvénile, Poisson

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page xv

SUMMARY

During our internship for the end of training in the Direction of peach, we participated in three types of activities: the analysis of physical aspect of fishes;

a visit on the lake Nokoué and finally the survey of growth performance of three types of imported food on the young of C. gariepinus in the soilless tubs.

Coppens, Skretting and Raanan were tested and values of those indications were specific average weight growth as increase; average food quantity consumption;

average daily weight increase. The better growth results were obtained with coppens with weight around 83,43g and average total weight growth around 83,43g and specific average weight growth in around 3,39% per day in the rectangular tubs and respectively 84,84g and 3,31 %/j for the circular tubs. The present studies also showed that the breeding in the circular or rectangular shape of the tubs did not influence the growth of the young C. gariepinus

Keywords: activities, Food, Growth, Young, Fish

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 1

INTRODUCTION

Dans le cadre de notre formation en Licence professionnelle en Génie de l’Environnement, un stage pratique de fin de formation d’une durée de trois mois est obligatoire. L’objectif général de ce stage est de vivre les réalités du milieu professionnel. Il peut se décomposer en des objectifs spécifiques à savoir : l’analyse de la structure et son fonctionnement ; la participation aux différentes activités menées par la structure ; l’identification d’une problématique et une approche de solution probable.

Pour satisfaire notre intérêt pour l’aquaculture et la pisciculture en particulier nous avons choisi d’effectuer notre stage de fin de formation à la Direction des Pêches de Cotonou.

La pisciculture en Afrique est une activité d’introduction récente qui a connu ses premiers balbutiements vers les années 1920. Mais le véritable développement de la pisciculture africaine a réellement démarré après la seconde guerre mondiale en Afrique de l’Est et en Afrique Centrale (POWELS, 1987).

Introduite au Bénin depuis les années 1960, le développement de la pisciculture fut alors l’objet de plusieurs programmes nationaux financés par des bailleurs de fonds étrangers. Au nombre de ceux-ci, on peut citer :

-la création du Centre de Développement de la Pisciculture de Godomey (1979) -la création du Centre d’Alevinage de Tohounou (CAT), qui avait pour objectif de garantir aux promoteurs des alevins de qualité et en quantité (2001)

-Le PADPPA : Programme d’Appui au Développement Participatif de la Pêche Artisanale financé par la FIDA/BAD (2005)

- Le Projet Pêche et VIH /SIDA de la FAO (2007)

-Le PADA : Programme d’Appui à la Diversification Agricole financé par la Banque Mondiale (2012)

- Le PROVAC : Projet de Vulgarisation de l’Aquaculture Continentale financé par la JICA (2010).

Au cours de notre stage, nous avons participé à plusieurs types d’activité dont le plus important a été l’essai de performance de trois types d’aliments importés sur la croissance du poisson chat africain Clarias gariepinus. Essai initié et conduit par le PROVAC.

Le présent document est subdivisé en trois parties : une première présentant la Direction des Pêches, une deuxième relatant les activités menées en tant que stagiaire

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 2

et enfin une troisième partie montrant une problématique dont quelques aspects ont été traités

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 2

1.. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL 1.1. Localisation géographique

La Direction des Pêches est située à Akpakpa dans Cotonou à la décente du 3ème pont en venant de Ganhi pour la SOBEBRA, dans la rue 1403. Elle est limitée au nord par le cimetière musulman, au sud par le cimetière chrétien, à l’est par la voie pavée qui mène vers la clinique LAZAREE (rue 1403) et à l’ouest par la lagune de Cotonou.

1.2. Historique de la Direction des Pêches

La Direction des Pêches a tiré ses origines pour la première fois du ministère en charge des eaux, forêts et chasses sous le nom de centre des pêches (CEP) en 1963, selon les informations rapportées par Jean PLIYA en 1980. C’était une institution administrative qui était chargée de la promotion de la pèche au BENIN et avait pour mission le développement de la pèche par approche associative centralisée.

Le Centre des Pêches fut remplacé par le service des pêches (SP) le 14 janvier 1963 par décret N °63/3/PR/MAC. Ce dernier avait pour mission de promouvoir le développement de la pèche par approche associative la recherche, la gestion de l’effort de pêche (délivrance de licence de pêche) et le contrôle des denrées d’origines halieutiques.

En 1974 le Service de Pèche devient Direction des Pêches (DP). Cette dernière a héritée de la mission dévolue des pêches à laquelle s’ajoutent la modernisation de l’approche associative centralisée, l’élaboration et la mise en œuvre d’une nouvelle politique de développement du secteur.

La DP est une institution publique sous la tutelle du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche (MAEP). Elle peut être joint au : 03 BP 2900Cotonou, Tel : (00229) 21 30 04 10, Fax : (00229) 21 30 03 26

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1.3. Missions

Selon l’arrêté 2005 N° 8537/MAEP/D-CAB/SGM/DA/CSRH/SA portant attribution, organisation et fonctionnement de la Direction des Pêches ; la Direction des Pêches a pour mission de définir la politique de l’état en matière de produits halieutiques et de veiller à son application. A ce titre, elle est chargée de :

— déterminer les conditions technico-économiques d’un développement durable des produits halieutiques ;

— suivre l’évolution des produits halieutiques,

— déterminer les facteurs et les mécanismes qui influencent cette évolution ;

— contribuer à l’élaboration de la politique agricole dans le développement des produits halieutiques ;

— suivre la mise en place des moyens de production et l’application des mesures politiques agricoles prévues pour la réalisation des objectifs de produits halieutiques ;

— Élaborer et suivre la mise en application des textes législatifs et règlementaires en matière des pêches ;

— promouvoir un développement durable de la pêche artisanale ;

— apporter appui au développement de l’aquaculture.

1.4. Organisation de la Direction des Pêches

L’organisation de la Direction des Pêches repose actuellement sur quatre(04) services techniques à savoir : le Service Pêche Continentale et Aquaculture (SPCA) ; le Service Pêche Maritime (SPM) ; le Service Contrôle et Suivi des Produits et Filière Halieutique (SCSPFH) et le Service Suivi et Evaluation (SSE) appuyés par un service administratif et financier et un secrétariat. La direction est assurée par un directeur, assisté par un directeur adjoint.

