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Academic year: 2022

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(1)

Géométrie dans l’espace

Table des matières

I Positions relatives dans l’espace . . . 2

I.1 Position relative de deux droites . . . 2

I.2 Position relative de deux plans . . . 2

I.3 Position relative d’une droite et d’un plan . . . 2

II Règles d’incidence . . . 3

II.1 Propriété fondamentale . . . 3

II.2 Théorème du « toit » . . . 4

III Orthogonalité dans l’espace. . . 4

III.1 Droite perpendiculaire à un plan . . . 4

IV Vecteurs de l’espace . . . 5

IV.1 Translations . . . 5

IV.2 Vecteurs colinéaires, vecteurs coplanaires . . . 5

IV.3 Vecteurs linéairement indépendants et base de l’espace . . . 6

V Repère de l’espace . . . 6

V.1 Coordonnées d’un point . . . 6

VI Représentation paramétrique d’une droite . . . 7

VII Orthogonalité et produit scalaire dans l’espace . . . 7

VII.1 Orthogonalité . . . 7

VII.2 Produit scalaire . . . 8

VII.3 Différentes façons de calculer le produit scalaire . . . 8

VIII Géométrie analytique . . . 9

VIII.1 Distance dans l’espace . . . 9

VIII.2 Équation d’une sphère . . . 9

VIII.3 Équation cartésienne d’un plan . . . 9

VIII.4 Projection orthogonale d’un point sur un plan. . . 9

VIII.5 Distance d’un point à un plan . . . 10

(2)

I Positions relatives dans l’espace I.1 Position relative de deux droites

Deux droitesd1etd2peuvent être coplanaires ou non coplanaires.

Si elles sont coplanaires (contenues dans le même plan), elles peuvent être sécantes en un point, strictement pa- rallèles ou confondues. Si elles ne sont pas coplanaires, aucun plan ne contient les deux droites. (exemple : certains arêtes d’un cube)

Propriétés

d=d

(a):d=d

parallèles, coplanaires.

P

d d

(b):detdsécantes d,dun unique plan.

P

d

d (c):detdparallèles strictes d,ddans un unique plan.

P

d · d

(d):detdnon coplanaires detdni sécantes, ni parallèles

I.2 Position relative de deux plans

Deux plansP1etP2de l’espace sont soit sécants, soit parallèles.

S’ils sont sécants, l’intersection est unedroite.

S’ils sont parallèles, ils sont distincts ou confondus.

Propriétés

Plans sécants : une droite d’intersection

P1

P2 d

Plans strictement parallèles : aucun point d’intersection

P1

P2

Plans parallèles confondus : un plan d’intersection

P1=P2

I.3 Position relative d’une droite et d’un plan

Une droiteDet un planPsont soit sécants, soit parallèles.

S’ils sont sécants, ils n’ont qu’un point commun.

S’ils sont parallèles,Dest incluse dansPou ils n’ont aucun point commun.

Propriétés

(3)

Droite et plan sécants : un point d’intersection

P1

+

A

d

Droite et plan parallèles : droite incluse dans le plan

P1

d

Droite et plan parallèles : aucun point d’intersection

Remarques : d

Pour définir un plan, il faut trois points distincts, ou une droite et un point extérieur à la droite, ou deux droites sécantes ou strictement parallèles.

II Règles d’incidence II.1 Propriété fondamentale

Dans un plan de l’espace, toutes les propriétés fondamentales de la géométrie plane s’appliquent.

— Deux droites de l’espace sontparallèlessi elles sont coplanaires et non sécantes,

— Deux plans de l’espace sontparallèleslorsqu’ils ne sont pas sécants,

— Une droite et un plan de l’espace sontparallèleslorsqu’ils ne sont pas sécants.

Propriétés

— Si deux droites sont parallèles à une même troisième, alors elles sont parallèles entre elles,.

