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I - Introduction à La psychologie Expérimentale

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Academic year: 2022

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LA METHODE EXPERIMENTALE

I - Introduction à La psychologie Expérimentale

I.1. Introduction

I.2. Critiques concernant l’utilisation de la méthode expérimentale en psychologie

I.2.A. Critiques morales

I.2.A. Critiques épistémologiques

I.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le plan de recherche.

II. Les hypothèses

II.1. Définition

II.2. Caractéristiques d’une hypothèse II.2.A. Etre synthétique.

II.2.B. Etre testable.

II.2.C. Etre falsifiable.

II.2.D. Etre utile

II.3. L’origine des hypothèses

II.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles

III. les variables

III.1. Les différents types de variables III.1.A. Variables Indépendantes

III.1.B. VD

III.1.B.a. VD = mesure indirecte, échelle adaptée et stable III.1.B.b. V D = observée et transformée

III.1.B.c. VD = plusieurs modalités différentes

III.1.C Les variables parasites

III.2. Opérationnalisation des variables III.3. La validité d’une recherche

(2)

III.3.A. Validité opérationnelle

III.3.A.a. La validité des VI.

III.3.A.b. Stabilité inter-expérimentateur.

III.3.A.c. Stabilité test-retest.

III.3.A.d. Stabilité inter-items

III.3.B. Validité expérimentale III.4. L’effet d’une VI sur la VD

III.4.A. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI III.4.B. Cas de plusieurs VI

III.4.B.a. Effet principal d’une VI III.4.B.b. Effet simple d’une VI

III.4.B.c. Effet d’interaction entre deux VI

III.4.B.d. Quelques exemples d’effets principaux et d’effets conjoints de deux VI

IV. le choix des sujets

IV.1.Echantillonnage

IV.2. Contrôle des groupes indépendants IV.2.A. Répartition aléatoire

IV.2.B. Utilisation d’un pré-test IV.2.C. Groupes pairés

IV.3. Contrôle des groupes de mesures appariés IV.3.A. contrebalancement complet

IV.3.B. Contrebalancement partiel

IV.3.C. Contrebalancement contrôlé par une VI IV.4. Groupe Contrôle

V. Les Plans d’Expérience

V.1. Définition

V.2. Les plans d’expériences Factoriels

(3)

LA METHODE EXPERIMENTALE

I - Introduction à La psychologie Expérimentale

I.1. Introduction

Nos connaissances des processus psychologiques sont basées sur des données accumulées grâce à de nombreuses manipulations expérimentales.

Les conditions d’observation du comportement doivent être : bien précisées,

systématiques

les conclusions doivent pouvoir être discutées.

I.2. Critiques concernant l’utilisation de la méthode expérimentale en psychologie

I.2.A. Critiques morales

I.2.A. Critiques épistémologiques

• remettre en cause les généralisations des observations obtenues chez le sujet humain.

• l’aspect analytique des études expérimentales.

• l’aspect artificiel de l’expérimentation.

(4)

I.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le plan de recherche.

Observation Corpus théorique

Hypothèse théorique

Hypothèse opérationnelle

Discussion théorique

VI VD

Choix des sujets

Plan d'expérience Paradigme expérimental

Confrontation des résultats avec les hypothèses

Déroulement de l’expérience

Traitement des résultats

(5)

II. Les hypothèses

II.1. Définition

L’hypothèse, c’est l’idée principale d’une expérience. Elle prédit une relation entre au moins deux variables. Elle exprime une relation de cause à effet entre plusieurs classes de faits.

II.2. Caractéristiques d’une hypothèse

II.2.A. Etre synthétique.

Toute hypothèse doit être formulée sous forme booléenne : la relation qu’elle décrit peut être soit vrai, soit fausse.

II.2.B. Etre testable.

C’est à dire qu’il doit être possible de manipuler les antécédents expérimentaux et de mesurer le comportement du sujet.

II.2.C. Etre falsifiable.

Il est donc nécessaire de poser une hypothèse de manière à pouvoir trouver une situation dans laquelle elle est réfutable.

II.2.D. Etre utile

Dans l’idéal, une hypothèse doit pouvoir permettre de développer plusieurs études.

