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Dossier Communication et Société : l écologie et la communication. Ecologie et Habitat

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Academic year: 2022

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Ecologie et Habitat

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Sommaire

Sommaire __________________________________________________________________ 2 Séance 1 : Les concepts de l’écologie ____________________________________________ 3 L’écosophie de Guattari __________________________________________________________ 3

L’écologie de l’environnement____________________________________________________________ 3 L’écologie des rapports sociaux ___________________________________________________________ 3 L’écologie de la subjectivité ______________________________________________________________ 4 L'écologie de la communication de Moles ____________________________________________ 4 L’écologie humaine ______________________________________________________________ 5 Pression anthropique____________________________________________________________________ 5 Impacts écologiques ____________________________________________________________________ 7 Les éléments de réponses : l’écologie humaine _______________________________________________ 8 Conclusion : un défit nécessaire à la survie de l’espèce _________________________________________ 9

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Séance 1 : Les concepts de l’écologie

L’écosophie de Guattari

L’écologie de l’environnement

Les transformations technico-scientifiques que subit la société humaine sont à l’origine de déséquilibre écologique menaçant désormais l’espèce humaine. Certes, des prises de consciences s’éveillent. Mais « engluées » dans une problématique technocratique, seul, le danger industriel semble être pris en compte. Superficielles, elles ne font que souligner l’incapacité des politiques à appréhender le problème d’une manière global.

L’accroissement démographique désastreux constitutif de la démultiplication des forces productives humaines, avec la révolution technologique et surtout informatique, a engendré un élargissement des activités humaines vers la croissance puis la décroissance.

Pour lutter contre des mutations socio-économiques dégradant les modes de vie, il y a une nécessité de rediriger les capacités techniques humaines dans le développement de la culture et la stimulation de la créativité et de la recherche. Une véritable révolution politique doit s’opérer afin que l’Homme se réapproprie son environnement et les liens qu’ils ont avec lui afin d’envisager une mutation des comportements. Sa responsabilité dans la crise écologique doit l’amené à réfléchir sur l’absurdité du maintient d’une économie de profit qui provoque l’exploitation et le divorce intéressé rendu nécessaire avec les pays en voie de développement et ses conséquences sur la paupérisation de zones et l’apparition de problématiques vitales.

La « mercantilisation » des valeurs matérielles et immatérielles ont détourné les forces politiques de leurs prérogatives sociopolitiques en faveur des citoyens.

L’explosion des mécontentements locaux, l’émergence d’antagonismes supranationaux et l’irresponsabilité politique des dirigeants conduisent directement l’éclatement multipolaire des relations internationales et la complexification des problématiques sociales.

L’écologie des rapports sociaux

La situation globale actuelle montre des changements sans précédents pour l’humanité.

Du simple contact physique à la sphère virtuelle, les rapports entre individus ont été profondément transformés. Le lien social se voit laminé par une détérioration progressive du mode de vie de chacun des points de vue humain, individuel et collectif. Les mass-médias sont à la base d’une quasi-négation de la notion d’altérité. Les comportements homogénéisés mettent en danger le rapport à l’autre et les tensions sociales ainsi que les marginalisations sont de plus en plus intenses.

Les progrès techniques ont permis l’augmentation du temps d’activité potentielle du citoyen mais au lieu de l’employer dans le but de d’enrichir les modes de vie, celle-ci n’a servi qu’à l’exclusion et à l’oppression des groupes sociaux ou des individus. De plus, le marché mondial a poussé les pays à abandonner leur rôle de médiateur, remplacé par les intérêts

« militaro-industriels » internationaux. Les nouveaux enjeux de l’écosophie et de l’écologie sociale ont remplacé la lutte des classes et sont ancrés dans la réalité du monde moderne et des défis auxquels l’humanité doit faire face.

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A travers l’écologie sociale, l’écosophie prônée par Guattari doit donner lieu à une redéfinition de ce lien social et de sa représentation au sein des divers cercles de la sociabilité (couple, famille, milieu urbain …). C’est une autre vision des rapports sociaux et de ses modalités qui est en jeu. Il s’agit d’offrir une alternative au capitalisme établi en offrant une altérité réinventée qui puisse contrer le conformisme mass-médiatique.