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 4

1.4.1. Le Service Pêche Continentale et Aquaculture (SPCA)

Le Service Pêche Continentale et Aquaculture assure la promotion de la pêche continentale et de l’aquaculture. Il comprend la Division Pêche Continentale (DPC) et la Division Aquaculture (DA). Sa mission est de :

- veiller à ce que le niveau d’exploitation de la pêche continentale soit compatible avec l’état des stocks ;

- suivre la mise en œuvre des projets de pêche continentale et aquaculture ;

- apporter avec les structures concernées l’appui technique nécessaire aux pêcheurs continentaux, aquaculteurs, mareyeuses et autres acteurs de la pêche continentale et aquaculture ;

- encourager les pratiques endogènes de restauration des ressources halieutiques des plans d’eaux continentaux.

1.4.2. Le Service Pêche Maritime (SPM)

Le Service Pêche Maritime assure la promotion des pêches maritime artisanale et industrielle, il comprend deux divisions : la Division Pêche Maritime Artisanale (DPMA) et la Division Pêche Maritime Industrielle (DPMI). Il est chargé de :

-proposer les politiques et stratégies de développement durable des pêches maritimes au Benin ;

-assurer la mise en œuvre des programmes d’aménagement des pêches maritimes pour une gestion durable des ressources halieutiques ;

- contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes d’expérimentation ;

-veiller à l’application effective des codes de conduite pour une pêche responsable -assurer les visites techniques des bateaux de pêche ;

-coordonner les activités des observateurs à bord des bateaux de pêche ;

-proposerdes mesures appropriées pour limiter les conflits entre les pêcheurs marins artisans et ceux de la pêche maritime industrielle.

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 5

Le service pêche maritime mène ses activités à travers les divisions pêche maritime artisanale et division pêche maritime industrielle.

1.4.3. Le Service Contrôle et Suivi des Produits et Filière Halieutique (SCSPFH)

Le service contrôle et suivi des produits et filières halieutiques avec ses Divisions Contrôle des Produits Halieutique (DCPH), Division Police des Pêches (DPP) et Division Filière (DF) assure le contrôle de l’application des mesures liées à la gestion des ressources halieutiques, à la qualité et au suivi des filières halieutique au Bénin. Il est donc charger de :

- réguler l’accès aux ressources halieutiques ; - assurer la politique des pêches ;

- élaborer les plans d’action et les rapports périodiques d’activités du service ; - réaliser les audits techniques des établissements à terre ;

- participer aux travaux d’octroi de licence et d’accords de pêche ;

- assurer l’inspection et le contrôle des produits de la pêche aux poissonneries et aux frontières.

1.4.4. Le Service Suivi et Evaluation (SSE)

Le service suivi évaluation qui assure le suivi évaluation de l’ensemble du sous- secteur pêche et en liaison avec les autres services élabore la politique de développement durable. Il est scindé en trois divisions : la Division Statistique (DS), la Division Politique et Programme (DPP) et la Division Formation Documentation (DFD). Il est chargé de :

- collecter, centraliser, analyser et assurer la diffusion des informations sur les sous-secteurs pêches ;

- produire les statistiques permettant la détermination des seuils d’exploitation des ressources halieutiques ;

- assurer l’élaboration des politiques et programmes de développement du secteur pêche ;

- produire en concertation avec les structures concernées les rapports périodiques sur l’état de la pêche au Benin.

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 6

Figure 1: Organigramme de la Direction des Pêches.

Directeur des pêches

Directeur adjoint

Secrétariat administratif

DPMA

DGP

DPMI Service pêche maritime

DC Service

administratif et financier

DPM

Service suivi et évaluation

DS DPP DFD

DPC DA

Service pêche continentale et aquaculture

DPP

DCPH DP

Service contrôle et suivi des produits et filière halieutique

(19)

[Type text] Page 7

1.5. Ressources

La Direction des Pêches pour mener ses activités dispose de ressources humaines, matérielles et financières.

1.5.1. Les ressources humaines

La Direction des Pêches dispose d’un potentiel humain qui œuvre pour son bon fonctionnement. Elle a un personnel composé d’agent permanent de l’Etat, d’agent contractuel de l’Etat et d’agent occasionnel. A ce titre nous pouvons citer : des docteurs en mécanique ; des docteurs en hydrobiologie ; des ingénieurs du développement rural et des travaux du service public ; des administrateurs en management ; des inspecteurs du développement rural ; des contrôleurs du développement rural et des services financiers ; des agents techniques de développement rural ; des secrétaires des services administratifs, des conducteurs des véhicules administratifs et des agents de liaison.

Ainsi pour mieux mener ses activités, la Direction des Pêches collabore avec plusieurs structures. Il s’agit des :

- Institutions étatiques (DE, DA, Ministère de la Défense, Ministère de l’Intérieur ; Ministère de l’Economie et des Finances ; Ministère de la Décentralisation ; Ministère des Affaires Etrangères)

- Partenaires Techniques et Financiers (JICA, CTB, UE, UEMOA, BAD) ; - Instituts de Recherche (INRAB, CROHB) ;

- Laboratoires (LN ; laboratoire de l’IRGB) 1.5.2. Les ressources matérielles

Elles sont composées entre autres des biens meubles et des biens immeubles. Les biens meubles sont les matériels informatiques, les matériels de transports comme les véhicules, les motos et les barques motorisés, les matériels et mobiliers de bureau etc.

En ce qui concerne les biens immeubles il s’agit des bâtiments administratifs, du laboratoire sensoriel, de la fabrique glace et de l’observatoire de pêche.

1.5.3. Les ressources financières

Elles proviennent d’une part des financements à travers les partenaires techniques et financiers et d’autre part du crédit annuel alloué à la DP via budget national.