(6)

II.3. L’origine des hypothèses

2 types différents de raisonnement permettent la création d’hypothèses :

• Le raisonnement par induction est le processus qui permet de formuler des hypothèses générales à partir de faits particuliers.

Le raisonnement par déduction consiste à partir d’une théorie, donc de principes généraux, afin de formuler des prédictions concernant des cas concrets, plus spécifiques.

théorie 1

x x x

Vérification Théorie 2

partie déductive

xxx x

X X

faits nouveaux

expliqués

faits nouveaux inexpliqués par la théorie 1 partie inductive de la théorie 2

(7)

Les théories sont confirmées par approximations successives, à partir à la fois d’un raisonnement déductif et inductif : c’est la méthode hypothético-déductive.

II.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles

L'hypothèse théorique prévoit une relation de type abstrait entre deux classes de faits.

L'hypothèse opérationnelle est la traduction de l'hypothèse théorique dans un cas concret précis.

L'hypothèse statistique est la traduction de l’hypothèse opérationnelle en termes numériques.

III. les variables

III.1. Les différents types de variables

Une variable est une dimension extraite de l’environnement qui peut prendre plusieurs valeurs ou états différents.

III.1.A. Variables Indépendantes

Variables que l'expérimentateur manipule pour étudier leur influence sur le comportement du sujet.

(8)

III.1.B. VD

La variable dépendante est la mesure de la réponse du sujet. Cette réponse est donc dépendante de la situation expérimentale que l’expérimentateur a créée.

III.1.B.a. VD = mesure indirecte, échelle adaptée et stable

III.1.B.b. V D = observée et transformée

III.1.B.c. VD = plusieurs modalités différentes

III.1.C Les variables parasites

C’est une variable non directement testée par l’expérience et qui peut avoir une action sur le comportement observé, soit de façon directe, soit en entrant en interaction avec les variables manipulées (les VI).

III.2. Opérationnalisation des variables

1er niveau: Opérationnalisation de la situation expérimentale.

2ème niveau: Opérationnalisation de la mesure.

3ème niveau: Opérationnalisation de l’inférence théorique.

(9)

III.3. La validité d’une recherche

Estimer la validité d’une recherche revient à évaluer le degré de confiance que l’on peut accorder aux conclusions d’une expérience.

III.3.A. Validité opérationnelle

Obtenir des définitions stables des différentes variables.

III.3.A.a. La validité des VI.

III.3.A.b. Stabilité inter-expérimentateur.

III.3.A.c. Stabilité test-retest.

III.3.A.d. Stabilité inter-items III.3.B. Validité expérimentale

A trait à la conception globale de l’expérience.

2 types de validité expérimentale: interne et externe.

III.4. L’effet d’une VI sur la VD

L’effet d’une VI c’est la transcription en termes mathématiques de l’influence qu’elle exerce sur la VD.

On le mesure en comparant les résultats obtenus dans les différentes situations expérimentales.

(10)

III.4.A. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI III.4.B. Cas de plusieurs VI

Etude des années 70 sur les nouvelles pédagogies. Question posée : une pédagogie moderne permet-elle d’augmenter le QI par rapport à une pédagogie traditionnelle ? Permet-elle d’effacer les différences de milieu social ? On utilise :

comme VD , le QI

comme VI, le milieu {Favorable, Défavorable} et la méthode (Moderne,Traditionnelle)

Effet principal méthode Fav Defav moderne 112

moderne 120 104 112 traditionnelle 105 traditionnelle 108 102 105 EFFET 7

114 103 Effet principal

milieu

Fav Defav EFFET

114 103 11

III.4.B.a. Effet principal d’une VI

C’est la relation d’une VI avec la VD mais représentée indépendamment des autres VI.

(11)

III.4.B.b. Effet simple d’une VI

C’est la liaison VI-VD que l’on représente cette fois en tenant compte des autres VI.

90 95 100 105 110 115 120 125

Fav Defav

moderne tradition.

III.4.B.c. Effet d’interaction entre deux VI

On dit qu'il y a interaction entre deux VI lorsque tout changement de degrés de l'une d'elles modifie l'influence de l'autre sur la VD.

Interaction

90 95 100 105 110 115 120 125

Fav Defav

moderne tradition.