— Si deux droites sécantes d’un planPsont respectivement parallèles à deux droites sécantes d’un planQ alors les plansPetQsont parallèles,

— Si deux plans sont parallèles à un même troisième, alors ils sont parallèles,

— Si deux plans sont parallèles alors tout plan qui coupe l’un coupe l’autre et les droites d’intersection sont parallèles.

Propriété

d1

δ1 d2

δ2

P Q

P Q R

P Q

R

d δ

(4)

II.2 Théorème du « toit »

Si on a :

— deux droites parallèlesdetd;

— un plan P contenantd;

— un plan Q contenantd;

— P et Q sécants selon une droiteδ.

Alors, l’intersectionδdes deux plans est parallèle aux droitesdetd. Théorème

d1 d2

δ

P Q

Démonstration :

Raisonnons par l’absurde. On considère queδn’est pas parallèle àd1ce qui entraine queδn’est pas parallèle àd2. Soit−→v un vecteur directeur deδ.Commed1etd2sont parallèles, on appelle−→u leur vecteur directeur.

• Commeδn’est pas parallèle àd1,→−u et→−v ne sont pas colinéaires donc, commeδest contenue dans P,−→u et−→v sont des vecteurs directeurs du planP.

• Commeδest aussi contenue dansQ,−→u et→−v sont aussi des vecteurs directeurs du planQ.

• On en déduit que les plansPetQsont parallèles, ce qui est contradictoire avec l’hypothèse quePetQ sont sécants.

Par conséquent,δest donc parallèle àd1etd2 III Orthogonalité dans l’espace

III.1 Droite perpendiculaire à un plan

Dans un planP, soient deux droitesd1etd2sécantes enAet une droite∆. On suppose que la droite∆est perpendiculaire enAàd1et enAàd2. Alors, la droite∆est perpendiculaire au planP.

Propriété

• Deux droites sont orthogonales lorsque leurs parallèles passant par un même point sont perpendiculaires.

• Une droite est orthogonale à un plan lorsqu’elle elle est orthogobale àtoutesles droites de ce plan.

Définition

Propriété

(5)

Une droite est orthogonale à un plan si, et seulement si, un vecteur directeur est orthogonal à une base de ce plan Propriété

On considère une droite orthogonale à un plan.

Tout vecteur directeur de cette droite est appelévecteur normal à ce plan.

Définition

Une droite est orthogonale à un plan si elle orthogonale à deux droites sécantes de ce plan.

Propriété admise

IV Vecteurs de l’espace IV.1 Translations

Si AetBsont deux points de l’espace, la translationt de vecteur−→ABest la transformmation qui, à tout pointC, associe le pointDtel que−→AB=C D−−→.

Définition

SoientEetFdeux points de l’espace,−→u un vecteur de l’espace ettla translation de vecteur−→u. SiEetFsont les images partde E etF, alors−→E F=−−→

EF Propriété

Démonstration : t(E)=E⇔−−→

E E= −→u. t(F)=F⇔−−→

F F= −→u.

En utulisant la relation de Chasles,−−→

EF=−−→

EE+−→E F+−−→

F F= −−→u+−→E F+ −→u =−→E F. Exemple:ABC DE F G Hest un cube.Iest le centre du carréBCGF.

On noteKl’image deI par la translationt−→AC(translation de vecteur−→AC).

Montrons queIest le milieu de [AK].

Par définition deK, on a−−→F K =−→AC. On en déduit queAC K K F est un parallélogramme.

Ses diagonales ont alors le même milieu.

Or,Iétant le centre du carréBCGF,Iest le milieu de la diagonale [C F] du carré, donc le diagonale du parallélogramme AC K F.

Iest alors le milieu de l’autre diagonale de ce parallélogramme, [AK].

IV.2 Vecteurs colinéaires, vecteurs coplanaires

(6)

Deux vecteurs−→u et−→v sont colonéaires lorsqu’il existe un réelknon nul tel que−→v =k−→u. Remarque; on a alors→−u =1

k

v Définition

Soient trois pointsA,BetCde l’espace deux à deux distincts.