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 8

2. Activités menées au cours du stage à la Direction des Pêches 2.1. Activités des services

Pour connaître les différents services et participer aux différentes activités qui s’y déroulent, nous avons eu à faire leur tour. Bon nombre d’activité ont été menées lors de notre passage dans ces différents services :

2.1.1. Service Pêche Maritime

Pour comprendre le fonctionnement de la pêche maritime artisanale, nous avons été envoyés au POPAC (Port des Pêches Artisanal de Cotonou) où nous avons rencontré son Secrétaire Général qui nous a entretenus sur les activités qui s’y mènent. Au nombre de celles-ci nous pouvons citer :

- le débarquement des produits de pêche ; - l’inspection du poisson frais ;

- le traitement des poissons ;

- la transformation du poisson frais en poisson salé et séché.

Débarquement des produits de pêche

Le débarquement des produits de pêche se déroule tous les jours au POPAC sauf les jours de ZOGBODO1. En effet, les pêcheurs viennent débarquer au port les poissons capturés. Ils sont aidés par des manœuvres constitués de jeunes gens qui transportent les poissons de la barque vers les aires de tri ou de pesée. Les poissons dits « nobles » (mérou, bar, carpe, mademoiselle, etc.) sont débarqués à l’aire de pesée pour être pesés par un agent positionné de la direction des pêches dans une vision de collecte de données statistiques. A l’aire de tri on procède au tri des poissons par taille et par espèce.

Après ces opérations les pêcheurs livrent les poissons aux mareyeuses avec qui ils avaient des contrats. Les mareyeuses à leur tour distribuent les poissons aux revendeuses.

1 Jours de repos des pêcheurs au POPAC

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 9

Inspection du poisson frais

Les poissons débarqués au POPAC sont inspectés avant d’être mise sur le marché.

L’inspection prend en compte les 5M (milieu, main d’œuvre, matériel, méthode et matière première). En effet le milieu doit être propre, exempt de toute malpropreté susceptible de contaminer le poisson. On vérifie l’hygiène corporelle au niveau du manipulateur. Le matériel ne doit pas constituer une source de contamination pour le produit et doit être désinfecté après chaque utilisation. On vérifie également si les bonnes pratiques de fabrication et de conservation sont respectées. Enfin il s’en suit l’évaluation de la fraicheur du poisson par la méthode sensorielle. Les paramètres pris en compte lors de cette évaluation sont consignés dans le tableau suivant.

Les analyses microbiologique ou chimique sont effectuées en cas de doute sur la qualité du poisson. L’analyse microbiologique prend en compte la recherche des germes tels que : la flore aérobie totale ; les salmonelles ; les coliformes (totaux, fécaux), les E. coli et les Staphylocoques aureus. Après l’inspection le produit peut être déclaré acceptable ou non.

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 10

Tableau 1: Evaluation de la fraicheur du poisson

Poisson frais Poisson avarié

Odeur Légère, agréable, rappelant les algues marines pour les poissons de mer, ou les herbes aquatiques pour les poissons d’eau douce

Désagréable, âcre, acide, ammoniacale, putride

Aspect général

Brillant avec éclat métallique, absence de sang autour de la tête et le long de la colonne vertébrale

Mat, sans éclat ni reflet

Ecailles Brillante, fortement adhérente Se détachent facilement une fois soulevées Peau Tendue, élasticité réversible Ridée, la pression laisse

des marques Œil Clair, brillant, transparent, remplissant la

cavité orbitale

Terme, opaque, affaissé dans l’orbite

Opercu le

Adhérent, sans tache de sang Légèrement soulevé avec des tâches rouge brun Branch

ies

Humide, brillant, rouge vif Sèches, grisâtre ou plombées Abdom

en

Ni gonflé, ni affaissé, ni tendu, ni déchiré Flasque, gonflé avec tâche verdâtre

Anus Ferme Béant

Traitement des poissons

Le traitement des poissons se fait par quelques femmes installées dans le marché à poisson du POPAC. Elles s’occupent de l’écaillage, de l’éviscération et du découpage des poissons avec des instruments bien définis tels que :

- un couteau en aluminium ou couvert d’aluminium - une machette

- des cuvettes en plastique

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 11

- un morceau de bois ou planche

La photo1 présente les instruments de traitement ci-dessus cités

Photo1: Instrument pour l'écaillage des poissons (Cliché A. ADAMON)

Transformation du poisson frais en poisson salé et séché

Le foyer des femmes dirigé par l’association « EDJATCHO » s’occupe de la transformation du poisson frais en poisson salé et séché. Cette association s’occupe également de la salubrité du port. La transformation du poisson est dirigée par une volontaire japonaise assistée par plusieurs dames béninoises en différentes étapes

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 12

Figure 2: diagramme de transformation du poisson frais en poisson salé séché (POPAC, 2014)

Poisson (T°c ≤-18)

Eviscération/ Lavage (eau propre) Poisson éviscéré et lavé

Fermentation et Salage (eau + sel)

2 litres d’eau pour 1kg de sel

Poisson salé

Séchage :

Il se fait sous le soleil et dure quatre jours

Poisson salé séché

Conditionnement (Emballage) Lavage

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 13

La photo 2 présente un poisson salé séché

Photo2: poisson salé séché (Cliché A. ADAMON) 2.1.2. Service contrôle et suivi des produits et filière halieutique Le service est composé de trois divisions:

- la division contrôle des produits halieutiques ; - la division police des pêches ;

- la division promotion des filières halieutiques.

2.1.2.1. Division contrôle des produits halieutiques Cette division comprend trois sections :

- Section importation - Section exportation - Section marché national

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 14

Section importation

La section importation a trois attributions majeures à savoirs :

 L’audit des établissements à terre, des installations isothermes, des poissonneries, des moyens de transport des produits halieutiques

 L’expertise des sites de destruction

 La certification des produits de pêches

Pour toute opération d’importation, les opérateurs économiques adressent une demande d’inspection auprès de la section. Cette demande est faite trois jours (03jrs) avant l’arrivée des conteneurs ; ceci permet aux inspecteurs de faire une étude documentaire en vue de vérifier l’authenticité et la validité des documents par rapport à leur lieu de provenance.