(12)

0 2 0 4 0 6 0 8 0 1 0 0 1 2 0 1 4 0

1 2

M i l i e u

Additivité

III.4.B.d. Quelques exemples d’effets principaux et d’effets conjoints de deux VI

VD

0 5 10 15 20

a b

1 2

facteur A VD

0 5 10 15 20 25 30

a b

1 2

(13)

facteur A VD

0 10 20 30 40

a b

1 2

facteur A VD

0 10 20 30

a b

1 2

facteur A VD

0 5 10 15 20 25 30

a b

1 2

(14)

facteur A VD

0 5 10 15 20 25 30

a b c

1 2

IV. le choix des sujets

IV.1.Echantillonnage

• Echantillonnage à partir d’une population parente.

Population parente

Echantillon 1

Echantillon 2

(15)

• Affectation des sujets dans les différents groupes de mesure. Groupes de mesure indépendants et appariés.

• L’effet mesuré dans l’expérience (effet de la VI sur la VD) est la somme de ces deux effets différents : effet observé = effet systématique + erreur aléatoire.

IV.2. Contrôle des groupes indépendants

Les groupes de mesures seront indépendants si ce sont des sujets différents qui sont affectés à chaque degré de la VI.

⇒ problème de la procédure d’affectation des sujets.

IV.2.A. Répartition aléatoire IV.2.B. Utilisation d’un pré-test IV.2.C. Groupes pairés

Exemple: On a obtenu les résultats suivant à un pré-test:

4 * la note 10 Ce qui donne la répartition suivante

1 * la note 11 A B C

3 * la note 12 10 10 10 2 * la note 13 12 12 12

Sur les 13 sujets, 4 ont été éliminés. On obtient ainsi 3 groupes de mesure. Pour utiliser des groupes pairés, il faut donc un nombre de sujets important.

(16)

IV.3. Contrôle des groupes de mesures appariés

Les mêmes sujets passent dans toutes les situations expérimentales. On parle de mesure répétée, de croisement.

3 sources principales d’erreurs:

- les effets d’ordre, dont les effets de transfert ; - les effets de fatigue ;

- les effets d’entraînement ;

⇒ « erreur progressive ». Pour l’éviter : contrebalancement.

IV.3.A. contrebalancement complet

Imaginons une expérience à 3 conditions A, B, C (codage de lettres, symboles, chiffres). Si les sujets doivent passer les 3 conditions, on s’attend à un transfert possible.

Si l’épreuve A est toujours réalisée en début, on aura, systématiquement associé à cette modalité, un effet d’échauffement, de mise en route. Les épreuves B et C peuvent être mieux réalisées simplement parce que le sujet a plus l’habitude, sans que se soit un effet de la VI étudiée.

Pour éviter cela, on peut faire un contrebalancement.

ABC,BCA,CAB,BAC,CBA,ACB

On a donc 6 ordres possibles dans lesquels chaque tâche est réalisée dans des positions différentes. La tâche A est réalisée 2 fois au début, 2 fois au milieu et 2 fois en dernier.

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IV.3.B. Contrebalancement partiel

Par exemple, liste de 4 mots. On s’attend à un effet de primauté pour le début de la liste et un effet de récence pour la fin.

position effet par mot (+=primauté/récence) 1 2 3 4 m1 m2 m3 m4

m1 m2 m3 m4 + - - +

m2 m3 m4 m1 + + - -

m3 m4 m1 m2 - + + -

m4 m1 m2 m3 - - + +

IV.3.C. Contrebalancement contrôlé par une VI

IV.4. Groupe Contrôle

Un groupe contrôle est un groupe de mesure qui correspond à un degré neutre de la VI.

V. Les Plans d’Expérience

V.1. Définition

Le plan d’expérience, c’est la façon dont les variables indépendantes sont combinées entre elles pour définir les différentes situations expérimentales.

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V.2. Les plans d’expériences Factoriels

VI1 = L: 2 degrés A,B VI2 = N: 2 degrés 1,2

A B

1 GM1 GM2

2 GM3 GM4

Un plan est dit factoriel quand il réalise l'ensemble exhaustif des combinaisons entre les degrés de toutes les VI.

Par exemple Plan factoriel:

2x2, i.e. 2 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 4 GM ; 2x2x2, i.e. 3 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 8 GM ;

2x4x3, i.e. 3 VI une avec 2 degrés, une avec 4 et une avec 3 = 24 GM…

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