L’écologie de la subjectivité

Il devient de plus en plus difficile pour l’individu de ressentir ou de définir la subjectivité. La nouvelle société de masse aux frontières brouillées a rendu floue la notion de singularité. Le lien social a implosé et l’homogénéisation de la subjectivité contemporaine alimente une infantilisation régressive et latente. Les enjeux de profit et de pouvoir participent au laminage des subjectivités. Ces dernières doivent se construire à travers les échanges, contacts et autres médiations et pourtant les interactions entre individus se distendent dans la sphère sociale moderne. Les antagonismes (entre hommes et femmes par exemple) sont encore profondément ancrés au sein de la société. Les jeunes également, largement influencés et même manipulés par les mass-médias et les pressions consuméristes, connaissent une situation de plus en plus précaire et trouvent avec toujours plus de difficulté leur place. Malgré ce constat, ils tendent à développer leur propre système de singularisation, rejetant ostensiblement la subjectivité normalisée. Sans cette notion de subjectivité multiple, le monde pourrait connaître à nouveau des drames de l’identité, des conflits de différences.

Face aux dangers du rejet de la subjectivité (désœuvrement, angoisse, névrose), l’écologie mentale et de la subjectivité doit susciter le désir, la sensibilité et l’intelligence de la construction de la subjectivité chez l’individu dans une perspective à la fois individuelle et collective. Des sujets de mobilisation, tels que la lutte contre la faim dans le monde ou encore la protection des forêts, peuvent permettre la création de mouvements communs propices à l’existence des subjectivités. Il s’agit donc pour l’écosophie mentale de repenser la définition de l’existence chez chaque individu basée sur la construction subjective dans une approche philosophique plutôt que scientifique.

L'écologie de la communication de Moles

Moles décrit l'écologie de la communication en tant qu'outil d'étude d'une société.

Celle-ci peut être humaine ou animale.

Avant de comprendre le langage, c'est-à-dire le signifiant et les contenus des messages, il s'agit d'étudier les interactions et le temps qu'elles nécessitent. On pourra alors établir une typologie des différentes transactions ( longues/courtes, bidirectionnelles/unidirectionnelles, importantes/non importantes...).

En ce sens, Moles évoque également le concept clé de ligne d'univers : il s'agit d'un chemin séquentiel d' évènements ( qui se représente par un graphique dont l'abscisse et l'ordonnée sont -dans le shéma n.1- la longitude et la latitude géographique), qui marque l'histoire d'un objet ou d'un être. On y représente chaque "stimulis" -réaction, connaissances- des individus étudiés, et il est alors possible de constater les échanges communicationnels éventuels entre les différents êtres. On obtient ainsi une manière d'étudier graphiquement le nombre d'interactions selon la mobilité des êtres. On peut parler du budget spatial.

L'écologie de la communication est donc une science qui étudie les relations sociales et les différentes interactions entre des individus au sein d'une communauté. Elle étudie également le temps nécessaire à la réalisation de chacune des interactions. Il s'agit du budget-

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temps. Les données permettent alors de constituer des typologies ainsi que des études statistiques et comparatives. Nous pouvons par exemple constater grâce au graphique intitulé Consommation de temps pour différents media : personnels ou de masse qu'il y a dans les années 60 une très forte augmentation du temps passé à regarder la télévision. Dans le même temps nous constatons une baisse quasi symétrique du budget-temps alloué à l'écoute de la radio.

L'écologie de la communication est une science statique de l'ensemble des moyens de communication qui vise à résoudre les problèmes liés à leurs réseaux au sein de la masse sociale.

L’écologie humaine

Apparue à la fin du XIXème siècle, l’écologie est la science qui étudie les relations intrinsèques entre les organismes chimique, minéral, animal et végétal et leur environnement1.

L’environnement d’un individu vivant ou non vivant est donc la somme des connexions (directes ou indirectes) qu’il peut entretenir avec les autres éléments du même espace. L’ensemble de ces interdépendances entre les éléments d’un même espace constitue un écosystème naturel. L’écologie dite biologique est la discipline qui regroupe donc l’ensemble des réflexions et des recherches sur ces écosystèmes.

Comme il a une écologie animale, végétale ou encore marine, il existe une écologie humaine qui regroupe l’ensemble des interactions entre l’Homme et les écosystèmes naturels2. Elle porte sur leurs fonctionnements mais également sur l’analyse et l’évolution des perturbations des écosystèmes par l’homme (anthropie).

Pression anthropique

L’homme comme prédateur de la nature

Toutes activités humaines, quelques qu’elles soient, ont un impact écologique même en subvenant aux besoins strictement vitaux qu’est de se nourrir. L’essence même de l’espèce humaine c’est d’agir en tant que prédateur sur l’ensemble des espèces vivantes. L’évolution de notre espèce est caractérisée par notre capacité à produire et à inventer dans le but de s’extraire d’une manière exponentielle de la vie « sauvage » vers des structures sociales de plus en plus

1 Ces éléments du vivant (biotiques) et du minéral (abiotiques) de la planète interagissent entre eux dans un espace physique mais également biologique dans lequel un individu évolue de manière dépendante des autres.