A l’arrivée des conteneurs, on procède à l’inspection des produits. Cette inspection concerne la T° du contenant (carton à l’intérieur du conteneur) du poisson, l’aspect général du poisson (couleur), l’odeur, les écailles, la peau, les yeux, les opercules, les branchies, l’abdomen, l’anus.

En cas de doute, les cartons suspects sont pris pour analyse au laboratoire sensoriel. A la fin de l’inspection, on délivre ou non une fiche d’autorisation de débarquement des produits halieutiques et la fiche d’inspection.

En cas de présence de produits avariés, le stock est saisi et amené sur un site de destruction.

Section exportation

A ce niveau, nous avons appris les tâches assignées à cette section. Elles couvrent trois axes :

- l’inspection et le suivi des produits au débarquement ; - la surveillance des contaminants du milieu aquatique ;

- la délivrance de la certification des produits destinés à l’exportation ;

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 15

 Inspection et suivi des produits halieutique

A l’arrivée des bateaux ou pirogues, les produits pêchés et les embarcations sont inspectés au niveau des débarcadères pour voir si les produits pêchés remplissent les normes et sont stockés dans des conditions sanitaires acceptables. Après cette étape, les produits triés pour l’exportation sont envoyés au laboratoire pour analyse approfondie ; pour ceux destinés au marché national, une simple inspection suffit pour donner l’autorisation.

 Surveillance des contaminants du milieu

Les actions anthropiques modifient les caractéristiques du milieu, causant sa dégradation, voir sa contamination par des polluants. Ceci amène donc à une surveillance pour éviter les risques de contamination. Ainsi des analyses se font périodiquement pour juger de la qualité de l’eau des plans d’eaux et prendre des dispositions en cas de contamination.

La surveillance se fait en plusieurs étapes :

- la planification (identification des sites, prélèvement d’échantillon d’eau, de sédiment et de produit)

- le prélèvement proprement dit des échantillons et leur envoie avec des fiches d’analyse appropriée vers les laboratoires

- la réception des résultats, traitement et comparaison aux normes en vigueur.

 Certification des produits à l’exportation

Elle se fait au niveau des établissements à terre. Ces derniers font la collecte et le traitement des produits de pêches à savoirs : les poissons, les crevettes, les crabes….

A la fin de la production, une demande est adressée aux inspecteurs sanitaires pour une inspection des produits manufacturés. Le système d’inspection se fait suivant les 5M à savoir : manipulateur, milieu, matière, matériel et moyen de conservation.

Avant l’exportation du produit, on délivre ou non un certificat du produit qui comprend :

- Le certificat de base - Le certificat sanitaire - Le certificat de capture

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Section marché national

Les rôles joués par cette section sont identiques à ceux des autres sections : inspection, surveillance… Les terrains d’application diffèrent. Il s’agit de: marchés de poissons, installations isothermes, poissonneries, restaurants, chambres froide et autres. Les agents de cette section se basent également sur la législation mais également sur la loi-cadre sur l’environnement en ses chapitres trois à sept.

2.1.2.2. Division Police des Pêches

La police des pêches est l’appareil du ministère en charge de la pêche qui a pour rôle d’affirmer et d’asseoir le pouvoir du ministère, d’exécuter ses lois dans le but de sauvegarder les ressources, les plans d’eau et la profession de pêcheurs. Elle est aussi une institution coercitive et répressive.

Le principal outil de travail de la police des pêches est l’ensemble des textes réglementaires. Elle doit donc contribuer à leur élaboration. La police des pêches est aussi prospective et préventive. Son objectif principal est de contrôler l’accès aux ressources halieutiques et le respect de la règlementation. Son champ d’action couvre non seulement la pêche continentale mais aussi la pêche maritime.

2.1.2.3. Division promotion des filières halieutiques

Le rôle de cette division est actuellement joué par le service des contrôles et produits halieutiques.

2.2. Description des activités menées au cours du stage

Trois types d’activités ont été menés au cours du stage par nous-mêmes : analyse physique des poissons au laboratoire sensoriel, sortie sur le lac Nokoué, participation à l’élevage du Clarias gariepinus dans les bacs hors sol.

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2.2.1. Analyse physique des poissons au laboratoire sensoriel

Au cours des inspections, on enregistre parfois des doutes sur la qualité des poissons. Ainsi des échantillons sont alors prélevés et examinés au laboratoire sensoriel. Cette analyse s’effectue au sein du service contrôle et suivi des produits et filière halieutique plus précisément au niveau de la section importation.

C’est dans cette optique que nous avions eu à faire l’analyse sensorielle sur le Pseudotolitus longatus communément appelé « Bar ».Cette analyse sensorielle comprend :

- l’aspect général du poisson - l’odeur

- l’examen de certains organes

 l’aspect général

Il se focalise surtout sur la couleur du poisson. Nous avons noté une couleur blanche tirant à la cendre, ce qui correspond réellement à la couleur de l’espèce

 l’odeur

Le poisson que nous avons eu à analyser, est une espèce de poisson de mer. Nous avons noté ici, une odeur qui se rapproche à celle d’algue de mer. Cela prouve que le poisson n‘est pas en début de putréfaction.

 L’examen de certains organes

Certains organes (peau, yeux, opercules, branchies, abdomen, anus) ont été examinés en vue d’apprécier la qualité du poisson

 La peau

Pour vérifier l’élasticité de la peau du poisson, nous avons prélevé une partie de sa chair que nous avons triturés avec les doigts puis mâchonner dans la bouche. Il en découle que le poisson à une peau tendue et élastique.

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 Les yeux

Au cours de cette analyse, aucune anomalie n’a été observée au niveau des yeux ; c’est-à-dire que les yeux du poisson étaient clair, brillant, transparent et remplissant la cavité orbitale

 Les opercules

Les opercules soulevés étaient adhérents et ne présentaient aucune tâche de sang : ils sont donc sains.

 Les branchies

A ce niveau, nous nous sommes intéressés à la couleur des branchies qui de façon générale doivent être rouge vif pour les poissons sains. Pour ce faire, nous avons soulevés les opercules du poisson analysé pour observer la couleur des branchies. Ce qui nous a permis de remarquer que ces dernières étaient bien rouge vif.

