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Développement social et humain

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Academic year: 2022

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Développement social et humain

Les objectifs de travail de ce groupe thématique reposent sur les priorités de l’Union africaine et du NEPAD et correspondent aux objectifs du Millénaire pour le développement, aux objectifs de la

session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies consacrée au VIH/sida et à ceux de la Déclaration d’Abuja de 2001 sur le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et autres maladies infectieuses connexes.

Le groupe thématique se compose de six sous-groupes:

• Santé, VIH et sida, paludisme, tuberculose et autres maladies infectieuses (coordonné par ONUSIDA et la Commission de l’Union africaine)

• Éducation et ressources humaines (coordonné par l’UNESCO et la Commission de l’Union africaine)

• Égalité des sexes, jeunesse et développement (coordonné par ONU-Femmes et la Commission de l’Union africaine)

• Bien-être social et lutte contre la traite des êtres humains (coordonné par l’Organisation internationale pour les migrations et la Commission de l’Union africaine)

• Travail et emploi (coordonné par l’Organisation internationale du Travail (OIT) et la Commission de l’Union africaine)

• Sport et culture (coordonné par la Commission de l’Union africaine).

Membres du groupe thématique

L’OIT, la Commission de l’Union africaine, l’UNESCO, le FNUAP, l’OIM, la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (COMESA), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’ONUSIDA, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’UNICEF, l’ONUDI, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme  (HCDH), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la FAO, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique, ONU  Femmes, le Programme alimentaire mondial  (PAM), l’Agence de planification et de coordination du NEPAD (APCN), l’OMS, l’Union internationale des télécommunications (UIT) et la Banque mondiale.

Gouvernance du groupe thématique

Les coordinateurs du groupe thématique sont Pierre M’pele-Kilebou, de l’OMS, et Mustapha S. Kaloko, de la Commission de l’Union africaine.

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Priorités du groupe thématique

• L’établissement du secrétariat de Veille sida Afrique au sein du Département des affaires sociales de l’Union africaine, ainsi que le soutien technique et financier à destination du secrétariat, reflètent l’effort de renforcement des capacités du sous-groupe thématique Santé. En sa qualité de secrétariat continental doté du personnel nécessaire, Veille sida Afrique a pu organiser une réunion consultative, dont les conclusions ont été ratifiées par les chefs d’État. Le principal document issu de cette réunion, la Feuille de route de l’Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale, fournit désormais à l’Union africaine un ensemble simplifié et hiérarchisé d’orientations et de directives destiné aux partenaires travaillant sur la riposte au sida en Afrique. Le secrétariat de Veille sida Afrique a également mis en place une représentation régionale en vue de travailler avec les communautés économiques régionales, la Communauté de développement de l’Afrique australe ayant déjà débuté le processus.

• La Commission de l’Union africaine et le Département des affaires sociales ont organisé une réunion d’experts sur la santé maternelle, néo-natale et infantile en Afrique du 24 au 26 avril 2013, en marge de la sixième Conférence des ministres africains de la santé à Addis-Abeba. Cette réunion a rassemblé près de 60 experts de la Commission de l’Union africaine, d’organismes des Nations Unies, des États membres de l’Union africaine, ainsi que des experts indépendants et les médias, en vue de passer en revue les principaux cadres et initiatives relatifs à la santé maternelle, néo-natale et infantile et de formuler des recommandations pour réduire la mortalité maternelle et infantile en Afrique. La réunion a notamment permis de passer en revue: (a) le Rapport annuel de 2013 sur la situation de la santé maternelle, néo-natale et infantile en Afrique; (b) l’évaluation régionale des systèmes d’audit de la mortalité maternelle en Afrique; (c) le projet de programme pour la proposition d’une conférence internationale sur la santé maternelle, néo-natale et infantile, ainsi qu’une note conceptuelle et les prochaines étapes pour la mise en place d’un prix en matière de santé maternelle, néo-natale et infantile.

• Conformément à la décision de la Conférence de l’Union africaine, qui appelait à l’institutionnalisation d’un cadre de suivi et d’évaluation solide et opérationnel au niveau national, la Commission de l’Union africaine et le Département des affaires sociales ont également procédé à l’évaluation des systèmes d’audit de la mortalité maternelle en Afrique. Cela devait permettre l’obtention de données exactes, fiables et actuelles sur la santé maternelle, néo-natale et infantile afin de suivre l’avancement par rapport à des indicateurs et à des objectifs choisis, de mesurer les progrès accomplis et d’aider à la prise de décisions et d’actions éclairées, visant notamment à rendre la déclaration des décès maternels obligatoire et à mettre en place un examen de la mortalité maternelle. Les résultats de l’évaluation ont fait l’objet d’un examen complémentaire par des experts lors de la Conférence internationale sur la santé maternelle, néo-natale et infantile qui s’est tenue du 1er au 3 août 2013. L’étude d’évaluation a été publiée en 2014.

