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Brèves
BIENVENUE ENCHINAFRIQUE!
Des milliards de dollars transitent cha- que année du pays le plus peuplé vers le continent le plus pauvre. Bonne nou- velle? Pas pour l'Occident qui s'inquiète des investissements réalisés par la Chine en Afrique depuis une décennie. Du haut de ses 9 % de croissance par an, Pékin va chercher sur le continent noir les matières premières
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pétrole, cuivre, bois-
dont elle manque pour son indus- trie. Les entreprises chinoises sont de plus en plus nombreuses à s'y implanter et y créent des emplois. Mais la Chine, peu réputée pour son incorruptibilité (1), n'est pas très regardante sur les régi- mes avec lesquels elle fait affaire, que ce soit en matière d'environnement, de droit des travailleurs ou de démocratie.Et Washington s'en préoccupe... surtout après avoir constaté que le commerce chinois avec l'Afrique a frôlé 40 milliards de dollars en 2005.Il Anne Bate
(1)LirelerapportdeTransparencyInternational www.transparency.org
N° 27 - Du 26 octobre au 8 novembre 2006
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AUNOMDUPÈRE,DUFILSETDUCOMPTE ENBANQUE
«Fidèles,passez votre chemin. Vos églises font fuir nos magasins. » On n'est pas loin de lire ceci à l'entrée de certaines villes américaines de Floride ou du Texas, qui font de la place dans leurs rues au commerce... au détriment de la foi. Leur raisonnement est limpide: une église prend autant, voire plus de place qu'un centre commercial mais ne rapporte aucune taxe. Certaines é'glises sont donc menacées par des arrê- , tés municipaux, qui leur octroient dorénavant le même statut que tout autre lieu de commerce. Si la religion ne peut payer, qu'elle aille voir ailleurs! D'autant que, non contente de ne rien rapporter,. l'Eglise joue parfois les empêcheurs de commercer en rond. Illustration avec ce réglement qui stipule qu'aucun débit de boisson ne peut être installé dans un rayon de 100 mètres autour de la maison de Dieu. Vin de messeou pression mousseuse,il faut choisir. IlPauline Hervé
PROGRAMME« PÉTROLECONTREPAUVRETÉ»
Gates, Soros, Bono... Si les stars de la scène financière ou artistique se pen- chent- et, avec eux, leurs millions
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sur le cas des pays les plus nécessiteux, pour- quoi pas les producteurs de pétrole?C'est fort de cette question qu'Anwarul Karim Chowdhury, sous-secrétaire géné- rai des Nations unies pour les Pays les moins avancés (PMA), a proposé que les nations productrices cons:;~~JJ_a-rrodi-
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\)que somme de 10centimes par baril au développement des infrastructures dans les PMA. Si les dix-sept pays pro- ducteurs de pétrole les plus importants acceptaient de jouer le jeu, le montant par mois pourrait atteindre 17,6 millions de dollars. Une source de revenus pour l'heure bloquée dans les tuyaux de brut, car aucun engagement ferme n'a été signé à ce jour. Il A.B.
Privilèges
Réaction à l'article « Lejean ", TerraEconomica no26 - 72 octobre 2006.
Est-ce réellement le jean qui est à blamer ou plutôt l'industrie du coton? Quand d'autres tis- sus, comme ceux issus du chan- vre, auront-ils leur chance? Ou plutôt quand retrouveront-ils leur place légitime? Le chanvre a été utilisé pendant des milliers d'années avant qu'au début du xxe siècle, les industriels du coton et du tissu synthétique (dérivés du pétrole) ne décident de diaboliser le cannabis et avec
lui le chanvre. Ce courant parti des États-Unisa envahi la planè- te entière, jusqu'à nos cultures nationales. Ce qui effrayait ces industriels n'était pas la santé de leurs pairs, mais bien la fibre du chanvre, qui permet de créer un tissu plus solide, plus sim- plement, plus rapidement, avec peu d'engrais. Bref, un concur- rent qui les aurait réduit à néant.
Il
Marc Lopatowww.terra-economica.info / Remettez l'Homme au cœur de l'économie