 Abdomen

L’abdomen quant à lui, n’était ni gonflé, ni affaissé, ni tendu et ni déchiré ; donc ne présentait aucune anomalie

 L’anus

Nous avons exercé une pression avec nos doigts sur l’anus afin de voir s’il était fermé ou béant. Après cette action, nous avons remarqué que l’anus était ferme ; chose normale pour les poissons sains.

A la fin des analyses sensorielles faites au laboratoire, nous avons conclure que le poisson analysé était en bon état et ne présentait aucune anomalie particulière.

En cas de doute, des analyses approfondies sont effectuées : - Eviscération du poisson pour examiner les organes interne - Cuisson du poisson, elle dure environ 15 minutes

- Dégustation (chaque inspecteur déguste en notant sur une fiche suivant la grille d’évaluation)

- Sommation des cotations et faire la moyenne

- Promulgation du résultat avec consigne à l’endroit des opérateurs économiques.

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2.2.2. Sortie sur le lac Nokoué

Au nombre des activités menées, nous avons participé à une sortie sur le lac Nokoué. Elle a pour but de prendre connaissance des différents engins de pêche utilisés sur ce plan, d’eau. Cette sortie a été initiée par le chef division police des pêches en collaboration avec la police fluviale qui est une unité spéciale de la police nationale créée en 2009 et qui s’occupe surtout de la sécurité sur nos différents plans d’eau. Lors de cette sortie sur le lac Nokoué nous avons pu prendre connaissance des différents engins de pêche règlementaires et ceux prohibé. Au nombre de ceux-ci nous pouvons citer : le filet à maille serré (Mindokpokonou), l’acadja et le Dogbo.

Nous avons aussi vu des nasses mais ces dernières ne respectaient pas le maillage réglementaire et une pêche à la ligne pratiquée par un pêcheur. Ce type de nasse est aussi prohibé.

Notre encadreur nous a parlé des différents engins de pêche utilisés sur les plans d’eau :

- Les engins prohibés : l’Acadja (parc à poisson), le filet Dogbo (engin de pêche en forme conique avec poche), les palangres non appâtées, l’épervier à pieds et ;

- Les engins réglementaires : les barrages à nasse, la ligne, les palangres appâtées, les filets maillants, les balances à crabe, l’épervier, les filets trainant et les épuisettes.

2.2.3. Participation à l’élevage de Clarias gariepinus dans les bacs hors sol Au sein du service pêche continentale et aquaculture, il existe actuellement un projet nommé PROVAC (Projet de Vulgarisation de l’Aquaculture Continentale) qui a pour but de vulgariser la pisciculture dans le Sud Bénin. C’est un projet de coopération technique mis en œuvre sur financement japonais pour promouvoir le développement de l’aquaculture au Bénin ; il vise à vulgariser la pisciculture continentale dans les sept départements du Sud Bénin à savoir : le Zou, le Couffo, le Mono, l’Atlantique, l’Ouémé, le Plateau et le Littoral.

Dans le cadre des activités de ce projet nous avons menés certains travaux : le nourrissage des poissons, le renouvellement des eaux d’élevage et les pêches de contrôle.

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Le renouvellement des eaux d’élevage

L’eau utilisée pour l’élevage et le renouvellement, est l’eau de pompe. Elle est stockée 48h avant son utilisation afin de permettre au chlore de se dissiper.

Pour le renouvellement, nous avons premièrement ouvert un robinet rattaché aux bacs et laissé l’eau coulée à travers des tuyaux. Nous ne vidons pas totalement l’eau des bacs, nous laissons une petite quantité dans les bacs pour maintenir les poissons en vie. Ensuite nous ouvrons un autre robinet qui est fixé sur des seaux en plastique dans lesquels nous avons déjà stocké l’eau. Cette dernière arrive aux bacs par des tuyaux. Nous remplissons les bacs jusqu’au ¾ de leurs volumes.

L’eau d’élevage est renouvelée 03 ou 04 fois par semaine afin de permettre une bonne oxygénation du milieu.

Les pêches de contrôle.

Les pêches de contrôle se font tous les mois afin d’apprécier la croissance des juvéniles de Clarias gariepinus. Nous pêchons ces juvéniles à l’aide d’une épuisette, nous pesons à la balance afin d’avoir des données sur leur poids.

Le nourrissage des poissons

Nous avons nourris manuellement les juvéniles deux fois par jour, à 08h et à 16h : nous jetons les granulés dans les bacs, les poissons se précipitent pour s’en emparer puis les mangés, nous continuions à en jeter jusqu’à ce que les poissons ne se précipitent plus et nous arrêtons le nourrissage (nourrissage à satiété)

L’alimentation des poissons se base essentiellement sur deux types d’aliments à savoir : les aliments locaux provenant des sous-produits (farine d’arachide, tourteau de soja, tourteau de coton…) et les aliments importés (Coppens, Skretting, Raanan).

Les aliments de fabrication locale, bien qu’efficaces, ne sont pas utilisable dans nos fermes actuelles à cause de la psychologie des paysans ; ce qui fait que les pisciculteurs utilisent toujours l’importés (Hoffman et al, 1997 ; Tacon, 1990 ; cités par Richir, 2004). De plus la valeur nutritive des sous- produits varie d’une région à une autre ; il n’existe donc pas une valeur standard. Aussi l’analyse des aliments locaux lors de chaque préparation nécessite énormément de coûts (PROVAC,

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2010).Par contre en ce qui concerne les aliments importés, les valeurs nutritives sont connues et ne nécessitent plus d’analyse

Les espèces de poissons testés par le PROVAC sont :Clarias gariepinus (poisson chat africain), Oreochromis niloticus. Pour leur croissance, ces espèces exigent un fort taux de protéine dans leurs aliments. Il se pose donc le problème de trouver parmi les aliments importés utilisé le plus performant pour une croissance rapide et une rentabilité élevée.