• La Conférence internationale sur la santé maternelle, néo-natale et infantile a également permis une collaboration entre les organismes des Nations Unies, la Commission de l’Union africaine et le Département des affaires sociales de l’Union africaine dans le cadre du mécanisme du sous-groupe thématique. Cette collaboration prévoyait: le financement

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de la participation d’experts et d’organisations de la société civile; l’appui technique pour l’élaboration de notes et de documents d’orientation, la tenue de séances parallèles; le soutien technique pour la rédaction du document célébrant les 50 ans de l’initiative en matière de santé; le soutien financier pour l’organisation de la conférence, ainsi que le soutien logistique et la coordination globale de la conférence. La conférence a ainsi donné lieu à l’élaboration de la version finale d’un plan d’action commun interinstitution, dont la mise en œuvre est prévue pour 2015.

• Un appui coordonné au Département des affaires sociales de l’Union africaine en vue d’Abuja +12 a débuté avec le recrutement d’un consultant pour la rédaction d’un rapport de suivi et d’évaluation. Le rapport a été présenté aux chefs d’État lors du Sommet Abuja  +12, en juillet  2013. Les institutions ont également financé la participation des communautés économiques régionales et des représentants du Parlement panafricain pour enrichir les discussions et assurer que les textes issus du sommet soient mis en œuvre. Les membres du sous-groupe thématique Santé ont soutenu et influencé la déclaration finale en s’impliquant à différents niveaux du Sommet. Ce dernier prévoyait:

(a) des consultations des organisations de la société civile; (b) des réunions d’experts;

(c) un examen critique par les pairs; (d) un conseil exécutif; et (e) une Conférence des chefs d’État et de gouvernement. Le processus comprenait notamment le financement des experts et des organisations de la société civile, l’apport d’un soutien technique pour l’élaboration des notes d’orientation ainsi qu’un soutien financier. Le Sommet a adopté une déclaration sur le sida, la tuberculose et le paludisme.

• Une réunion du Groupe de travail africain sur le développement de l’alimentation et de la nutrition a eu lieu les 29 et 30 juillet 2013 au Lesotho pour examiner la mise en œuvre des initiatives relatives à la nutrition en Afrique. Les initiatives continentales examinées et les recommandations élaborées portaient sur l’initiative ARISE 2025, le partenariat pour la sécurité nutritionnelle en Afrique, l’étude sur le coût de la faim en Afrique, la Journée africaine pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’initiative du Champion africain de la nutrition et la Stratégie régionale africaine sur la nutrition. Le Groupe de travail a convenu d’accélérer la mise en œuvre des initiatives relatives à la nutrition en Afrique en appui aux efforts déployés en ce sens par la Commission de l’Union africaine et le Département des affaires sociales.

• L’UNESCO a organisé une exposition sur l’histoire générale de l’Afrique à l’intention des chefs d’État, suivie d’une réunion d’experts sur le même sujet, du 20 au 22 mai 2013.

Des experts africains de l’histoire et de la culture ont échangé des idées et points de vue pour redynamiser les valeurs culturelles africaines. Les hauts dirigeants de la Commission de l’Union africaine ont également démontré leur appui et leur engagement ferme en faveur de l’utilisation pédagogique de l’histoire africaine et d’ouvrages rédigés par des universitaires africains, dans une perspective africaine.

• La quatrième Conférence des ministres de l’Union africaine en charge de la culture s’est tenue à Kinshasa (République démocratique du Congo), en octobre  2012. Les ministres présents ont montré leur engagement à ratifier et mettre en œuvre la Charte sur la renaissance culturelle africaine. Ils ont également appelé au renforcement de la lutte contre le trafic illicite et à des efforts accrus de rapatriement; à l’amélioration des inventaires de biens culturels; à de meilleures capacités de gestion des institutions

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culturelles, en particulier des musées archéologiques; et à un plus grand soutien en faveur de l’organisation d’événements culturels.

• En 2013, le sous-groupe thématique des questions hommes-femmes et du développement s’est engagé à soutenir un audit de l’intégration de la problématique hommes-femmes par le groupe thématique Agriculture, sécurité alimentaire et développement rural, qui s’est porté volontaire pour un audit participatif. Cet audit vise à renforcer les capacités du groupe thématique Agriculture, sécurité alimentaire et développement rural et de ses principales institutions membres (le Département de l’économie rurale et de l’agriculture de la Commission de l’Union africaine et l’Agence de planification et de coordination du NEPAD) à réellement intégrer la problématique hommes-femmes dans leurs programmes et activités, en portant une attention particulière au Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA). Un cours de formation de cinq jours portant sur l’audit participatif a été organisé à cet effet du 21 au 25 octobre 2013, puis un audit sur place a eu lieu du 28 octobre au 1er novembre 2013. Les recommandations issues de l’audit orienteront le partenariat entre les groupes thématiques formé pour assurer la prise en compte des questions d’égalité entre les sexes lors du déploiement du PDDAA dans les États membres de l’Union africaine.

