TS : correction du contrôle de géométrie dans l’espace
I (3 points)
SABCD est une pyramide régulière à base carrée. M est le milieu de [SA], N est le point de [SC] tel queSN=3 4SC.
1. Mappartient à la droiteS Adonc au plan (S AC) ; de mêmeNappartient à la droiteSCdonc au plan (S AC).
On en déduit que la droite (M N) appartient au plan (S AC).
Dans le plan (SAC), S, M et A sont alignés ; S, N et C sont alignés dans le même ordre :SM S A =1
2;SN SC =3
4. SM
S A 6=SN
SC. D’après la contraposée du théorème de Thalès, les droites (M N) et (AC) sont coplanaires et non paral- lèles, donc elles sontsécantes.
2. Pour avoir le point d’intersection de (MN) et (AC), il suffit de prolonger les deux droites.
A B
C D
S
×
M ×N ×
K
II (3 points)
Dans un tétraèdre ABCD, I est un point de l’arête [AB], J un point de l’arête [CD].
Le but de l’exercice est de trouver l’intersection des plans (AJB) et (CID).
1. I appartient à la droite (AB) donc au plan (AJB) et au plan (CID).
J appartient à la droite (CD) donc au plan (CID) et au plan (AJD).
2. L’intersection de deux plans est une droite.
I et J appartiennent à chacun des plans (AJD) et (CID) ; l’intersection de ces deux plans est donc ladroite (IJ).
A B
C D
S
×
×
I J
III (3 points)
On considère un cube ABCDEFGH,
I est un point de l’arête [AB], J un point de l’arête [CG].
I appartient à la droite (AB) donc au plan (ABJ), ainsi qu’au plan (CGI).
J appartient à la droite (CG) donc au plan (CGI), ainsi qu’au plan (ABJ).
I et J appartiennent donc à l’intersection de ces deux plans, donc l’in- tersection des plans (ABJ) et (CGI) est ladroite (IJ).
bA bB
bC
bD
bE bF
bG
bH
×I
×J
IV (3 points)
Dans un repère orthonormé³ O;−→
i ;→− j ;−→
k´
, on considère les pointsA(0 ; 3 ; 4),B(1 ;−1 ;−1) etC(2 ; 0 ; 2).
1. −→
B A
−1 4 5
;−→
BC
1 1 3
donc−→
B A.−→
BC= −1+4+15=18. 1 pt
2. On en déduitB A=p
(−1)2+42+52=p
42 ;BC=p
12+12+32=p 11.
−→B A.−→
BC=B A×BC×cosABC d’où 18=p 42×p
11 cosABCdonc cosABC= 18 p42×p
11 . 1.5 pt
On en déduit queABC≈ 33, 13 ˚. 0.5 pt
V (2 points)
Dans un repère orthonormé³ O;−→
i ;→− j ;−→
k´
, on considère le point A(1 ; 3 ; -5) et le vecteur→−n
1
−5 2
.
Une équation du planPest 1(x−1)−5¡y−3¢+2(z+5)=0 d’où x−5y+2z+24=0
VI (3 points)
Dans un repère orthonormé³ O;−→
i ;→− j ;−→
k´
, on considère les plansPetQd’équations respectives : P : 2x+3y−5z+8=0 et
Q : 3x−7y−3z−5=0.
−
→n
2 3
−5
est un vecteur normal au planP.
−
→n′
3
−7
−3
est un vecteur normal au planQ.
−
→n.→−
n′=2×2+3×(−7)+(−5)×(−3)=6−21+15=0.
−
→n ⊥−→
n′doncPetQsontorthogonaux.
VII (3 points)
Dans un repère orthonormé³ O;−→
i ;→− j ;−→
k´
, on considère le planPd’équation cartésienne 2x+3y−z+2=0 et un pointA(1 ; 5 ;−2).
−
→n
2 3
−1
est un vecteur normal au planP, donc un vecteur directeur de la droiteD. Une représentation paramétrique de la droiteDest :
x=1+2t y=5+3t z= −2−t
t∈R