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3.1. Identification d’un problème

Les observations et la participation aux différentes activités de la Direction des pêches à travers ses services et divisions spécialisés, nous ont permis de connaître un certain nombre de problèmes qui se posent dans les différents domaines d’activités et même d’en identifier certains autres.

Ainsi, nous avons accordé une attention particulière aux problèmes qui entourent la pisciculture, notamment celui de la performance des aliments importés utilisés ; problème en cours d’analyse à travers un essai initié et conduit par le PROVAC afin d’évaluer la performance de trois types d’aliments importés à savoir : le Coppens, le Skretting et le Raanan sur la croissance du poisson chat africain (Clarias gariepinus).

Essai auquel nous avions pris activement part.

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3.2. Méthodologie d’approche du problème 3.2.1. Revue de littérature

3.2.1.1. Présentation de l’espèce C. gariepinus

C. gariepinus est une espèce de poisson appartenant à la famille des Clariidae, à l’ordre des Siluriformes. En Afrique de l’ouest la famille comporte trois genres dont le genre Clarias dans lequel se trouve l’espèce d’étude C. gariepinus.

Tableau 2: Position systématique de C. gariepinus

Règne : Animale

Embranchement : Vertébrés

Super classe : Ostéichtyens

Classe : Poissons

Ordre : Siluriformes Famille : Clariidae Genre : Clarias Sous-genre : Clarias

Espèce : Clarias gariepinus

3.2.1.2.Biologie et écologie de l’espèce

C. gariepinus est un poisson–chat africain. Il est caractérisé par l’absence d’épine à la dorsale, des nageoires dorsales et anales très longues, un corps nu (sans écailles) allongé de type anguilliforme, la présence de quatre paires de barbillons : une paire nasale, une paire maxillaire, puis deux paires mandibulaires et d’un organe supra- branchial formés par les évaginations des deuxièmes et des quatrièmes arcs

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branchiaux, permettant au poisson de pratiquer une respiration aérienne.Sa tête est longue et étroite. Il a été signalé des spécimens de 150 cm. L’espèce présente deux sortes de coloration : une coloration marbrée et l’autre uniforme. Pour la première, on a le dos noir ou gris foncé, flancs et tête grisâtres avec des marbrures sombres et le ventre blanchâtre. Pour l’autre coloration, on a une bande étroite gris- foncé ou noire s’étendant de la commissure des lèvres à l’origine des nageoires pectorales. Le poisson ne possède aucun dimorphisme sexuel en coloration (Loiselle, 1969). Il est caractéristique de la zone des roseaux et des zones marécageuses inondées. C’est un poisson ovipare, se reproduisant pendant la saison pluvieuse à la montée des eaux. Le cycle de reproduction du poisson débute au commencement de la saison des pluies.

Les géniteurs abandonnent leurs milieux habituels et suivent les eaux montantes dans les zones inondées des marais, où ils cherchent des trous pour pondre les œufs.

Durant la parade qui peut durer plusieurs heures, la femelle dépose ses œufs par petits groupes. Le mâle arrose en même temps chaque groupe d’œufs avec sa laitance. La femelle disperse ensuite les œufs sur une grande surface en les remuant par des coups de queue et ces dernières s’adhèrent à la végétation. On note une absence de surveillance parentale, mais aussi la présence de cannibalisme chez le poisson à moins de 24h après la résorption de la vésicule vitelline chez les larves (Baras, 1998 cité par : d’Almeida, 1999) et chez les adultes. C. gariepinus est un poisson omnivore à forte tendance carnivore. Les fingerlings du poisson sont difficiles à trouver dans la nature, probablement à cause de la forte mortalité des œufs et des larves par manque de surveillance parentale.

La photo ci-dessous présente un spécimen de C. gariepinus

Photo3: un spécimen de Clarias gariepinus

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3.2.1.3.PRÉFÉRENDUM ÉCOLOGIQUE

La température optimale de croissance se situe entre 26 et 30°C (Baras et Jobling, 2002). Le Clarias gariepinus est capable de survivre dans des milieux très peu oxygénés grâce à une respiration ‘pulmonaire’ consistant à gober l’air en surface ; il est donc très peu exigeant en oxygène dissous. La concentration en oxygène dissous requise pour une bonne croissance est environ 3 mg/l pour les fingerlings (Viveen et al, 1985). De même il peut supporter jusqu’à 15 g/l de salinité (Lévêque et Quensière, 1988). Les meilleures valeurs du pH en aquaculture sont celles situées entre 6,5 et 9 (Kanangir, 2001).

3.2.1.4.Biogéographie

La répartition de C. gariepinus est presque panafricaine. Dans l’Afrique de l’Ouest, l’espèce est commune dans le bassin de l’Ouémé, le bassin du Mono, les bassins du Chari et du Logone, de la Bénoué, du Niger, de l’Oshun, de l’Ogun, de la Volta, du Bandama, de la haute Comoé et du Sénégal., de Sierra Leone, du Liberia et de Côte d’Ivoire (à l’ouest du bassin du Bandama), (Paugy et al, 2003).

3.2.1.5. Besoins nutritionnel

Pour une bonne croissance un certain nombre de besoins sont nécessaires. Ces besoins peuvent se résumer comme suit :

 Besoins en protéines

Ils sont généralement élevés chez les poissons-chats. Selon Weerd (1995), la demande nutritionnelle en protéine est d'environ 40 % tandis que les résultats de Poumogne, (1998) montrent que 50 % de la formule alimentaire des poissons -chats sont constitués de protéines. Pour Uys (1989), les besoins protéiniques des juvéniles et des adultes de C. gariepinus sont compris entre 44 et 48 %.

 Besoins en énergie

Malgré que les poissons aient la capacité de convertir les protéines en énergie cela n’empêche pas de leur fournir en même temps l’énergie qui leur faut pour une bonne croissance. Selon Weerd (1995) l’énergie digestible qu’il faut pour C. gariepinus est de 3110,05 à 4066,99 kcal.kg-1 tandis qu’elle est de 2868 kcal.kg-1 d’après les études

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de Uys,(1989) et de 3000 à 4000 kcal.kg-1 d’après les études de De Graaf et Janssens (1996).

