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T − 1 et si e dernier est

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Soient

E

et

F

des espaes de Banah. Une appliation linéaire ontinue

T ∈ L(E, F )

est inversible si l'appliation linéaire

T

admet un inverse linéaire

T 1

et si e dernier est

ontinue. En d'autres mots,

T

est inversiblesi 'est un homéomorphismelinéaire.

Théorème 7.1 (Théorème de l'appliation ouverte). Soient

E, F

des espaes de Banah.

Soit

T ∈ L(E, F )

. Si

T

est surjetive, alors elleest ouverte. C'est-à-dire que l'image par

T

de haque ouvert de

E

est un ouvert de

F

.

Corollaire 7.2. Si

T ∈ L(E, F )

est bijetive, alors l'inverse

T 1 : F → E

est ontinue.

Exerie 1. Montrez que l'hypothèse de linéarité est néessaire.

La démonstrationdu théorème de l'appliationouverte repose sur le théorèmede Baire.

Théorème 7.3 (ThéorèmedeBaire). Soit

X

un espae métriqueomplet. Soit

(S n ) n∈ N

une

suite de sous-espaes fermésde

X

. Si

X = ∪ n =1 S n

, alors il existe

n ∈ N

tel que

S n

ontient

une boule.

Démonstration. On suppose que le résultat est faux. On onstruit indutivement une suite

de boules fermées

B(x 1 , r 1 ) ⊃ B(x 2 , r 2 ) ⊃ · · · B (x n , r n ) ⊃ · · ·

vériant

B(x n , r n ) ⊂ X \ S n

et

0 < r n < 1/n

.

(La première boule est onstruite en utilisant le fait que

S 1 6= X

. Si on suppose les

n

premières boules données. Il existe

x n +1 ∈ B (x n , r n )

tel que

x n +1 ∈ / S n +1

. Comme

S n +1

est

fermé, il existe

r n +1

telque

B(x n +1 , r n +1 ) ⊂ B (x n , r n )

est disjointe de

S n +1

.)

Enpartiulier,lasuite

(x n ) n∈ N

est de Cauhy, elleonvergedon vers un point

x ∈ X

. Ce

point

x

est un élément de haque boule

B (x n , r n )

. En partiulier, il n'est élément d'auun

des ensembles

S n

. C'est une ontradition.

Exerie 2. Soit

X

un espae métrique omplet. Soit

{U n } n∈ N

une famille dénombrable d'ensembles ouverts et denses dans

X

. Montrez que l'intersetion

∩ n U n

est dense dans

X

.

(Cei est une deuxièmeversion du théorème de Baire)

Exerie 3. Soit

E

un espae vetoriel normé sur

R

. Utilisez le théorème de Baire pour montrez que si l'espae vetoriel

E

admet une base dénombrable innie, alors

E

n'est pas

omplet.

Preuve du théorème de l'appliation ouverte.

(2)

(1) Soit

U

un ouvert de

E

. Onherhe àmontrer quepour haque

y = T x ∈ V

, ilexiste

r > 0

tel que

B F (y, r) ⊂ V.

Comme

B F (y, r) = y + B r F

, ette ondition est équivalenteà

B r F ⊂ −y + V = T (−x + U).

Or,

−x + U

est un voisinagede

0 ∈ E

, ilexiste don

ρ > 0

tel que

B ρ E ⊂ −x + U

. Il

suradon de montrer quepour pour haque

ρ > 0

, ilexiste

r > 0

tel que

B r F ⊂ T (B ρ E ).

Parhomogeneité, ilsut de vérier ette ondition pour

ρ = 1

.

(2) Montrons tout d'abord qu'ilexiste

r > 0

telque

B r F

adh

(T (B 1 E )).

Comme

F = ∪ n =1

adh

(T (B n F ))

, ondéduitdu théorème de Baire qu'ilexiste

n ∈ N

et une boule ouverte

B F (y, ǫ) ⊂

adh

(T (B n E )).