Les pointsA,BetCsont alignés si, et seulement si, les vecteurs−→ABet−→AC sont colinéaires.

¨Propriété

Démonstration:

Les vecteurs−→ABet−→ACsont colinéaires si, et seulement si, les vecteurs−→ABet−→ACont la même direction, donc les droites (AB) et (AC) sont parallèles; comme elles ont un point commun, elles sont confondues et les trois points sont alignés.

On considère quatre pointsO,A,B,Cdistincts de l’espace.

On définit les vecteurs→−u =−−→O A,−→v =−−→OBet→−w=−−→OC.

On dit que ces trois vecteurs sont coplanaires lorsque les quatre pointsO,A,B,C sont coplanaires (donc appar- tiennent à un même plan).

Définition

Soient→−u,→−v et−→wtrois vecteurs tels que−→u et−→v ne sont pas colinéaires (ainsi−→u et→−v ne sont pas nuls).

u,−→v et→−w sont coplanaires si, et seulement si, il existe deux réelsλetµtels que→−w=λ→−u+µ→−v. Propriété

IV.3 Vecteurs linéairement indépendants et base de l’espace

Soient→−u,→−v et−→wtrois vecteurs de l’espace et trois réelsa,betc.

Ces trois vecteurs sont linéairement indépendants lorsqu’ils ne sont pas coplanaires, autrement dit lorsque : a→−u+b−→c +c→−w=−→0 ⇒a=b=c=0

On dit alors que ces trois vecteurs forment une base de l’espace.

Séfinition

Soit³→− i ;→−

j ;−→ k

´une base de l’espace.

Pour tout vecteurwbde l’espace, il existe trois réelsx,yetztels que−→w=x→−u+y→−v +z−→w. Cette décomposition est donc unique.

On dit que (x; y;z) sont les coordonnées de−→wdans cette base.

Propriété

(7)

Un repère de l’espace est défini par un pointO(origine) et une base³→− i ;→−

j ;→− k´

. Le repère est noté³ O;−→

i ;−→ j ;−→

k´ Pour tout pointM, il existe un unique triplet (x; y;z) tel queOM−−→=x−→i +y→−j +z→−

k. (x; y; z) sont les coordonnées deM; on écritM(x; y; z).

Définition

SoientA¡

xA;yA;zA

¢etB¡

xB ; yB;zB

¢deux points de l’espace.

Les coordonnées du vecteur−→ABsont

xB=xA

yB=yA

zB=zA

(elles se notent verticalement!) Coordonnées d’un vecteur

SoientA¡

xA;yA;zA¢ etB F¡

xB ;yB; zB¢

deux points de l’espace.

Les coordonnées du portI, milieu de [AB] sont³xA+xB

2 ; yA+yB

2 ; zA+zB

2

´ Propriété

VI Représentation paramétrique d’une droite

Soit une droitedpassant parA(xA;yA,zA) et de vecteur directeur−→u

a b c

. Les coordonnées (x;y;z) de tout pointMdedsont de la forme :







x=xA+k a y=yA+kb z=zA+kc

.

C’est ce qu’on appelle représentation paramétrique ded. Réciproque: évidente

Propriété

Démonstration:−−→AMet−→u sont colinéaires, d’où−−→AM=k→−u. on en déduit le résultat en considérant les coordonnées.

VII Orthogonalité et produit scalaire dans l’espace VII.1 Orthogonalité

Deux droites sont orthogonales lorsque deux parallèles respectives passent par un même point sont perpendicu- laires.

Deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsque les droites dirigées par ces vecteurs sont orthogonales.

Une droite est orthogonale à un plan lorsqu’elle est orthogonale à toutes les droites de ce plan.

Définition

(8)

Deux droites sont orthogonales si, et seulement si, leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux.

Propriété

Une droite est orthogonale à un plan lorsqu’elle est orthogonale à une base de ce plan.

Propriété

Soitdune droite orthogonale à un planP.

Tout vecteur directeur de cette droite est appelé vecteur normal à ce plan.