• En termes de sensibilisation pour un engagement accru en faveur de la campagne Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, le sous-groupe thématique des questions hommes-femmes et du développement joue le rôle d’un groupe de travail technique pluri-institutions qui fournit un appui technique et financier à la campagne.

En 2013, le secrétariat de la campagne a reçu le soutien financier et technique d’ONU- Femmes et du Fonds des Nations Unies pour la population, qui a permis le détachement d’un expert technique pour aider au lancement des initiatives de la campagne. Le secrétariat a également renforcé les capacités des secteurs de la sécurité de 36 pays africains, pour améliorer leur réponse à la violence contre les femmes.

• En reconnaissance de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (le 25 novembre) et des 16 jours d’action contre la violence sexiste qui ont suivi, le sous-groupe thématique a soutenu le lancement, en Éthiopie, de la campagne

« Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ».

• Les 14 et 15 août 2013, le sous-groupe thématique, par l’intermédiaire de cinq de ses membres (la Direction des femmes, du genre et du développement de l’UA, l’Organisation internationale du Travail, le Programme alimentaire mondial, le Centre africain pour le genre et le développement de la CEA et ONU Femmes), a apporté une assistance technique et financière, et participé à la réunion ministérielle conjointe ONU Femmes-Union africaine sur la mise en œuvre de la Décennie de la femme africaine au niveau national, ainsi qu’à la commémoration régionale des 10e anniversaires du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et du Protocole relatif aux droits de la femme en Afrique.

Ces événements ont conduit à une plus grande visibilité et une meilleure compréhension du Protocole relatif aux droits de la femme en Afrique et à l’adoption d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la Décennie de la femme africaine au niveau national.

• Le sous-groupe thématique a apporté une assistance technique et financière à la Commission de l’Union africaine pour coordonner une réunion avec les parties prenantes régionales portant sur les femmes, le panafricanisme et la renaissance, les  12 et

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13  mai  2013, à Addis-Abeba (Éthiopie). La Conférence consultative avait pour thème

«  Panafricanisme, renaissance africaine et Agenda 2063 de l’Union africaine  ». Des femmes des États membres de l’Union africaine, des organisations de la société civile, des mouvements panafricains, des organisations de défense des droits des femmes, de la communauté universitaire, des organisations de la diaspora, des communautés économiques régionales, du secteur privé et des institutions des Nations Unies y ont assisté. Les discussions et la Déclaration adoptée lors de la Conférence ont alimenté les discussions du Sommet des chefs d’État, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la fondation de l’Organisation de l’Unité africaine. De plus, sous l’égide de la Direction des femmes, du genre et du développement de l’UA, d’ONU-Femmes et de la CEA, le sous- groupe thématique a soutenu la participation de plus de 100 experts en matière d’égalité des sexes travaillant aux niveaux régional, sous-régional et national.

• Le sous-groupe thématique a aidé à la coordination de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2013. La célébration de haut niveau, à laquelle a assisté la Présidente de la Commission de l’Union africaine, a clairement réaffirmé la nécessité d’une véritable autonomisation des femmes afin de leur permettre de contribuer au développement du continent. Sous l’égide d’ONU-Femmes, le sous-groupe thématique a affirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le lancement du programme pour la renaissance africaine à travers, entre autres, des partenariats qui appuient le développement et la mise en œuvre de cadres politiques et juridiques qui promeuvent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes aux niveaux national, sous-régional et régional.

• Le sous-groupe thématique a permis d’assurer l’intégration effective des migrations de main-œuvre dans la déclaration finale de la réunion régionale d’experts sur la migration internationale en Afrique, qui a eu lieu en juillet 2013 à Addis-Abeba. Une note conceptuelle concernant l’élaboration d’un projet trilatéral sur la migration de main-œuvre a été élaborée et un programme régional de migration entre la Commission de l’Union africaine, la CEA, l’OIT et l’OIM est en cours de finalisation.

• Les communautés économiques régionales ont appuyé la politique de la Communauté de développement de l’Afrique australe en matière de migration de main-œuvre. Les besoins des communautés économiques régionales ont également été identifiés dans le programme de migration de main-œuvre et la migration de main-œuvre a été intégrée au processus Ouagadougou 2004+10.

• Le plan de protection sociale pour la main-œuvre des secteurs informel et agricole a été intégré dans le PDDAA.

• La capacité des membres du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant a été renforcée. Une cohérence entre les systèmes de suivi et d’évaluation du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant et de la Commission d’experts pour l’application des conventions et recommandations a été initiée.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter les coordinateurs aux adresses suivantes:

mpelekilebouP@et.afro.who.int et maiyeguno@africa-union.org.

Référence: http://www.uneca.org/fr/nepad/pages/mecanisme-de-coordination-regionale.

Références

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