2 A l’intérieure de cette discipline, l’écologie géographique étudie le fonctionnement et l’évolution des perturbations naturelle et anthropiques des structures humaines (écosystèmes ruraux ou urbains en opposition aux écosystèmes naturels). L’écologie politique, elle, s’attache à examiner les organisations institutionnelles ou associatives dans les écosystèmes dits « humains ».

Écologie biologique

Écologie humaine Impacts Écologie

politique

Écologie géographique

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organisée3. La nécessité du Progrès a fait naître l’industrialisation et la commercialisation de la production et du même coup à accélérer les processus de création de besoins et de profit sans cesse à satisfaire. Un cycle sans fin de dénaturation des environnements s’est constitué avec les impacts irréversibles que cela implique sur l’ensemble de la planète.

Aujourd’hui, l’espèce humaine a les moyens de comprendre, de mesurer et d’influer sur ces impacts qui à long terme semble remettre en cause l’existence même du vivant sur Terre. Il a une nécessité désormais de se re-concentrer sur ces besoins primaires : se nourrir, s'abriter, se reposer, se déplacer, éduquer, échanger, produire, aider, se divertir. Ces besoins ont des conséquences plus ou moins importantes selon les individus et leur environnement (pays, conditions de vie...)4. Un défit de taille semble se profiler à long terme quand on sait que la pression démographique mondiale et ses conséquences, à l’origine de toutes les évolutions et les impacts, est loin d’être terminé. A court terme, se sont les modes de vie de l’espèce humaine qui sont menacé. A long terme, c’est l’existence même du vivant qui semble remise en cause.

Pression démographique : consommation et industrialisation

L’accroissement démographique mondial…

Les différents progrès humains particulièrement depuis l’Ere industrielle (Fin XVIIIème siècle) ont notamment conduit notre société moderne à entrer dans une nouvelle phase de transition démographique. L’amélioration « générale » de l’hygiène de vie mais également du niveau de vie a participé à la régularisation de la natalité et de la mortalité de notre espèce sur toute la surface du globe. L’accroissement naturel augmentant, la population mondiale croit d’une manière exponentielle5.

Cette croissance démographique provoque donc l’essor de l’industrialisation mais également le développement du phénomène de concentration urbaine et (par opposition) à celui de l’aménagement, l’exploitation et la destruction « anthropistes » des espaces ruraux6.

A moyen terme, ces zones seront amenées à accélérer leur développement afin de nourrir leur population. A long terme, l’industrialisation et son phénomène de concentration urbaine dans ces zones cumulée à l’accélération de la densification urbaine mondiale, augmentera considérablement la pression anthropique sur l’écosystème mondial.

… et les problèmes de consommation

3 Du chasseur nomade, l’Homme est devenu agriculture. Tournant majeure de l’évolution de notre espèce, la sédentarisation a engendré un aménagement progressif de la nature (Déforestation) afin de satisfaire un besoin d’organisé sa production. L’homme s’est arraché de la « vie animale » grâce à sa capacité à inventer des

techniques et des technologies. C’est surtout à partir de l’Epoque Moderne que l’Homme a désormais les moyens d’accroitre son emprise irrémédiable sur son milieu et ainsi influer durablement sur l’évolution de sa propre espèce (contrôle démographique) mais également sur l’écosystème mondial tout entier.

4 La mesure des conséquences sur l'environnement en fonction des individus permet alors de rechercher les moyens d'infléchir sur les modes de production et de consommation afin de minimiser la pression anthropique sur les environnements. Il faut aussi chercher également les causes non-humaines à la dégradation de l’état écologique de la planète.

5 Alors qu’au début du XIXème siècle, il fallait 100 ans pour que la population mondiale augmente d’un milliard d’individu, il ne fallait plus que 11 ans à la fin du XXème siècle.

6 Alors que les zones dites « développées », ont désormais une natalité et une mortalité très faibles et stagnantes, d’autre zones moins développées, accuse un retard sur les premières dans leur transition démographique. Or, les zones dans lesquelles la population augmente très fortement et très rapidement correspondent à celle qui cumule déjà un retard économique majeur. Pire, les zones sous-développées et en développement rassemblent la majorité écrasante de la population mondiale.