Définition

VII.2 Produit scalaire

Soient→−u et−→v deux vecteurs non nuls de l’espace.

On définit leur produit scalaire par :

u · −→v = ||−→u|| × ||−→v|| ×cos¡→−u ;→−v¢ Lorsque l’un des vecteurs est nul,−→u · −→v =0.

Définition

Exemple: soitABC Dun tétr aèdre régulier de côté 4.

−→AB·−→AC=AB×AC×cos³−→AB;−→AC´

=4×4×cos³π 3

´

=4×4×1 2= 8. VII.3 Différentes façons de calculer le produit scalaire

1. −→u.→−v = ||−→u||||−→v||cos(−→u,→−v).

2. Si→−u =−→ABet→−v =−→AC, alors→−u.−→v =−→AB.−−→AHHest le projeté orthogonal deCsur la droite (AB).

3. Un repère orthonormal dans l’espace étant choisi, si−→u

a b c

;−→v

a b c

, alors :

u.→−v =aa+bb+cc. Propriétés

Les propriétés du produit scalaire de deux vecteurs de l’espace sont les mêmes que celles de deux vecteurs du plan.

En particulier :−→u.−→v =0⇔ −→u ⊥ −→v.

(9)

VIII Géométrie analytique VIII.1 Distance dans l’espace

Une base oorthonormale de l’espace est³ O;−→

i ;−→ j ;−→

k

´avec||i|| =¯

¯¯

¯j¯

¯¯

¯= ||k|| =1 et−→I ·−→ j =−→

j ·−→

k =−→I ···−→ k =0.

Dans un repère orthonormé³

O;−→i ;−→j ;−→ k´

de l’espace, on considère les pointsA¡

xA; yA;zA

¢etzB¡

xzB; yzB;zzB¢ . AlorsAB=

q

(xAxB)2

y yBxB

¢2

+(zBzA)2. Si→−u

x y z

,¯

¯¯

¯−→u¯

¯¯

¯= q

x2+y2+z2. Propriété

VIII.2 Équation d’une sphère

Dans un repère orthonormé, la sphèreS de centreAet de rayonra pour équation (x−xA)2

yyA

¢2

+(z−zA)2=r2 Propriété

Justification:M(x; y;z)∈S AM=rAM2=r2(xxA)2+¡yyA¢2+(zzA)2=r2 VIII.3 Équation cartésienne d’un plan

L’espace est muni d’un repère orthonormé.

Soit→−n

a b c

et soit un pointA¡

xA; y yA; zA

¢.

Une équation du planPpassant parAet de vecteur normal→−n est a(x−xA)+b¡

yyA

¢+c(z−zA)=0.

Si l’un des trois nombresa,boucest non nul,ax+b y+c z+d=0 est l’équation d’un plan de vecteur normal

n

a b c

.

Propriété

Démonstration :M(x; y;z)∈P−−→AM⊥ −n ⇔ −n·−−→AM=0 d’où le résultat.

Exemples:

VIII.4 Projection orthogonale d’un point sur un plan

(10)

SoitPun plan de vecteur moral→−n et soitMun point extérieur au plan.

Le projeté orthogonal deM surPest l’intersection dePet de la droite passant parMayant−→n comme vecteur directeur.

Définition

On considère une droitedde vecteur directeur−→uet un pointMextérieur à cette droite.

Le projeté orthogonal deMsur cette droitedest l’intersection du plan normal à−→u passant parMavec la droited.

Définition

VIII.5 Distance d’un point à un plan SoientPun plan etAun point.

La distance deAàPnotéed(A;P) est la plus petite des distancesAMM∈P.

d(A;P)=AHHest le projeté orthogonal deAsurP. Propriété

Remarque :A∈P=0d(A;P)=0.

SoitPun plan d’équationax+b y+c z+d=0 et soitA¡

xA; yA;zA

¢un point.

d(AP)=

¯¯axA+b yA+c zA

¯¯ pa2+b2+c2 . Propriété

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