 Besoins en lipides

Les acides gras constituent les éléments nutritifs de base des lipides. Poumogne (1998) montre que les acides gras des séries w6 (acide linoléique, 18 :2 w6) et w3 (acide linoléique 18 :3 w3) sont indispensables pour les poissons. Le poisson-chat a besoin de 1 à 2 % d’acide gras de la chaîne n-3 dans la formule alimentaire (Poumogne, 1998).

 Besoin en glucides

Une incorporation de 30 % au maximum est suggérée dans la formule alimentaire en tenant compte de la partie cellulosique qui doit rester inférieure à 1 % (Hossoue, 2002).

 Besoins en vitamines et en minéraux

Comme tout être vivant et plus précisément les animaux, les carences en minéraux et en vitamines sont à la base de certains arrêts de croissance. Poumogne (1998) conseille dans la formulation pratique des aliments composés, d’incorporer un taux de 2 à 4 % de minéraux. Ces minéraux peuvent être obtenus par de l’os et de coquillages divers broyés, auxquels on ajoute du sodium (Na), du potassium (K), du chrome (Cr) et du chlore (Cl) dans la mesure du possible en restant toujours en dessous de 4 % dans la formule alimentaire. Quant aux vitamines, les vitamines A, B, D, E, K sont les plus importantes.

3.2.1.6. Croissance

C. gariepinus est une espèce ayant un potentiel de croissance en poids très élevé (3g/jour) (Micha, 1973). Pendant ces deux dernières décennies divers travaux ont été menés pour améliorer la performance en croissance mais malheureusement aucun aliment local n’a puis rivaliser cette valeur. De même C. gariepinus a aussi une

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croissance en longueur remarquable. A la fin de la première année de vie C.

gariepinus peut atteindre 25 à 30 cm (Longueur totale) (Chikou et al. 2008).

3.2.2. MATERIELS ET METHODES

Matériels

Matériel biologique

Le matériel biologique utilisé pour cette étude est C. gariepinus. Il a été réparti des bacs hors - sol à forme rectangulaire et cylindrique. Chaque bac contient un nombre donné de juvénile de C. gariepinus avec des poids moyen

Autres matériels

- Un appareil photo numérique de marque NIKON - Un ordinateur

- Des seaux pour l’alimentation des bacs en eau - Des tuyaux pour l’évacuation des eaux

- Des sachets en polyéthylène pour éviter la perte de l’eau - Des filets pour empêcher la sortie des poissons des bacs - Des seaux à couvercle pour la conservation des aliments

- Une épuisette pour la pêche dans les bacs lors des pêches de contrôle - Une balance

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Les photos 4 et 5 ci-dessous présentent respectivement une épuisette et une balance graduée

Photo4:Une épuisette (cliche D. TOSSE)

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Photo5: une balance graduée (cliche A. ADAMON 2014)

Méthodes

Dispositif expérimental

Le dispositif expérimental est constitué de six (06) bacs au total dont trois(03) rectangulaires, et trois(03) cylindriques.

Chacun d’eux est muni d’un robinet et d’un tuyau permettant l’évacuation de l’eau lorsqu’elle est sale. De même, ces bacs sont alimentés en eau par des seaux en plastique munis également d’un robinet et d’un tuyau d’arrivée d’eau dans les bacs.

Les trois(03) bacs rectangulaires contenaient chacun 105 juvéniles de C.

gariepinus avec un poids moyen de 32,9g. Il y est testé l’effet de la locomotion rectiligne sur la croissance du poisson.

Les trois bacs cylindriques contenaient le même nombre de juvéniles avec le même poids moyen. Il y est testé l’effet de la locomotion circulaire sur la croissance du poisson.

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Les photos 6 et 7 ci-dessous présentent respectivement les dispositifs en forme rectangulaire et circulaire

Photo6: dispositif expérimental en forme rectangulaire (cliche D. TOSSE 2014)

Photo7: dispositif expérimental en forme circulaire (cliche D. TOSSE)

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Alimentation

L’essai a porté sur un échantillon de 630 juvéniles de C. gariepinus provenant du MONT SIANÏ (LANTA). Ils ont été mis en charge 24h après la mise d’eau dans les bacs.Les juvéniles ont été nourris avec trois types de nourriture à savoir : le Skretting (importé de la Hollande), le Coppens (importé de la Hollande via le Nigéria) et le Raanan (importé du Ghana) ; tous sous la forme granulée. Le nourrissage des juvéniles est manuel et a commencé 24h après la mise en charge dans les bacs. Ils ont été nourris deux fois par jour : 08h et 16h.

TABLEAU 3: VALEURSNUTRITIONNELLES ETCOUTSDES ALIMENTS UTILISÉS POUR L'ESSAI

Aliment Coppens Skretting Raanan

Origine Hollande Egypte Ghana

Protéines brutes 42,0% 45,0% 45,0%

Lipidique brut 13,0% 14,0% 12,0%

Fibres brutes 2,7% 2,5% 3,8%

Cendre 7,4% 6,5% 8,9%

NFE 34,9% 32,0% 30,3%

Phosphore 1,0% 0,9% 1,2%

Vitamine C 150 mg/kg ? 90 mg/kg

Prix unitaire 1,233 FCFA/kg 1,000 FCFA/kg 1,000FCFA/kg

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Pêche de contrôle

La croissance des poissons a été évaluée à travers des pêches de contrôle tous les mois. Les poissons sont pêchés, comptés et pesés, en totalité; aussitôt après le contrôle, ils sont remis dans les bacs. A partir de ces poids, les paramètres suivant ont été calculés :

- Indice de consommation (IC)

Ce coefficient permet d’évaluer l’efficacité des aliments utilisés pour la croissance des poissons.

IC = Quantité d’aliment distribuée (g) / Gain de poids (g).

- Taux de croissance spécifique (TCS)

Le TCS donne la vitesse instantanée de croissance des poissons. Il s’exprime par la formule suivante :

TCS en % / j = [Ln (Pmf (g) - Ln (Pmi (g)) x 100 / Durée d’expérimentation].