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Depuis la révolution industrielle, la consommation mondiale d’énergie n’a cessé d’augmenter en parallèle avec la population mondiale. Entre 1950 et 2000 la croissance a été particulièrement forte. Au regard de la croissance démographique, cette tendance ne risque pas de s’inverser. Clairement, un problème des ressources terrestres (le pétrole et l’eau notamment) et de leur probable épuisement dans les années à venir se pose. Il est évident que les consommations énergétiques actuelles deviennent incompatibles avec un développement sans impacts irréversibles. Pire, elles engendreront à court termes un déséquilibre irréversible entre les pays qui surconsomment par rapport aux pays en carence. Les croissances énergiques exponentielles risquent de poser des problèmes majeurs. Les enjeux vont bouleverser considérablement les équilibres économique et politique mondiaux notamment le développement des zones les plus densément peuplées comme l’Asie.

Un autre problème, sociopolitique celui-ci, se pose au niveau des pays développés.

L’évolution des rapports sociaux a transformé le lien social en un contact de plus en plus morcelé entre les groupes et les individus7. En résulte donc une surconsommation influencée par les pouvoirs commerciaux et une déresponsabilisation du citoyen-consommateur face aux conséquences écologiques de ses actes. Plaçant sa « confiance » dans les structures de production et de distribution, il perd également la connaissance des « produits » qu’il consomme à cause de leur communication incitative souvent incompatible avec la réalité et l’urgence écologique. Cette dépendance engendre également la perte du savoir-faire et des savoirs appris, absorbés par les structures de production.

Impacts écologiques

Le développement de l’écosystème humain et les perturbations conséquentes à court terme sur les environnements naturels, que l’on vient d’énumérer, ont des impacts directs sur l’Homme et son propre milieu. Les conséquences des aménagements humains de l'environnement se répercutent directement sur les acteurs mêmes de ces changements. Le cadre de vie de l’espèce humaine est ainsi modifié et plus que jamais menacé.

Une pollution en évolution exponentielle

Une pollution planétaire …

On la vu, les pressions anthropiques de plus en plus fortes vont à terme engendrer des conséquences de plus en plus désastreuses sur l’écosystème planétaire. Les rejets polluants qui résultent du développement industriel global constituent un problème majeur pour les écosystèmes naturels. Bien que nécessaires à la production – engrais, pesticides, rejets toxiques – ou aux transports, toutes ces formes de nuisance pénètrent dans nos environnements et créés une pollution globale et planétaire de tous les milieux. Les rejets de polluants, dont les effets sont liés au rayonnement solaire qui les décomposent, entrainent des réactions chimiques mises en cause dans la dégradation progressive des écosystèmes : réchauffement dû à l’effet de serre, pollution stroposphérique, dépôts d’acides… D’autant plus que leurs effets respectifs se combinent entre eux.

7 La dépendance structurelle, caractérisée par les macrostructures qui exercent une pression morale sur les citoyens, s’est substituée à l’interdépendance qui permettait une sociabilité forte et un échange quasi-constant, que ce soit dans la sphère professionnelle ou sociale. La nouvelle dépendance rend aléatoire les contacts sociaux et participe à la globalisation de la société. La base du lien social n’est plus l’individu lui-même ni les échanges qu’il entretient avec autrui, mais les macrostructures qui accaparent la très grande majorité des relations (professionnelles, commerciales et sociales).

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… et ses conséquences sur la santé

L’Homme subit également la toxicité de ces molécules, en circulation dans son milieu.

Asthme, troubles respiratoires, intoxications mortelles et cancers naissent par surexposition aux gaz atmosphériques comme le dioxyde de souffre, le monoxyde de carbone ou les composes volatiles tells que le benzène ou le méthane.

Une biodiversité menacée

La biodiversité est un enjeu capital pour l’évolution et la pérennité des systèmes économiques, sociaux et moraux du monde humain. Du point de vue économique, elle fournit l’ensemble des ressources indispensables à la survie et au développement des espèces (matières premières, produits alimentaires, …), régit les lois naturelles de la production agricole, influe sur l’activité touristique et offre des modèles pour le progrès scientifique (nanotechnologies, manipulation génétique)8.

A court terme, aux regards de des évolutions humaines, la pollution engendrée et l’appauvrissement des sols et des océans ne feront qu’aggraver la situation environnementale et influenceront dramatiquement les rapports entre puissances et pays en voie de développement.

Or, la mer n’est pas une corne d’abondance aux ressources illimitées. L’agriculture et l’élevage intensifs ne sont que des « solutions » perverses aux besoins croissants de la population mondiale. Il faudra trouver des solutions aux risques de surpopulation, de bouleversement des énergies et de pollution.

