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Sur un mode de génération des courbes anallagmatiques

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. R ÉVEILLE

Sur un mode de génération des courbes anallagmatiques

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 12 (1893), p. 180-182

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SUR UN MODE m: GENERATIOA DES COIRBES

ANALLAGMATIQIIES;

P \ u M. I. REVEILLE.

M. Moutard a démontré qu'une courbe anallagma- tique du quatrième degré est l'enveloppe d'un cercle variable orthogonal à un cercle fixe et dont le centre décrit une conique.

Je vais démontrer et généraliser ce mode de généra- tion par la considération purement géométrique d'une fi gui e de l'espace.

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( '«1 )

J'énoncerai d'abord la propriété suivante, qui est la conséquence immédiate d'un théorème plus général, dé- montré par M. Mannheim.

Toute courbe anallagmatique est la projection stêréographique de l'intersection (Vune sphère et d'un cône.

(Cette projection stéréographique se fait, comme d'ail- leurs dans tout ce qui suit, au moyen de la sphère elle- même. )

Soit A la courbe d'intersection de la sphère et du cône (S), et A' sa projection stêréographique. Les plans tangents au cône déterminent sur la sphère des cer- cles (O) qui touchent A aux points où les génératrices de contact percent la sphère, et la courbe A est l'enve- loppe de ces cercles.

Le sommet C du cône circonscrit à la sphère suivant un cercle O se trouve; dans le plan polaire (P) du som- met du cône (S) par rapport à la sphère. Ce plan coupe la sphère suivant un cercle T qui est la courbe de contact du cône circonscrit à la sphère, dont le som- met coïncide avec celui du cône (S). On sait que ce cercle est orthogonal à tous les cercles O.

Le point C est, dans le plan ( P ) , le pôle, par rapport au cercle T, de l'intersection de ce plan avec le plan du cercle O; et, ce dernier plan étant tangent au cône (S), cette intersection est tangente à la courbe D suivant laquelle le plan ( P ) coupe le cône ( S ) .

Le point C appartient donc à la polaire réciproque A de la courbe D, le cercle T étant le cercle directeur.

En projection stêréographique la courbe A devient la courbe anallagmatique A'; les cercles O deviennent des cercles O' enveloppant la courbe A', et orthogonaux au cercle T', projection de T. Les centres des cercles O'

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sont les points C' projections des points C; ils sont sur la projection A' de A; et, comme les relations de pôle et de polaire se conservent en projection, les courbes D' et A' projections de D et A sont polaires réciproques, le cercle directeur étant le cercle T'.

Si le cône (S) est du degré 7^, la courbe À est du degré 2/z, et, en générai, aussi la courbe A'; quant à D', elle est du degré n.

Ou peut alors énoncer :

Une courbe anallagmatique de degré m est Ven- veloppe d'an cercle variable orthogonal à un cercle fixe, et dont le centre décrit une courbe qui est la po- laire réciproque d'une courbe de degré n, le cercle fixe étant le cercle directeur.

Si le cône (S) passe par le point de vue, la courbe A' est du degré 2n — i, la courbe D' passe alors par la pro- jection du sommet du cône (S), c'est-à-dire par le centre T' ; et Ton peut compléter l'énoncé précédent en ajoutant que, si la courbe de degré n passe par le centre du cercle fixe, l'enveloppe est une anallagmatique du degré in — i.

Si Ton fait /* = 2, on a les auallagmatîques du troi sième et du quatrième degré.

Remarquons enlin que le centre du cercle T' est la projection du sommet du cône (S). Si pour la courbe A.

on peut faire passer plusieurs cônes de degré rc, on aura autant de cercles tels que T', c'est-à-dire autant de

manières d'engendrer la courbe A'.

En particulier, si le cône est du deuxième degré, il existe eu général trois autres cônes du deuxième degré passant par A; donc en tout quatre manières d'engen- drer la courbe A'.

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