On peut érire un élément

z

de

B F (0, 2ǫ) = B F (y, ǫ) − B F (y, ǫ)

sous laforme

z = lim

n→∞ T (x n ) − T (y n ) = lim

n→∞ T (x n − y n )

ave

(x n )

et

(y n )

des suites de

B n E

. En partiulier, la suite

(x n − y n )

est omprise

dans

B 2 E n

, et

z

est don un élémentde l'adhérenede

T (B 2 E n ))

. On a don

B ǫ F

adh

T (B 2n E ).

Il sut don de prendre

r = 2 ǫ n

.

(3) On montreraque

B r F ⊂ T (B 1 E ).

C'est-à-direqu'on ale résultatde l'étape préédente sans l'adhérene.

Pour haque

a > 0

, il déoulede l'étape préédente que

B ra F

adh

(T (B a E )).

Soit

y ∈ B r F

. On herhe àmontrerque

y ∈ T (B 1 E )

. C'est-à-direqu'ilexiste

x ∈ E

telque

kxk E < 1

et

T x = y

. On onstruira

x

par approximationssuessives.

On onsidère une suite de nombres positifs

(a n ) n∈ N

telle que

a 1 ∈ ( kyk r , 1)

. et

X ∞

n =1

a n < 1.

Comme

y ∈ B a F 1 r

adh

T (B a E 1 ),

ilexiste don

x 1 ∈ B a E 1

tel que

ky − T x 1 k F < ra 2 .

End'autres termes,

y − T x 1 ∈ B ra F 2

adh

T (B a E 2 ),

(3)

ilexiste don

x 2 ∈ B a E 2

telque

ky − T x 1 − T x 2 k F < ra 3 .

Enpoursuivant,on obtient une suite

(x n ) ⊂ E

telle que

kx n k E < a n

ettelle que

ky − X n

k =1

T x k k F ≤ ra n+1 .

Comme

P

n kx n k ≤ P

a n < 1

,lasérie

P

n x n

onverge vers un élément

x ∈ B 1 E

. Par

passageà lalimite onobtient

ky − T xk = lim

n→∞ ky − X n

k =1

T x n k F = 0.

7.1. Quelques appliations. Soient

F, G

des espaes de Banah. Le produit

F × G

est

naturellement muni de la norme

k(f, g)k = kfk + kgk.

L'espae

F ×G

munideettenormeestunespaedeBanah. Si

F

et

G

sontdessous-espaes d'un espae de Banah

E

, alors l'appliation

F × G ∋ (x, y) 7→ x + y ∈ E

est ontinue.

Corollaire 7.4. Soit

F, G

des sous-espaesfermésde

E

telsque

F ∩ G = {0}

et

F + G = E

.

Alors l'appliation

S : F × G → E

dénie par

S(x, y) = x + y

est un homéomorphisme.

Dans e as on note

E = F ⊕ G

et on dit que

E

est la somme direte des sous-espaes fermés

F

et

G

.

Corollaire 7.5 (Théorème du graphe fermé). Soient

E, F

des espaes de Banah. Soit

T : E → F

une appliation linéaire. Le graphe de

T

est

graphe

T = {(x, y) ∈ E × F : y = T (x)}.

C'est un sous-espae vetoriel de

E × F

. Si le graphe de

T

est fermé, alors

T ∈ L(E, F )

.

Exerie 4. Prouvez le théorème du graphe fermé en détail, en vous inspirantde l'esquisse

que j'ai donnée en lasse.

Exerie 5. Soit

E

un espae vetoriel normé. Soient

k · k 1

et

k · k 2

deux normes sur

E

telles que

(E, k · k 1 )

et

(E, k · k 2 )

soient tous deux des espaes de Banah. Montrer que s'il

existeune onstante

C > 0

telleque

k · k 1 < Ck · k 2

, alors lesdeuxnormes sontéquivalentes.

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