Les éléments de réponses : l’écologie humaine

Envisager une écologie humaine

Concevoir une science

Afin de comprendre les mécanismes et les enjeux de la pression anthropique sur l’écosystème mondiale, l’écologie humaine doit saisir l’ensemble des phénomènes constitutifs et consécutifs à l’Homme. On la vu, les phénomènes de pressions humaines sur les environnements sont essentiellement du à l’activité industrielle et ses conséquences organisationnelles9.

Pour mesurer l’impact des pressions industrielles sur l’écosystème mondial, les pouvoirs publics ainsi que le monde entrepreneurial financent la recherche. Les pressions directes des pressions industrielles mais aussi les pressions anthropiques indirectes (qui passent par les perturbations des écosystèmes naturels et de la biodiversité) ont un impact sur la constitution

8 D’un point de vue écologique, son importance est évidente concernant les équilibres environnementaux (évolution du monde vivant, équilibres physicochimiques, recyclage du carbone et de l’oxygène, fertilité des sols, cycle hydrologique et épuration des eaux). Enfin, d’un point de vue éthique et patrimonial, l’humain se doit de protéger (ou de ne pas nuire à) l’ensemble des autres formes de vie et d’offrir aux générations futures un héritage écologique intact. Enfin, les écosystèmes sont une richesse source de savoirs et de normes de valeurs.

9 L’écologie industrielle et plus particulièrement l’écologie entrepreneuriale s’attache à appréhender les interactions entre les éléments producteurs et distributeurs au sein des entreprises. Au cœur de l’écosystème humain, l’industrie des biens et des services apporte primitivement le travail aux citoyens. Elle est également responsable de la production de produits qui sont en majorité à l’origine des pressions anthropiques que subissent les environnements.

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de réponses psycho-physiologiques et culturelles de la part des Hommes qui alimenteront une politique globale.

C’est en comprenant les modifications des cycles (biogéochimiques) et la transformation des espaces que l’on pourra adapter une politique environnementale favorable à la prise en compte des écosystèmes naturels et leur préservation.

Concevoir une politique : le développement durable

Pour répondre aux besoins actuels sans limiter la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins, l’Homme doit envisager une réflexion concrète et élargie afin de mettre en place une politique socio-économique universelle qui influe sur l’ensemble des impacts anthropiques voir naturels (s’ils menacent l’existence de la vie).

Renverser la tendance

Créer des moyens

Pour servir une politique de développement durable, il faut d’abord créer des outils d’évaluation, de contrôle et de surveillance (Audit, ACV). Après avoir dressé les objectifs nécessaires au développement, il faut que chaque processus planifié soit en cohérence avec une politique environnementale (Agenda 21, plan environnement des collectivités). L’ensemble des activités entrepreneuriales privées ou public doivent s’envisager dans une politique responsable en faveur de la protection de l’écosystème mondiale (Management environnemental).

Créer un cycle du bien-être

Pour renversé la tendance donc, il y a une absolu nécessité que la nouvelle politique industrielle influe sur l’écosphère familiale. Pour se faire, une véritable sensibilisation à la politique de contrôle des énergies, de la pollution, des déchets, des transports et des nuisances doit être accomplie afin d’influer sur le comportement de l’individu. Le développement éco conceptuel doit infléchir sur la maitrise de la consommation des ménages et imposer ainsi aux individus, dans toutes ses activités, un axe unique d’évolution vers des valeurs durables. A long terme, c’est le mode de vie humaine qui doit changer afin de permettre l’épanouissement symbiotique de la Vie. L’Homme doit désormais envisager que son bien-être repose intrinsèquement sur le maintient d’une biodiversité.

Conclusion : un défit nécessaire à la survie de l’espèce

Afin d’accéder à la gestion raisonnée des écosystèmes en parallèle à un développement humain maîtrisé et réfléchi, les modes de fonctionnement du « système humain » (production, consommation, démographie, relation aux écosystèmes) doit être totalement repensé et même réadapté aux « fondamentaux » de l ‘humanité, de la relation des hommes entre eux et de ces derniers à leur environnement. Il faut aller au-delà des intérêts économiques et politiques pour mettre en place une autre évolution, libérée de la complexité des enjeux productivistes et consuméristes.

Les problématiques écologiques sont diverses et complexes : marée noire, réchauffement climatique, développement durable, dangers pour la santé… L’écologie humaine doit tenter d’apporter des réponses efficaces et pertinentes pour pallier à ces problèmes environnementaux liés au développement de l’espèce humaine.

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Écologie générale Écologie humaine Écologie biologique

Impacts indirects

Impacts directs

Consommateurs

Écologie familiale Écologie

Politique Écologie

Industrielle

Écosystème naturel

Écosystème humain Biodiversité

Recherche

Loi

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