- Gain moyen quotidien (GMQ)

Ce coefficient permet d’évaluer l’efficacité des aliments utilisés sur la croissance des poissons. Il se traduit par la formule suivante :

GMQ en g/j= Gain de poids / Durée de l’expérimentation.

- % Gain de poids

%Gain de poids = (Gain de poids/poids initial) x 100 - Gain de poids

Gain de poids = Pf – Pi - Poids moyen

Poids moyen = poids total des poisons/nombre total de poissons.

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3.2.3. Résultats et discussion 3.2.3.1. Résultats

Mortalité

Au total 630 juvéniles ont été utilisés au cours de l’essai. A la fin il en reste 570 juvéniles de C. gariepinus ; des mortalités ont été enregistrées à raison de 26 juvéniles morts au niveau des bacs rectangulaires et 34 au niveau des bacs circulaires.

Quelques paramètres calculés au cours de l’essai

Pour estimer la croissance des poissons au cours de l'expérimentation et caractériser l'efficacité d'utilisation des aliments mis en essai, les différents paramètres zootechniques ont été calculés:

- le gain moyen quotidien de poids - le taux de croissance spécifique, - la quantité d’aliment consommée, - le gain de poids

Gain moyen quotidien

Tableau IV : valeurs du gain moyen quotidien dans les bacs rectangulaires

Durée Bac1

(COPPENS)

Bac2 (SKRETTING)

Bac3 (RAANAN)

J30 (02 /05/14) 1,89 1,42 1,63

J60 (04/06/14) 2,96 2,91 2,38

J90 (26/06/14) 5,12 2,18 3,62

J120 (23/07/14) 4,34 4,11 3,58

Moyenne 3,57 2,56 2,80

(46)

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Tableau v : variation du gain moyen quotidien dans les bacs circulaires

Durée Bac1 (bis) (COPPENS)

Bac2 (bis) (SKRETTING)

Bac3 (bis) (RAANAN)

J J30 (02 /05/14) 1,78 1,68 1,50

J60 (04/06/14 2,82 2,54 2,36

J90 (26/06/14) 4,82 2,41 3,80

J120 (23/07/14) 5,01 3,72 3,09

Moyenne 3,60 2,58 2,68

Ces résultats sont traduits par les graphes suivants

Figure 4: variation du grain moyen quotidien chez les juvéniles en fonction du temps (bacs rectangulaires)

0 1 2 3 4 5 6

J30 J60 J90 J120

GMQ en g/j

Date

Bac1 (COPPENS) Bac2 (SKRETTING) Bac3 (RAANAN)

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Figure 5: variation du grain moyen quotidien chez les juvéniles en fonction du temps (bacs circulaires)

Les figures 4et 5 présentent l’évolution du gain moyen quotidien chez les juvéniles de C. gariepinus en fonction du temps dans les différents bacs utilisés à savoir les bacs rectangulaires et les bacs circulaires.

A travers l’analyse de ces graphes, on constate que les gains moyens quotidiens les plus élevés ont été observés au niveau des bacs1 et bac 1(bis) et les plus faibles au niveau des bacs 2 et bacs 3

Quantité d’aliments consommés par les juvéniles au cours de l’essai Tableau VI: quantité d’aliments consommés en kg dans les bacs rectangulaires

Durée Bac1

(COPPENS)

Bac2 (SKRETTING)

Bac3 (RAANAN)

J30 (02 /05/14) 2,80 4,90 2,70

J60 (04/06/14) 11,5 9,00 10,1

J90 (26/06/14) 14,1 12,5 12,2

J120 ( 3/07/14) 11,9 10 10

0 1 2 3 4 5 6

J30 J60 J90 J120

GMQ en g/j

Date

Bac1 (bis) (COPPENS)

Bac2 (bis) (SKRETTING) Bac3 (bis) (RAANAN)

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 36

Moyenne 10,7 9,1 8,75

Tableau VII:Quantité d’aliments consommés en kg dans les bacs circulaires

Durée Bac1 (bis) (COPPENS)

Bac2 (bis) (SKRETTING)

Bac3 (bis) (RAANAN)

J30 (02 /05/14) 5,50 3,50 5

J60 (04/06/14) 7,1 10 10

J90 (26/06/14) 14,2 11,9 13

J120 (23/07/14) 11,6 10,1 8,2

Moyenne 9,6 8,87 9,05

Ces résultats sont traduits par les graphes 6 et 7

Figure 6: quantité d'aliments consommés en kg par les juvéniles en fonction du temps (bacs rectangulaires)

0 2 4 6 8 10 12 14 16

J30 J60 J90 J120

Quantité d'aliments consommés en kg

Date

Bac1 (COPPENS) Bac2 (SKRETTING) Bac3 (RAANAN)

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Rédigé et présenté par Arouna ADAMON &Desmos TOSSE Page 37

Figure 7: quantité d'aliments en kg consommés par les juvéniles en fonction du temps (bacs circulaires)

Les figures 6 et 7 présentent l’évolution de la quantité d’aliments consommés par les juvéniles au cours de l’expérience dans les différents bacs.

On constate à travers les deux graphes que les valeurs les plus élevées ont été observées au niveau des bac1 et bac1 (bis) et les valeurs les plus faibles au niveau des bacs 2 ; bac2 (bis) ; bacs3 et bac3 (bis)

Taux de croissance spécifique (TCS)

Tableau VIII : valeurs des taux de croissance spécifique en %/j dans les bacs rectangulaires

Durée Bac1

(COPPENS)

Bac2 (SKRETTING)

Bac3 (RAANAN)

J30 (02 /05/14) 3,4 2,08 3,1

J60 (04/06/14) 5,31 5,03 4,83

J90 (26/06/14) 2,61 2,24 2,35

J120 (23/07/14) 2,27 2,06 2,08

Moyenne 3,39 3,03 3,09

0 2 4 6 8 10 12 14 16

J30 J60 J90 J120

Quantité d'aliments consommés enkg

Date

Bac1 (bis) (COPPENS) Bac2 (bis) (SKRETTING) Bac3 (bis) (RAANAN)

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